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Actualité - Page 37

  • Ce qu'il faut savoir

    Sanitaire: le bilan de Macron doit empêcher sa réélection

    ll faut informer les manipulés par les médias qui tentent de faire croire que le gouvernement, dont Buzyn puis Véran (ou McKinsey?) a géré la santé, aurait été " bon " au moins dans ce domaine, malgré les morts évitables, la perte de libertés inutile, les monstrueux dégâts généralisés dans tous les domaines. Le DR G Delépine en fait une recension dans cet article:

    Le bilan de la politique sanitaire du quinquennat d’E. Macron est désastreux – Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)

    La prochaine étape serait une validation large de l’euthanasie (non choisie) pour les plus âgés et handicapés et une poursuite de la politique d’injections géniques obligatoires à tous âges et pour tout (cancer, Alzheimer). Il faut stopper le massacre.

    Le bilan sanitaire de la stratégie anti-Covid française depuis deux ans ne montre que morts évitables, destruction de l’économie et de l’instruction, flambée de suicides et de dépressions, etc. UN GÂCHIS MAJEUR!  par le Dr G Délépine

    Ce n’est pas l’épidémie qui est responsable de l’état catastrophique actuel de la France et des Français, mais seulement les mesures restrictives des libertés souvent ubuesques qui nous ont été imposées sans aucune justification scientifique (sur les conseils de McKinsey?).

    Mortalité Covid record, innombrables victimes collatérales par défaut de soins, explosion des problèmes psychiatriques, forte progression de la pauvreté, débâcle de l’enseignement, crise économique la plus sévère depuis la dernière guerre, fragmentation de la société sont quelques-unes des conséquences des mesures autoritaires contre lesquelles aucun des organismes supposés défendre la démocratie, ni aucun parti politique lourd, ni la plupart des personnalités politiques, médicales, scientifiques, syndicales, associations ne se sont opposés, figés dans la collaboration et/ou dans la sidération induite par les médias aux ordres des milliardaires qui les possèdent. Nous estimerons ici les conséquences purement sanitaires de la politique Covid du gouvernement, laissant de côté les innombrables conséquences désastreuses économiques, sociales, éducatives, etc., traitées ailleurs.

    Mortalité Covid-19 globale: la France parmi les mauvais pays du monde

    Au 21 mars 2022, avec 2058 morts par million d’habitants, la France compte trois fois plus de morts que la moyenne mondiale (758/M) et la comparaison avec des pays qui consacrent beaucoup moins d’argent à leur système de santé montre que notre politique du tout vaccin a été une erreur.

    Les partisans de la tyrannie sanitaire prétendent parfois que ce mauvais résultat serait seulement la conséquence de l’âge avancé de notre population.

    Mais la comparaison avec le Japon montre qu’il n’en est rien. Le Japon qui n’a jamais confiné et dont la population est plus âgée que la nôtre (27 % de Japonais âgés de plus de 65 ans contre 20 % de Français) recense une mortalité près de dix fois inférieure à la nôtre.

    Le directeur général de l’OCDE observait récemment: " Les Espagnols, comme les Italiens ou les Britanniques, sont convaincus que leurs pays respectifs ont eu la pire réponse face au Covid-19. " La mortalité Covid-19 place juste la France derrière eux en très mauvaise place également.

    Malheureusement, l’intensité de la propagande et de la désinformation que nous subissons en permanence est telle que trop de nos compatriotes sont encore dupes.

    Non, la politique de santé menée depuis deux ans n’a pas été la meilleure: une autre stratégie sanitaire aurait pu éviter environ 100 000 morts de Covid, et 15 000 à 25 000 victimes collatérales, la vague massive de dépressions, de flambées de cancer, etc.

    Ces très mauvais résultats de la politique sanitaire d’E. Macron sont la conséquence de mesures autoritaires non fondées sur la science telles que l’interdiction des traitements précoces, et l’interdiction aux médecins de soigner, l’usage immodéré du Rivotril, les confinements, les plans blancs et les autres restrictions sanitaires, les passes et les pseudo-vaccins.

