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toulousain - Page 309

  • L'oie grise de Toulouse

    Autre appellation: oie fermière du Gers.

    En fin d'année, nous y avions droit: l'oie ou la dinde farcie aux marrons. C'est très long à cuire mais que c'est bon!

    L’oie de Toulouse, une géante (pouvant atteindre 10 à 13 kg chez un jars) au plumage gris et au ventre et à l’arrière blancs, est, sans conteste, l’oie française la plus connue à l’étranger, où elle s’est acclimatée dans de nombreux pays. En France, elle porte souvent le nom de la région où on l’élève: oie fermière du Gers, oie des Landes etc.

    Il existe deux variétés: l’oie "à bavette" et l’oie "sans bavette".

    La première est de type industriel, la seconde de type agricole. L’oie à bavette est un volatile de taille énorme, à la carrure massive (cou fort, tête large et courte avec bavette). Son plumage est abondant, serré sur les régions supérieures du corps, mais bouffant aux cuisses et au croupion.

    L’oie sans bavette, un peu plus légère et svelte, possède un plumage abondant, serré, mais moins épais sur le croupion et les cuisses que sur le dos et la poitrine. Ce type, plus productif que le précédent, est prioritairement utilisé pour l’obtention des foies gras dans le Sud-Ouest (foie gras d’oie et de canard).

    Après la période d’élevage qui dure environ six mois, suit une étape de pré-engraissement d’une quinzaine de jours (l’animal est nourri en deux repas pour développer son jabot), précédant le gavage proprement dit. Celui-ci s’étend sur environ 20 jours.

    L’animal est surnourri avec du maïs additionné de sel (pour l’inciter à boire). Au final, le foie hypertrophié sera retiré après l’abattage.

    En dehors du foie, la chair fondante de cette oie est transformée en confits, magrets, rillettes et de nombreuses autres spécialités.

    Un peu d’histoire

    L’oie est élevée depuis des siècles dans le Sud-Ouest. Sa chair était transformée en confits. A la fin du XVIIIe siècle, une énorme oie grise (prisée pour son foie) remplacera peu à peu les oies communes de la région.

    L’oie fermière de Toulouse est traditionnellement une volaille aux proportions très généreuses dont on consomme la viande mais dont on obtient surtout un foie gras en très populaire, non seulement en France mais aussi dans d’autres pays. Si le confit est la recette la plus ancienne, le foie gras de l’oie grise est désormais tendance, surtout que sa saveur est clairement plus délicate que celle du foie gras de canard.

     

     

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    Une recette parmi d'autres

    Pour huit personnes, préparation vingt à trente minutes, cuisson deux heures.

    Une oie de 3 kg environ,

    1 kg de pommes reinettes (évitez les pommes farineuses, trop acides ou douceâtres),

    deux cuillerées à soupe de Calvados, un oignon, trois échalotes, deux feuilles de sauge (important), graisse, beurre ou huile, sel et poivre.

    Pelez les pommes, coupez en quartiers, arrosez avec deux cuillerées à soupe de Calvados, et laissez macérer quinze minutes en arrosant.

    Pelez et hachez finement oignon et échalotes, les mélanger à la sauge ciselée et en ajoutant les pommes macérées, introduire la farce à l’intérieur de l’oie.

    Salez, poivrez, chauffer le four à 180 degrés.

    Recoudre l’ouverture, ne pas barder l’oie. Graissez abondamment le plat et ajoutez un petit filet d’huile, déposez l’oie dans le plat, enfournez.

    Après cinq à sept minutes de cuisson, badigeonnez l’oie avec la graisse fondue. Arrosez très souvent en cours de cuisson.

    Comptez deux heures de four. La volaille est cuite lorsqu’elle laisse échapper une légère vapeur et dégage son fumet.

    On accompagnera ce plat d’une garniture de salsifis sautés au beurre et champignons (par exemple).

    Les vins qui vont avec sont pour notre région, des Gaillac, Saint-Mont, Minervois, Corbières et Buzet.

