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Actualité - Page 39

  • Violente épidémie de la bactérie "E. coli en France

    Au 11 mars 2022, 26 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) "liés à des bactéries E. coli présentant des caractéristiques similaires ont été identifiés" chez des enfants de 1 à 15 ans, et "deux enfants sont décédés", a déclaré Santé publique France dans un communiqué. Fin février, l’agence avait fait part du premier décès.

     

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    Les 26 cas recensés "sont survenus dans neuf régions de France métropolitaine: Nouvelle-Aquitaine (6 cas), Hauts-de-France (5 cas), Ile-de-France (4 cas), Pays de la Loire (4 cas), Bretagne (3 cas), Bourgogne-Franche-Comté (1 cas), Grand-Est (1 cas), Provence-Alpes-Côte d’Azur (1 cas) et Auvergne-Rhône-Alpes (1 cas) ", et "22 cas supplémentaires sont en cours d’investigation", précise le communiqué.

    Chez l’enfant, le SHU est causé le plus souvent par une infection avec une bactérie appartenant à la famille des E. coli, qui se manifeste entre trois et dix jours après la contamination par de la diarrhée souvent accompagnée de sang, des douleurs abdominales et parfois des vomissements, qui peuvent évoluer après une semaine environ vers une forme sévère dans environ 10% des cas.

    Chaque année, environ 160 enfants atteints de SHU sont déclarés à Santé publique France, qui a mis en place un dispositif de surveillance (services de néphrologie pédiatrie) de cette maladie depuis 1996.

    On remarquera que Santé Publique France a la prudence d’affirmer qu’"à ce stade, l’investigation épidémiologique n’a pas permis d’incriminer une source de contamination particulière", alors que des chercheurs indépendants, dont le docteur vétérinaire Alain de Peretti, président-fondateur de Vigilance halal ont clairement montré que l’abattage halal est actuellement la principale source de propagation d’E. Coli dans l’alimentation:

    Par idéologie – ou plus simplement par trouille… – les "autorités sanitaires" préfèrent jouer avec la santé et la vie de nos enfants, plutôt que de dénoncer une pratique obscurantiste observée par un nombre croissant de "Français", au fur et à mesure de l’islamisation de notre pays.

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    Sur son blog, le docteur de Peretti vient de s’exprimer aujourd’hui-même sur le problème:

    https://www.facebook.com

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    Le spectacle des viscères et peaux de moutons jetés pêle-mêle dans les poubelles de nos rues, voire à même la chaussée, le jour de l’aïd el kébir en est la triste illustration.

    https://video.lefigaro.fr/figaro

     

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    NB: Entretien avec le Dr de Peretti, le 15 février dernier, sur son dernier livre: "L’islam sans voile. Ouvrez les yeux!"; éditions La Nouvelle Librairie, collection " Cartouche " de l’Institut Iliade

    Henri Dubost

  • Pour de bonnes défenses immunitaires

    Des chercheurs de l’Université de Yale ont mis en évidence un mécanisme expliquant pourquoi des restrictions caloriques modérées — sans régime spécifique — modifient l’état immunométabolique du corps d’une manière à le faire rajeunir. Cette analyse est la plus solide jamais menée sur les effets des régimes hypocaloriques à long terme chez l’Homme. Une protéine pourrait en être la clé et constituer une nouvelle cible thérapeutique anti-âge.

    Le vieillissement est un ensemble de processus entrainant le déclin structurel et fonctionnel de l’organisme, augmentant le risque de maladies et la mortalité. Les nombreux changements cellulaires et tissulaires liés à l’âge sont généralement considérés comme dégénératifs. Si l’on ne peut préciser lequel est celui qui déclenche tous les autres, nous savons que tous contribuent aux changements phénotypiques liés à l’âge et à la sensibilité face aux maladies.

    À titre d’exemple, les maladies auto-immunes (surproduction d’anticorps s’attaquant aux constituants même de l’organisme) se développent, les phénomènes inflammatoires s’amplifient (réaction disproportionnée de l’organisme face à une infection) ou à l’inverse s’amoindrissent. Ces processus témoignent de la production restreinte de certains globules, les lymphocytes T.

