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santé - Page 37

  • Tronsi... citron... tronsi... citron

    Comment le choisir?

    Le citron doit être ferme et lourd. Il doit avoir une écorce brillante d’un beau jaune éclatant.

    Comment le conserver?

    Dans le bac à légumes du réfrigérateur, le citron peut se conserver une dizaine de jours (voire un mois pour certains citrons), à l'air libre dans une corbeille vous pouvez le conserver sept à huit jours.

    Mais une fois coupé, il est préférable de le consommer rapidement pour éviter qu'il perde toutes ses vitamines.

    Le conserver?

    Poser l'entame sur une soucoupe recouverte de sucre

    Comment le cuisiner?

    Pour extraire le jus de citron, utiliser un presse-agrume. Il est préférable de prendre un citron lourd et dense avec une peau fine et sans tâche. Pour mieux récupérer le jus, rouler le citron sur le plan de travail avant de le couper et presser.

    Pour récupérer le zeste du citron vous pouvez utiliser un couteau zesteur ou une râpe. Attention à ne prélever que la surface extérieure appelée ziste. La membrane blanche qui se trouve entre la peau et la pulpe, est en effet plus amère.

    Pour peler un citron à vif, couper les extrémités de manière horizontale en dégageant bien la chair, puis mettre le citron à la verticale, et enlever la peau de haut en bas. 

    Le citron peut se consommer cru et cuit avec le plat qu'il accompagne.

    Lorsqu'on le cuit, on peut le couper en quartiers ou en rondelles dans une casserole ou bien au four;

    En zeste et en jus, il peut être mis dans les gâteaux et les farces;

    Le jus peut être utilisé aussi pour déglacer une sauce.

    Pour le temps de cuisson, ça dépend du plat qu'il accompagne.

    Comment l'associer ? Quels sont les bons mariages?

    • Pour les marinades de poissons crus et pour assaisonner les fruits de mer
    • avec du beurre et du persil pour “hydrater” le poisson
    • dans une salade de fruits
    • en tarte meringuée
    • dans les vinaigrettes
    • avec du poulet,
    • dans une ratatouille,
    • dans les plats cuisiné (risotto, tajine ... )
    • dans les sauces

    Astuce anti-gaspillage

    Si vous avez pas utilisé tout votre citron, vous pouvez mettre le reste au réfrigérateur pour neutraliser les mauvaises odeurs, ou dans votre lave-vaisselle, ou encore le mélanger au vinaigre blanc pour obtenir un produit ménager naturel.

    Plonge-y vos ongles, ils deviendront blancs!

     

  • Espèce de navet!

    Il est surtout consommé pour sa racine, mais ses feuilles peuvent aussi garnir les salades. De manière générale, les navets seraient, comme les légumes crucifères, bénéfiques contre le cancer et l’inflammation. Les rutabagas sont des légumes proches des navets, issus d’un croisement entre le navet et le chou.

    Les navets présentent des atouts multiples pour la santé en raison de leur composition.

    Propriétés anti-cancer

    Comme les autres crucifères, le navet apporte des antioxydants et des molécules soufrées qui ont indirectement des propriétés anti-cancer, les glucosinolates. Les glucosinolates sont responsables du goût particulier des légumes comme le chou. Ils sont considérés comme inactifs, mais lorsqu'on les avale, sont hydrolysés dans l’organisme en dérivés qui ont des effets protecteurs pour la santé.

    La dégradation des glucosinolates (comme la glucoraphanine) se fait sous l'action d'une enzyme, la myrosinase; dans la plante, elle est séparée spatialement des glucosinolates, mais lorsqu'on entame la plante, l'enzyme vient à leur contact et libère d'autres composés appelés isothiocyanates (comme le sulforaphane), nitriles, thiocyanates, epithionitriles, carbinols et d'autres composés encore qui ont expérimentalement des effets anti-cancer.

