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  • Le jardin japonais de Compans-Caffarelli rebaptisé du nom de Pierre Baudis

    Mercredi 11 mai, le jardin japonais de Compans-Caffarelli sera rebaptisé du nom de l'ancien maire de Toulouse, Pierre Baudis.

    "Un hommage légitime" selon Jean-Luc Moudenc.

    C’est un nouvel hommage à la famille Baudis que s’apprête à rendre la Ville de Toulouse, mercredi 11 mai 2016.

    100 ans après la naissance de Pierre Baudis

    À 11 h, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, dévoilera en effet la plaque de baptême du jardin japonais ainsi qu’un buste, réalisé par le sculpteur Sébastien Langloys, en hommage à Pierre Baudis, en présence des représentants de la famille de Pierre Baudis et de l’artiste qui a réalisé le buste.

    “J’ai souhaité rendre hommage à Pierre Baudis le 11 mai 2016, jour du centenaire de sa naissance, en accolant son nom à celui du jardin japonais, a détaillé l’édile, dans un communiqué daté du 10 mai. Labellisé "jardin remarquable", le jardin japonais a été créé en 1983 à la suite d’un voyage qu’il avait effectué à Tokyo. Il permet aux Toulousains de voyager dans la culture asiatique et de profiter de ce havre de paix et de sérénité à quelques minutes du centre-ville…

    "Un hommage légitime"

    Maire de Toulouse de 1971 à 1983, Pierre Baudis "avait été visionnaire en développant les zones vertes et les bases de loisirs qui font partie de Toulouse, une ville à la qualité de vie régulièrement plébiscitée" souligne également le maire de Toulouse.

    Et de conclure: "Donner le nom de Pierre Baudis à l’un des plus beaux jardins de Toulouse est un hommage légitime que je rends avec fierté et émotion à cet homme qui a contribué à construire cet art de vivre toulousain qui participe du rayonnement de notre ville“.

  • Pourquoi et comment dépolluer sa viande avant de la manger

    Les polluants s’accumulent dans les graisses chez l’Homme mais aussi chez l’animal. La consommation de graisses animales pourrait donc expliquer pourquoi la viande rouge est classée en cancérigène probable. Une nouvelle étude rapporte quels modes de cuissons permettent de limiter les teneurs en ces polluants (1).

    Il y a 6 mois, l’annonce du CIRC (Conseil International de Recherche contre le Cancer) selon laquelle la viande transformée (charcuteries) est cancérigène et la viande rouge le serait aussi probablement avait provoqué un vent de panique:

    - Les charcuteries seraient cancérigènes à cause des procédés de transformation qui génèrent des composés cancérigènes mais également à cause de leur teneur en sel et en additifs.

    - Les viandes rouges sont classées en cancérigènes probables : plusieurs méta-analyses ont rapporté un lien entre consommation de viande rouge et cancer, l’effet semble plus faible que pour les charcuteries mais réel. Plusieurs composés sur le banc des accusés : les amines et hydrocarbures polycycliques formés durant la cuisson à haute température, le fer héminique (qui donne sa couleur rouge à la viande), ou encore la L-carnitine (présents surtout dans le boeuf).

    Néanmoins, les viandes contiennent des nutriments intéressants : vitamines du groupe B (B12 notamment), un peu d'oméga-3 (dans les viandes issues des filières bio et bleu-blanc-coeur), zinc, fer, et des protéines complètes. Elles favorisent aussi la satiété et le contrôle de la glycémie, etc. De plus, une méta-analyse combinants les données de plus de 1,5 millions de personnes publiée il y a quelques jours rapporte que la consommation de viande blanche diminuerait la mortalité et le risque de cancer (2).

    Faut-il éviter la viande rouge ?

    Bien que le fer héminique ou la carnitine pourraient expliquer une partie des effets néfastes, les auteurs de l'étude espagnole qui vient de paraître dans le journal Environmental Research suggèrent que ce sont les graisses animales, présentes en bien plus grande quantité dans les viandes rouges, qui seraient mauvaises pour la santé (graisses qu'il suffirait de retirer grâce à une préparation et à une cuisson adaptée). Pourquoi selon les chercheurs? Parce que la plupart des polluants environnementaux sont lipophiles, autrement dit, ils se fixent facilement aux graisses. C’est pourquoi ils sont bien plus présents dans les viandes rouges, plus grasses (et dans les poissons gras). Les polluants en cause seraient l’arsenic, le cadmium, le mercure, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les dioxines, les pesticides et autres polluants persistants comme les PCB.

