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santé - Page 58

  • Pas trop vite le matin et doucement le soir....

    Comme j'ai lu quelque part que les Crétois mangeaient beaucoup d'escargots et qu'ils n'avaient, grâce à cela, aucunement d'arthrose et comme en vieillissant je connais mes douleurs, je me suis dis: faut manger souvent de ces bestioles.

    Autour de moi, peu de gens les aiment. Mais, nous, après la guerre, dans les années soixante, on nous avait donné cette habitude.... la chasse aux escargots, c'était d'un commun.... d'ailleurs, marcher et se balader en cherchant des escargots ce n'est pas plus bête que de courir le long du Canal du Midi comme font les gens du coin. (en réalité, chez moi, c'est le Canal Latéral à la Garonne... mais, le nommer du Midi, c'est plus rapide et plus imaginatif... et oui, quelle idée d'habiter au nord de Toulouse quand il change de nom en traversant la ville Rose....

    En fait le canal a été construit par les deux bouts).

    En attendant, arthrose ou pas, les escargots, c'est de la gastronomie française... donc, soyez patriotes!!

    En France quatre espèces sont ordinairement consommées sous le nom d'escargot:

    Helix aspersa : Le petit-gris (Helix aspersa aspersa), avec des recettes plus diverses et souvent locales, une taille de 28 à 35 mm pour un poids adulte de 7 à 15 g.

    Le véritable escargot de Bourgogne (Helix pomatia), traditionnellement préparé en coquille, au beurre persillé. Taille de 40 à 55 mm pour un poids adulte de 25 à 45 g.

    Helix lucorum, importé des Balkans ou de Turquie, souvent vendu, à tort, comme escargot de Bourgogne.

    On donne parfois le nom d'escargot de mer au bigorneau, mollusque marin d'apparence voisine.

    On consomme aussi les œufs d'escargot sous la forme de caviar.

    En plus d'être savouré comme nourriture gastronomique, plusieurs espèces d'escargots terrestres fournissent une source facilement récoltées de protéines. Les escargots terrestres, les escargots d'eau douce et les escargots de mer sont tous consommés dans un certain nombre de pays (principalement les Philippines, l’Indonésie, le Vietnam, le Laos, le Cambodge, sud-ouest de la Chine, le Terai du Népal, l'Inde du Nord comme Manipur, Tripura le Maroc, l'Algérie, le Nigeria, le Ghana, le Cameroun, la France, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Grèce, Chypre, la Belgique, Malte et parties des États-Unis). Dans certaines parties du monde, les escargots sont frits.

    En Indonésie, les escargots des rizières sont frits en satay (brochettes), un plat connu comme sate kakul, ou bien grillés, le sate kolombi de Tondano. A Java-Ouest, les escargots des rizières sont appelés tutut, et consommés avec différentes sauces (curry, etc).

    À Rome, on mange les escargots en sauce tomate parfumée a la menthe, c'est la ciumacata ou lumache di San Giovanni.

    Pour faire de l’héliciculture, il faut tout inventer! Il faut être bon bricoleur car il n’existe aucun matériel spécifique, si ce n’est les clôtures électriques. D’ailleurs, il n’y a pas deux élevages d’escargot identiques.

    On dit que l'on élève l'escargot. Le Bourgogne s’élève parfaitement. Au départ, on achete des naissains auprès d’éleveurs reproducteurs. La 1ere année, on les met en parcs au printemps et au bout de six mois, on en garde une partie en chambre froide pour repeupler les parcs. Il s’agit d’un travail difficile car tout est manuel: alimentation quotidienne, surveillance (prédateurs, dératisation…), entretien (sans désherbants) des parcs, ramassage, abattage (ébouillantage des escargots), décoquillage, parage, calibrage, cuisson au court-bouillon, comptage, mise en bocaux, commercialisation. Pour les produits frais, il faut “rencoquiller“ l’escargot et terminer par le beurrage...

    Concernant le caviar d’escargot, on a désaisonnalisé la ponte. Au lieu de la faire au printemps normalement, on provoque quatre cycles de production / an, dans une salle aux conditions optimales: lumière, température, hygrométrie. De fait, la production est régulière au long de l’année.

    Pour garder la saveur et la finesse du produit, il faut éviter la pasteurisation. Une recette qui permet de faire tenir l’œuf dans un liquide chaud (bouillon) et exacerbe sa saveur. Pour la conservation, le plus souvent il s'agit d’une saumure à la fleur de sel de Guérande, d’essence de romarin, d’amidon et d’une touche d’acide citrique.

    De la sorte, on obtient une DLC de trois mois.