    Les effets anti-cancer des crucifères ont été vérifiés expérimentalement, mais toutes les études épidémiologiques chez l'homme n'ont pas montré de résultats positifs. On pense cependant qu'il est judicieux d'envisager la consommation de crucifères dans la prévention de plusieurs cancers comme le mélanome, le cancer de l'œsophage, les cancers de la prostate et du pancréas.

     

    Potée de légumes

    Pour 4: 400 g de pommes de terre, 2 gros navets, 300 g de céleri rave; 40 cl de crème fraîche liquide; du curcuma, sel, poivre. Fromage râpé si vous mettez à gratiner

    Lavez et parez les légumes. Coupez-les en très gros cubes et mettez le tout à cuire ¼ heure à la cocotte minute avec un verre d'eau vinaigrée pour ne pas que le céleri rave noircisse.

    Si vous choisissez le mode gratin au four: dans le plat à gratin bien beurré, disposez les cubes de légumes. Arrosez de crème fraiche a laquelle vous aurez mélangé le curcuma et sel et poivre. Si vous cuisez au four, il faudra sans doute plus de crème fraîche que cuire en sauteuse.

    Saupoudrez largement de fromage rapé. Pour plus de croustillant, saupoudrez de panure par-dessus le fromage blanc. Parsemez de petits morceaux de beurre et faites gratiner 20 mn au four à 200°.

    Vous pouvez cuire en sauteuse: mettre tous les légumes dans cette dernière, saupoudrez de curcuma, sel et poivre. Rajoutez la crème fraiche et faites cuire en remuant régulièrement 25 mn à feu moyen.

    Saupoudrez de râpé dans l'assiette.

     

  • Ce que la cannelle fait pour vous: 3 raisons pour en mettre partout!

     

    La cannelle, une épice contre les kilos?

    Un composé de la cannelle stimule la thermogénèse.

    C’est l’épice des biscuits de Noël, elle parfume les tartes, compotes, potages, infusions épicées... Et si la cannelle était aussi un atout pour maigrir, Dans une étude parue dans la revue Metabolism, des chercheurs ont trouvé que l’épice apporte une molécule qui favorise le métabolisme des graisses dans les adipocytes, par thermogenèse.

    La cannelle est une épice qui a déjà été étudiée pour ses bénéfices contre le diabète de type-2 et les maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer). Elle est aussi connue en médecine traditionnelle pour traiter les problèmes de toux et de maux de gorge. La cannelle contient du cinnamaldéhyde ou aldéhyde cinnamique, qui lui donne son arôme caractéristique. Cette molécule protège des souris de l’obésité et de l’hyperglycémie.

    Pour connaître l’effet de l’aldéhyde cinnamique dans des cellules humaines, les chercheurs ont traité des adipocytes humains avec de l’aldéhyde cinnamique. Les adipocytes sont des cellules qui stockent de l’énergie sous forme de lipides. Ce stockage des graisses était intéressant pour nos ancêtres qui pouvaient les utiliser lorsque les températures devenaient plus froides, en convertissant l’énergie des lipides en chaleur. Mais aujourd’hui les excès de graisses stockées sont plutôt un problème.

    Résultats: les chercheurs ont observé que la molécule d'aldéhyde cinnamique conduisait à une hausse de l’expression de gènes qui stimulent le métabolisme des lipides. Il y avait aussi une augmentation de deux protéines impliquées dans la thermogenèse: Ucp1 et Fgf21. La thermogenèse est un processus qui consiste à produire de la chaleur pour chauffer le corps. Elle utilise en particulier l’activation du métabolisme, une piste intéressante pour perdre des graisses en excès. Les observations des chercheurs se vérifiaient dans des adipocytes provenant de personnes d’âges et d’IMC variés. Si l’aldéhyde cinnamique active le métabolisme des lipides par thermogenèse, alors la cannelle pourrait aider à combattre le surpoids et l’obésité.

