Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

toulousain - Page 118

  • Gratin de courgettes

    Pas besoin de préchauffer le four

    Pour 4 personnes:

    4-5 courgettes; 2 cuillères à s. d’huile d’olive

    2 œufs; 170 g de crème fraîche entière

    60 g de comté râpé, Sel et poivre

    Une pincée de noix de muscade ou quelques pluches de safran ou une demi-cuillère de curcuma en poudre

    Lavez les courgettes et faites les tremper 10 mn' dans de l'eau bicarbonatée… ou achetez des courgettes bio qu'il faut tout de même laver soigneusement; essuyez-les et coupez les en rondelles peu épaisses.

    Dans un plat à gratin en verre, huilez-le légèrement et déposez les rondelles de courgette.

    Dans un bol, battre en omelette les œufs puis rajoutez la crème épaisse et battez à nouveau. Si vous n'avez pas de fouet en inox, prendre deux fourchettes et séparez les entre vos doigts. Ajoutez sel, poivre et muscade ou autres épices.

    Mettre cette préparation sur les courgettes, puis le comté râpé. Pour gratiner, saupoudrez de chapelure.

    Mettre 35 min au four à 180 ° (th. 6 ou 7)

    Vous pouvez préparer ainsi des brocolis, des blettes, des épinards ou des salsifis.

     

  • Localisme, on vous vend la pénurie

    La France des années 2020 risque de ressembler beaucoup à celle de 1950 ou, pire, à la RDA des années 80…

    Émoi et allégresse dans la bobosphère française : on apprend par voie officielle que les supermarchés Carrefour vont se concentrer sur des produits français en ne proposant plus dans leurs étals que des fruits et des légumes de saison !

    Comme l’explique une presse déjà vibrante d’admiration pour la démarche entreprise, l’enseigne s’engage d’ici 2020 à proposer 95 % de produits récoltés en France en misant sur leur saisonnalité, quitte à relancer certaines productions locales.

    En pratique, on comprend bien que la chaîne de supermarchés veut se recentrer sur l’alimentaire : âprement concurrencée par Internet, elle est actuellement dans une phase économique particulièrement délicate et va devoir supprimer plusieurs milliers d’emplois. Il faut se rendre à l’évidence : il n’y a plus guère besoin d’aller en magasin pour acheter du matériel électroménager, technologique, d’ameublement ou de façon générale tout ce qui n’est pas alimentaire. Non seulement Internet permet d’obtenir ces produits à bon prix, mais en plus sont-ils livrés directement à domicile, ce que les enseignes de grandes surfaces traditionnelles ont bien tenté de faire avec un succès mitigé.

     

    Retourner sur le créneau alimentaire constitue donc une mesure logique dans le monde actuel. En revanche, on peut s’interroger sur la pertinence de l’enseigne à vouloir ainsi se concentrer sur le " tout français " et sur le retour forcené à des fruits et des légumes de saison.

    Dans un premier temps, on pourrait y voir une volonté louable de suivre sa clientèle : celle-ci semblant déclarer fièrement ne pas vouloir de fruits ou de légumes qui auraient voyagé depuis l’autre bout de la Terre, cette clientèle réclamant même des produits exclusivement locaux " pour aider nos agriculteurs et nos artisans du terroir ", s’adapter à cette demande semble une excellente idée.

    Il reste cependant difficile d’écarter complètement une volonté malheureusement déplacée de faire du pur virtue signaling, c’est-à-dire un affichage vertuel dans lequel il s’agit surtout de communiquer au maximum sur ses vertus réelles et supposées (s’affranchissant ainsi de l’une d’elles, l’humilité), sans comprendre que les efforts entrepris auront plusieurs effets de bord négatifs.

    Tout d’abord, cette réduction claire de l’offre et cette relocalisation des produits va inévitablement augmenter les prix au moins au début (et probablement ensuite aussi, si l’on s’en tient aux coûts de production actuels dans l’Hexagone). Tous les fruits et les légumes ne sont pas substituables les uns aux autres et on peut douter d’un franc enthousiasme à remplacer les fraises d’Espagne par les topinambours, même locaux, même de saison.