    Les personnes âgées sont dites immunodéprimées. Nous en avons fait la douloureuse expérience avec la pandémie de COVID-19. Elles furent les premières touchées, avec celles dont le système immunitaire était plus faible. Par la suite, l’immunité induite par les vaccins diminuait plus rapidement chez ce même type de personnes.

    Réduire l’inflammation en réduisant l’apport calorique

    Étudier les apports nutritionnels est pertinent dans la recherche anti-âge. Effectivement, il a été démontré que de nombreux êtres vivants, y compris les primates non humains, faisant face à des restrictions caloriques par manque de ressources (limitées ou indisponibles temporairement) dans certains milieux de vie, montrent un allongement de leur espérance de vie. Ils retardent leur vieillissement. En conséquence, les scientifiques de Yale ont testé si les régimes hypocaloriques à long terme généraient les mêmes avantages systémiques pour la santé chez l’homme. Spadaro et al. se sont focalisés sur la façon dont la restriction calorique (ou régime hypocalorique) à long terme chez l’homme influence la réponse immunitaire et l’inflammation.

    "Nous savons que l’inflammation chronique chez l’homme est un déclencheur majeur de nombreuses maladies chroniques et, par conséquent, a un effet négatif sur la durée de vie", a déclaré dans un communiqué V. D. Dixit, co-auteur de l’étude et directeur du Yale Center for Research on Aging. Les gènes et voies intervenant dans la réponse à une restriction alimentaire contrôlent un large éventail de fonctions clés, comme la traduction des protéines, la fonction mitochondriale, le stress oxydatif, l’inflammation ainsi que le métabolisme cellulaire des graisses, des protéines et des glucides.

    Pour leur étude, les chercheurs ont exploité les données issues d’un essai clinique historique débuté en 2007, appelé CALERIE. Plus de 200 sujets sains non obèses ont été étudiés, la moitié devait réduire son apport calorique de 25%. L’essai a duré deux ans, compilant un grand nombre de données physiologiques concernant les effets à long terme de la restriction calorique.

    Sparado et ses collègues ont alors analysé le thymus, une glande se trouvant au-dessus du cœur, productrice des lymphocytes T (partie essentielle du système immunitaire). L’activité de cette glande est maximale chez l’enfant et le jeune adulte, mais elle vieillit plus rapidement que les autres organes'.Au moment où les adultes en bonne santé atteignent l’âge de 40 ans, 70% du thymus est déjà gras et non fonctionnel. Et en vieillissant, le thymus produit moins de lymphocytes T", précise Dixit. Les personnes âgées, comme dit plus haut, sont immunodéprimées.

    L’imagerie par résonance magnétique (IRM) a été utilisée pour déterminer s’il y avait des différences fonctionnelles entre les glandes thymus des deux groupes de l’essai. Le résultat est que l’organe semble avoir rajeuni! En effet, les glandes présentaient moins de graisse et un plus grand volume fonctionnel après deux ans de restriction calorique: elles produisaient plus de lymphocytes T qu’au début de l’étude.

    Malgré cette découverte spectaculaire, aucune différence dans l’expression des gènes de ces cellules immunitaires n’a pu être démontrée'.Il s’avère que l’action était vraiment dans le micro-environnement tissulaire et non dans les cellules T sanguines", a déclaré Dixit, en l’occurrence dans le tissu adipeux des participants à l’étude. Il faut savoir qu’il existe plusieurs types de cellules immunitaires dans les tissus adipeux. Lorsqu’elles sont suractivées, elles deviennent une source d’inflammation. L’équipe a mis en évidence des changements significatifs dans l’expression génétique du tissu adipeux. Un gène codant pour une protéine PLA2G7 a été fortement inhibé dans le groupe ayant suivi un régime hypocalorique.

    Une protéine comme nouvelle source de jouvence? Résultats à modérer…

    Le gène PLA2G7 code pour une enzyme inflammatoire, la phospholipase A2, associée aux lipoprotéines Lp-PLA2. Elle se retrouve notamment au niveau des plaques d’athérosclérose. C’est un facteur d’activation plaquettaire (PAF). Ce dernier, formé après l’action de Lp-PLA2, provoque des agrégations plaquettaires, mais également des réactions inflammatoires aiguës, allant jusqu’au choc anaphylactique.