    D’autres travaux sont nécessaires pour savoir si la cannelle est vraiment utile contre le surpoids et l’obésité. Pour l'heure, il n’est pas conseillé d’absorber de grandes quantités de cannelle en raison de possibles effets secondaires selon son origine. En effet, on trouve sur le marché des cannelles de Ceylan et "cassia" avec des teneurs divergentes en coumarines, une famille de composés qui fluidifient le sang. Si on consomme trop de coumarines pendant trop longtemps, il peut y avoir un risque d'hémorragie, en particulier chez des patients cardiaques qui suivent un traitement anticoagulant, ou dans certaines maladies de la coagulation sanguine. Le niveau de coumarine dans la cannelle de Ceylan est assez faible, et probablement sans risque, alors que dans la cannelle "cassia", il est plus élevé et s'accompagne donc de risques potentiels. Pour ces raisons, on conseille d'éviter de consommer beaucoup de "cassia". Le problème, c'est que la majorité des cannelles du commerce sont des "cassia" pour des raisons de coût. Donc si vous envisagez de consommer régulièrement de la cannelle, mieux vaut acheter un produit qui identifie clairement la plante, ou interroger les sociétés qui le commercialisent.

    La cannelle pourrait enrayer la progression de la maladie de Parkinson

    Une nouvelle étude montre que chez les souris l’ingestion de cannelle moulue permet de ralentir la progression de la maladie de Parkinson, notamment grâce à un de ses métabolites, le benzoate de sodium

    Dans une nouvelle étude parue dans le Journal of Neuroimmune Pharmacology (1), des chercheurs du Rush University Medical Center rapportent que la cannelle serait capable d’inverser les modifications biomécaniques, anatomiques et cellulaires qui se produisent dans le cerveau de souris atteintes de la maladie de Parkinson, grâce à un de ses métabolites, le benzoate de sodium.

    La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative du système nerveux central. Ce sont les neurones producteurs de dopamine qui sont spécifiquement atteints. La dopamine est un neurotransmetteur c’est-à-dire qu’elle transmet l’information entre les neurones. La diminution de production de dopamine entraîne l’apparition de divers symptômes liés à la maladie de Parkinson : tremblement, lenteur généralisée des mouvements, rigidité des membres…

    La cannelle est une épice largement utilisée en cuisine mais également depuis longtemps en médecine pour traiter divers troubles (glycémie élevée, arthrose, toux, maux de gorge…).

    La cannelle est métabolisée dans le foie en benzoate de sodium utilisé dans la conservation des aliments et en tant que médicament dans les troubles du cycle de l’urée. Des études précédentes ont montré que le benzoate de sodium est capable d’augmenter les niveaux de facteurs neurotrophiques qui sont des molécules qui stimulent et contrôlent la neurogenèse. Ils assurent le maintien des neurones existants. Dans les maladies neurodégénératives, caractérisées par la perte de neurones, les facteurs neurotrophiques ont été proposés comme "sauveteurs" de ces cellules vulnérables. Ils représentent un axe thérapeutique intéressant dans le traitement des maladies neurodégénératives. Les propriétés de la cannelle et de son métabolite pourraient représenter une alternative dans le traitement des troubles neurodégénératifs.

    Certaines protéines importantes Parkin et DJ-1 diminuent dans le cerveau des patients atteints de la maladie de Parkinson. Par exemple, la protéine Parkin est impliquée dans l’identification et l’élimination des mitochondries endommagées de la cellule. Ce processus est essentiel car les mitochondries endommagées engendrent stress cellulaire et jouent un rôle dans la mort de neurones lors des maladies neurodégénératives.

    Dans cette étude, les chercheurs ont étudié l’effet de la cannelle sur la régulation positive de ces deux protéines ainsi que sur la protection des neurones dopaminergiques sur des modèles de souris atteintes de la maladie de Parkinson.

    Les résultats de l’étude montrent qu’après prise orale, la cannelle moulue est métabolisée en benzoate de sodium qui entre dans le cerveau, arrête la perte des protéines Parkin et DJ-1, protège les neurones dopaminergiques, normalise les niveaux de neurotransmetteurs et améliore les fonctions motrices chez des souris atteintes de Parkinson.

