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  • Le sucre, un facteur de risque de cancer?

    Consommer trop de sucre est mauvais pour la santé, c’est un fait désormais bien documenté. L’excès de sucre, et notamment de boissons sucrées, augmente le risque de carie dentaire, de surpoids et d’obésité. L’abus de sucre serait aussi associé à une augmentation du risque de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires.

    Mais qu’en est-il des liens entre consommation de sucre et cancer? Si cette relation est moins claire, de nombreux travaux de recherche sont en cours pour l’explorer, et leurs premiers résultats donnent à réfléchir. Que sait-on pour l’instant? Que reste-t-il à découvrir? Quels sucres sont concernés? Les édulcorants artificiels pourraient-ils constituer une alternative?

    Glucides complexes ou sucres simples?

    Les protéines, les lipides (les « graisses ») et les glucides (« les sucres ») constituent la majeure partie de nos apports énergétiques. Avec l’eau, ces trois familles d’éléments nutritifs représentent 98 % du poids des aliments que nous consommons, d’où leur appellation de « macronutriments ».

    Le terme glucides recouvre non seulement les glucides complexes, apportés notamment sous forme d’amidon par les féculents tels que les pommes de terre, le riz ou les pâtes, mais aussi les sucres simples, plus couramment désignés sous le vocable de « sucres ». Ces sucres simples sont naturellement présents dans certains aliments, comme les fruits, principalement sous forme de fructose et les produits laitiers, sous forme de lactose et galactose. Ils peuvent aussi être ajoutés par le consommateur, le cuisinier ou l’industriel, sous forme de saccharose.

    Pour déterminer l’impact d’un aliment sur le taux de sucre dans le sang, appelé glycémie, deux spécialistes en sciences nutritionnelles, David Jenkins et Tom Wolever, ont développé dans les années 1980 l’index glycémique. Il traduit la capacité d’un aliment à faire évoluer la glycémie dans les deux heures qui suivent son ingestion.

    À partir de son index glycémique, on peut calculer la charge glycémique d’un aliment. Ce concept, élaboré à la fin des années 1990, correspond à l’impact qu’il aura sur le taux de sucre dans le sang, en fonction de la portion ingérée. Depuis, plusieurs études se sont intéressées au lien entre l’apport en sucres ou la charge glycémique et le risque de cancer.

    Sucre, prise de poids, insuline et cancer

    Certaines hypothèses soutiennent que le rôle des sucres simples dans l’apparition de certains cancers passerait par la prise de poids. En effet, des études ont permis d’établir des niveaux de preuve élevés entre la consommation de boissons sucrées, sources importantes de sucres simples et l’augmentation du risque de surpoids et d’obésité, le surpoids et l’obésité étant eux-mêmes des facteurs de risque connus pour différents cancers : cancers de l’œsophage, du pancréas, du foie, du sein après la ménopause, de l’endomètre, du rein et du cancer colorectal.

    D’autres mécanismes pourraient toutefois également intervenir, même en l’absence de prise de poids. En effet, avoir une alimentation riche en sucres simples induit une production d’insuline importante, l’hormone régulatrice de la glycémie. Or l’insuline est un agent qui est dit « mitogène », c’est-à-dire qu’il peut favoriser la prolifération des cellules tumorales.

    En 2018, le dernier rapport conjoint du World Cancer Research Fund et de l’American Institute for Cancer Research indiquait qu’une charge glycémique élevée de l’alimentation serait un facteur de risque probable pour le cancer de l’endomètre, la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus à l’endroit où se déroule la grossesse.

    Enfin, des études réalisées au sein de la cohorte NutriNet-Santé, sur + de 100,000 personnes, ont suggéré des associations entre la consommation de sucre simple, celle de boissons sucrées et produits sucrés ainsi que la charge glycémique et un risque accru de cancers, notamment de cancers du sein. Et ce, indépendamment de la prise de poids.

    D’autres études sont néanmoins nécessaires pour approfondir ces résultats. Il est notamment nécessaire de déterminer les différences entre les types ou les sources de sucres et le risque de cancer. On peut en effet se demander si les sucres des fruits, des boissons sucrées, des produits laitiers ont tous le même effet sur la santé.

    Limiter les apports en sucres simples

    Étant donné ces potentiels effets délétères sur la santé, les organismes de santé publique recommandent de limiter ses apports en sucres simples. En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) préconise d’en consommer moins de 100 grammes par jour (hors lactose et galactose, qui sont présents dans le lait et les produits laitiers).

    Il est également recommandé de limiter sa consommation de boissons sucrées, incluant les sodas et les jus de fruits, qui sont aussi riches en sucres que les sodas en moyenne, à une par jour au maximum.

    On pourrait penser qu’une alternative serait de remplacer le sucre par des édulcorants artificiels. Mais cela pourrait ne pas être une solution idéale, car plusieurs études expérimentales et épidémiologiques suggèrent en effet de potentiels effets adverses de ces additifs alimentaires sur la santé.

    Les édulcorants artificiels, une fausse bonne solution?

