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santé - Page 61

  • L'enfant et le tétanos

    J'ai trois blogs... mais, cette info est pour moi primordiale...; donc, je l'installe sur mes trois blogs

    Les cas sont rares puisque la vaccination est obligatoire. Depuis plusieurs semaines, un garçonnet est hospitalisé à Tours. Une enquête a été ouverte.

    Plusieurs semaines déjà que ce jeune garçon de huit ans est hospitalisé à l'hôpital de Clocheville, à Tours. Hospitalisé pour s'être blessé après une chute, semble-t-il, l'état de l'enfant ne se serait pas amélioré comme prévu. Sur son carnet de santé figurait la mention d'une vaccination contre le tétanos (en France, la couverture vaccinale obligatoire concerne le DT polio (Diphtérie tétanos poliomyélite). La primo-vaccination des nourrissons comporte deux injections. Puis un rappel. Suivent d'autres rappels chez l'enfant et l'adulte. Ne pas vacciner ses enfants s'apparente à de la maltraitance, passible de 3.750 € d'amende et 6 mois de prison.).

    D'après nos informations, son organisme n'en porterait cependant pas la trace (un vaccin antitétanique fait correctement laisse des traces pendant vingt ans, nous a indiqué un médecin).

    Dès lors, plusieurs hypothèses peuvent être soulevées : une fausse information figure-t-elle sur le carnet de santé? Le pédiatre de l'enfant, aurait-il pu s'être soustrait à la vaccination de l'enfant par choix en accord avec les parents? La vaccination n'aurait-elle pas été faite correctement ? Ou l'organisme de l'enfant n'a-t-il pas été en mesure de fabriquer des anticorps alors qu'il aurait bien été vacciné?

    Autant de questions auxquelles l'enquête ouverte sur deux volets, administratif et judiciaire, devra tenter de répondre, conséquence directe du signalement fait par le service des maladies infectieuses au parquet de Tours. L'Institut médico-légal aurait d'ailleurs été diligenté pour examiner l'enfant. Et sa fratrie aurait été vaccinée en urgence, apprenait-on encore en cette fin de semaine. Le jeune garçon, lui, est toujours hospitalisé en soins intensifs.

    Enquête approfondie

    Un cas grave et rare (la maladie fait l'objet d'une déclaration obligatoire) que les services de l'Agence régionale de santé (ARS) et l'Institut national de veille sanitaire (INVS) suivent de près, nous précisait mercredi le service communication de l'instance régionale sans vouloir aller au-delà, mettant le secret médical en avant. Un argument, légitime, également utilisé par le service communication du CHRU tourangeau : "C'est un enfant malade que l'on soigne, comme on le fait tout le temp ".

    Une enquête approfondie est donc en cours pour tenter d'expliquer ce cas exceptionnel qui s'inscrit dans un contexte toujours partagé sur la question de la vaccination, pourtant fondamentale dans l'éradication de nombreuses maladies. En 2010, 40 % des Français se déclaraient "méfiants" à l'égard des vaccins. Cinq ans plus tôt, ils n'étaient que 10 %.

    Rappelons que le tétanos est une maladie infectieuse grave, non contagieuse, qui attaque le système nerveux. La contraction des muscles respiratoires peut entraver la respiration et provoquer la mort pas asphyxie et arythmie cardiaque.

    Il faut savoir que les spores de bacille tétanique sont n'importe où dans la terre, donc la bactérie ne peut être éradiquée. Elle sécrète dans l'organisme une toxine qui attaque le système nerveux. La seule prévention possible est de vacciner les sujets les plus sensibles, parmi lesquels les chevaux et les humains.

    En traitement, si l'on intervient tôt, des doses massives de pénicilline enrayent la multiplication des bactéries, mais la toxine déjà sécrétée fait son œuvre.

    http://www.lanouvellerepublique.fr/France-Monde/Actualite/Sante/n/Contenus/Articles/2015/07/18/Le-tetanos-frappe-un-enfant-2406520

     

    Voici la photo d'une personne atteinte de tétanos, en fin de vie. Cette photo est vraie, ce n'est pas une blague de scénario hollywoodien!

