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société - Page 51

  • Qu’est-ce que le saucisson sec?

    Le saucisson sec est composé d’un mélange de viande et de gras de porc, assaisonné et enveloppé dans un boyau. Il est mis à sécher et à affiner à une température aux alentours de 14° au moins pendant 4 semaines (plus ou moins en fonction de sa taille et du goût du charcutier).

    Conseil de conservation et de dégustation

    Le saucisson sec se conserve suspendu dans un endroit frais mais pas humide. A défaut, le bac à légumes du réfrigérateur peut faire l’affaire.

    On le déguste en fines tranches, pelées et souvent accompagnées d’une tartine de pain et beurre. Il obtient toujours un grand succès à l’apéritif ou en hors d’œuvre et fait partie du plateau de charcuterie traditionnel.

    Vous pouvez également découper des tranches hyper-fines et les faire dessécher  (à plat) à 60° dans un four à 170° pendant une heure pour en faire des chips de saucisson.

     

  • Sans oeuf, sans farine, sans sucre, sans beurre...

    Gâteau ou petits gâteaux à la banane

    Ingrédients pour 6 à 8 cookies: 2 bananes bien mûres; 100 g de flocons d’avoine; 20 g de pépites de chocolat noir

    Dans un saladier, écraser les bananes épluchées en purée. Ajouter les flocons d’avoine puis mélanger.

    Formez puis déposez sur une plaque allant au four des boules de pâte. Ajoutez les pépites de chocolat puis les mettre au four 30 min à 170°C.

    Vous pouvez verser le tout dans un moule en verre, beurré et saupoudré de sucre semoule.

    Cuisson: 30 min

     

  • Salade à la saucisse de Toulouse

    Pour 4 personnes

    300 g de saucisse de Toulouse; 2 oignons rouges; 1 belle tête de brocoli

    200 g de pois gourmands; 8 cœurs d'artichaut marinés

    2 c. à soupe d'huile d'olive et un peu de graisse de canard

    1 c. à soupe de vinaigre de vin vieux

    Sel; Poivre

    Faire cuire la saucisse de Toulouse dans une poêle en fer avec un peu de graisse de canard… n'oubliez pas de la piquer avant pour ne pas qu'elle éclate à la cuisson. Réserver.

    Pelez les oignons rouges et les couper en huit. Egouttez les cœurs d'artichaut (achetés en bocal de verre). Lavez les pois gourmands dans de l'eau bicarbonée et faire tremper dix minute, séchez-les. Détachez les bouquets du brocoli.

    Portez à ébullition deux casseroles d'eau salée et y plonger les brocolis et les pois gourmands. Laisser cuire les pois gourmands 5 min et les brocolis 10 min. Egouttez.

    Versez 2 cuillerées à soupe d'huile d'olive dans une grande poêle et verser les quartiers d'oignon rouge. Laisser revenir à feu moyen en les retournant de temps en temps. Quand ils commencent à être translucides, monter le feu et ajoutez le brocoli, les pois gourmands, les cœurs d'artichaut et la saucisse en tronçons.

    Faire sauter 10 min tout en remuant avec une spatule. Ajoutez le filet de vinaigre, saler, poivrer et servir aussitôt.

     

  • Fabriquez un film alimentaire lavable

    Ingrédients:

    Trois rectangles de tissu (propre et sec) de la taille de votre plaque de four

    Pépites de cire d’abeille (à acheter en boutique biologique ou en magasin de bricolage)

    Sur votre plaque de four, appliquez trois rectangles de tissu empilés – les deux premiers protègent la plaque de la cire.

    Sur le tissu du dessus, saupoudrez des pépites de cire d’abeille.

    Appliquez-en suffisamment pour qu’une fois fondue la cire recouvre toute la surface du tissu.

    Passez la plaque au four à 85 °C, puis retirez-la lorsque vous observez que toutes les pépites ont fondu. Laissez sécher le tissu à plat quelques minutes pour que la cire durcisse.

    Utilisez ce film alimentaire pour emballer vos sandwichs ou vos denrées achetées au rayon frais à la découpe ou au marché.

    Lavez votre film alimentaire à l’éponge savonneuse.

    Vous enveloppez vos produits côté tissu, bien sûr...

    D'autres infos          http://www.tradi-cuisine.com/dossiers

  • Sirop de vin

    1 l de vin rouge type grenache ou banyuls; 700 g de sucre cassonade ou sucre entier en poudre, deux cuillères à soupe de cannelle en poudre ou de gingembre en poudre ou de réglisse en poudre selon votre goût

    Les épices sont ici: www.biotine-sep.com /catalogue

    Versez le tout dans une casserole à fond épais et faites réduire sur feu doux durant plus d'une demi-heure; mettre en bouteille et utilisation sur entremets et produits laitiers ou glace ou pour arroser une salade de fruits.

