Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 42

  • Ballotins cansalade et cabécou marinés

    Pour 2 ballotins

    2 Cabécous du Périgord. 4 tranches de très fines de cansalade longue

    De la mâche. 1 pincée d’herbes de Provence.

    La moitié d’un pot d’huile d’olive.

    Du sel et du poivre, du cumin noir

    Remplissez la moitié d’un petit pot d’huile olive et cumin. Assaisonnez de sel et de poivre, puis ajoutez une pincée d’herbes de Provence. Mélangez avec une fourchette.

    Laissez mariner les Cabécous du Périgord pendant 2 heures.

    Une fois le temps écoulé, placez perpendiculairement 4 tranches de cansalade et déposez un Cabécou mariné par-dessus.

    Repliez le bacon autour du Cabécou et répétez l’opération autant de fois que possible.

     Piquez les ballotins et enfournez-les pendant 5-10 minutes à 200°

    Servez vos ballotins sur un lit de mâche et consommez aussitôt: si vous tardez, votre mâche va être “raplapla“.

    Ne jetez pas l'huile d'olive: utilisez-là pour votre vinaigrette dans d'autres salades pour un petit goût différent!

  • Le Pont-Neuf en couleurs

    P.S.: le Pont-Neuf est le plus vieux pont de Toulouse!

    Printemps de Septembre à Toulouse: mais qui a peint les œuvres installées sur le Pont Neuf ?

     

    Dans le cadre du Printemps de septembre, une exposition des peintures de l’artiste Serge Boulaz sur les trottoirs du Pont Neuf.

    Expositions, Toulouse, Haute-Garonne

    Le Pont Neuf n’a jamais aussi bien porté son nom. À l’occasion du Printemps de septembre, l’artiste Serge Boulaz a choisi de redonner à l’édifice une nouvelle jeunesse en installant, sur les trottoirs, une reproduction de peinture réalisée par les participants au projet participatif "Attention, n’oubliez personne!". 

    L’idée à l’initiative de Serge Boulaz est bien simple: parler de Toulouse. C’est du moins ce que l’artiste défend dans une vidéo publiée sur le site du Printemps de septembre en ce début d’année scolaire.

    Un soir, séjournant dans la chambre d’un étudiant parti étudier à Bordeaux,

     … et alors, pourquoi il a été à Bordeaux, y' pas d'écoles à Toulouse?

    Serge Boulaz admire des tirages affichés sur un mur; des tirages du quotidien, des amis, de la famille.

    “Je me suis dit que c’est ce quotidien-là, le quotidien d’une ville, qui pourrait être transposé en peinture" affirme-t-il. L’exposition est née. Animé par des élèves, étudiants et des Toulousains de tous les âges, le Pont Neuf se voit parer d’œuvres aussi différentes les unes que les autres.

    "Chaque personne a une histoire. Chaque personne a quelque chose à raconter".

    Les couleurs chatoyantes de certains tableaux contrastent avec des peintures en noir et blanc. Le réalisme de quelques œuvres se voit opposé à l’abstraction d’autres, et ainsi de suite. Toutes, cependant, sont le reflet d’un sentiment, d’une dénonciation ou encore d’une perception de la vie. "Chaque personne a une histoire, a quelque chose à raconter. Chaque personne est un artiste d’une certaine manière" défend Serge Boulaz.

    Mais qu’en pensent les piétons? Si pour une majorité, ces œuvres sont passées inaperçues, d’autres les ont vivement remarquées. "C’est vraiment une excellente idée! Il y a des œuvres qui m’ont vraiment touché, des traits, des couleurs particulières, … Je suis fier que Toulouse soit une ville d’art. Il faut qu’elle continue. Pourquoi ne pas les laisser toute l’année? C’est quand même bien plus joli" explique Sylvain avec passion.

    Irina, étudiante à Toulouse, ajoute quant à elle: "J’essayais même de faire attention et de ne pas y marcher dessus".

    Dans l’attente d’une exposition annuelle dans la ville rose, le projet, réalisé en partenariat avec la direction de l’animation socioculturelle de la ville de Toulouse et Tisséo, sera visible jusqu’au 17 octobre 2021.

  • Hélas, je l'avais vu

    Dans ma vidéo de voyance de fin septembre

    Décès du Caporal-chef Maxime BLASCO

    Je ne voulais pas me lancer dans ce genre de “voyance“ autrefois et je me suis prise au piège du Toujours plus avec ma chaîne…

    Je fais de mon mieux, pourtant, pour éviter de voir des événements terribles car, hélas, je ne puis dire qui, et où, même si parfois, je “vois“ les dates…

    Toutes mes condoléances attristées envers la famille et les proches de ce héros moderne ainsi qu'à ses amis, ses compagnons d'armes et à toute l'Armée Française.