    Pour le Dr Pahan, "cela pourrait être l'une des approches les plus sûres pour arrêter la progression de la maladie chez les patients atteints de Parkinson. Il faut maintenant vérifier que ces résultats sont transposables à l’homme" conclut-il.

    Attention toutefois, toutes les cannelles ne sont pas qualitativement équivalentes. Vous pouvez retrouver notre mise en garde dans l’article De la cannelle contre Alzheimer.

    De la cannelle contre Alzheimer

    Deux molécules présentes dans la cannelle empêchent l’agrégation des protéines Tau, un phénomène caractéristique de la maladie d’Alzheimer.

    La cannelle, connue depuis des millénaires pour ses propriétés médicinales, pourrait ralentir l’apparition de la maladie d’Alzheimer. C’est une des conclusions de travaux réalisés in vitro à l’université de Santa Barbara et publiés en ligne dans Journal of Alzheimer’s Disease.

    La cannelle est produite à partir de canneliers Cinnamomum zeylanicum pour la cannelle de Ceylan (de meilleure qualité et plus chère), et Cinnamomum cassia, pour la cannelle de Chine.

    Deux substances de la cannelle sont intéressantes du point de vue médical : l’aldéhyde cinnamique (ou cinnamaldéhyde), qui donne l’odeur caractéristique de la cannelle, et l’épicatéchine. L’épicatéchine est un anti-oxydant présent dans d’autres aliments comme le chocolat, le vin rouge ou la myrtille. Les travaux publiés récemment montrent que ces deux molécules empêchent le développement des enchevêtrements fibrillaires caractéristiques dans le cerveau de malades d’Alzheimer.

    La maladie d’Alzheimer est la forme de démence la plus répandue. Elle touchait 860 000 personnes en France en 2010. Des études ont montré une corrélation entre le diabète de type 2 et l’incidence de la maladie d’Alzheimer. Or, les taux élevés de glucose que l’on retrouve chez les patients diabétiques peuvent conduire à un stress oxydatif, une caractéristique commune à ces deux pathologies.

    Dans cette nouvelle étude, les chercheurs se sont intéressés aux molécules d'aldéhyde cinnamique et d'épicatéchine et à leurs interactions avec les protéines Tau. La protéine Tau est responsable de l’assemblage des microtubules dans la cellule, mais chez les patients atteints par Alzheimer les protéines Tau forment des agrégats. Des modifications anormales de la protéine Tau (phosphorylation, oxydation…) gênent son interaction avec les microtubules, ce qui conduit à son agrégation.

    Les auteurs ont montré que l’aldéhyde cinnamique peut protéger les protéines Tau du stress oxydatif, et inhiber l’agrégation des protéines. En effet, l’aldéhyde cinnamique se fixe à deux résidus cystéine de la protéine Tau ; ces résidus sont justement susceptibles des modifications qui engendrent le développement d’Alzheimer. L’épicatéchine interagirait elle aussi avec les cystéines de la protéine Tau. Par conséquent, l’aldéhyde cinnamique et l’épicatéchine inhibent tous les deux l’agrégation des protéines Tau.

    La cannelle n'est pas la seule épice à présenter un intérêt pour la maladie d'Alzheimer. La curcumine (en vente sur la boutique), extraite du curcuma, présente elle aussi un effet antioxydant prometteur pour lutter contre cette maladie neurodégénérative.

    Une mise en garde sur la cannelle. Les cannelles de Ceylan et "cassia" ont des propriétés communes. Ce qui les différencie, c'est leur teneur en coumarines, une famille de composés qui fluidifient le sang. Si on consomme trop de coumarines pendant trop longtemps, il peut y avoir un risque d'hémorragie, en particulier chez des patients cardiaques qui suivent un traitement anticoagulant, ou dans certaines maladies de la coagulation sanguine. Le niveau de coumarine dans la cannelle de Ceylan est assez faible, et probablement sans risque, alors que dans la cannelle "cassia", il est plus élevé et s'accompagne donc de risques potentiels. Pour ces raisons, on conseille d'éviter de consommer beaucoup de "cassia". Le problème, c'est que la majorité des cannelles du commerce sont des "cassia" pour des raisons de coût. Donc si vous envisagez de consommer régulièrement de la cannelle, mieux vaut acheter un produit qui identifie clairement la plante, ou interroger les sociétés qui le commercialisent.