    Quand la maladie est enclenchée, on ne peut pas la guérir: le corps spasme violemment.... la seule prévention, c'est la vaccination.

    NE PAS FAIRE SES RAPPELS, C'EST CONSTAMMENT DANSER AVEC LE DIABLE!

     

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  • Les vaccins, l'avenir...

    Hier en chute libre, la vaccination (recommandée) des nourrissons est à nouveau massivement pratiquée. Dans le même temps, les rumeurs (scientifiquement infondées) concernant les liens entre ce vaccin et la sclérose en plaques ne cessent de circuler. Comment comprendre, alors, que la pénurie de vaccins continue à perturber les parents et les médecins?

    L’hépatite B est une maladie virale contagieuse transmissible par voie sexuelle et sanguine. C’est aussi une affection chronique pouvant évoluer vers une cirrhose et un cancer du foie. Près de 400 millions de personnes à travers le monde sont des porteurs chroniques du virus. Le premier vaccin pleinement efficace contre cette infection a mis au point en France il y a quarante ans par le professeur Philippe Maupas. Il a, pour la première fois, ouvert la voie à la possibilité de prévention d’un cancer à partir d’une vaccination. Une perspective rapidement soutenue par l’OMS et à laquelle ont adhéré la plupart des pays développés avec l’objectif de l’éradication.

    En France, cette vaccination n’est obligatoire que pour l’exercice de certaines professions. Elle est recommandée depuis 1994 chez tous les nourrissons (vaccination en trois doses –avec un rattrapage chez les adolescents jusqu’à l’âge de 15 ans révolus). C’est aussi l’époque où les premières associations sont faites avec un hypothétique lien avec des manifestations cliniques similaires à celles de la "sclérose en plaques". Commence alors une affaire de santé publique de grande ampleur, caractérisée par une série d’erreurs politiques et qui a eu pour conséquence de ruiner les objectifs vaccinaux affichés –c’est aussi une controverse spécifiquement française, qui a été parfaitement décryptée par un groupe de Science-Po.

    En dépit des nombreux travaux excluant l’hypothèse d’un lien de causalité (entre la vaccination des enfants et les manifestations neurologiques), les rumeurs sur ce thème n’ont, depuis vingt ans, cessé de circuler. Elles notamment eu pour effet de voir s’effondrer le taux de couverture vaccinale des plus jeunes. Où en est-on, aujourd’hui, alors que l’on observe une nette résurgence des mouvements d’opposition aux vaccinations recommandées? La réponse est apportée par la publication des résultats de plusieurs travaux dans le dernier numéro (28 juillet 2015) du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’Institut de veille sanitaire (InVS) dans le cadre de la Journée mondiale contre l’hépatite.

    Réticences des parents

    La première recherche portait sur les réticences des parents face à la vaccination contre l’hépatite B en France. Ce travail a été mené par une équipe de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) dirigée par Frédérike Limousi. L’objectif était de "décrire les attitudes et déterminants psychosociaux de la vaccination contre l’hépatite B chez les parents d’enfants de 1 à 16 ans". Une "enquête en ligne" sur "échantillons indépendants" a été mise en place de 2012 à 2014:

    "Parmi les 5.922 parents interrogés, 42,4% ont déclaré que tous leurs enfants étaient vaccinés contre l’hépatite B, 31,3% qu’au moins l’un d’entre eux n’était pas vacciné et 26,4% n’étaient pas certains de la vaccination de tous leurs enfants. Parmi ceux ayant au moins un enfant non vacciné, trois profils ont été identifiés: 46,8% étaient méfiants vis-à-vis de la vaccination, 36,0%, y étaient opposés et 17,2%, étaient plutôt compliants [consentants]. Cette étude a permis d’identifier différents profils de parents auprès desquels il est nécessaire d’adapter les interventions sur la vaccination des enfants contre l’hépatite B."

    Trois profils parentaux ont ici été identifiés.