    Pour exprimer sa saveur en bouche, on peut la comparer à “une promenade en sous-bois après la pluie“.

    Sachez qu'un escargot pond une centaine d’œufs / an (soit 4g).

    Le caviar d’escargot nécessite un gros travail de préparation: nettoyage des escargots, enlèvements des cadavres et excréments, mise en place des pièges à ponte, tri manuel des œufs à la loupe (1heure par kilo), phase de transformation, mise en boîte, étiquetage, commercialisation… Ce lourd travail manuel explique son prix public à 2 000€ / kg.

    Il s’agit d’un produit de semi-conserve qui doit être placé à 4C°.

    Environ 90% de la consommation française est importée. Il s’agit de ramassage pour la quasi-totalité des volumes. On y trouve le “bourgogne“ (helix pomatia), l’escargot turc (helix lucorum). La France est le premier pays d’élevage et compte 290 héliciculteurs. C’est un marché réduit qui pourrait se développer si ces derniers voulaient se fédérer. Dans les années à venir, le marché devrait être mieux positionné en termes de prix.

    Depuis 2007, les œufs d’escargots sont préparés dans une saumure de fleur de sel de Guérande et conditionnés sous vide à l’abri de la lumière (semi-conserve +/- 4°), le procédé de préparation permet de proposer des œufs à la fois tendres sous la dent et d’une fraîcheur digne des mets d’exception. La date limite de consommation est actuellement de quatre mois.

    Les œufs d’escargots peuvent se déguster nature, à la cuillère, accompagnés d’un peu de crème fraiche avec ou sans toast grillé.

    Il existe également d'autres préparations pour affiner les œufs d'escargots. Depuis la redécouverte de ce produit en 2006-2007, la saumure représente une façon relativement concluante de ramollir la coquille (constituée d'une membrane blanche calcaire, et d'une autre plus fine transparente). Or, pour ce faire, il faut un taux de salaison important qui nuit également au goût extrêmement fin du produit original. Sa consistance interne gélatineuse, et sa deuxième membrane très fine, ne représente pas une barrière. Celle-ci laisse passer le sel et tue le goût originel. Il est donc essentiel, afin de préserver cette saveur intacte, de modérer la salaison. Il s'agit d'une différence de quelques grammes par kilogramme, exactement comme le caviar d'esturgeons. Des arômes naturels peuvent être ajoutés, mais nuisent aussi au produit de base.

    C'est un mets fin, qui ne tolère que très peu d'agressivité dans l'assaisonnement. La date limite de consommation peut aujourd'hui, en 2009, être portée sans problèmes à 8-10 mois au frais. Une fois le produit ouvert, il est recommandé de le consommer dans les sept jours.

    Il y a de plus en plus d'œufs d'escargots disponibles sur le marché, certains sont 100 % naturels, d'autres contiennent des additifs, et tous ont un goût différent.

    Il existe deux modes de conservation :

    1. La mise en saumure avec pasteurisation (montée en température pour tuer les bactéries);
    2. La désinfection puis la mise en saumure avec conservation sous vide.

    Pour produire un kilogramme de perles d’escargot consommable il faut en moyenne récolter 260 pontes, en effet un tri minutieux est nécessaire pour obtenir un produit propre et visuellement agréable, il y a donc des pertes d’œufs dues à ce tri.

    Saveur?

    La sensation unique d’une éclosion sur le palais et le goût inoubliable d’une escapade au cœur d’une forêt de chênes. Une saveur subtile aux parfums de champignon, de bruyère et d’écorce d’arbre.

    Grains de belle taille, peau très fine de couleur blanchâtre. Elle se suffit à elle-même, en recettes raffinées ou sur des toasts.

    Je pense que j'ai déjà mis une recette de préparation d'escargot.... cherchez dans la boîte à outils.

     

    Toulouse, toulousain, socité, santé, cuisine, recettes, gastronomie, histoire, Occitanie

     

     

     

     

    Escargots de Bourgogne

     

  • Les aliments riches en Coenzyme Q10

    La Coenzyme Q10 est une substance que le corps synthétise, notamment parce qu'elle intervient dans la production d'énergie et pour neutraliser les radicaux libres et les espèces oxygénées réactives (EOR).

    Avoir un taux suffisant de CoQ10 permet à l’organisme de protéger ses cellules et diminue le risque de maladie chronique, notamment de maladie cardiovasculaire. Le point de départ de la synthèse est l'acide aminé tyrosine (ou la phénylalanine), et l'opération nécessite la présence de vitamine B6.