    Peut être utilisé dans une sauce salée, par exemple mettre une grosse cuillère à soupe dans une daube ou sur du riz frit, du risotto…

    A rajouter à votre quantité d'alcool que vous vous autorisez chaque jour.

    Si vous remplacez le vin par du vinaigre, vous obtenez votre vinaigre balsamique!

    3 verres de vin par jour, c'est pour les Messieurs

    2 verres de vin par jour, c'est pour les Dames

    Le vin est INTERDIT aux femmes enceintes… et aux mineurs

    Buvez, toujours, avec modération

     

  • Frites de millas

    Pour 4 personnes:

    250 g de semoule de maïs; 4 gousses d'ail; 1 citron vert (zestes); Sel et poivre

    Piment en poudre, Cumin, Coriandre fraîche (facultatif)

    50 g de graisse de canard; Huile de friture

    200 g de fromage frais sans (trop d'eau)

    Commencez par faire cuire le millas dans l'eau bouillante en remuant constamment (il faut environ 1 ½ eau pour 1 verre de semoule). Rajoutez de l'eau bouillante si nécessaire. Étalez ensuite la pâte sur votre plan de travail.

    Hachez finement l'ail et la coriandre puis déposez-les sur la polenta. Émiettez le fromage frais puis déposez-e sur la préparation en répartissant sur toute la surface.

    Saupoudrez de cumin et de piment, ajoutez les zestes du citron vert et un filet d'huile d'olive ou de graisse de canard fondue. Mélangez le millas à l'aide de vos mains pour reformer une boule homogène.

    Étalez de nouveau la pâte et formez des frites épaisses d'environ 8 centimètres. Laissez sécher ou non. Plongez ces frites dans l'huile de friture puis salez juste avant de servir.

     

     

  • Bientôt, les fraises...

    Information à savourer

    Augmentation du CO2: et si les fraises devenaient meilleures?

    Et si l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère donnait de meilleures qualités nutritionnelles à notre alimentation? Une étude semble le confirmer.

    Avec le printemps, viendront rapidement les premières fleurs des fraisiers de nos jardins, promesses de belles récoltes rougies par plaisir au soleil et à la chaleur. Nos fraises ne sont jamais meilleures lorsque, encore chaudes d’un après-midi gracieux d’un mois de juin, nous les dégustons immédiatement, les pieds enfoncés dans l’humus des rangées.

    Notre savoir ancestral rejoint une fois de plus la science actuelle.

    En annonce de cette saison qui voit renaître la nature de notre hémisphère nord, un article, accepté par le peer review (lecture par les pairs) du journal scientifique  Science of Food and Agriculture, vient d’être signalé. Il sera édité prochainement dans le journal, mais son draft (brouillon) est d’ores et déjà disponible.

    Il parle de fraises! "Impact of elevated carbon dioxide and temperature on strawberry polyphenols" ("Impact d’une température et d’un dioxyde de carbone élevés sur les polyphénols des fraises") dont les auteurs, Balasooriya, Dassanayake, Seneweera et Ajlouni, sont tous de l’Université de Melbourne (Australie)1.

    On sait que notre planète est plus verte aujourd’hui que hier, grâce à l’augmentation du CO22. Mais ce verdoiement est-il plus efficace en termes de santé publique?

    La question est évidemment légitime.

    La population mondiale est en augmentation. D’aucuns crient qu’il y a trop de monde sur notre planète et que cela la détruit. Ceux-là préconisent une extinction massive de la population3, forcément et comme toujours, des plus faibles, afin que la Terre puisse à nouveau respirer!

    Ou la vraie question n’est-elle pas d’essayer de comprendre et d’agir afin de permettre à cette population, c’est-à-dire nous, de continuer à prospérer, ni plus ni moins?

    Emmanuel Le Roy Ladurie, dans son livre phare Histoire humaine et comparée du climat, paru chez Fayard en 2004, avait montré une bonne corrélation entre le climat des régions européennes, en France surtout, au cours du temps et la prospérité de ses populations. Sans en faire nécessairement une cause à effet, il montrait de façon convaincante que les périodes de refroidissement étaient accompagnées de guerres, famines, épidémies, renchérissement du pain et d’autres denrées, de stagnation des populations, et que les périodes plus chaudes voyaient un accroissement de celles-ci et une tendance à la prospérité. Bien sûr des événements météorologiques graves intercurrents pouvaient perturber ces tendances générales.

    Nous avons donc ici un premier élément de réponse venant de l’histoire.