    Les confinements et les autres mesures privatives de liberté inefficaces ont aggravé la situation

    Le confinement ne repose sur aucune base scientifique ni aucune expérience médicale, — on le savait d’emblée d’après l’Histoire des épidémies des siècles précédents — mais seulement sur la peur créée ex nihilo par la croyance aveugle en une prophétie mathématique délirante de non-médecins et de médecins non-cliniciens répétée 24 heures sur 24 par tous les médias complices de la mise en condition de la " pandémie "[1] décrétée par l’OMS, Bill Gates et leurs complices.

    Niels Ferguson et ses complices de l’Imperial College dans le rapport 9[2] et ses élèves de l’institut Pasteur ont prétendu que " seul le confinement pourrait éviter un record de morts et le blocage complet des hôpitaux " et " que ce confinement devrait s’étendre jusqu’en décembre 2021 ou l’arrivée d’un vaccin ".

    En France, le rapport 9 n’a été ni publié, ni analysé par des médecins indépendants, ni discuté à l’Assemblée nationale avant la décision autoritaire du confinement. Les agences sanitaires suédoise, finlandaise, biélorusse, japonaise et coréenne n’ont pas cru cette simulation folle et ont refusé de confiner aveuglément. Ils avaient raison: leurs hôpitaux n’ont jamais été débordés et ont accueilli normalement les malades tout au long de l’épidémie.

    En Suède, sans aucun confinement (refusé par le conseiller du gouvernement devenu héros national) ni port de masque, le pourcentage d’occupation des lits de réanimation et le nombre de morts a été dix fois inférieur aux prophéties de l’impérial College comme le montrent les figures suivantes.[3]

    Le confinement aveugle[4] (ne séparant pas les malades de la population saine!) s’est même révélé susceptible d’accélérer la propagation de l’épidémie, ainsi que le montre la comparaison du début de l’épidémie en Belgique (qui a confiné le 17 mars 2020) et aux Pays-Bas qui n’ont pas confiné dans cette période.

    L’augmentation des contaminations a été suivie de l’augmentation de la mortalité ainsi que l’illustre la courbe comparant les mortalités Covid-19 cumulées par million de personnes des pays qui ont confiné à l’aveugle (USA, Belgique, Italie, Grande-Bretagne, Espagne, Portugal, France) et de ceux qui n’ont pas confiné (Suède, Belarus, Finlande, Japon, Corée, Vietnam)

    Au 20 mars 2022, les pays qui ont refusé le confinement affichent une mortalité plus faible que la nôtre. La Suède comptait 15 % de moins de morts Covid-19 par million que la France (et environ dix fois moins que les prévisions catastrophiques de N. Ferguson), le Belarus trois fois moins (711/M), la Finlande quatre fois moins (500/M) et les pays asiatiques encore moins, entre 5 et 10 fois moins que la France (entre 200 et 400/M).

    Quelques publications ont prétendu que le confinement aurait sauvé des vies. Elles ont toutes été rédigées par des auteurs qui ont prôné ce confinement, et sont très liés aux gouvernements qui l’ont imposé. Aucune ne fait l’analyse des faits avérés et toutes reposent sur des simulations aussi fausses que le report 9.

    Leur principe d’autoglorification consiste à comparer une simulation catastrophique au réel. Il suffirait de prophétiser par exemple qu’il y aurait 5 millions de morts sans confinement, puis constatant qu’en réalité il n’y en aurait eu que 500 000, elles proclameraient fièrement " le confinement a sauvé 4,5 millions de personnes " alors que la conclusion scientifique logique aurait dû être " notre prédiction était exagérée et nous le regrettons ". C’est exactement ce qui a été fait par plusieurs gouvernements et publications autrefois scientifiques.

    Ainsi, la caricature de ces textes d’autosatisfaction est parue dans la revue Nature qui a osé prétendre, selon ce procédé, que le confinement aurait sauvé 3 millions de vies[5]. Malheureusement, leurs auteurs n’ont pas assez soigné leur argumentation. Dans leur tableau présenté en annexe, ils estiment le nombre de vies sauvées dans chaque pays par le confinement et précisent: 560 000 allemands et 26 000 suédois grâce au confinement alors que ces pays n’avaient pas confiné dans la période concernée et que ces chiffres démontraient très simplement que la simulation initiale catastrophique du report 9 était totalement erronée.