    Source

    George RC, Lew J, Graves DJ. Interaction of cinnamaldehyde and epicatechin with tau: Implications of beneficial effects in modulating Alzheimer's disease pathogenesis. J Alzheimers Dis. 2013 Mar 26.

     

     Vous trouverez de la cannelle en grosses quantités ici:

    http://www.biotine-sep.com/epices/index.html

     

    Idée? mettre une pincée de cannelle dans la sauce de vos pâtes! cela donnera un goût exquis et étonnant!

     

     

     

  • Coca-merda

    Le président américain Donald Trump boirait jusqu'à 12 canettes de Coca-Cola light par jour.

    Comme bon nombre de ses concitoyens, le président américain Donald Trump avale une douzaine de canettes de Coca sans sucre chaque jour chaque jour rapporte le New York Times.

    Additifs indésirables

    Le Coca renferme des édulcorants comme l'aspartame ainsi que de l’acide phosphorique, des arômes, de la caféine, un colorant (caramel), du benzoate de potassium. Plusieurs de ces additifs ont été liés à des risques pour la santé et sont déconseillés par notre Guide des additifs:

    • le caramel (E150) est classé rouge (à éviter)
    • le benzoate de potassium (E212) est classé rouge
    • l'aspartame (E951) est classé rouge
    • l'acide phosphorique (E338) est classé rouge

    Quels risques pour la santé ?

    Des études suggèrent aussi que les boissons artificiellement édulcorées augmentent l'appétit et amplifient la sécrétion d’insuline en réponse à la consommation de produits sucrés; elles pourraient favoriser le diabète. D'autres travaux ont rapporté que les consommateurs de soda « light » ont un risque plus élevé d’AVC, mais ce risque apparaît faible et ces résultats sont contestés. Une autre étude a fait état d'un risque plus élevé de démence.

    Une autre étude récente a examiné la relation entre la consommation de soda et l’évolution du tour de taille chez les personnes de 65 ans et plus. Les chercheurs de l'Université du Texas ont découvert que les personnes qui boivent le plus de sodas « lights » voient leur obésité abdominale se développer, ce qui entraîne un risque accru de maladie cardiaque.

    Une étude suggère que les boissons au cola, qu’elles soient sucrées ou édulcorées artificiellement conduisent à une dissolution de l'émail dentaire du fait de leurs acides.

    En pratique

    Ces études sont des études d'observation qui ne permettent pas d'établir une relation de cause à effet. Cependant, on n'a pas de preuves qu'en remplaçant les boissons sucrées par des boissons "light" on retire un bénéfice sur le poids et la ligne, ce qui est pourtant la principale motivation de ces consommateurs. Au contraire, on perpétue l'habitude du goût sucré et, un aliment chassant l'autre, on remplace l'eau par une boisson ultra-transformée chargée d'additifs et de caféine.

    Avec 12 canettes de Cola par jour Donald Trump reçoit en effet une dose de caféine que certains médecins considèrent comme problématique, avec risques d'insomnie, de nervosité, d'irritabilité et même de troubles du rythme cardiaque. Pas génial pour un homme en charge de la plus grande puissance mondiale.

  • Les huiles à ne pas utiliser en fritures

    Certaines huiles chauffées à haute température génèrent des composés toxiques.

    Les huiles polyinsaturées sont fragiles à la chaleur. On sait aujourd'hui que lorsqu'elles sont trop chauffées elles s'oxydent et produisent des composés toxiques. L'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) surveille notamment la présence d'acrylamide dans les produits alimentaires comme les frites ou les chips. L'acrylamide est un composé cancérigène reconnu.