    Ces polluants présents dans la viande rouge auraient de plus des effets similaires aux perturbateurs endocriniens: ils favoriseraient le diabète, l'obésité, la puberté précoce, etc.

    Comment "détoxifier" les viandes rouges?

    Les chercheurs ont étudié comment les modes de cuisson influaient sur les teneurs en polluants. Conformément à leur hypothèse, ils ont établi que les modes de cuisson qui extraient les graisses (comme la cuisson à l'eau ou au barbecue) sont ceux qui diminuent le plus les teneurs en polluants. Une solution simple peut également consister à retirer les morceaux de gras au couteau, ou encore à consommer des morceaux maigres comme la bavette.

    En revanche, le barbecue, comme toute cuisson à haute température, produit des amines et des hydrocarbures polycycliques qui sont cancérigènes. Afin de limiter leur formation (jusqu’à 90%), vous pouvez faire mariner la viande ou la passer au four micro-ondes avant la cuisson.

    Les auteurs rappellent que la viande reste moins contaminée que les poissons et les produits de la mer mais est bien plus contaminée que les fruits et légumes.

    coteagneau grill.jpg

    RÉFÉRENCES :

    [1]José L. Domingo, Martí Nadal. Carcinogenicity of consumption of red and processed meat: What about environmental contaminants?Environmental Research, 2016; 145: 109 DOI:10.1016/j.envres.2015.11.031

    [2] Heather Fields, MD; Denise Millstine, MD; Neera Agrwal, MD; Lisa Marks, MLS, AHIP. Is Meat Killing Us? The Journal of the American Osteopathic Association, May 2016, Vol. 116, 296-300. doi:10.7556/jaoa.2016.059

  • Fête de l’autoroute

    Vianney en concert gratuit et cassoulet géant sur l'A61, près de Toulouse, dimanche 22 mai

    Vianney se produira gratuitement en concert près de Toulouse, non pas dans une salle, ni même dans un parc mais sur une aire d'autoroute. Une première.

    La Fête de l’autoroute, ça vous dit quelque chose? Non? C’est normal, c’est une première. Dimanche 22 mai 2016, animations, événements sportifs et manifestations seront organisés sur une quinzaine de sections d’autoroutes, un peu partout en France.

    Cirque et cassoulet géant au programme

    Organisé de 15 h à 16 h, le concert viendra clôturer une journée placée sous le signe du cirque. Au programme, dès le début de matinée : des spectacles d’acrobates au sol et dans les airs, au cœur d’un grand chapiteau installé sur l’aire, une initiation au cirque pour les enfants et une dégustation de cassoulet géant.

    Le plan d’eau de l’aire sera lui aussi animé par des artistes évoluant sur des îles flottantes, détaille l’Asfa, qui indique par ailleurs que des itinéraires de contournement seront mis en place afin de ne pas gêner la circulation.

     

    Infos pratiques:

    La première Fête de l’autoroute

    Rendez-vous sur l’aire de Port-Lauragais, sur l’A61

    Dimanche 22 mai 2016

  • En perturbant la flore intestinale, l'alimentation moderne nuit au cerveau

    Une étude expérimentale montre que l'alimentation occidentale riche en sucres et en graisses modifie la flore intestinale, provoquant ainsi une perte des fonctions cognitives

    Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Oregon State University et parue dans la revue Neuroscience rapporte qu’un régime riche en graisses et/ou en sucres provoque des modifications au niveau des bactéries intestinales qui semblent liées à une perte significative de flexibilité cognitive. La flexibilité cognitive représente la capacité d’adaptation à de nouvelles exigences ou règles. L’effet était plus important avec le régime riche en sucres qui affecte également les mémoires à long et court terme.

    Le régime alimentaire occidental (Western Diet), riche en graisses, en sucres et en glucides à index glycémique élevé est associé à une gamme de maladies chroniques, comme l’obésité par exemple.