    Une expérience de laboratoire chez la souris a démontré que l’inactivation du gène PLA2G7 diminue l’inflammation en améliorant les marqueurs de la fonction thymique et de certaines fonctions métaboliques chez les souris âgées. Cela serait dû au fait que PLA2G7 cible un mécanisme spécifique d’inflammation appelé l’inflammasome NLRP3, expliquent les chercheurs.

    En plus de cela, une méta-analyse antérieure impliquant un total de 79 036 participants dans 32 études prospectives a révélé que les niveaux de Lp-PLA2 sont positivement corrélés à un risque accru de développer une maladie coronarienne et d’accident vasculaire cérébral. Un médicament pour inhiber la production de PLA2G7 a été développé, mais les essais cliniques (achevés en 2013) n’ont pas été concluants. PLA2G7 est aujourd’hui étudié pour jouer le rôle de marqueur de l’arthrosclérose, car se liant fortement aux plaques d’athérome, il permettra de localiser ces dernières par imagerie.

    V.D. Dixit précise que "l’identification de ces facteurs nous aide à comprendre comment le système métabolique et le système immunitaire communiquent, ce qui peut nous indiquer des cibles potentielles susceptibles d’améliorer la fonction immunitaire, de réduire l’inflammation et, potentiellement, d’augmenter la durée de vie en bonne santé".

    Malgré ces bénéfices, le maintien de la restriction calorique et la prévention de la malnutrition sont difficiles chez l’homme, et liés à des effets secondaires importants. Par exemple, une réduction prolongée de l’apport calorique peut nuire à la cicatrisation des plaies, réduire le potentiel de lutte contre les infections, conduire à l’ostéoporose et diminuer la fertilité et la libido.

    Situé à l’intersection du métabolisme et de l’immunité, PLA2G7 pourrait médier les effets immunométaboliques de la restriction calorique afin de réduire l’inflammation et prolonger l’espérance de vie, sans les effets négatifs d’une réelle restriction. Elle serait une cible de choix pour un nouveau traitement anti-âge, ou du moins pour "retarder l’apparition de maladies liées à l’âge", comme le déclare le Dr D. Belski, auteur principal de l’étude CALERIE.

    Il peut y avoir un débat sur le meilleur type de régime à suivre, mais cette étude démontre que le simple fait de manger moins peut suffire à générer des avantages substantiels pour la santé.

    Source: Science

  • Covid 19: l’effet protecteur de la vitamine D se confirme

    Le virus de la covid 19 est responsable d’une infection d’évolution très différente selon les individus. Elle peut être quasi inapparente (asymptomatique ou paucisymptomatique), ou se manifester au contraire par des atteintes graves, notamment de l’appareil respiratoire, pouvant entraîner le décès. Les recherches sur les facteurs responsables de ces différences ont été très actives, car elles peuvent déboucher sur des stratégies ou mesures de protection ciblées. Ainsi, l’association de l’âge avancé ou de certaines comorbidités avec une incidence élevée de formes graves a permis d’orienter et de prioriser la mise en œuvre de certaines mesures, dont la vaccination.

    Très tôt, des observations ont indiqué qu’un déficit en vitamine D pouvait être une des circonstances associées à un risque accru de covid 19 et de forme grave (1). Ces observations ont été guidées par des travaux antérieurs ayant montré un effet protecteur de la vitamine D contre le syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA) qui peut être une complication, souvent mortelle, de certaines infections respiratoires (2). Une possible protection contre la grippe, la particulière sévérité de la covid 19 chez les personnes âgées ou obèses (deux conditions souvent associées à une hypovitaminose) et la prépondérance hivernale des infections (le manque d’exposition au soleil favorisant le déficit) avaient également orienté vers un possible rôle de la vitamine D dans la physiopathologie de la maladie.