    L’acceptation de cet article montre aussi l’inefficacité et/ou la complicité du comité de lecture de Nature qui n’a pas fait corriger de telles contre-vérités pourtant évidentes.

    De très nombreuses études réalisées par des chercheurs indépendants[6][7][8][9][10][11][12][13][14] ont analysé les évolutions avérées de l’épidémie selon les restrictions imposées et ont toutes conclu, comme la dernière macro-analyse de l’université Johns Hopkins[15] qui les résume:

    " Les mesures de confinement n’ont eu que peu ou pas d’effets sur la santé publique, elles ont imposé d’énormes coûts économiques et sociaux là où elles ont été adoptées. En conséquence, les politiques de confinement sont mal fondées et devraient être rejetées en tant que stratégies de gestion des pandémies. "

    Cinq membres du comité scientifique, dont le Pr Delfraissy du comité scientifique gouvernemental français, l’ont d’ailleurs reconnu dans une lettre au Lancet[16] restée confidentielle de fait.

    L’impact de l’enfermement général sur des économies entières a été dévastateur, le pire à venir étant le taux de chômage et la dette nationale. "

    " Les conséquences sociales et sanitaires (y compris la santé mentale) sont également colossales, en particulier pour les jeunes générations, bien qu’elles soient à faible risque en termes de morbidité et de mortalité par infection par le SRAS-CoV-2. "

    Mais leurs constatations ont été ignorées par les médias et le gouvernement qui continue périodiquement de nous menacer de confinement si nous n’obéissons pas à leurs lubies pseudo sanitaires, en réalité purement politiques et manipulatoires.

    La mise à l’écart des médecins et l’interdiction des traitements précoces ont été responsables de très nombreuses morts évitables et de maladies évolutives

    Au début de la crise, le gouvernement a répété " n’allez pas voir votre médecin, restez chez vous et prenez du Doliprane, car il n’existe pas de traitement efficace contre le Covid-19 ". L’exemple de l’Algérie qui a rejeté ces injonctions montre qu’elles étaient infondées. Elles ont été très mortifères.

    L’Algérie dépense près deux fois moins que nous pour sa santé (6 % du PIB contre 11 % en France) et sa population est semblable à la nôtre par l’âge et les autres facteurs pronostiques connus du Covid-19. Elle a basé sa stratégie Covid sur l’application précoce du protocole Raoult[17] et compte au 24 mars 2022 treize fois moins de morts Covid par million que la France. (156/M vs 2093/M)

    Grâce aux traitements précoces ", a affirmé le ministère de la santé algérien.

    Si nous avions appliqué la même stratégie thérapeutique, nous aurions pu espérer avoir le même résultat et ne compter guère plus de 11 000 morts.

    Isolement et prescription de Rivotril ont accru la mortalité des vieillards

    L’objectif officiel mis en exergue du ministère de la Santé aurait été de protéger les plus fragiles, mais les décrets de mars 2020, y compris dans les établissements médicaux (hôpital, EHPAD, maternités, etc.). Immédiatement applicables, sans le temps minimum pour rencontrer ses proches, ses kinésithérapeutes, animateurs, bénévoles, au moins pour expliquer, apaiser, s’organiser (téléphones, Skype pour ceux qui pourraient les utiliser, etc.). Rien. Cet isolement brutal les séparant de leurs familles les a rendus plus vulnérables, les entraînant dans un syndrome d’abandon de soi-même vers un syndrome de glissement qui en a déjà probablement tué un bon nombre, avec ou sans l’aide du virus. De véritables drames ont été décrits, comme ces couples dont l’épouse venait nourrir son conjoint Alzheimer chaque jour, virée brutalement de l’établissement avec pour seule excuse: " On applique les ordres ; on n’y peut rien " et cette autre octogénaire verbalisée parce qu’elle était sur la voie publique en essayant de voir son mari en EHPAD au travers d’une vitre. Les témoignages sont légion.