    La synthèse de CoQ10 par le corps est moins bonne quand on avance en âge, ce qui signifie que l’alimentation et les suppléments peuvent s’avérer nécessaires à partir de 40-50 ans pour maintenir un taux de CoQ10 protecteur. De plus, la CoQ10 est intéressante dans toutes les maladies cardiaques et chez les personnes qui prennent des statines (et du riz rouge) ou encore des bêta-bloquants car ces traitements font baisser le taux naturel de CoQ10, avec pour conséquence des douleurs musculaires.

    Les apports alimentaires quotidiens en CoQ10 sont estimés à plus ou moins 10 mg ce qui correspond à une infime partie de la CoQ10 présente dans l’organisme.

    L’alimentation ne permet donc pas d’apporter la dose minimale efficace de 100 mg constatée dans de nombreuses études mais bien choisir ses aliments pour booster son taux de CoQ10 n’est pas vain pour autant. Voici comment garnir votre assiette en ce nutriment.

    Manger des poissons gras

    La Coenzyme Q10 étant soluble dans la graisse, elle nécessite des lipides pour être absorbée et assimilée. Les poissons les plus gras sont donc aussi ceux qui auront le plus de CoQ10 assimilable. 85 g de hareng cuit contiennent ainsi 2,3 mg de CoQ10 quand la truite saumonée, moins grasse, affiche une teneur plus proche de 0,9 mg.

    Si on consomme de la viande, préférer le bœuf et la volaille

    Bœuf et poulet se classent parmi les meilleures sources alimentaires de CoQ10. 100 g de bœuf apportent ainsi 3 mg de CoQ10. La même portion de poulet renferme un peu plus de la moitié de CoQ10, soit 1,6 mg. Dans l’œuf dur, vous trouverez une petite quantité de ce nutriment seulement : 0,1 mg.

    Miser sur les noix, graines et huiles végétales

    Toutes les sources alimentaires de CoQ10 ne sont pas d’origine animale. Cacahuètes, sésame et pistaches renferment aussi des quantités appréciables de ce nutriment (voir tableau) et une cuillère à soupe d’huile de colza 1 mg.

    Choisir les bons fruits et légumes

    Une orange de taille moyenne contient 0,3 mg de CoQ10 et 100 g de brocoli ou de chou-fleur cuits, environ 0,6 mg. Une portion de framboises (30 g) renferme quant à elle 0,1 mg de ce nutriment.

     

                  Aliment     

      Portion                   

                CoQ10 (en mg)             

    Bœuf

    100 g

    3

    Hareng mariné

    100 g

    2.7

    Sardines

    100 g

    0.63

    Poulet

    100 g

    1.6

    Huile de soja

    1 cuillère à soupe

    1.3

    Huile de colza

    1 cuillère à soupe

    1

    Truite arc-en-ciel

    100 g

    1.05

    Cacahuètes grillées

    30 g

    0.8

    Graines de sésame grillées

    30 g

    0.7

    Pistaches grillées

    30 g

    0.6

    Brocolis ou choux-fleurs bouillis

    100 g

    0.6

    Orange

    1 fruit moyen

    0.3

    Framboises

    30 g

    0.1

    Œuf dur

    1 moyen

    0.1

     

     

     Le Coenzyme Q10 améliorerait les symptômes de la fibromyalgie.

    Les causes exactes de la fibromyalgie sont méconnues. Il semble y avoir un ensemble de facteurs responsables de la maladie comme l'explique le Dr Jean-Paul Curtay, auteur du livre "Fibromyalgie, Un programme global pour améliorer votre santé et renouer avec le bien-être".

    Dans une étude préliminaire, des chercheurs ont mesuré les taux de Coenzyme Q10 dans le sang chez dix patients atteints de fibromyalgie. Chez toutes les personnes le taux était anormalement bas. Les chercheurs ont donc démarré une supplémentation.

    Pendant 3 mois, chaque personne a reçu un supplément de 300 mg de Coenzyme Q10. Au terme de l'expérience, les chercheurs constatent que le taux de Coenzyme Q10 est revenu à la normale mais aussi que cela s'est accompagné d'une amélioration significative des symptômes de fatigue et des douleurs.

    le Coenzyme Q10 semble donc être une arme de choix contre cette maladie,

    Référence : Cordero MD, Santos-García R, Bermejo-Jover D, Sánchez-Domínguez B, Jaramillo-Santos MR, Bullón P. Coenzyme Q(10) in salivary cells correlate with blood cells in Fibromyalgia: Improvement in clinical and biochemical parameter after oral treatment. Clin Biochem. 2012 Feb 10

     

  • Importante nouvelle pour les sépian-es

     

     

     

  • Nous voilà bien!!!