    La vitamine D est connue pour son rôle dans le métabolisme du calcium (absorption intestinale, fixation osseuse). Mais elle a d’autres effets, antiviraux et anti-inflammatoires, médiés par son action sur l’enzyme de conversion de l’angiotensine de type 2 (ACE2) et la régulation qu’elle exerce sur la production de cytokines par les macrophages et les lymphocytes.

    Plusieurs travaux, dont ceux de C. Annweiler en France, ont attiré l’attention sur le lien entre niveau de vitamine D et évolution de la covid 19, indiquant un effet bénéfique potentiel de la vitamine sur le pronostic de l’infection chez les personnes âgées.

    Ces données ont conduit, dès 2020, l’Académie de médecine à recommander une supplémentation en vitamine D (800 à 1000 unités par jour) pour la prévention des formes graves de covid 19 chez les personnes de moins de 60 ans dès le diagnostic d’infection effectué (3). Pour les personnes de plus de 60 ans, elle a recommandé de doser immédiatement la 25(OH)D sérique en cas d’infection et d’administrer une dose de charge de 50 000 à 100 000 unités de vitamine en cas de carence. Dans son avis, l’Académie précisait que la vitamine D ne devait pas être considérée comme un traitement préventif ou curatif de l’infection, mais comme un adjuvant à ces traitements.

    En janvier 2021, de nombreux médecins et chercheurs ont suggéré qu’une supplémentation soit apportée tout au long de l’année aux personnes à risque d’hypovitaminose (personnes de 80 ans et plus, personnes vivant en EHPAD, dépendantes, fragiles ou obèses), et en période hivernale à l’ensemble de la population (4). Le dosage de la 25(OH)D, qui n’est pas un examen de routine, ne serait nécessaire que pour les personnes présentant une altération du métabolisme calcique.

    L’étude israélienne qui vient d’être publiée s’est intéressée aux concentrations de 25(OH)D mesurées chez 253 personnes dans la période (14 à 730 jours) qui a précédé une infection par le SARS-CoV-2 (5). Un modèle mathématique intégrant les variations saisonnières a été utilisé pour évaluer la concentration au moment de l’infection. Les auteurs mettent en évidence une corrélation entre déficit en vitamine et sévérité de l’infection : l’incidence des formes graves était 14 fois plus élevée chez les personnes avec une concentration en 25(OH)D inférieure à 20 ng/mL que chez celles dépassant 40 ng/mL. L’étude montre que le déficit en vitamine pourrait bien être un facteur prédisposant à une infection grave, et non pas qu’il en est la conséquence, comme les constatations initiales (dosage de la vitamine chez des personnes déjà malades) l’ont fait évoquer. Les auteurs déclarent avoir mis en évidence, dans le cas de la covid 19, la capacité de la vitamine D à renforcer les défenses contre les virus affectant l’appareil respiratoire, une capacité qui vaut sans doute pour tous les variants du SARS-CoV-2. Ils précisent que l’apport en vitamine D ne peut pas se substituer à la vaccination mais recommandent à leur tour qu’une supplémentation soit mise en œuvre en population générale pendant toute la durée de l’épidémie.

    En France, une enquête effectuée dans les années 2010 a montré que, si les carences en vitamine D (concentration sérique de 25-hydroxyvitamine D, ou 25(OH)D, inférieure à 10 ng/mL) sont rares et concernent des populations vulnérables, l’insuffisance (concentration entre 20 et 30 ng/mL) et le déficit (concentration entre 10 et 20 ng/mL) étaient très répandus (6). En 2012, l’Académie de médecine avait recommandé « qu’il soit porté une plus grande attention au statut vitaminique D de la population en France » et préconisé une réévaluation des apports en vitamine D dans la population française, débouchant sur une supplémentation éventuelle par voie orale (7).

    Références

        Grant WB, Lahore H, McDonnell SL, Baggerly CA, French CB, Aliano JL, Bhattoa HP. Evidence that Vitamin D Supplementation Could Reduce Risk of Influenza and COVID-19 Infections and Deaths. Nutrients. 2020 Apr 2;12(4):988. doi: 10.3390/nu12040988. PMID: 32252338; PMCID: PMC7231123.