    Le Conseil national d’éthique avait pourtant rappelé:

    " L’environnement familial ou amical dont les résidents ne peuvent plus momentanément profiter est pour nombre d’entre eux, le lien qui les rattache au monde extérieur et leur raison essentielle de vivre. Les en priver de manière trop brutale pourrait provoquer une sérieuse altération de leur état de santé de façon irrémédiable et même enlever à certains le désir de vivre. "

    Le fameux syndrome de glissement…

    Le confinement de nos parents âgés n’a pas constitué une mesure de protection, mais une maltraitance, une non-assistance à personne en danger, un abus de faiblesse. On les a mis en prison en leur supprimant même les parloirs!

    Les mesures contre les personnes âgées ont culminé avec la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 et plus encore le décret du 28 mars signé E. Philippe et O. Veran qui prévoient, organisent et facilitent l’euthanasie des personnes âgées (âge non précisé, appliqué y compris chez des personnes de 70 ans et des handicapés, même jeunes) par injection intraveineuse de médicaments contre-indiqués dans les détresses respiratoires (benzodiazépines). Injection qui va donc endormir le patient, aggraver son asphyxie et le mener à la mort sans le consentement éclairé du patient (en abus de faiblesse) ni de sa famille (interdite de visite).[18]

    Les prescriptions de ces drogues[19] ont été bien analysées par F. Pesty[20], qui estime leur surprescription globale durant la première vague à près de 100 000 ampoules. Il regrettait à juste titre que l’Inspection générale des affaires sociales n’ait pas expertisé les dossiers médicaux de tous les résidents d’EHPAD et de toutes les personnes vivant à leur domicile qui ont fait l’objet de ces prescriptions " hors AMM pour Covid-19 ". Ces pratiques ont été prolongées jusqu’à maintenant.

    Bizarrement le Rivotril®, et les autres benzodiazépines recommandées par la SFAP, n’ont pas fait l’objet d’une analyse par EPI-PHARE le Groupement d’intérêt scientifique associant l’ANSM et la CNAMTS, dans leur étude épidémiologique des produits de santé publiée le 5 octobre 2020.

    L’isolement de nos aïeux et les prescriptions de Rivotril ont certainement pesé pour 10 000 à 20 000 morts dans le surplus mortifère de la politique sanitaire du gouvernement.

    Les trop nombreuses " victimes collatérales " du plan Blanc

    En plus des victimes directes du Covid qui auraient pu être évitées par une stratégie plus respectueuse de la science et de la pratique médicale, le bilan de la politique gouvernementale a été aggravé par la dictature du " plan blanc ".

    Le plan blanc interdit toute intervention ou tout traitement jugés non urgents par les Agences Régionales de Santé si ce traitement nécessite une hospitalisation (soit environ 70 % de l’activité chirurgicale normale), tant en public qu’en privé (soumis aux mêmes contraintes).

    Déclenché dès le 26 février 2020 dans les hôpitaux de Creil et de Compiègne, le plan blanc a été étendu par le Premier Ministre dans les hôpitaux des régions du Grand Est et Île-de-France le 6 mars 2020 avant d’être généralisé à tous les établissements de santé le 13 mars 2020. Levé progressivement à partir de mai 2020, il a été réactivé dans plusieurs hôpitaux français le 15 décembre 2020 et redéclenché au cours de l’été 2021 puis début décembre 2021.

    Ces quatre à 6 mois (selon les régions) d’applications du plan blanc ont été particulièrement dommageables pour les malades en attente de greffe d’organes, pour les patients en urgence vitale non diagnostiqués restés à domicile, les cancéreux en traitement ou non repérés, et les malades chroniques parfois en grande souffrance physique et psychique, etc.

    En Île-de-France, le confinement et le plan blanc ont fait chuter les consultations de 40 % chez les généralistes, de près de 70 % chez les spécialistes et l’activité des urgences a fortement régressé. " Les Franciliens ont eu moins recours aux soins, ce qui peut malheureusement engendrer, pour les cas les plus graves, des décès. ", a avoué l’agence régionale de santé d’Île-de-France.