    1. Les "méfiants"

    Le profil le plus représenté (46,8% des parents d’enfants non vaccinés, 14,6% de l’effectif total) est composé de personnes méfiantes vis-à-vis de la vaccination. Elles n’auraient pas accepté de faire vacciner leur enfant si on leur avait proposé le jour même de l’enquête et elles n’avaient pas l’intention de le faire dans les trois mois, mais elles n’étaient pas pour autant "formellement opposées" à la vaccination. Près de 70% de ces personnes pensent que l’hépatite B est une maladie grave et 12,3% que leurs enfants risquent de la contracter s’ils n’étaient pas vaccinés. Il s’agit plutôt de personnes de catégorie socioprofessionnelle supérieure avec des revenus élevés, qui se déclarent pour la majorité d’entre elles (86,2%) favorables à certaines vaccinations et défavorables à d’autres.

    2. Les "opposants"

    11,3%

    Le pourcentage de personnes opposées à la vaccination contre l’hépatite B dans l’échantillon de parents interrogés

    Le deuxième profil en termes de fréquence (36,0%, soit 11,3% de l’effectif total) est composé de personnes opposées à cette vaccination. La quasi-totalité d’entre elles sont en désaccord avec le fait qu’il est facile de faire vacciner leurs enfants, que c’est une bonne chose pour eux et qu’elles seraient sur ce point approuvées par leur entourage. Aucune de ces personnes n’a l’intention de faire vacciner ses enfants dans les trois mois et plus des trois quarts pensent que leurs enfants ne pourra pas contracter l’hépatite B. Cette catégorie était représentée par une majorité de femmes et davantage de personnes âgées de 35 ans et plus. Parmi elles, 5,4% sont défavorables à toutes les vaccinations.

    3. Les "compliants"

    C’est le profil le moins représenté (17,2%, soit 5,4% de l’effectif total). Il s’agit de personnes qui auraient accepté (dans 89% des cas) de faire vacciner leurs enfants si on le leur avait proposé au moment de l’enquête. Un peu plus d’un tiers d’entre elles déclarent avoir l’intention de le faire dans les trois mois et la moitié pense que ce sera facile. Près de 80% de ces personnes sont d’accord avec le fait que l’hépatite B est une maladie grave et 38% que leurs enfants risquent de la contracter s’ils ne sont pas vaccinés. Il s’agit en majorité d’hommes jeunes, habitant dans des villes.

    Confiance des médecins

    Une deuxième recherche publiée dans le BEH décrit les perceptions et pratiques de vaccination contre l’hépatite B des médecins généralistes libéraux en France métropolitaine. Elle a été menée par un groupe dirigé par Arnaud Gautier (Inpes) auprès d’un échantillon aléatoire de 1.582 médecins généralistes exerçant en France métropolitaine (interrogé par téléphone entre avril et juillet 2014).

    "La majorité des médecins interrogés (90,3%) déclaraient avoir été complètement vaccinés contre l’hépatite B. Les trois quarts des médecins, parents d’enfant(s) de 2 à 24 ans, déclaraient que leur(s) enfant(s) étai(en)t bien vacciné(s) contre l’hépatite B. Pour 16,6%, aucun enfant ne l’était.

    Le lien entre le vaccin contre l’hépatite B et la sclérose en plaques était jugé ‘pas du tout probable’ par 48,0% des médecins et ‘peu probable’ par 40,3%

    Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Institut de veille sanitaire du 28 juillet 2015

    La moitié des généralistes estimait obtenir facilement l’adhésion à cette vaccination pour les adolescents non vaccinés. Le lien entre le vaccin contre l’hépatite B et la sclérose en plaques était jugé “pas du tout probable” par 48,0% des médecins et “peu probable” par 40,3%. La proposition de la vaccination contre l’hépatite B chez l’adolescent était systématique pour un tiers des médecins (34,0%).

    Un sur dix ne la proposait “jamais”. La moitié des médecins interrogés (51,9%) déclarait “toujours” détailler les maladies ciblées par le vaccin hexavalent [vaccin protecteur contre six maladies, dont l’hépatite B] quand ils le proposaient; un médecin sur cinq déclarait le faire “parfois” ou “jamais”. En conclusion, si la majorité des médecins sont confiants vis-à-vis de la sécurité du vaccin contre l’hépatite B, ils perçoivent leur patientèle comme réticente vis-à-vis de cette vaccination."