    D'autres substances se forment lorsqu'une huile est chauffée à haute température, il s'agit des aldéhydes (ou acroléine). Les aldéhydes se dégagent lorsqu'on chauffe des graisses ou du plastique mais on en retrouve également dans la fumée des pots d'échappement ou dans la fumée des cigarettes. Les aldéhydes polluent l'atmosphère et sont impliqués comme cause de cancers et de maladies neurodégénératives (maladie d'Alzheimer et de Parkinson) dans certaines études.

    Les aldéhydes sont produits lorsque les huiles se dégradent à la chaleur. Il s'agit de composés volatiles, c'est-à-dire qui s'évaporent. Il semble qu'une partie des aldéhydes puisse rester dans l'huile. Des chercheurs spécialistes des aldéhydes ont voulu vérifier leur présence ou leur absence dans des huiles de friture après des chauffes répétées. Ils ont chauffé répétitivement trois huiles dans une friteuse classique à 190°C : de l'huile d'olive, de l'huile de tournesol et de l'huile de lin. Les deux dernières sont riches en acides gras polyinsaturés, peu stables à la chaleur.

    Huiles polyinsaturées: ne pas chauffer, ne pas multiplier les bains

    Après les chauffes multiples les chercheurs constatent que l'huile de tournesol et l'huile de lin produisent rapidement de grandes quantités d'aldéhydes, en particulier l'huile de tournesol. A contrario, l'huile d'olive produit peu d'aldéhydes et plus tardivement. Ces résultats s'ajoutent à de précédentes données déjà enregistrées par ces chercheurs sur les huiles de friture. Ils avaient en effet montré que la chauffe des huiles à haute température produit aussi des composés aromatiques polycycliques hautement toxiques et avérés cancérigènes.

    Maria Guillen, directrice de l'étude, veut rassurer le public: "Ces données n'ont pas pour objectif d'alarmer la population mais elles sont ce qu'elles sont et nous devons en tenir compte. C'est la dose qui fait le poison". Mais les chercheurs doivent se rendre à l'évidence : les quantités produites d'aldéhydes sont en fait très proches des limites de sécurité fixées par le gouvernement espagnol et sont déjà toxiques.

    Pour limiter la toxicité des huiles chauffées il est conseillé de jeter l'huile après chaque friture. Les fritures à la maison sont donc probablement moins nocives que les fritures de la restauration où les consignes d'utilisation ne sont pas toujours respectées et les huiles utilisées pas toujours adaptées.

    D'une manière générale, je conseille de ne pas chauffer les huiles ayant une quantité importante d'acides gras polyinsaturés: tournesol, lin, mais aussi pépins de raisin, maïs, soja, cameline, macadamia.

    Prudence avec l'huile de colza. Les huiles monoinsaturées (olive, noisette) supportent mieux la chaleur, mais il ne faut pas trop monter en température.

    Et pour des informations plus pointues, consulter les articles suivants :

    Référence : D. Guillén M., S. Uriarte P., Aldehydes contained in edible oils of a very different nature after prolonged heating at frying temperature: Presence of toxic oxygenated α,β unsaturated aldehydes, Food Chemistry, Volume 131, Issue 3, 1 April 2012, Pages 915-926.

     

    Comme j'ai toujours lutté contre le poids, je ne fais -pratiquement- plus de fritures. Mais, cependant, comme je suis une cuisinière des familles qui privilégie l'économie et la santé, voici, une fois de plus mes conseils concernant la bassine à friture:

    Pour commencer, utilisez seulement une bassine inox, si vous en trouvez, ou une marmite en émail.

    Il vaut mieux faire cuire en deux ou trois fois votre quantité familiale;

    Utilisez de l'huile d'arachide ou de pépin de maïs;

    Mettre un litre dans votre friteuse (qui doit être absolument propre chaque fois que vous remettez de l'huile “neuve“);

    Faites chauffer l'huile à bonne température (voir indication sur l'étiquette, ou utilisez un thermomètre de cuisson, on en trouve pas trop cher); sinon, le bon vieux truc des anciennes: jetez une frite, si elle remonte et fait un bon bruit de grésillement, il est temps de mettre vos frites.

