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  • Anguille en matelote

    La première fois que j'ai vu ma mère faire ce plat, elle a mis les anguilles dans une marmite et leur a jeté de l'eau bouillante dessus: chose à ne jamais faire, bien sûr.

    Les anguilles ont sauté partout dans la cuisine et se tordaient sur le carrelage; il nous a fallu un bon moment pour les rattraper car, elles glissent dans les mains étant recouvertes d'une sorte mucus.

    Pour les tuer, les mettre dans une marmite pleine d'eau et amenez lentement à ébullition.

    Pour 4 il faut: une très belle anguille, 40 g de beurre, 100 g de cansalade, 3 oignons jaunes, 1 ou 2 gousses d'ail, 1 ou plus de carottes,, ¼ de litre de vin rouge ou blanc, 1 verre à liqueur d'Armagnac (un demi-verre à moutarde) 150 g de champignons de Paris ou des champignons noirs (qui peuvent être sautés à part et rajoutés au moment du service), 1 cuillère de farine, sel, poivre, persil haché.

    Demandez à votre poissonnier qu'il dépouille l'anguille et la coupe en tronçons de 5 cm ou faites-le vous-même.

    Dans la marmite ou cocotte-vapeur, faire rissoler les oignons en gros cubes, la cansalade en lardons, à feu moyen. Ajoutez les morceaux d'anguille  et l'armagnac et faites flamber. Ajoutez l'ail écrasé, les champignons, les carottes en rondelles (ou ajoutez-les après le vin), faites sauter le tout une dizaine de minutes en remuant bien. Saupoudrez de farine.

    Continuez à remuer et deux ou trois minutes plus tard, rajoutez le vin. Portez à ébullition, cela fait disparaître l'alcool.

    Faites cuire dans la cocotte environ 10 mn après chuchotement de la soupape ou 20 à 20 minutes dans une marmite à feux doux en vérifiant de temps à autre pour savoir si rajouter de l'eau ou un peu de bouillon. Salez, poivrez et goûtez.

    Servir dans un grand plat creux en déposant l'anguille et les autres ingrédients. Mettre un peu de beurre dans la cocotte où se trouve le reste de sauce, faites fondre le beurre quelques minutes et versez sur l'anguille. Saupoudrez de persil haché et servez avec des pâtes, riz, pommes de terre vapeur.

     

  • Engraissez vos neurones!

    Bien manger, c’est bon pour votre corps, mais aussi pour votre cerveau. Le nourrir correctement est donc primordial pour votre santé, mentale comme physique.

    Heureux comme un neurone bien nourri… Ses carburants: sucre et graisse. Le rêve… même si on ne coupera pas à la mention "avec modération".

    Oui, (bien) manger, c’est aussi (bien) alimenter son cerveau. "Il ne faut pas oublier qu’il consomme 20% de l’énergie du corps. Le nourrir correctement est primordial pour notre santé mentale et physique", confie Bénédicte Salthun-Lassalle, docteur en neurosciences et auteur du très pédagogique livre "Assiette au top = cerveau heureux" (Prat Editions, 17,95 euros).

    Au menu, pour le combler, il lui faudra des protéines, des lipides, des glucides, du fer. Les sucres lents, que l’on trouve dans les pâtes, les légumes secs, les pommes, sont d’une grande aide pour la concentration. "Ces glucides fournissent au cerveau de l’énergie pour des efforts mentaux prolongés", pointe-t-elle. Mais ils ne sont pas suffisants pour lui en procurer suffisamment.

    "Mangez du fer“ encourage alors la chercheuse qui relève que, preuve de son importance, une carence se traduit par un teint pâle, de la fatigue, des troubles de la mémoire. Du fer: dans les lentilles, le boudin…

    Dites oui au chocolat: Ne vous privez pas de chocolat et ne faîtes pas la guerre au café.

    Autres apports capitaux: les acides aminés. Bien qu’ils soient nécessaires au fonctionnement cérébral, notre corps ne sait pas tous les produire. Il faut aller les chercher dans l’alimentation. Où? Par exemple dans le fromage, les cacahuètes, les produits laitiers, le poisson, la viande.

    Et le bouillon d'os, c'est-à-dire, la gélatine dont vous trouvez la recette en cherchant dans la boîte à outil “rechercher“….

    N'oubliez pas: le trop et le peu.....

     

     

  • ... et bien, dansez maintenant!

    Cocanha

    Trois voix, ancrées, timbrées, touchantes, aux percussions sonnantes et trébuchantes. Avec Toulouse comme point de rencontre, le trio chante haut et fort cette langue occitane du quotidien, véritable terrain de jeu vocal.

    Mains et pieds claquent les rythmes de la danse. Les tambourins à cordes pyrénéens installent le bourdon percussif, brut et enveloppant, apportant au chant une pulsation vitale.

    Forte de son ancrage, Cocanha chante une musique "locale" dans la continuité de la création populaire.

    Photo: les filles sont au bord de la Garonne.... on aperçoit le Pont Neuf (qui est le pont le plus ancien de Toulouse... malgré son nom!