    Cette hausse des prix et cette baisse de l’offre pourront probablement être absorbées par une frange de la population dans laquelle on trouvera les classes moyennes et supérieures ainsi que les retraités (dont le niveau de vie moyen est supérieur au reste de la population) ; reste à savoir si cette hausse compensera le départ des classes moyennes et modestes vers les autres commerces qui n’auront pas les mêmes scrupules à placer de la poire sud-américaine en rayon en novembre.

    En outre, on peut aussi s’interroger sur la pertinence de réduire la variété dans les choix alimentaires ce qui historiquement s’est régulièrement traduit par des régimes moins variés et moins aptes à assurer une bonne santé. Là encore on se doute que le scorbut ne menace pas vraiment les populations concernées, mais la tendance générale semble déjà bien présente qui consiste à vouloir à tout prix calibrer les consommateurs plutôt que les produits, comme si devant l’échec des politiques agricoles de planification complète des productions, on avait subtilement orienté la planification des choix des individus.

    Et puis on ne pourra s’empêcher de noter que pour tous ces gens qui ont le cœur sur la main, il semble quelque peu étonnant de mépriser soudainement la fraise sud-américaine, au motif qu’elle pousserait tout plein de CO2 (forcément méchant) dans l’atmosphère. On oublie ainsi le fait qu’elle fait vivre un producteur ainsi qu’un transporteur puis un distributeur de fruits et légumes : si ces fats nous proposent un service aussi agressif à la bonne santé des petites plantes et des petits animaux, c’est parce qu’ils sont encore trop stupides pour comprendre que, dans dix-huit générations, ils seront peut-être fort marris d’avoir gaspillé tout cet air et généré toute cette pollution. Certes, ils n’atteindront même pas la troisième génération s’ils ne mangent pas à leur faim tout de suite mais là n’est pas la question ! Il faut penser aux petites plantes et aux petits animaux, oublier les autres êtres humains et prendre plutôt des topinambours à la chantilly.

    Bref : pour le moment, on se contentera d’observer ce qui est une intéressante expérience de marché libre. Les consommateurs trancheront et donneront une bonne idée de leur volonté d’accompagner ce changement ou non.

    Cependant, la démarche qui consiste à culpabiliser les consommateurs (sous couvert d’écologie) et qui vise à modifier leurs comportements n’est pas nouvelle, et elle a même tendance à s’accélérer, s’inscrire confortablement dans les esprits (on pourra d’ailleurs relire un précédent billet vieux de 13 ans pour mesurer le chemin parcouru) et passer gentiment du mode " proposition " au mode " imposition ".

    J’en veux pour preuve ce qui se passe de nos jours de façon de plus en plus fréquente lorsque des militants (végans ici) s’arrogent le droit de détruire les productions et le travail de certains sur la base de leurs convictions quasi-religieuses. Il suffit de voir le déluge permanent, et grotesque, d’informations catastrophistes visant à nous faire culpabiliser d’absolument tous les aspects de notre mode de vie pour comprendre que l’idée de Carrefour n’est qu’une étape supplémentaire vers un contrôle de plus en plus poussé de notre alimentation pour des raisons purement idéologiques. Magie de l’idéologie ainsi implantée : il n’y a même plus besoin de coercition affichée, le grégarisme des foules, la pression sociale et une information subtilement orientée suffisent.

    Du reste, si l’on pousse le raisonnement à son terme, revenus dans une France " auto-suffisante " sur le plan de son agriculture et moyennant quelques efforts supplémentaires pour se débarrasser enfin des vilains bienfaits de la mondialisation, on pourra aussi envisager des coupures volontaires d’électricité (pour sauver Gaïa), le remplacement des méchantes voitures (individuelles donc égoïstes) par des solex (évidemment électriques) et des voiturettes de golf, en passant par une alimentation au volume millimétriquement mesuré.

    Organisant ainsi son propre repli sur elle-même, la France des années 2020 risque de ressembler beaucoup à celle de 1950 ou, pire, à la RDA des années 80…

    h16free.com

     

  • Pub!

     

     

    PROMO EXCEPTIONNELLE:

    1ne boîte d'ampoule acheté, (prépare la peau au bronzage)

    1 huile Merveilleuse offerte (après- bronzage)

  • Ben oui: les clafoutis!