    Plongez le panier quatre minutes pour commencer, puis, retirez-le et posez, à côté du feu, sur un dessous de plat avec un plat en verre; (il ne faut pas poser le panier sur la friteuse étant donné que l'huile chauffée dégage des produits volatils… lisez plus haut).

    Au bout de 10 mn, replongez vos frites dans le bain (surveillez la température, elle ne doit jamais dépasser 200-220° degrés).

    Laissez cuire dans les 10 minutes: inutiles que vos frites soient trop colorées, n'oubliez pas que plus elles cuisent plus se développe l'acrylamide qui est toxique pour votre organisme).

    Si vous utilisez pour cuire deux platées de frites, vous pourrez encore utiliser cette huile mais NE DEPASSEZ JAMAIS PLUS DE 5 BAINS!

    Comptez chaque bain: si vous passez deux fois de frites à cuire en un repas, c'est DEUX bains!

    Quand l'huile est refroidie, versez-là dans un pot en verre, (genre conserve avec couvercle) et vous devez utiliser une passoire à tamis très, très fin.

    Surtout, laisser l'huile couler seule, ne pas “tchouiller“ à tout prix pour qu'elle passe plus vite: prenez votre temps, plus vous tchouillez, plus vous faites passer le minuscules impuretées.

    Personnellement, je fais couler l'huile “en petit rond“ dans le tamis ce qui fait que les impuretés les plus fines ne passent pas de force avec le flot… chi va piano, va sano!

    Rangez à l'abri de la lumière après avoir vissé le couvercle.

    N'oubliez pas de laver votre friteuse à fond.

    En résumé: vous devez retirer l'huile et laver la friteuse à chaque utilisation.

    Le dernier bain, utilisez-le pour faire frire des poissons et jetez l'huile.

    Si vous faites des fritures différentes, il vous faut prévoir un bocal pour chaque genre de friture: 1 pour les poissons, 1 pour les frites, 1 pour les beignets…

    C'est absolument nécessaire pour votre santé… et votre plaisir gustatif!

     

  • Santé cardiovasculaire

    Quand j'ai commencé à m'intéresser à la nutrition-santé dans les années 60, on disait déjà que les meilleurs nutriments santé étaient dans l'ordre: le foie, l’œuf, les noix.... et pourtant, il n'y avait pas autant de savoir sur la diététique de ces produits!

     

    Les personnes qui mangent le plus de fruits à coque ont une meilleure santé cardiovasculaire. Conseils de consommation.

    Pourquoi c'est important

    Les noix et graines oléagineuses sont riches en graisses monoinsaturées et polyinsaturées. Elles apportent des fibres, des vitamines B et E, des minéraux. Dans une étude de 2015, des chercheurs néerlandais ont déjà montré que la consommation de fruits à coque est associée à une meilleure longévité : les personnes qui consomment environ 10 grammes de noix et/ou d’arachides par jour ont un risque de mortalité diminué par rapport à celles qui n’en consomment pas.

    D’autres études suggèrent que les noix protègent la mémoire et stimulent les capacités cognitives. Par exemple, un régime riche en noix réduirait le risque de développer les symptômes de la maladie d’Alzheimer. Mais peut-on espérer diminuer son risque cardiovasculaire en mangeant des noix et autres fruits olégaineux, et lesquelles ? 

    Ce que les chercheurs ont trouvé

    Dans une étude de 2017, des chercheurs de Harvard ont combiné les résultats de plusieurs études (Nurses’Health Study I et II, Health Professionals Follow-up Study) pour obtenir des données sur 210.000 personnes. En tout, les participants ont été suivis sur une trentaine d’années et les informations sur leur santé et leur alimentation ont été recueillies tous les deux ans grâce à des questionnaires. Les questionnaires alimentaires donnaient des informations sur la consommation de fruits à coque tous les quatre ans. Pendant la période de suivi, il y a eu 14.136 cas de maladies cardiovasculaires, dont 8.390 maladies coronariennes et 5.910 AVC. L'étude est parue dans le Journal of the American College of Cardiology.