    D’autres farces

    Robert Courtine préconisait pour cette farce des marrons grillés (1 kg) écrasés à la fourchette auxquels il ajoutait 250 g de chair à saucisse, plus le foie raidi à la graisse et le gésier, le cœur haché avec persil, échalotes, estragon, et jaunes d’œufs pour lier le tout. Il servait l’oie farcie avec des boudins noirs, des crépinettes, une salade verte.

    A Segré (Maine-et-Loire), les oiselles sont farcies avec marrons, échalotes; les grises, échine de porc, foie, gésiers de l’oie, feuille de sauge, persil, crème fraîche, madère pour parfumer et coulis de tomate (facultatif). L’oie est précuite avant d’être farcie, déglaçage au vin blanc sec. Recette classique rapportée par Curnonsky.

    Pour les marrons, présents dans de nombreuses recettes de farce ou d’accompagnements, gagnez du temps en utilisant des marrons en conserve généralement excellents. On peut évidemment “tenir“ la farce avec de la mie de pain trempée.

    La sauge est très souvent utilisée. Sa saveur piquante et amère convient à tous les aliments gras, et les Italiens l’utilisent davantage. De plus, la sauge vous aidera à digérer le gras!

    Britanniques et Flamands l’ajoutent à l’oignon pour les volailles et les sauces, les Allemands à la charcuterie.

    Les cuisiniers des Balkans et du Moyen-Orient l’utilisent avec le mouton rôti.

     

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  • Le rata comme chez moi

    Grosses faims…

    et petit budget? Faites du rata!

    Pour 4 à 6 personnes: 1 kg de haricots secs blancs ou lentilles ou pois chiches ou fèves sèches;

    1 gros oignon jaune;

    800 g de pommes de terres; 2 ou 3 carottes;

    1 cote de céleri (facultatif) 1 belle couenne de porc (facultatif);

    1 os de jambon ou 3 cotes d'échine de porc ou 400 g de saucisse de Toulouse ou 1 carcasse de poulet ou autre volaille;

    2 l de bouillon; sel, poivre; thym en branche et/ou laurier

    Vous n'êtes pas obligé(e) de faire tremper les haricots la veille mais il vaut mieux faire tremper pois chiche et fèves sèches. Pour les haricots et les lentilles, faites-les blanchir dix minutes après la rotation de la soupape de la cocotte vapeur; jeter l'eau et remettre à cuire avec le bouillon (de l'eau et trois kub); et si vous aviez un os à moelle?

    Dans une grosse marmite(1h 30), ou la cocotte-minute (55 mn); faites cuire les légumineuses dans un premier temps avec le bouillon,  rajoutez thym et laurier; si vous rajoutez des couennes, les faire cuire en même temps, après les avoir blanchies à l'eau bouillante une dizaine de minutes, l'os de jambon et/ou l'os à moelle; vous rajoutez l'oignon et la viande de porc dès que rissolés;

    pendant ce temps-là, faites roussir l'oignon coupé en brunoise dans de l'huile; rajoutez les viandes pour qu'elles dorent de tous côtés à feu moyen durant une dizaine de minutes en remuant, la saucisse de Toulouse;

    faites cuire 25 mn minimum la viande dans la marmite avec les légumineuses, et rajoutez la saucisse seulement le dernier quart d'heure; rajoutez les carottes coupées en rondelles, la cote de céleri; pelez et coupez en quatre les pommes de terre et rajoutez, sel et poivre; faite cuire quinze minutes de plus à feu moyen; goutez et rectifiez l'assaisonnement.

    Si vous trouvez le bouillon trop pâle (cela fait "malade"!) rajoutez quelques cuillères de concentré de tomate ou bien vous aurez pris soin de mettre une cuillère à café de curcuma qui donne belle couleur dorée.