    C’est bientôt la saison des abricots!

    LE CLAFOUTIS À L’ABRICOT

    Bien entendu, achetez des abricots français (même qu'on dit: des (espace) abricots et pas dèzabricots!)...

    350 g d’abricots bien mûrs; 4 œufs.

    30 g de beurre fondu. 80 g de farine.

    100 g de sucre en poudre ou du vrai steevia (et pas celui qu'on achète qui est raffiné avec des produits chimiques!)

    1 cuillère à café de levure chimique. 1 cuillère à café du sucre vanillé fait maison

    25 cl de lait.

    Préchauffez votre four à 180°c.

    Dans un saladier en verre, battez à la main, vos œufs avec le sucre en poudre et le sucre vanillé jusqu’à “blanchiment“ des œufs.

    Incorporez la maïzena, la farine, la levure chimique et mélangez de nouveau.

    Ensuite versez le lait et le beurre fondu: mélangez jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène.

    Lavez et faire tremper 10 mn dans de l'eau bicarbonatée vos abricots et coupez-les en deux.

    Répartissez les abricots dans le moule, bien chemisé (beurre et sucre) côté ouvert, et recouvrez-les de votre pâte.

    Laissez cuire pendant 35-40 min. Se mange tiède ou froid

     

  • Super et superbe apéritif

    Ingrédients pour 2 personnes:

    1 grenade; 3 c. à s. de Porto mais je préfère de l'apéritif Thuilier (il est Français et pas cher!).

    Coupez l'extrémité supérieure de la grenade en prenant garde de ne pas entailler les graines pour que le jus ne s'écoule pas.

    Immergez le fruit dans un bol rempli d'eau et séparer les quartiers avec les doigts pour libérer les grains, plus lourds que l'eau et qui coulent donc au fond, des membranes plus légères qui flottent.

    Videz l'eau et mettre les grains dans un bol.

    Y versez le Porto -ou le vin doux- et mélanger.

    Répartir dans des coupes ou verres transparents et servir.

    Vous pouvez aussi couper la grenade en deux, la renverser au dessus d'un bol et taper sur la peau fortement afin de faire tomber les graines.

    Je rajoute parfois un peu de liqueur de cassis

    A boire modérément, bien sûr!

     

  • Sandwiches à la viande

    Fabrication maison… rien à voir avec les préparations industrielles molles, sans odeur et sans saveurs, pleines de conservateur que vous avalez vite fait avec mauvaise conscience de celui ou celle qui sait que sa santé est en danger.

    Pour 2 sandwiches

    2 pains à sandwiches nature, noix ou céréales ou les pains ronds américains qui sont si à la mode mais le vrai sandwiche français, il n'y a que cela de vrai. Le vrai bon pain français et pas ces pains tout mous dont on vous fait croire que c'est hype.

    2 steaks hachés ou 300 g de viande hachée en vrac

    300 g de champignons de Paris, 1 échalote

    1 gousse ou 2 d’ail; 1 peu d'huile d’olive

    Ciboulette ou cébettes

    2 tranches de fromages selon votre goût

    Salade amère: roquette, cresson, pissenlit…

    Fates griller les pains burger 5 minutes au four à 180°C (ou 1 minute au grille-pain) ou des pains sandwiches ouverts en deux

    Faites fondre l’échalote et l’ail hachés dans une poêle à feu doux jusqu’à ce que le mélange soit bien doré. Ajoutez les champignons coupés en quatre et la ciboulette ou cébettes. Salez et poivrez. Laissez mijoter pendant 5 minutes. Réservez au chaud.

    Dans une poêle, faites cuire vos steaks à votre convenance (saignant, à point, etc.) ou partagez la viande hachée en vrac en deux parties. Salez et poivrez.

    Sur le pain grillé, posez le steak, la tranche de fromage puis la salade. Ajoutez la poêlée de champignons avant de refermer le pain avec l'autre moitié.

    Ne vous précipitez pas sur de l'aluminium pour rouler votre sandwiche. Utilisez un torchon propre, en coton… l'alu, ce n'est pas bon pour la santé… même si vous devrez, peut-être, laver chaque jour votre torchon.