    Résultats : La consommation totale de fruits à coque était inversement associée aux maladies cardiovasculaires. Cela signifie que plus les participants mangeaient des fruits à coque, moins ils souffraient de maladies cardiovasculaires. Avec au moins cinq portions de fruits à coque par semaine (140 g), le risque de maladie cardiovasculaire diminuait de 14% et celui de maladie coronarienne de 20%. Dans cette étude, une portion pesait 28 g.

    D'autres travaux ont montré que la consommation de noix et fruits olégaineux est associée à une baisse du risque de diabète, de syndrome métabolique et de maladies coronariennes. Dans l'étude PREDIMED, une population à risque cardiovasculaire élevé a reçu la consigne de suivre un régime méditerranéen supplémenté en fruits oléagineux de plusieurs sortes : amandes, noisettes, noix ; après 5 ans de suivi, le risque d'accident cardiovasculaire majeur était réduit de 28% dans cette population.

    Dans l'étude de Harvard, lorsque les chercheurs faisaient la différence entre les différents types de fruits à coque, les noix semblaient les meilleures pour la santé cardiovasculaire. La consommation de noix au moins une fois par semaine réduisait de 19 % le risque cardiovasculaire et de 23 % celui des maladies coronariennes. Des arachides ou des noisettes au moins deux fois par semaine réduisaient de 13 % le risque cardiovasculaire et de 15 % le risque de maladie coronarienne.

    En pratique

    Il est donc conseillé de consommer 1 à 2 portions de noix et graines oléagineuses chaque jour, soit comme snack, soit en accompagnement de salades et autres plats, en évitant ce qui est grillé et/ou salé. 

    Nombre de fruits oléagineux dans une portion de 30 grammes

    Noix

    8-11

    Amandes

    20-24

    Noix du Brésil

    6-8

    Noix de cajou

    16-18

    Noix de pécan

    9-10

    Pistaches

    45-47

    Noisettes

    18-20

    Références

    Ros E. Health benefits of nut consumption. Nutrients 2010;2:652–82.

    Ros E, Hu FB. Consumption of plant seeds and cardiovascular health: epidemiological and clinical trial evidence. Circulation 2013;128:553–65.

    Sabate J, Oda K, Ros E. Nut consumption and blood lipid levels: a pooled analysis of 25 intervention trials. Arch Intern Med 2010;170:821–7.

    Kendall CW, Josse AR, Esfahani A, Jenkins DJ. Nuts, metabolic syndrome and diabetes. Br J Nutr 2010;104:465–73.

    Luo C, Zhang Y, Ding Y, et al. Nut consumption and risk of type 2 diabetes, cardiovascular disease, and all-cause mortality: a systematic review and meta-analysis. Am J Clin Nutr 2014;100:256–69.

    Hu FB, Manson JE, Willett WC. Types of dietary fat and risk of coronary heart disease: a critical review. J Am Coll Nutr 2001;20:5–19.

    Estruch R, Ros E, Salas-Salvado J, et al. Primary prevention of cardiovascular disease with a Mediterranean diet. N Engl J Med 2013;368: 1279–90.

    Bao Y, Han J, Hu FB, et al. Association of nut consumption with total and cause-specific mortality. N Engl J Med 2013;369:2001–11.

    Aune D, Keum N, Giovannucci E, et al. Nut consumption and risk of cardiovascular disease, total cancer, all-cause and cause-specific mortality: a systematic review and dose-response meta-analysis of prospective studies. BMC Med 2016;14:207.

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  • Rides? moi, jamais!

     

     

    Des rides? fin du cauchemar… Cliquez sur l'image