     

  • Suicide parmi les paysans

     "Mort sur la ferme! Les paysans sont une race en voie d’extinction, notamment parce qu’ils se suicident à un rythme record." Tel est le message que l’on pouvait lire sur la page couverture du de l’édition du 18 avril de Newsweek. Depuis la crise de la décennie 1980, apprend-on ensuite, le taux de suicide des paysans américains est demeuré deux fois plus élevé que celui de la moyenne de la population. En Inde, 270 000 paysans se sont suicidés depuis 1995. En France, un paysan se donne la mort tous les deux jours. En Chine, les paysans s’enlèvent la vie pour protester contre la saisie de leur terre à des fins d’urbanisation. En Angleterre, la catastrophe de la vache folle a provoqué une cascade de suicides parmi les paysans. En Éthiopie, leur gouvernement les dépouille de leurs terres ancestrales sans même les en aviser : ils apprennent un jour en gardant leur troupeau que leurs terres appartiennent à des Indiens. Dans un article récent de The Guardian, on situe le nombre d’hectares vendus au cours des cinq à dix dernières années entre 56 millions et 227 millions d’hectares, dont 70% en Afrique. Pour fins de comparaison, le territoire de la France est de 55 millions d’hectares.

    En Afrique, les données sont encore imprécises, mais on n’exagère sûrement pas en affirmant que l’équivalent de l’ensemble du territoire français été vendu à des étrangers : pays arabes producteurs de pétrole, Européens, Indiens, Américains, Chinois.

    Quant au Québec, il ressemble aux États-Unis sur ce point comme sur tant d’autres. "Selon les données disponibles, un agriculteur sur deux serait en détresse psychologique et les agriculteurs québécois sont deux fois plus susceptibles de passer à l'acte que le reste de la population en général.

    Les uns mettent en cause les pesticides, d’autres les armes à feu, d’autres les fluctuations du marché, d’autres encore le get big or get out. À cette liste, il faudrait ajouter les effets secondaires des médicaments psychotropes prescrits aux paysans en détresse, mais il ne faut pas demander à un journaliste de Newsweek de formuler une hypothèse si contraire à l’esprit du temps dans son pays.

    De toute évidence le mal est plus profond : le paysan n’aime plus son métier depuis qu'on l’a industrialisé et technicisé à outrance brisant ainsi son lien symbiotique et sacré avec la terre.

    La terre nourrit. Quand on a de bonnes raisons de penser que la terre empoisonne plutôt que de nourrir, peut-on encore l’aimer? Ce sont des auteurs comme Bernard Charbonneau en France, Wendell Berry aux États-Unis et Roméo Bouchard au Québec, qu'il faut lire pour bien comprendre ce phénomène

    Par paysan, j’entends ici non seulement ceux qui travaillent la terre, mais encore ceux qui vivent en symbiose avec un paysage, ce paysage fût-il urbain. Ce second type de paysan est aussi menacé que le premier. Si nous n’avons pas la sagesse d’utiliser les outils virtuels pour nous rapprocher du réel, notre identité risque fort de se réduire à un profil et un visage numériques dégradés en marchandise.

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  • Tradition toulousaine

     

    Déjeuner: ici c’est le p’tit déj, pas le repas de midi.

    Dîner: ici c’est le repas de midi, pas celui du soir. De l’occitan dinnar.

    Souper: c’est prendre le repas du soir. De l’occitan sopar.

  • Statistiques du blog septembre 2014: les premières!

    Résumé

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    Je possède 3 blogs, et j'ai toujours eu la politesse d'indiquer les statistiques de visites.

  • Des chercheurs misent sur l'alimentation pour améliorer la santé des seniors

    Des chercheurs misent sur l'alimentation pour améliorer la santé des seniors

    Une alimentation adaptée, combinée à l'activité physique, peut prévenir l'apparition de certains troubles liés à l'âge et retarder l'entrée en dépendance.

     Vitamine A, oméga 3, polyphénols, aliments reconstitués ou enrichis en protéines, des chercheurs explorent de nouvelles pistes pour améliorer l'alimentation des seniors et leur permettre de rester en bonne santé le plus longtemps possible.

    "La question n'est plus aujourd'hui seulement de savoir si nous allons vivre longtemps, mais si nous vieillirons en bonne santé" souligne Véronique Coxam directrice de recherche à l'Institut national de recherche agronomique (Inra) qui travaille sur la prévention nutritionnelle de l'ostéoporose.