    1. Xu, J. Yang et coll. Vitamin D alleviates lipopolysaccharide induced acute lung injury via regulation of the renin angiotensin system. Molecular medicine reports vol. 16,5 (2017): 7432-7438.

        Vitamine D et Covid-19, Communiqué de l’Académie nationale de Médecine, 22 mai 2020

        Effet bénéfique de la vitamine D dans la Covid : quelles sont les données ? La Revue du Praticien, 7 janvier 2021

        A.A. Dror, N. Morozov et coll. Pre-infection 25-hydroxyvitamin D3 levels and association with severity of COVID-19 illness. PLoS ONE 17(2): e0263069

    1. Vernay, M. Sponga et coll. Statut en vitamine D de la population adulte en France : l’Étude nationale nutrition santé (ENNS, 2006-2007). Bull Epidemiol Hebd 2012;16-7:189-94

        Rapport de l’Académie nationale de médecine. Statut vitaminique, rôle extra osseux et besoins quotidiens en vitamine D. Bull Acad  Natle Med. 2012, 196, 1011.

    Auteur : Hugues TOLOU

     

    Source:

  • Gratin de chez nous

    Truffade de pommes de terre à la cansalade

    Ingrédients pour 5 ou 6

    1kg de pommes de terre; 500gr de tomme

    250g de lardons de cansalade

    1 gousse d’ail; Huile d’olive

    Persil; Sel, poivre

    Préchauffez le four à 200°.

    Beurrez votre platà four, puis pelez vos pommes de terre et coupez-les en rondelles. (Pour éviter quelles noircissent, les pommes de terre doivent toujours tremper dans de l'eau) Disposez-les dans le fond de votre plat. Emincez l’ail et déposez sur les pommes de terre.

    Coupez des morceaux de tomme et éparpillez-les sur les pommes de terre. Faites la même chose avec les lardons. Mélangez le tout.

    Badigeonnez de deux cuillères à soupe d’huile d’olive. Mettez une pincée de sel et de poivre, puis ajoutez quelques bouts de persil.

    Enfournez pendant 1h.

  • Comment savoir à qui votre maire a donné son parrainage?

    Une seule adresse :

    https://presidentielle2022.conseil-constitutionnel.fr

    Dans le cadre Recherche:

        Si vous tapez “Le Pen“ (par exemple…), vous aurez la liste de tous les maires, conseillers départementaux et régionaux, députés français et européens, qui ont apporté leur parrainage à Marine Le Pen

        Si vous taper “Tartempion“ , vous aurez la liste des candidats auxquels les maires, conseillers régionaux, etc. qui s’appellent Tartempion ont apporté leur parrainage.

    Vous pouvez également, en cochant la case adéquate effectuer votre recherche par commune, département ou mandat de l’élu.

    ***

    Actualisation des parrainages au 24 février :

    Mélenchon : 540 (+98)

    Zemmour : 415 (+65)

    Le Pen : 414 (+21)

    Dupond Aignan : 457 (+35)

  • Pendant ce temps-là, avec votre Smic….  

    Toulouse: il escroque la CPAM de 1,32 millions d’euros, il est condamné à neuf mois avec sursis et devra rembourser 352 euros

     […]

    Accusé par la CPAM 31 d’avoir organisé une fraude à hauteur “très exactement d’1,319 millions d’euros“, cet homme aujourd’hui âgé de 57 ans s’en sort avec une minuscule somme à rembourser à la Sécurité sociale: seulement 352 euros. Bien sûr, “il ne fera pas appel” fait remarquer son avocat maître Nicolas Raynaud De Lage.

    La procédure, débutée en 2013, aura duré près de 10 ans et finalement, la montagne a accouché d’une souris. L’avocat de la défense a fait le calcul : son client est condamné à rembourser 0,02% du préjudice évoqué. 

    […]

     

    France Bleu

     

  • Achetez votre foie gras d'avance..

    sinon, vous risquez d'en chercher longtemps!

    Ce bilan fait le point au 8 février 2022 sur les nouveaux foyers de grippe aviaire hautement pathogènes (GAHP) à virus A(H5) signalés dans les élevages de volailles depuis le bilan publié le 17 janvier 2022 (nouvelles 18678 et 18679). Il repose essentiellement sur les signalements faits à l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE).