    En Chine, des bactéries résistantes aux antibiotiques donnés "en dernier recours"

    Des chercheurs chinois ont identifié, chez le porc et chez l'homme, des populations de bactéries porteuses d'un gène qui rend inefficace certains antibiotiques donnés "en dernier recours". La découverte, publiée ce 19 novembre dans The Lancet Infectious Diseases, alimente de nombreuses craintes.

    Les polymyxines (colistine et polymyxine) sont de puissants antibiotiques principalement utilisés en réanimation et pour enrayer des infections graves, résistantes aux autres traitements. En Chine, l'un des plus gros producteurs de colistine, ces antibiotiques sont surtout utilisés en médecine vétérinaire.

    En effectuant un contrôle de routine sur des porcs, l'équipe du professeur Jian-Hua Liu, de l'Université agricole de Canton, a identifié une souche de E. coli (ou colibacille) résistante à la colistine "chez un cinquième des animaux testés" (804 bêtes, les échantillons étant recueillis entre avril 2011 et novembre 2014).

    Or, la souche bactérienne identifiée (SHP45) peut facilement partager son matériel génétique avec d'autres bactéries, telles que Klebsiella pneumoniae, responsable d'infections pulmonaires.

    Les analyses ont révélé que la résistance à la colistine s'expliquait par une mutation du gène "mcr-1". Des expériences en laboratoire ont confirmé que mcr-1 pouvait bel et bien être se transférer spontanément d'E. coli à Klebsiella pneumoniae.

    Des E. coli porteuses du gène de résistance ont été retrouvées "sur 78 des 523 échantillons de viande crue collectés dans le pays entre 2011 et 2014", alertent les chercheurs.

    Au cours d'une dernière évaluation, réalisée sur 1.322 patients hospitalisés dans le sud de la Chine, 16 patients étaient infectés par des bactéries porteuses de la mutation.

    Un risque de propagation

    Bien que limitée pour l'instant à la Chine, la résistance à la colistine pourrait se développer à l'échelle mondiale, alertent les auteurs de l'étude. Cette mise en garde a été jugée très crédible par de nombreux experts.

    "C'est une étude très inquiétante dans la mesure ou les polymyxines sont des antibiotiques qui sont souvent donnés en dernier ressort pour traiter des infections graves", a déclaré Laura Piddock, un professeur de microbiologie à l'Université de Birmingham (Royaume-Uni).

    Pour le Pr Nigel Brown de la société britannique de microbiologie, "maintenant qu'il a été démontré que [cette] résistance peut se transférer d'une bactérie à une autre, une autre ligne de défense contre l'infection est en passe de tomber".

    Les élevages pointés du doigt

    Cette annonce survient durant la "première semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques" coordonnée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce 16 novembre à Genève, le Dr Margaret Chan, directrice générale de l'OMS, avait rappelé que la résistance aux antibiotiques atteignait désormais "des niveaux dangereusement élevés dans toutes les parties du monde" et constituait "un immense danger pour la santé mondiale".

    "Les super-bactéries hantent les hôpitaux et les unités de soins intensifs du monde entier", avait-elle ajouté, avant de souligner que ce fléau est lié à la surconsommation et à la mauvaise utilisation des antibiotiques.

    Leur utilisation massive dans les élevages a été dénoncée à de nombreuses reprises ces dernières années, conduisant certains pays à prendre des mesures destinées à en restreindre l'usage.

    Les auteurs de l'étude chinoise notent pour leur part que la résistance à la colistine s'est "probablement" produite d'abord chez l'animal, et réclament en conséquence une "réévaluation rapide" de l'utilisation de cet antibiotique dans les élevages.

     "Une des rares solutions pour éviter ces liens est la réduction ou la cessation de l'utilisation de la colistine dans l'agriculture", relèvent de leur côté David Paterson et Patricia Harris, deux chercheurs australiens dans un commentaire joint à l'étude.

    En Europe, la colistine est surtout vendue dans trois pays, l'Espagne, l'Allemagne et l'Italie, note pour sa part le Dr David Burch, un chirurgien vétérinaire britannique membre de l'Alliance Ruma (qui défend une utilisation responsables des médicaments dans l'agriculture). Il estime "[qu'il] faudrait surveiller les données de ces pays pour voir si la situation a changé de façon spectaculaire ces dernières années, avant de prendre des mesures radicales pour restreindre son usage en médecine vétérinaire".