    Les édulcorants artificiels sont des produits sucrants qui ne sont pas des glucides. Ils permettent de réduire la teneur en sucres ajoutés dans les aliments et boissons – ainsi que les calories qui y sont associées – tout en maintenant une saveur sucrée. L’aspartame (E951) ou l’acésulfame potassium (E950) comptent probablement parmi les plus connus de ces additifs alimentaires, qui sont aujourd’hui consommés chaque jour par des millions de consommateurs.

    Présents dans des milliers de produits fabriqués par les industries agro-alimentaires, les édulcorants artificiels peuvent également être ajoutés ultérieurement dans les aliments, sous forme de « sucrettes » ou de poudres, par exemple.

    Or, depuis quelques années, des données semblent indiquer que la consommation de ces produits pourrait ne pas être anodine. Ainsi, des études récentes menées dans le cadre de l’étude NutriNet-Santé (une étude de santé publique lancée en 2009 dans l’objectif de faire progresser les connaissances entre alimentation et santé) montrent une association entre la consommation d’édulcorants et un risque accru de cancers.

    Il s’agit, au global, du cancer du sein, et de cancers « liés à l’obésité », autrement dit pour lesquels l’obésité est un des facteurs de risque : cancer du pancréas, du foie, du côlon-rectum, du sein après la ménopause, de l’endomètre, du rein, de l’œsophage, de la bouche, du larynx, du pharynx, de l’estomac, de la vésicule biliaire, des ovaires et de la prostate. Un risque accru de maladies cardiovasculaires a également été mis en évidence.

    Au-delà de ces liens, il faut souligner que les autorités de santé ne recommandent pas les édulcorants, qui maintiennent l’appétence pour le goût sucré, comme une alternative sûre au sucre… Elles préconisent plutôt l’inverse, à savoir de tendre globalement vers une diminution du goût sucré dans notre alimentation. Du sucré, oui, mais avec modération, en somme…

    auteurs

    Mathilde Touvier - Directrice de l'Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle, U1153 Inserm,Inra,Cnam, Université Sorbonne Paris Nord, Inserm

    Charlotte Debras

    de The Conversation

  • Nutrition personnes âgées

    Adapter les conseils nutritionnels aux personnes âgées

    Plus de sucres et plus de graisses

    Pour un effort identique, la dépense d’énergie est plus importante que pour les personnes plus jeunes. Le rendement de la transformation des sucres et des graisses en énergie diminue avec l’âge. Pour compenser ce phénomène, il est nécessaire de manger un peu plus de ces nutriments. Ce conseil est particulièrement important pour les personnes qui sont très actives ou qui pratiquent un sport.

    Au moins trois repas par jour

    La répartition des prises alimentaires dans la journée est un aspect important de l’alimentation, sachant que le minimum est de trois repas par jour et qu’il est préférable de retrouver les habitudes de l’enfance avec un vrai goûter. Les portions de chaque repas doivent être adaptées aux besoins nutritionnels et à l’appétit de chacun : il ne sert à rien de se forcer à absorber de grandes quantités de nourriture, mieux vaut répartir l’apport tout au long de la journée. Lorsqu’on n’a pas assez faim pour terminer son déjeuner, on peut manger son fromage ou son dessert à l’heure du goûter, et l’on peut également prendre une collation légère vers 10 heures, un yaourt avec un jus de fruit, par exemple.

    Des aliments riches en protéines

    Pour conserver au mieux son capital musculaire, il est bon de consommer des aliments riches en protéines au moins une fois par jour. Consommer un produit laitier à chaque repas présente l’avantage d’apporter à la fois des protéines et une partie du calcium nécessaire.

    Des fruits et des légumes tous les jours

    Fruits et légumes doivent assurer quotidiennement les apports nécessaires en fibres, en vitamines et en sels minéraux. Les aliments riches en fibres sont souvent moins digestes crus (crudités). Pour éviter les troubles intestinaux, mieux vaut faire cuire une partie des fruits et des légumes consommés.

    Des féculents à tous les repas

    Les féculents comme les légumes secs, le riz ou les pommes de terre, ainsi que les produits à base de céréales tels que pain, pâtes et céréales du petit-déjeuner apportent l’énergie quotidienne nécessaire et devraient être consommés à tous les repas.

    Boire régulièrement

    Il faut veiller à boire régulièrement au cours de la journée, sans attendre d’avoir soif, que ce soit de l’eau ou du thé, des tisanes, des bouillons de légumes, du lait ou des jus de fruits.

    Se peser une fois par mois

    En se pesant une fois par mois, on prend la bonne habitude de surveiller son poids. Si celui-ci diminue sans raison apparente, une consultation médicale s’impose.

    N’oubliez pas que les besoins nutritionnels augmentent en cas de maladie ou de convalescence, même si l’appétit diminue.