    Votre santé future mérite bien un petit effort, non? La vieillesse en bonne santé, (sauf la faute à pas de chance d'une susceptibilité génétique, par ex.), cela se prépare dès la jeunesse et l'extra forme physique…

     

  • Pourquoi?.....

    Pourquoi aimons-nous le café, la bière et/ou le vin? Quelle est l’origine de nos préférences en matière de boissons?

    Les goûts de chacun, amer ou sucré, en matière de boissons diffèrent, et il est important pour les scientifiques de comprendre ce qui détermine ces goûts afin d’offrir des solutions thérapeutiques plus efficaces dans la gestion des régimes alimentaires. Selon une récente étude génétique, les préférences concernant les boissons seraient moins une question de goût que d’effets provoqués par ces boissons.

    La généticienne Marilyn Cornelis a recherché des variations dans nos gènes du goût qui pourraient expliquer nos préférences en matière de boisson, car la compréhension de ces préférences pourrait indiquer des moyens d’intervenir dans le régime alimentaire des personnes.

    À la surprise de Cornelis, sa nouvelle étude a montré que les préférences gustatives pour les boissons amères ou sucrées ne sont pas basées sur des variations de nos gènes gustatifs, mais plutôt sur des gènes liés aux propriétés psychoactives de ces boissons.

    "La génétique qui sous-tend nos préférences est liée aux composants psychoactifs de ces boissons" déclare Cornelis, généticienne moléculaire à la Feinberg School of Medicine de la Northwestern University. "Les gens aiment ce que le café et l’alcool leur font ressentir. C’est pourquoi ils en boivent. Ce n’est pas leur goût".

    L’étude, publiée dans la revue Human Molecular Genetics, met en évidence des composantes comportementales basées sur la récompense qui sont importantes dans le choix des boissons et améliore la compréhension du lien entre la génétique et la consommation de boissons, ainsi que des obstacles potentiels à une intervention dans le régime alimentaire des personnes, selon Cornelis.

    Le gène FTO ("Fat mass and obesity-associated protein") est un gène situé sur le chromosome 16 humain. Certaines variations génétiques de FTO sont liées à l’obésité.

    Les boissons sucrées sont liées à de nombreuses maladies et problèmes de santé. La consommation d’alcool est liée à plus de 200 maladies et représente environ 6% des décès dans le monde. Cornelis a découvert une variante d’un gène, appelé FTO, liée à la consommation de boissons sucrées.

    Les personnes qui montraient une variation du gène FTO --la même variante liée auparavant à un risque moins élevé d’obésité- ont étonnamment préféré les boissons sucrées.

    "C’est contre-intuitif. Le gène FTO est un gène mystérieux et nous ne savons pas exactement comment il est lié à l’obésité. Il joue probablement un rôle dans le comportement, ce qui serait lié à la gestion du poids" explique Cornelis.

    "À notre connaissance, il s’agit de la première étude d’association pangénomique de la consommation de boissons basée sur la perspective du goût" indique Victor Zhong, premier auteur de l’étude. "Il s’agit également de l’association la plus complète jamais réalisée à l’échelle du génome sur la consommation de boissons".

    Les boissons ont été classées dans un groupe de goût amer et un groupe de goût sucré. Amer inclus café, thé, jus de pamplemousse, bière, vin rouge et liqueur. Parmi les produits sucrés figuraient les boissons sucrées, les boissons édulcorées et les jus sans pamplemousse. Cette classification de goût a été préalablement validée.

    Les données sur la consommation de boissons ont été recueillies au moyen de rappels ou de questionnaires alimentaires sur 24 heures. Les scientifiques ont compté le nombre de portions de ces boissons amères et sucrées consommées par environ 336’000 personnes dans la biobanque britannique.

    Ils ont ensuite réalisé une étude d’association pangénomique de la consommation de boissons amères et de boissons sucrées. Enfin, ils ont cherché à reproduire leurs principales conclusions dans trois groupes américains.

    Source : Human Molecular Genetics

     

    Buvez rouge ou ambré, mais toujours avec modération!