    Tous les foyers signalés à l’OIE depuis le 17 janvier 2022, à l'exception d'un épisode identifié à Taïwan impliquant un virus A(H5N2), sont liés à un virus de type A(H5N1). En Europe, 12 pays ont émis au moins un signalement concernant un foyer de GAHP à virus A(H5N1). Il s’agit de l’Allemagne, de la Bulgarie, de l’Espagne, de la France, de la Hongrie, de l’Italie, de la Moldavie, des Pays-Bas, de la Pologne, de la République Tchèque, du Royaume Uni et de la Russie. Au cours des dernières semaines, la France est le pays qui a fait le plus grand nombre de signalement (91 nouveaux foyers).

    En Afrique des foyers ont été signalés en Afrique du Sud, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Niger, au Nigeria et au Togo, l’épizootie semblant particulièrement active au Nigeria avec 28 nouveaux foyers notifiés. L’Asie est également concernée avec quelques foyers signalés en Israël, en Corée du Sud, au Japon, au Népal et à Taïwan. Enfin, un foyer de GAHP à virus A(H5N1) a été signalé dans la région des Amériques pour la première fois, au Canada.

    FRANCE

    En France, l'épisode de GAHP à virus A(H5N1) identifié le 21 novembre 2021 (voir les nouvelles 18511 et 18593) se poursuit avec 91 nouveaux foyers signalés à l'OIE le 28 janvier 2022 (signalement OIE 47911) (À la date du 9 février 2022, la France compte 350 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevage, 30 cas en faune sauvage et 14 cas en basse-cours, les information détaillées concernant l'épizootie en cours étant accessible sur le site du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation).

    EN NOUVELLE AQUITAINE,

        62 foyers ont été identifiés dans le département des Landes

            19 foyers (17 élevages de canards et 2 de poulets de chair) ont été identifiés dans l'arrondissement de Dax entre le 9 et le 22 janvier 2022 à Baigts (1 foyer), Bastennes (1 foyer), Bergouey (3 foyers), Caupenne (1 foyer), Doazit (1 foyer), Donazcq (2 foyers), Gamarde-les-Bains (1 foyer), Gaujacq (2 foyers), Gibret (1 foer), Maylis (2 foyers), Meilhan (1 foyer), Misson (1 foyer), Mugron (1 foyer), Saint-Geours-de Marenne (1 foyer). Ces foyers représentaient 52 136 volailles.

            43 foyers (29 élevages de canard, 7 de poulets de chair, 3 élevages pluri-espèces avec palmipède, 2 de poules pondeuses, un d'oies, un de pintades) ont été identifiés entre les 6 et 23 janvier 2022 dans l'arrondissement de Mont de Marsan, à Aire-sur-l'Adour (1 foyer), Bahus-Soubiran (2 foyers), Bats (1 foyer), Benquet (1 foyer), Bordere-et-Lamensans (1 foyer), Castandet (1 foyer), Castenau-Tursan (1 foyer), Cazeres-sur-l'Adour (2 foyers), Classun (3 foyers), Coudures (2 foyers), Duhort-Bachen (1 foyer), Eugénie-les-Bains (1 foyer), Eyres-Moncube (2 foyers), Hagetmau (1 foyer), Hontanx (2 foyers), Labastide-d'Armagnac (1 foyer), Larrivière-Saint-Savin (1 foyer), Maurrin (1 foyer), Miramont-Sensacq (1 foyer), Momuy (1 foyer), Montaut (2 foyers), Mongaillard (4 foyers), Montsue (2 foyers), Peyre (1 foyer), Philondenx (1 foyer), Renung (1 foyer), Saint-Cricq-Chalosse (1 foyer), Saint Gein (1 foyer), Saint-Loubouer (1 foyer), Sorbets (1 foyer), Vignau (1 foyer). Ces foyers représentent 264 168 volailles.