     

    Publiée sur Youtube le 28 août 2021

     

  • Hommage à Bébel

    et à son compère Alain DELON: nos deux monstres sacrés!

  • Blé dur: panique autour des nouilles

    Par André Heitz. Contrepoints

    Le 16 août 2021, le Comité français de la semoule industrielle (CFSI) et le Syndicat des industriels fabricants de pâtes alimentaires de France (SIFPAF) publiaient un communiqué de presse alarmiste.

    " Le dérèglement climatique met en danger le marché des pâtes alimentaires: des pluies beaucoup trop abondantes en Europe et une sécheresse sans précédent au Canada conduisent à une pénurie de blé dur, seule matière première des pâtes alimentaires, et à la flambée historique des prix mondiaux".

    Le " dérèglement climatique " a évidemment bon dos.

    Mais le fait est que la récolte sera catastrophique au Canada, premier producteur mondial, du fait aussi de la vague de chaleur (quelque -30% prévus par rapport à la moyenne quinquennale), que la récolte européenne est insuffisante (7,3 Mt pour un besoin de 9,5 Mt selon les deux entités) et qu’une partie de la récolte française ne sera pas utilisable par l’industrie de la semoule et des pâtes du fait d’une qualité fortement affectée par les pluies.

    Les deux entités en ont donc appelé au gouvernement pour qu’il mette en place un plan d’urgence permettant aux semouliers et pastiers d’assurer leur approvisionnement en blé français et faire en sorte que les distributeurs répercutent " l’explosion du prix du blé dur dans les prix de vente pour traverser cette crise exceptionnelle ".

    Il y a quelque chose de pathétique dans cet appel au secours fait à l’État nounou par une industrie passablement concentrée (par exemple trois semouliers et cinq usines). Mais nous sommes en France…

    C’est du pain bénit pour des médias et décroissantistes

    Le communiqué a été répercuté par l’AFP… et les médias s’en sont délectés. Libération a ainsi  titré: "Dérèglement climatique: l’industrie des pâtes en manque de blé".

    L’écologiste Dominique Bourg s’est particulièrement illustré sur Twitter:

     

        Ce qui devait arriver arrive, nous touchons pour la première fois du doigt la fragilisation climatique de nos capacités de production alimentaire: pénurie de blé annoncée. https://t.co/zVCG4pBe6U

        — Dominique Bourg (@bourg_d) August 17, 2021

    Sauf qu’il s’agissait de blé dur (pour le blé tendre, on peut aussi avoir des inquiétudes s’agissant de la production, mais les stocks sont un peu plus conséquents quoique, historiquement bas).

    Aurons-nous suffisamment de nouilles ?

    La situation sera sans doute tendue dans le monde. Et comme nous l’ont montré les émeutes de la faim de 2008, il y a un sérieux risque d’instabilité politique et géopolitique dans certains pays.

    Pour la France, le 19 août 2021, s’exprimant d’une manière générale, “Intercéréales“ déclarait:

        " La moisson française de 2021 encore en cours dans le nord du pays saura répondre aux besoins des consommateurs (français en particulier)".

    Mais “Réussir“ écrivait le 17 août 2021 pour les produits à base de blé dur, sans nul doute sur la base de l’alerte des industriels:

        "Comme en 2007, il serait possible que certains marchés "bagarrés" doivent faire face à des ruptures en Europe".

    “Pleinchamp“ et la “Coopération agricole“ ont donné des indications plus précises les 16 et 27 août 2021, respectivement: les surfaces de blé dur ont été estimées à 288 000 hectares, en progression par rapport à 2020, mais en retrait de près de 11% par rapport à la moyenne quinquennale 2016-2020. La production atteindrait 1,6 Mt (+22% par rapport à 2020 mais – 6% par rapport à la moyenne quinquennale).

    De quoi, a priori, produire les quelque 240 000 tonnes de pâtes/an et 84 000 tonnes de couscous/an de l’industrie française. Reste la question de la qualité, la filière industrielle ayant des exigences précises.

     

    S’agissant des pâtes aux œufs alsaciennes, la matière première céréalière ne sera pas locale…

    La flambée des cours

    Au 31 août 2021, le blé dur rendu “La Pallice“ était coté à 400 euros/t, contre 247 euros/t pour le blé tendre meunier. Au 2 septembre, au moment du bouclage de cet article, il est à 430 euros/t. Au cours de l’année écoulée, jusqu’à début juillet 2021, les cours se situaient entre 260 et 275 euros/t.