    Augmentation de la couverture vaccinale

    Qu’en est-il, aujourd’hui, de la couverture vaccinale des plus petits? C’est l’objet de la troisième publication du BEH, un travail dirigé par Jean-Paul Guthmann (InVS). Tout, ici, converge: on observe une augmentation notable des taux de couverture vaccinale des très jeunes enfants.

     "Au total, 92,1% des enfants âgés de 6 mois nés en 2014 avaient débuté une vaccination contre l’hépatite B, comparé à 24,6% pour les enfants nés en 2004. Cette très forte progression s’observait surtout à partir de 2008, où la couverture vaccinale (CV) doublait. À l’âge de 24 mois, la CV pour trois doses était de 81,5% en 2013 et suivait la même dynamique. Cette même année, une CV trois doses supérieure à 80% était observée dans 55% des départements, contre 2% en 2008. L’absence de données exploitables dans dix-huit départements n’a permis de réaliser des estimations régionales que dans seize (61%) régions en 2013, un progrès par rapport à 2008 (dix (38%) régions). Au-delà de 24 mois, la couverture était de 50,9% à 6 ans (2013), de 45,8% à 11 ans (2008) et de 43,1% à 15 ans (2009). La CV hépatite B est en forte progression chez le nourrisson."

    Comment expliquer cette dynamique paradoxale? Par une raison assez simple, rarement évoquée publiquement par la puissance publique: le remboursement par la Sécurité sociale, à compter de 2008, d’une présentation vaccinale dite "hexavalente" protectectrice contre six maladies infectieuses, dont l’hépatite B. Il s'agit aujourd’hui, en pratique, de INFARIX HEXA®; un vaccin de la multinationale britannique GlaxoSmithKline (39,04 euros la dose), protecteur contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l'hépatite B, la poliomyélite et les infections à Haemophilus influenzae de type B.

    C’est en intégrant la vaccination contre l’hépatite B au sein d’un vaccin "groupé" et remboursé que l’on est parvenu à augmenter les taux de couverture vaccinale

    Pour le dire simplement, c’est en intégrant la vaccination contre l’hépatite B au sein d’un vaccin "groupé" et remboursé par la collectivité que l’on est parvenu à gommer progressivement en France les résistances et à faire ainsi augmenter les taux de couverture vaccinale. Or, c’est précisément cette politique que dénoncent les opposants à la politique vaccinale française –des opposants qui partagent le combat, mené sur la Toile, par le professeur Henri Joyeux.

    Ce combat est dénoncé par le conseil de l’Ordre des médecins, qui vient de lancer une procédure disciplinaire contre le professeur Joyeux. Cet "appel" très entendu n’est nullement contré par le ministère de la Santé. Il est vrai qu’il trouve son origine dans l’incurie actuelle qui prévaut depuis des mois quant à la fabrication et à la distribution des vaccins pédiatriques. Une situation qui fait que dans les pharmacies d’officine on ne délivre plus que le vaccin "hexavalent". Ainsi, pour obtenir de pas faire vacciner son nourrisson contre l’hépatite B (avec, par exemple, le PENTAVAC® de Sanofi-Pasteur) il faut se rendre dans un centre de protection maternelle et infantile. C’est là une désorganisation dont ne voit pas la fin et qui autorise toutes les interprétations, toutes les rumeurs.

    Dans le même temps, les autorités sanitaires jugent que la couverture vaccinale reste très insuffisante chez le grand enfant et l’adolescent et que, chez eux, des actions de "rattrapage" doivent être engagées et renforcées avant leur majorité. Qu’en diront les parents?

    Jean-Yves Nau

     

    Juste pour dire: ma fille a eu le vaccin hépatite B... aucun problème alors qu'elle a déjà une grave maladie auto-immune...  elle n'a pas eue la sclérose en plaques ou aggravation de la précédente, bien au contraire, puisque après 18 ans de fauteuil roulant, elle marche presque normalement...

    Perso, je n'ai pas fait ce foutu vaccin qui, soit-disant donne la sclérose en plaques... n'empêche qu'elle m'est, bel et bien, tombée sur le râble; cette maladie, c'est la faute à pas de chance... croyez-moi: si vous avez une faiblesse auto-immune sans le savoir, y'a pas besoin de vaccin pour qu'elle se déclare... elle ne demande l'avis de personne... pareil pour le cancer... que vous ayez mangé des fruits et légumes tous les jours, fait du sport ou pas. Si vous avez une grave maladie vers les 50 ans ou après... c'est juste la faute à pas de chance!