    "Les apports élevés en graisses et en sucres raffinés sont associés à un déclin de la flexibilité cognitive et de la mémoire et à une augmentation de l’incidence de la maladie d’Alzheimer " explique l’article“.  Ce type de régime –riche en graisses et/ou en sucres- altère également la flore intestinale. De plus en plus de preuves suggèrent que les bactéries intestinales impactent des fonctions essentielles dans l’organisme, notamment la maturation du système immunitaire et des processus métaboliques.

    Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont cherché à savoir si les changements induits sur le microbiote intestinal par différents régimes alimentaires pouvaient impacter mémoire et flexibilité cognitive.

    Les chercheurs ont travaillé sur des souris auxquelles ils ont donné différents régimes alimentaires (riche en graisses ou riche en sucres (saccharose) ou alimentation normale) puis ils leur ont fait passer plusieurs tests, comme celui du labyrinthe d’eau, pour enregistrer les changements dans leurs fonctions mentale et physique. Ils ont également évalué les modifications sur différents types de bactéries intestinales.

    Les résultats montrent qu’après seulement 4 semaines d’un régime riche en graisses ou riche en sucre, les performances de la souris sur les différents tests de la fonction mentale et physique ont commencé à diminuer, comparées aux souris suivant un régime "normal". Et le changement le plus important était lié à la flexibilité cognitive. Le régime riche en graisses et le régime riche en sucres présentent certaines similitudes quant aux modifications qu’ils induisent chez les bactéries intestinales, par rapport au régime normal. Mais ils provoquent également chacun des modifications spécifiques. "Les modifications induites au niveau de la flore intestinale étaient encore plus significatives chez les souris soumises au régime riche en sucres".

    "L’altération de la flexibilité cognitive était assez forte" expliquent les auteurs. "Imaginez que vous êtes en train de rentrer chez vous par une route que vous connaissez très bien. Mais un jour la route est fermée et vous devez soudainement trouver un nouveau chemin pour rentrer chez vous". Une personne avec un niveau élevé de flexibilité cognitive pourrait immédiatement s’adapter au changement, déterminer une autre route pour rentrer chez elle et se souvenir d’utiliser cette nouvelle route le jour suivant, sans trop de problème. Alors que pour une personne avec une flexibilité cognitive altérée, le retour à la maison serait long, lent et stressant.

    "Il est de plus en plus clair que nos bactéries intestinales, ou microbiote, peuvent communiquer avec notre cerveau" explique Kathy Magnusson, auteur de l’étude. "Les bactéries peuvent libérer des composés qui agissent comme des neurotransmetteurs, stimulent les nerfs sensoriels ou le système immunitaire et impactent une large gamme de fonctions biologiques. Nous ne sommes pas sûre des messages qui sont envoyés, mais nous recherchons les mécanismes impliqués et les effets".

    "Cette étude a été réalisée sur des souris jeunes avec un système biologique sain, mieux en mesure de résister aux influences pathologiques de leur microbiote intestinal. Ces résultats auraient donc pu être plus prononcés chez des souris plus âgées ayant des systèmes intestinaux plus "abîmés".

    Ces résultats rejoignent ceux d’études précédentes montrant l’impact des graisses et des sucres sur la fonction cognitive et le comportement et suggèrent que ce phénomène serait lié à l’altération de la flore intestinale. "Nous savons depuis longtemps que trop de graisses et trop de sucres ne sont pas bons pour la santé. Ce travail montre que les graisses et les sucres altèrent notre flore intestinale et c’est une des raisons pour lesquelles ce type d’aliment n’est pas bon pour nous" concluent les auteurs.

    Sources

    Magnusson KR, Hauck L, Jeffrey BM, Elias V, Humphrey A, Nath R, Perrone A, Bermudez LE. Relationships between diet-related changes in the gut microbiome and cognitive flexibility. Neuroscience. 2015 Aug 6;300:128-40. doi: 10.1016/j.neuroscience.2015.05.016. Epub 2015 May 14.

    Fat, sugar cause bacterial changes that may relate to loss of cognitive function. Oregon State University