    Suggestion de menu riche en protéines

    MENU

        Rosette

        Flan de légumes nappé de béchamel

        Entremet au chocolat

        Compote de pommes

        Pain de mie

    Ce repas équilibré apporte environ 40 g de protéines soit la moitié de l’apport quotidien recommandé. Le flan salé, à base de lait et d’œuf, remplace la viande parfois peu appréciée. La sauce béchamel augmente encore l’apport en protéines. La rosette riche en protéines fournit par ailleurs une ration de lipides. Les deux desserts contribuent à l’apport énergétique et permettent ainsi la synthèse des protéines.

  • SEP

    Selon une étude menée par l'Université de la Colombie-Britannique, les régimes riches en gomme de guar, un additif alimentaire, retarderaient l'apparition des symptômes de la sclérose en plaques et limiteraient l'inflammation.

    L'augmentation rapide des maladies auto-immunes et inflammatoires dans les pays industrialisés au cours des dernières décennies montrent que l'alimentation joue un rôle dans leur incidence", a déclaré la Dre Lisa Osborne, professeure adjointe à l'Université de Colombie britannique (Canada). "Sachant que les fibres alimentaires sont de puissants modulateurs des réponses immunitaires et peuvent contrôler l'inflammation dans de multiples maladies, nous avons exposé des groupes de souris à une variété de régimes alimentaires riches en fibres diverses" explique-t-elle. Les résultats indiquent qu'une des fibres alimentaires, également utilisée comme additif alimentaire, pourrait calmer l'inflammation en cas de sclérose en plaques. Du moins chez les souris.

    3 idées reçues (à oublier) sur la sclérose en plaques

    La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune du système nerveux central qui entraîne une démyélinisation neuronale et une neurodégénérescence. Chez les personnes touchées, les symptômes de la SEP sont vastes et variés (troubles moteurs, de l'équilibre, problèmes de concentration, de vue...) et apparaissent souvent sous forme de poussées, avec des périodes de rémission. "Les régimes alimentaires qui comprennent un apport accru en fibres alimentaires sont courants chez les personnes atteintes de sclérose en plaques" ajoute la Dre Osborne qui a cherché à savoir si un régime enrichi en fibres fermentescibles solubles pouvait contribuer à réduire l'inflammation et à atténuer l'auto-immunité des malades.

    Un additif alimentaire utilisé comme épaississant

    Pour cette étude, qui vient d'être publiée dans la revue Cell reports, les chercheurs canadiens ont donc exposé des souris à différents régimes : un régime témoin avec 5 % de fibres de cellulose, un régime totalement dépourvu de fibres alimentaires et des régimes enrichis avec 30% de fibres (inuline, pectine, amidon résistant ou gomme de guar). Les conclusions montrent que la gomme de guar, est la seule capable de réduire l'inflammation et de limiter le nombre de poussées de SEP. Souvent utilisée comme épaississant dans les préparations alimentaires (c'est elle qui se cache derrière l'appellation E 412) , la gomme de guar provient d'une sorte de haricot dont les graines sont broyées.

    "Les données de l'étude démontrent une spécificité dans l'utilisation des fibres fermentescibles, avec des effets immunomodulateurs qui pourraient être exploités pour cibler les troubles inflammatoires" conclut le médecin.

  • JE M'EN DOUTAIS, C'EST FAIT!

    Depuis que j'ai entendu cette histoire stupide de "sobriété énergétique", j'ai pensé aussitôt "compteur Linky!".

    Je me suis dit: je suis sûre qu'"ils" vont nous faire un coup de Trafalgar avec ce truc qu'"ils" nous ont imposé il y a deux ou trois ans….

    JE VIENS D'ENTENDRE AUX INFOS QU'A PARTIR DU 15 OCTOBRE, LES BALLONS D'EAU CHAUDE NE SE DECLENCHERAIENT PAS DANS LA JOURNEE….

    Et à votre avis, comment peuvent-ils imposer cela?

    Avec le compteur Linky qu'ils VOUS ONT IMPOSE

    Même le génial Orwel (qui a écrit "1984") n'a pu penser à cela… Voilà comment "ils" nous fliquent, nous interdisent, viennent jusque dans nos vies intimes…

    Sardine Ruisseau nous a fait rire avec son histoire de surveiller jusque dans notre chambre à coucher combien de fois le mari pouvait nous bai….

    La mégère non apprivoisée et non apprivoisable savait déjà ce qui nous pendait au nez!

    En plus des francocides, du chômage et autres problèmes gravissimes du quotidien, nous voici attaqués dans notre intimité… un jour, "ils" nous obligeront à penser à leur convenance ou"ils" nous pulvériseront!

    LA PREUVE

    Pour évite des coupures, Enedis prévoit de réduire les plages horaires d’heures creuses, où l’électricité est moins chère, afin d’éviter un surplus de consommation à certains moments de la journée. La filiale d’EDF pourra envoyer des consignes directement aux compteurs Linky installés dans les foyers.

    Ce type d’abonnement incite les consommateurs à décaler certaines de leurs consommations à des heures où l’électricité coûte moins cher. Ce qui leur permet de réaliser des économies, et soulage le réseau lors des pics de consommation.

    […]

    Le Parisien

     

    ATTENTION: info VITALE a connaître