    C'est imparable quelle que soit votre nutrition ou façon de vivre. Parce que l'être humain n'était pas programmé pour vivre longtemps... la machine se détraque... si l'on vit plus longtemps c'est grâce aux règles d'hygiène, une nourriture adaptée, aux vaccins et aux meilleurs conditions de vie... ceux qui nous disent qu'on va vivre 180 ans c'est possible: juste mettre des prothèses de hanche, des yeux bioniques, des piles au coeur ou des cœurs carmat... ceux qui refusent les vaccins pour leurs gosses et leur colle un portable électromagnétique dans l'oreille me font doucement rire!

     

    www.on2nocives.com

     

     

  • Mourrir à table

    Parmi les morts idiotes, celle de Tycho Brahé tient une bonne place. Invité par l’empereur Rodolphe II de Habsbourg à un banquet, l’astronome danois, en exil à Prague, souffrait depuis longtemps de problème de vessie. Mais le banquet s’éternisait et le pauvre avait, depuis un bon moment, une furieuse envie de se soulager. Les Habsbourg, aussi lunatiques soient-ils, étaient des maniaques de l’étiquette et Brahé n’osait pas sortir pour assouvir son besoin si pressant. Enfin, on se leva de table. Trop tard pour Brahé qui n’arrivait plus ni à uriner ni à faire disparaître l’insupportable douleur. Il devait connaitre dix jours d’agonie, veillé par son fidèle disciple Kepler, non sans avoir choisi son épitaphe : " Il a vécu comme un sage et est mort comme un fou ". Ainsi disparaissait une étoile au firmament de l’astronomie.

    L'eau bue, éclate: tout le monde est au courant!

    Frédéric III en 1493 et Maximilien 1er en 1519 succombèrent tous deux à une indigestion. De melon.

    Si le ridicule n’a jamais tué personne, le rire, lui, peut être mortel: le stoïcien Chrysippe de Soles voyant un âne manger les figues destinées aux invités à un banquet auquel il était convié, en est mort de rire. Mais on ne sait s’il est mort de ne pas être resté stoïque, d’avoir découvert l’imbécillité de son école philosophique, ou de s’être reconnu dans l’âne qui lui faisait face. Un roi birman, Nandabayin fut pris d’une crise de fou rire inextinguible et mortel en apprenant que Venise était une république et n’avait pas de roi (1599). Comme quoi, la république est toujours fatale aux rois.

    L’eau est dangereuse pour la santé : tous les buveurs vous le diront. L’histoire ne le prouve que trop abondamment.

    En 1190, l’empereur Frédéric Barberousse en route pour la Terre sainte, dans le cadre de la Troisième croisade, eut l’idée de se rafraichir dans le Saleph (actuel Göksu Nehri). L’idée en soi n’était pas mauvaise sous l’écrasante chaleur du mois d’août ; encore fallait-il éviter de le faire en armure : l’hydrocution lui fut fatale.

    L’eau est dangereuse pour la santé : tous les buveurs vous le diront. L’histoire ne le prouve que trop abondamment.

    En 1190, l’empereur Frédéric Barberousse en route pour la Terre sainte, dans le cadre de la Troisième croisade, eut l’idée de se rafraichir dans le Saleph (actuel Göksu Nehri). L’idée en soi n’était pas mauvaise sous l’écrasante chaleur du mois d’août ; encore fallait-il éviter de le faire en armure: l’hydrocution lui fut fatale.

    Gian Luigi Fieschi, connu en France par l’ouvrage du cardinal de Retz comme le comte de Fiesque, méditait de renverser Andrea Doria, le "protecteur" de la république de Gênes, en provoquant une révolte populaire. Ce 2 janvier 1547, tout avait été prévu et tout paraissait réussir aux conjurés: Doria était en fuite, Fieschi n’avait plus qu’à monter sur une galère et le tour était joué. Mais la planche était glissante, ou savonnée, et le comte tomba à l’eau et se noya. C’est ainsi que la conjuration du comte Fieschi tourna au fiasco.