    Cet indice a été élaboré en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et partagé avec la DGCCRF afin d’être le plus représentatif des cours du blé dur mis en œuvre en France (source).

    On peut penser que les cours se maintiendront à un niveau élevé. Cela se répercutera sur les prix des produits de consommation, dont l’essentiel est composé par le coût de la matière première (75% pour les pâtes ordinaires et 50% pour les pâtes aux œufs).

    La guerre des prix est-elle déclarée?

    Les pastiers et semouliers s’étaient déjà dits préoccupés en septembre 2012. Ils avaient déjà fait le coup de l’annonce de l’apocalypse en octobre 2014. Et ils avaient déjà demandé un "plan d’urgence".

    Le contexte était similaire, à deux nuances près.

    Le réchauffement climatique n’était pas encore devenu l’alpha et l’oméga des programmes politiques et de la gesticulation publique.

    Et la récolte française avait baissé de 2,3 Mt en 2012 à 1,5 Mt (dont plus du tiers déclassé) en raison d’une chute de 40% des surfaces, elle-même due à des prix peu ou pas assez rémunérateurs pour une culture de surcroît très technique et délicate. Ainsi, le 5 novembre 2014, le blé dur cotait 430 euros/t rendu La Pallice contre 200 euros/t en 2013 à la même époque. C’était la séquence "flambée historique des prix mondiaux" en 2021…

    Le communiqué de presse du CFSI et du SIFPAF apparaît en définitive comme un nouvel appel au loup. À l’avant-veille des grandes négociations tarifaires – qui débuteront en octobre et doivent s’inscrire dans le fiasco législatif qu’est la loi "EGALIM" de 2018 – il a toutefois eu l’avantage de préparer le terrain en faveur d’industriels pris entre le marteau de la guerre des prix entre distributeurs et l’enclume des cours des denrées de base.

    Sera-ce suffisant?

    Michel-Édouard Leclerc a déjà tonné le 27 août 2021: "des industriels profitent de la crise":

        " Avant même les négociations commerciales qui seront encadrées cette année avec la loi Egalim 2 [pas encore adoptée…], on nous annonce des hausses sur le sucre raffiné de 10%, sur les pâtes de 23%, sur la charcuterie entre 9 et 15%, sur le vinaigre 15%, sur l’huile d’olive 11%".

        Oui, certains profitent de la crise, il y a de la spéculation sur un manque de disponibilité du blé et du mais. On nous annonce trop de hausses: c’est pas sérieux! @Leclerc défendra le pouvoir d’achat. https://t.co/tDUIkeV9aj

        — Michel-Edouard Leclerc (@Leclerc_MEL) August 27, 2021

     

    Pour les pâtes, la présidente de la FNSEA Christiane Lambert a voulu se faire rassurante le 23 août 2021 sur BFM Business:

        " Il faut relativiser […] Si par exemple le prix du blé dur augmente de 10%, ça va représenter quatre centimes de plus par kilo de pâtes. On en consomme 9,1 kg […] ça fait 36 centimes par an par personne".

        #GrandOral

       

  • Bravo la start'up nation!

    Covid-19: une faille informatique fait fuiter les données privées de 700 000 personnes

    Noms, prénoms, dates de naissance, adresses, numéros de téléphone, numéros de Sécurité sociale, adresses e-mail et résultats de tests…

    La semaine dernière, à la faveur d’une faille informatique, les données personnelles de près de 700 000 personnes étaient disponibles en accès public sur FranceTest, a révélé Mediapart hier.

    Sur ce site non agréé par le ministère de la Santé, ayant vocation à transmettre les résultats des tests au coronavirus vers la plate-forme gouvernementale SI-DEP, les internautes ont pu accéder à ces informations privées grâce à “un mot de passe trouvable, en clair, dans un dossier accessible à tous“, relate à son tour l’Obs.

    Un scandale qui n’a pas manqué d’irriter Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, qui rappelle: “Cela fait des semaines et des semaines que nous alertons les autorités sur ces sociétés qui se présentent comme labellisées et facilitent la tâche des pharmaciens pour aller sur le SI-DEP“.  

    Entre le passe sanitaire qui viole allégrement le secret médical, voire même un certain nombre de libertés publiques, et l’exposition de la vie privée des personnes testées aux quatre vents sur Internet, comment ne pas se sentir épié de toutes parts en France?

    Voilà qui devrait garnir les rangs des manifestations du samedi: après les anti-passe, les anti-tests !

    Valeurs Actuelles