    Comme plusieurs de ses collègues, elle s'efforce de démontrer qu'une alimentation adaptée, combinée à l'activité physique, peut prévenir l'apparition de certains troubles liés à l'âge et retarder l'entrée en dépendance.

    Pour Claire Sulmont-Rossé, une autre chercheuse de l'Inra qui travaille sur les processus sensoriels intervenant dans l'alimentation, il est important d'améliorer la prise alimentaire des personnes très âgées et souvent dénutries: c'est le cas de 4 à 10% de celles vivant encore à domicile, de 15 à 40% de celles en maison de retraite et de 30 à 70% de celles hospitalisées, selon les études.

    "C'est un cercle vicieux, explique-t-elle: un apport insuffisant en énergie et en protéines augmente le risque de fractures et aggrave certaines pathologies existantes, ce qui accroît le risque de dénutrition".

    Pour redonner aux seniors le goût de se nourrir, le programme Aupalesens, financé par l'Agence nationale de la Recherche (ANR) a identifié quelques gestes simples.

    L'introduction d'un peu de variété en institution - les pensionnaires se sont vu proposer deux légumes au lieu d'un seul - a permis d'augmenter leur consommation de viande de 32%.

    La mise à disposition de condiments, autres que le sel et le poivre - sauce tomate, ail, persil ou rondelle de citron - a eu le même effet sur leur appétit.

    Pour les seniors âgés qui vivent chez eux, il suffit souvent, selon Mme Sulmont, de peu de choses: du fromage râpé dans la soupe, de la poudre de lait pour enrichir un flanc, quelques morceaux de viande ou de thon sur une salade.

    A ceux qui souffrent de problèmes de mastication, elle recommande la cuisson basse température - qui permet des textures de viande très tendres- ou le recours à des aliments reconstitués, c'est à dire recombinés après avoir été transformés en purée.

    Plutôt que de proposer systématiquement des bouillies ou des compléments nutritionnels comme des crèmes hyperprotéinées, il faut, selon la chercheuse, "respecter les goûts de la personne âgée et partir de ce qu'elle aime pour essayer d'augmenter la fraction de protéines et d'énergie consommée".

    Des nutriments pour retarder le vieillissement-

    D'autres chercheurs de l'Inra s'efforcent pour leur part d'identifier des nutriments susceptibles de retarder le vieillissement.

    Plusieurs d'entre eux se sont intéressés au potentiel des polyphénols, des molécules contenues dans de nombreux fruits et légumes, comme la fisétine, connue pour ses propriétés anti-inflammatoires et qu'on trouve dans les fruits rouges ou l'oleuropéine, un extrait de la feuille d'olivier.

    Selon Mme Coxam, tous deux pourraient jouer un rôle dans la prévention de l'ostéoporose, une fragilisation osseuse qui expose quelque 5 millions de personnes âgées, en majorité des femmes, à un risque accru de fractures.

    Une étude clinique menée sur 64 femmes ménopausées a permis de montrer que l'oleuropéine donnée sous forme d'extrait pendant un an permettait de limiter la perte osseuse d'1% par an contre 2% par an sans traitement, souligne-t-elle.

     

    Des travaux sont également menés sur les effets protecteurs combinés de la vitamine A (qu'on trouve principalement dans les viandes et notamment le foie) et des oméga 3 (présents dans les poissons gras) sur le cerveau.

    Selon des travaux menés depuis plusieurs années, la vitamine A et les oméga 3 "agissent directement sur les neurones et améliorent leur connectivité" explique Sophie Layé, une autre chercheuse dont l'objectif est de retarder le vieillissement cognitif.

    L'efficacité des deux compléments alimentaires est actuellement évaluée sur 300 personnes de plus de 75 ans dans le cadre de Nutrimemo, un projet financé par l'Etat pour mettre en place de nouveaux produits ciblant l'amélioration de la mémoire chez les seniors.