    Le verre d’eau glacée avalée après une forte transpirée est semble-t-il à éviter. Il devait emporter le brave Bertrand Du Guesclin tout comme l’insignifiant dauphin, fils aîné de François 1er.

     

     

  • La vérité sur les anti-oxydants

    Dans son ouvrage "Bad Science", le scientifique Ben Goldacre démonte plusieurs mythes, dont celui des suppléments d’antioxydants. Manger des baies ou des carottes plutôt que des frites et du gâteau au chocolat sera certainement bon pour vous, mais n’allez pas croire que c’est parce que les antioxydants qu’elles contiennent viendront vous protéger des radicaux libres qui causent le cancer! Cette théorie ne fut qu’une fausse bonne idée.

    En 1981, l’épidémiologiste Richard Peto a publié une étude dans Nature démontrant que les gens ayant un niveau élevé de bêta-carotène (un antioxydant) développaient moins de cancer. Par la suite, en Finlande, une étude portant sur 30.000 personnes à risque de cancer pulmonaire a démontré que le groupe recevant des suppléments de bêta-carotène et de vitamine E a eu une incidence plus élevée de cancer qu’avec le placebo. Puis, l’étude CARET visait à administrer des suppléments de bêta-carotène et de vitamine A à un groupe expérimental, contre un placebo pour le groupe de contrôle composé de 18.000 personnes fumeuses ou exposées à l’amiante au travail pendant 6 ans. L’étude fut interrompue avant la fin car le groupe expérimental comportait 46% plus de décès du cancer du poumon que le groupe de contrôle.

    Il est vrai que les antioxydants jouent un rôle important dans la prévention du cancer en réagissant avec les radicaux libres susceptibles d’endommager les cellules. Mais ce que ces expériences ont démontré est que l’absorption anormalement élevée d’antioxydants par l’alimentation ne permet pas de prévenir le cancer. C’est ce qu’a récemment confirmé la méta-analyse de la Cochrane Collaboration: les suppléments d’antioxydants augmentent le risque de décès. Pourtant, une industrie entière est née de cette théorie invalidée par l’expérimentation, et elle n’est pas près d’être éradiquée.

    Contrepoint.org

     

  • Journée mondiale de la bière

    1er aout

    Ce sont quatre californiens qui en ont eu l'idée en 2008, probablement après une soirée largement arrosée avec le dit breuvage, la journée mondiale de la bière est fêtée depuis chaque premier vendredi du mois d'août.

    Depuis ces temps (héroïques), la célébration s'est largement étendue et, en 2011, ce n'étaient pas moins de 23 pays et 138 villes qui célébraient l'événement (source Wikipedia), autour d'une bonne bière.

    La boisson la plus consommée au monde

    Une des particularités de la bière est d'être le breuvage –alcoolisé- le plus consommé au monde, brassé dans le plus grand nombre de pays au monde et existant depuis l'antiquité (chez les Sumériens au 4° millénaire avant Jésus-Christ).

    Palmarés mondial

    Bien que la consommation de bière ne soit pas un sport olympique, on ne résistera pas au plaisir de donner ici le podium des plus gros consommateurs mondiaux:

    1. l'Allemagne avec 160 litres / an / habitant

    2. la république Tchèque avec 157 litres / an / habitant

    3. l'irlande avec (seulement) 141 litres / an / habitant

    Dans ce classement, la France fait office de "petite joueuse" puisque la consommation n'y dépasse pas les 35 litres / an / habitant. Bon, ce n'est pas tout ça, je vous quitte, on m'attend au bar! Pelfort brune que j'aime bien dans les jours de cagnas!

  • Boudu congue!

    L’interaction entre le déséquilibre des acides gras omega-6 par rapport aux omega-3 dans les corps gras utilisés dans la malbouffe industrielle peut donner l’apparition de maladies cardiovasculaires à la suite du développement d’inflammations chroniques au niveau des artères provoquant l’apparition de plaques d’athérome. Souvent la malbouffe est associée, compte tenu de sa richesse en sucres à une mauvaise hygiène dentaire et ces deux facteurs conjugués forment un cocktail explosif pour les artères et en particulier les artères coronaires, mais pas seulement.