    L’étude qui vient de nous être livrée sous forme d’un draft définitif tend à répondre à une autre partie de la question: la qualité nutritive d’un aliment est-elle améliorée par l’augmentation du CO2 et/ou de la température.

    Le "et/ou" s’impose ici, car la réponse pourrait être positive pour une variable mais pas pour l’autre ; et qu’en est-il de l’interaction entre ces deux grandeurs?

    Précisons que ce genre d’étude n’est pas du tout isolé et que de très nombreux travaux portant sur ce fruit ou d’autres espèces d’aliments donnent des conclusions similaires.

    La valeur nutritive d’une nourriture comporte plusieurs éléments: la quantité d’énergie apportée, les rapports entre sortes de nutriment (protéines, graisses, sucres), l’apport en oligo-éléments essentiels, les fibres, la présence des anti-oxydants et autres vitamines, etc.

    Dans notre exemple, plus c’est rouge, brun, orange, plus il y a de polyphénols, une classe de molécules présentes dans les plantes, aux propriétés diverses et bien intéressantes et dont, notamment, les vertus anti-oxydantes sont assez essentielles.

    Ce travail-ci étudie l’accumulation dans les fraises de cette classe de molécules (polyphénols, flavonoïdes, anthocyanes), sous diverses conditions: deux variétés de fraises sous deux températures, 25° et 30°, avec une concentration de CO2 croissante allant de 400, 650 et 950 ppm.

     

    Les résultats montrent que l’effet sur la concentration de l’ensemble des polyphénols, lié à l’augmentation de température et du CO2, dans les limites du protocole, pris séparément, est toujours bénéfique. Par contre, le comportement selon les variétés peut diverger et montre que l’une semble mieux adaptée à des températures plus fraîches à l’inverse de l’autre, le CO2 agissant sur l’une et l’autre comme un booster.

    En soi cette étude est anecdotique, et rencontre un savoir ancien détenu par celles et ceux qui travaillent la terre et qui choisissent les espèces et variétés à cultiver en fonction de la qualité du sol, des latitudes et des saisons. C’est la masse de ce type d’études, donnant des résultats similaires, qui est intéressante.

    On pourrait penser que la planète s’adapte tant bien que mal à l’augmentation de population! Mais c’est probablement l’inverse qui se passe: les populations humaines s’adaptent aux modifications du climat, en lui donnant, aujourd’hui, un bien maigre coup de pouce avec cette augmentation très marginale du CO2.

    C’est très heureux, car il faut nourrir les habitants de notre Terre. Les famines ont aujourd’hui fortement reculé dans le monde, c’est une tendance, en fait, assez récente, depuis la fameuse révolution verte aux Indes (débutant en 1966) qui a stoppé les famines meurtrières que ce pays connaissait auparavant. Au-delà des perspectives humaines négatives que tout organisme dépendant de l’ONU se doit aujourd’hui d’indiquer, il nous faut aller observer le réel, c’est-à-dire les chiffres de production. Et pour le secteur céréalier, première source de nourriture, et notamment le riz, cela va fort bien!4

    Un exemple frappant est la famine au Sahel: sauf les zones de guerre, et elles sont nombreuses, elle a reculé avec un très relatif mais apparemment bénéfique reverdissement des marges de son territoire; en d’autres termes le désert recule au lieu d’avancer.

    Malgré les cris d’alarmes qui, seuls, ont droit de cité dans nos journaux, les pays du Sahel, en dépit de leurs graves problèmes, connaissent une augmentation de leur production céréalière: 2017 + 5,6 % et 2018 + 4,9 % et les perspectives 2019 semblent de qualité5.

    Cela pose d’ailleurs la question de l’orientation du partenariat que nous avons avec ces pays (je n’aime pas trop le terme "aide au développement" qui sonne si faux), mais c’est un autre débat.

    Et que se passerait-il si un processus climatique vers un refroidissement général se réalise, comme les phases des cycles solaires actuels le laissent peut-être présager?

    Voilà ce qu’une petite étude portant sur nos fraises nous propose de questionner.

    H Balasooriya et al. Impact of elevated carbon dioxide and temperature on strawberry polyphenols. J Sci Food Agric, 24 March 2019.

    Z Zhu et al. Greening of the Earth and its drivers. Nature Climate Change, 2016.

    J Kanter. Scientist: Warming Could Cut Population to 1 Billion. New York Times, 2009.

    FAO. Bulletin de la FAO sur l’offre et la demande de céréales. 2019.

     FAO.  SMIAR Perspectives de Récolte et Situation Alimentaire #1, mars 2019

    Christophe de Brouwer

    Docteur (PhD) en Science de la Santé publique. Professeur honoraire à l'École de Santé publique de l'Université libre de Bruxelles. Spécialiste de l'impact des exploitations minières sur les populations.