    Source : Emergence of plasmid-mediated colistin resistance mechanism MCR-1 in animals and human beings in China: a microbiological and molecular biological study. Yi-Yun Liu et al. Lancet Infectious Diseases, 19 nov. 2015. doi:10.1016/S1473-3099(15)00424-7

  • A Toulouse, les personnes handicapées mentales font de la musique brésilienne

    Devenus artistes, des personnes handicapées mentales changent le regard du public sur la maladie.

    "Pourquoi pas nous" est un groupe de batucada, un genre de musique basé sur les percussions traditionnelles brésiliennes. Cette formation rassemble 25 enfants, adolescents et adultes handicapés mentaux se produisent aujourd'hui en professionnels. De nombreux instruments sont nécessaires à ce genre de musique. Le groupe est né de la collaboration entre le centre hospitalier Muret (31) et l'association "Samba Résille".

    Le nom de ce projet est directement lié à des personnes handicapés mentales hébergés à l'hôpital. "Samba résille" et l'équipe hospitalière collabore depuis 11 ans à travers différentes activités mais aussi de manière matériel : prêt de locaux etc. Des échanges festifs ont aussi lieu avec les familles et les bénévoles de l'association.

    Le groupe a tout de suite rencontré le succès, la perception du handicap mental a alors changé pour tout le monde, spectateurs, personnel medico-social et musiciens. D'apprentissage, le groupe est passé à la création. Composition de morceaux, costumes… Aujourd'hui leur maturité artistique nécessite un accompagnement approfondie pour qu'il puisse vivre cette aventure en milieu ordinaire et devenir un groupe autonome.

    Ce projet est Laurier 2015 de la catégorie "aide aux personnes vulnérables" de la Fondation de France.

     

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  • Mangez-moi, mangez-moi, mangez-moi!!!!!!

    L’automne est arrivé, les champignons sortent de terre: des recommandations pour éviter les intoxications

    L’automne est propice aux promenades en forêt, panier sous le bras, à la recherche de champignons. Mais, chaque année, on déplore en France un millier d’intoxications dues à la consommation de champignons sauvages. Voici quelques recommandations pour profiter de sa cueillette, mais sans les risques.

    L’automne est souvent synonyme de balades en forêt, à la recherche de cèpes, de bolets et autres girolles. Mais, pour profiter de sa cueillette sans s’intoxiquer, il est indispensable d’apprendre à reconnaître les espèces et de suivre quelques recommandations.

    Entre le 29 juin et le 30 août 2015, l’Institut national de veille sanitaire (InVS) a déjà répertorié 212 cas d’intoxications alimentaires dues à la consommation de champignons sauvages. C’est pourquoi l’Agence souhaite rappeler aux amateurs de cueillette de champignons de:

    ne pas ramasser un champignon en cas de doute sur son état ou son identification, certains champignons vénéneux ressemblent beaucoup aux espèces comestibles,

    cueillir uniquement les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon (pied et chapeau) pour en permettre l’identification,

    évitez la cueillette au bord de routes, d’aires industrielles, de décharges, etc. car les champignons concentrent les polluants,

    déposez les champignons séparément, dans un panier, une caisse ou un carton mais jamais dans un sac plastique qui accélère le pourrissement,

    séparez les champignons récoltés par espèce, car un champignon vénéneux peut contaminer les autres,

    bien se laver les mains après la récolte,

    ne pas consommer sa récolte avant de l’avoir fait contrôler par un spécialiste en la matière: les pharmaciens ou les associations et sociétés de mycologie peuvent être consultés,

    les conserver dans de bonnes conditions au réfrigérateur et les consommer dans les 2 jours au maximum suivant la cueillette,

    ne jamais les consommer crus, et les consommer en quantité raisonnable, de préférence de façon espacée dans le temps, après une cuisson suffisante.

    De façon générale, au moindre doute: jetez le champignon!

    Que faire en cas d’intoxication?

    Les conséquences sur la santé d’une intoxication due à la consommation de champignons non comestibles peuvent être graves: troubles digestifs sévères, complications rénales, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe, voire décès.

    En cas d’apparition d’un ou plusieurs des symptômes associés à une consommation de champignons de cueillette (tremblements, vertiges, troubles de la vue, nausées, vomissements…), appelez immédiatement un centre antipoison ou le Centre 15.

    Les symptômes apparaissent le plus fréquemment dans les 12 heures après la consommation, mais dans certains cas, l’intoxication peut apparaître plus tard.

    Il peut être utile de noter les heures du ou des derniers repas, ainsi que l’heure d’apparition des premiers symptômes, et de conserver les restes de la cueillette pour une identification.