    Une dentition mal entretenue favorise également l’apparition de rhumatismes articulaires. Or, on a toujours considéré que la bouche était une cavité indépendante du reste du corps et cette affirmation est totalement fausse. Une mauvaise hygiène buccale n’intervient pas directement sur l’ensemble de l’organisme mais par l’intermédiaire de bactéries particulièrement pernicieuses qui se sont munies d’armes redoutables pour survivre sur et dans la plaque dentaire au niveau des gencives qu’elles finissent par léser. Ce processus est de plus aggravé par un mauvais brossage des dents.

    Une étude réalisée en Grande-Bretagne a montré sans ambigüité qu’une bactérie particulière était responsable du danger et il s’agit de la bien-nommée Porphyromonas gingivalis, une bestiole qui envahit les fibroblastes de la gencive et se met ainsi à l’abri des antibiotiques. Elle se moque des antiseptiques présents dans les pâtes dentifrice et provoque un déséquilibre des défenses immunitaires de l’organisme grâce à l’action d’un mécanisme redoutablement destructeur qui favorise, ironie de la situation, la colonisation de la cavité buccale par d’autres bactéries, tout pour plaire…

    Hippocrate avait en son temps affirmé que les infections dentaires favorisaient l’apparition d’arthrites et dans les années 1900 un médecin anglais du nom de William Hunter suggéra que les abcès dentaires étaient à l’origine de nombreux maux. Hunter s’appuyait sur une observation à faire grincer des dents: certaines personnes se faisaient extraire systématiquement toute dent douteuse et elles se trouvaient dans un état de santé général beaucoup plus satisfaisant que les sujets qui gardaient jalousement dans leur bouche comme des reliques des vieux chicots passablement pourris.

    Cette observation, sans base scientifique solide à l’époque, trouva son explication quand on découvrit la stratégie diabolique de la Porphyromonas gingivalis. Cette bactérie dispose en effet d’un équipement enzymatique d’une rare efficacité lui permettant de tout trouver pour survivre et se multiplier quand elle a commencé à infecter les cellules de l’épithélium buccal dont en particulier celui des gencives en contact avec la plaque dentaire.

    Puisque comme toute forme vivante a besoin de fer pour survivre, cette bactérie va se servir directement en détruisant la ferritine, une protéine du sang qui transporte le fer jusqu’aux cellules. Elle récupère ce fer à son profit tout en digérant la ferritine et affaiblit alors les cellules qu’elle a infectées.

    Pire encore, elle envoie dans la circulation sanguine et lymphatique ces enzymes qui à leur tour vont perturber la réponse immunitaire de l’organisme et favoriser toutes sortes de points d’inflammation. D’où l’apparition d’arthrite, de sclérose et de durcissement des artères dont en particulier les carotides et les coronaires, un vrai désastre organisé!

    Depuis, on considère que non seulement cette bactérie et ses commensales sont les responsables directes de problèmes cardiovasculaires mais également de l’apparition de diabètes de type 2 et même de cancers.

    Que faire? Se brosser les dents avec une brosse électrique est fortement préconisé par les spécialistes de la bouche. Utiliser des pâtes dentifrice enrichies en fluor, et si on est courageux se faire des bains de bouche avec de l’eau de Javel relativement concentrée, les bactéries anaérobies comme celle mentionnée ont une aversion pour l’oxygène qui les tue instantanément…

    Et aussi et surtout ne pas garder comme des vestiges d’un passé révolu des dents infectées ou déchaussées, c’est tout simplement dangereux!

    Inspiré d’un article paru dans The Guardian.

  • Maladie d’Alzheimer; protection, nutrition: la recherche avance

    agées.jpgLes suppléments de vitamines B réduisent l'atrophie du cerveau et freinent le déclin

    Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université d’Oxford et parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition rapporte que, chez des personnes âgées souffrant de déficience cognitive légère, les suppléments de vitamines du groupe B peuvent prévenir les démences ou freiner le déclin de la mémoire lié à l'âge mais seulement lorsqu'on a des niveaux sanguins élevés d’oméga-3. Ces résultats permettent de mieux comprendre le fonctionnement en synergie des nutriments.