        19 ont été identifiés dans le département des PYRENEES-ATLANTIQUES entre 8 et le 23 janvier 2022

            9 foyers (8 élevages de canard et un de poules pondeuses) ont été identifiés dans l'arrondissement d'OLORON-SAINTE-MARIE à Bastanes (1 foyer), Bugnein (1 foyer), Castetnau-Camblong (4 foyers), Geus-d'Oloron (1 foyer), Montfort (1 foyer) et Orriule (1 foyer). Ces foyers représentent 67 710 volailles.

            8 foyers (6 élevages de canards, un de poules pondeuses, un de poulets de chair) ont été identifiés dans l'arrondissement de PAU à Arroses (1 foyer), Baliracq-Maumusson (1 foyer), Carrere (1 foyer), Garlin (3 foyers), Piets-Plasence-Moustrou (1 foyer) et Sevignacq (1 foyer). Ces foyers représentent 44 036 volailles.

    EN OCCITANIE, 10 foyers ont été identifiés entre e 9 et le 23 janvier 2022 :

        8 foyers ont été identifiés dans le département du Gers

            Un foyer a été identifié à Castillon-Debats, arrondissement d'Auch le 23 janvier dans un élevage de 4 800 canards

            4 foyers (élevages de canards, d'oies, de poules pondeuses et de pintades) ont été identifiés dans l'arrondissement de Condom à Houga (2 foyers), Magnan (1 foyer) et Terraube (1 foyer). Ces foyers représentent 14 300 volailles.

            3 foyers (élevages de canards) ont été identifiés dans l'arrondissement de Mirande à Fusteraouau, Lelin-Lapujolle et Tarsac. Ces foyers représentent 6 850 volailles.

        2 foyers ont été identifiés le 17 janvier dans des élevages de canards du département des Hautes-Pyrénées dans l'arrondissement de Tarbes à Madiran et à Siarrouy. Ces foyers représentent 4 000 volailles.

    Le diagnostic a été confirmé par RT PCR par l'Anses - Laboratoire de Ploufragan-Plouzané-Niort - site de Ploufragan Laboratoire national.

    Source: wahis.oie.int

     

    LA MALADIE

    Le virus de la grippe aviaire hautement pathogène A(H5N1) ou d’autres sous-types de virus grippaux non humains (par exemple H7, H9).

    Récemment : émergence du virus A(H7N9).

    TRANSMISSION

    L’infection humaine à virus de la grippe aviaire hautement pathogène A(H5N1) résulte de la transmission du virus de l’oiseau à l’homme, éventuellement de l’environnement à l’homme et très rarement de la transmission limitée et éphémère du virus d’homme à homme. Les contacts directs avec des volailles infectées ou des surfaces et des objets contaminés par leurs déjections est le principal mode de transmission à l’homme. Le risque est maximum lors de l’abattage et du plumage des volailles, de la découpe de la viande et de sa préparation en vue de sa consommation. Rien ne prouve que la viande de volaille ou les produits avicoles cuits correctement peuvent être une source d’infection.

    NATURE DE LA MALADIE

    Les symptômes initiaux sont généralement de la fièvre et un syndrome grippal (mauvais état général, myalgies, toux, maux de gorge). Une diarrhée et d’autres symptômes gastro-intestinaux peuvent également survenir. La maladie évolue en quelques jours et presque tous les malades développent une pneumonie clinique avec infiltrations diffuses à la radiographie thoracique. La production d’expectorations est variable et elles sont parfois teintées de sang. On observe une défaillance multiviscérale, un syndrome septique et parfois une encéphalopathie. La létalité* est élevée (environ 60%) chez les sujets hospitalisés atteints d’infection à H5N1 confirmée, le décès résultant le plus souvent d’une insuffisance respiratoire due à une pneumonie évolutive et à un syndrome de détresse respiratoire aiguë.

    En France, la vaccination anti-A(H5N1) est recommandée essentiellement chez les sujets exposés de part leur profession (Avis du Haut Conseil de la santé publique du 05/09/2008). Il existe des vaccins humains contre la grippe aviaire A(H5N1) autorisés au niveau européen.

    Il faut rappeler que le vaccin contre la grippe saisonnière n’a pas d’efficacité pour prévenir la grippe aviaire à virus H5N1.

    *La létalité: le risque de décès soit plus du double de la grippe dite espagnole!