    Le vieillissement normal s’accompagne d’une diminution modérée du volume du cerveau (atrophie). « En cas de déficience cognitive légère, de maladie d’Alzheimer ou de démence, le taux d’atrophie est plus important » disent les auteurs de l’étude. La déficience cognitive légère est un état transitoire où de petits changements dans la mémoire ou d’autres capacités mentales cohabitent avec un fonctionnement normal. Ce « déclin » des fonctions cérébrales peut être un signe d’alerte de démence. « Un taux d’atrophie du cerveau accru est fréquent chez les personnes âgées atteintes de déficience cognitive particulièrement chez ceux qui vont évoluer vers la maladie d’Alzheimer ».

    Il n’y a pas de traitement validé contre la maladie d’Alzheimer mais il est possible de ralentir la progression de la maladie à un stade précoce. Des interventions efficaces peuvent être détectées par un ralentissement de l’atrophie du cerveau. « Le rôle des acides gras oméga-3 dans le déclin cognitif et la démence est un sujet de débat ». Certaines études montrent un effet protecteur, d’autres non.

    « Les concentrations plasmatiques en acides gras oméga-3 et en homocystéine sont associés avec le développement de l’atrophie du cerveau et la démence ». L’homocystéine est un acide aminé synthétisé à partir de la méthionine. Une augmentation plasmatique de l’homocystéine est un facteur de risque modifiable des troubles cognitifs et de la démence. « L’atrophie du cerveau progresse plus rapidement lorsque les niveaux plasmatiques de vitamines B12 sont faibles et ceux d’homocystéine sont élevés ». Les études suggèrent qu’il existe de multiples liens entre oméga-3 plasmatiques et homocystéine.

    Ici, les chercheurs ont cherché à savoir si la concentration plasmatique en oméga-3 modifiait l’effet d’une supplémentation en vitamines B (qui diminuent le taux d’homocystéine) sur le taux d’atrophie du cerveau.

    Dans cet essai appelé VITACOG, 168 personnes âgées de plus de 70 ans et souffrant de déficience cognitive légère ont reçu soit un placebo soit des suppléments de vitamines B à doses élevées (acide folique B9, vitamines B6 et B12) pendant 2 ans. Les niveaux plasmatiques d’oméga-3 ont été déterminés et les participants ont passé des IRM du cerveau au début de l’étude puis 2 ans plus tard.

    Les données indiquent que, chez des personnes atteintes de déficience cognitive légère, la supplémentation en vitamines B ralentit d’environ 40% l’atrophie du cerveau par rapport au placebo mais seulement chez les personnes ayant les niveaux d’oméga-3 les plus élevés au début de l’étude. En effet, chez les personnes ayant de faibles concentrations sanguines d’oméga-3, des suppléments en acide folique et en vitamines B6 et B12 n’ont aucun effet bénéfique.

    Le niveau d'acides gras oméga-3 est modulé par la quantité consommée de graisses riches en acide alpha-linolénique (noix, graines de lin, huiles de colza et lin...) et en acides gras EPA et DHA (poissons gras, crustacés, coquillages). Il faut aussi éviter les excès de la famille d'acides gras concurrents, les oméga-6 (huiles de tournesol, maïs, pépins de raisin).

     « Nous avons montré que l’effet de la supplémentation en vitamines B sur le niveau d’atrophie du cerveau dépend des concentrations plasmatiques pré-éxistantes en acides gras oméga-3 ; cela pourrait expliquer l’échec de certains essais portant sur les vitamines B et la fonction cérébrale» expliquent les auteurs.

    Cette étude a également trouvé un lien entre les vitamines B, les oméga-3 et l’homocystéine. Les concentrations tissulaires et plasmatiques en homocystéine sont déterminées par le statut en vitamines B9, B6, B12, qui sont des cofacteurs des enzymes impliquées dans le métabolisme de l’homocystéine. « Nos résultats suggèrent également que le statut en homocystéine peut déterminer l’effet des oméga-3 dans le déclin cognitif et la démence et cela pourrait expliquer l’échec de certaines études portant sur la supplémentation en oméga-3».

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