    L’académie de chirurgie s’en est inquiétée dans son communiqué du 15 mai 2020: " Depuis la mise en place du Plan Blanc le 13 mars, 85 % des 7,2 millions d’interventions chirurgicales programmées chaque année en France ont été reportées. "

    Des greffes d’organes ont été annulées ou retardées de plusieurs mois et globalement, pour les malades qui ont survécu à ces retards, elles ont diminué de 25 % en 2020 et de 10 % en 2021 (par rapport à 2019) selon l’Agence de biomédecine. Actuellement, plus de 20 000 Français sont en attente de greffe alors que les donneurs se sont nettement raréfiés et qu’on ne voit pas comment le gouvernement pourrait recruter 300 infirmières spécialisées supplémentaires, comme il l’a annoncé s’il ne supprime pas l’obligation vaccinale qui a exclu de la profession près de 10 % d’entre eux et s’il n’améliore pas de façon drastique les émoluments et plus encore les conditions d’exercice de l’ensemble des soignants très rapidement.

    Le traitement des cancers a été désorganisé par les retards de soins et de diagnostic. L’Institut national du cancer a noté un recul de 17 % des chirurgies d’ablation de tumeurs ou d’organes entre mars et août 2020. Ces retards de plusieurs mois aux traitements en cours des cancers pourraient être responsables de très nombreux décès évitables dans les années à venir.[21]

    Le diagnostic précoce représente un facteur essentiel du pronostic du cancer et environ 30 000 nouveaux cancers étaient dépistés chaque mois avant le plan blanc soit environ 150 000 cancers qui n’ont pas pu être diagnostiqués durant les 5 mois des différents confinements. Début décembre 2020 le Pr Axel Kahn constatait " après la première vague de Covid-19, un déficit important de diagnostics de cancer a été observé, parfois de 30 à 50 % selon les territoires ". " Les chiffres varient, mais on sait qu’un mois de retard fait perdre entre 5 et 20 % de chances de guérison selon les tumeurs ", souligne JYBlay, président d’Unicancer, qui craint que les retards de diagnostic soient fort préjudiciables.[22][23]

    Ainsi, par l’abandon des dépistages et des diagnostics précoces, les perturbations des traitements en cours et le retentissement psychologique de ces retards, le plan blanc aura probablement entraîné lors de la première vague de l’ordre de 4 à 11 000 morts supplémentaires (à venir) de cancéreux.

    Le plan blanc a également nui au traitement optimal des urgences vitales cardiaques et vasculaires (phlébites et accidents vasculaires cérébraux) dont les consultations hospitalières ont chuté de près de 50 %, les patients terrorisés ne se rendant plus aux urgences.

    Le professeur J. Silvain, chirurgien cardiaque à la Pitié-Salpêtrière a précisé que trois quarts des opérations programmées ont été reportées. " Quand on a rappelé des patients pour fixer de nouvelles dates, certains étaient décédés entre-temps. " On estime qu’au moins 3000 à 5000 malades sont morts de ces retards durant cette période.

    Les chances de guérison des accidents vasculaires cérébraux (AVC) dépendent considérablement de l’extrême précocité de leur traitement. Mais le docteur F. Rouanet, de l’hôpital Pellegrin à Bordeaux a vu, pendant vingt jours, le nombre de diagnostics d’AVC baisser de 50 %. " On ne sait pas ce qu’ils sont devenus. La pathologie, elle, n’a pourtant pas disparu, cela nous fait craindre une hausse brutale des accidents et de la mortalité. "

    Les traitements des maladies chroniques (diabète, hypertension, insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique…) ont également été gravement perturbés par le plan blanc du fait des hospitalisations retardées ou annulées et souvent de la reconduction d’ordonnances sans aucun examen. Aucune estimation du nombre de victimes potentielles n’a été jusqu’ici publiée à notre connaissance par les instances officielles.

    Globalement, les plans blancs ont déjà conduit à plus de 5000 morts évitables et seront vraisemblablement responsables de 10 000 à 20 000 décès supplémentaires dans les années à venir. Ceci est d’autant plus triste qu’ils n’ont servi à rien, car les lits d’hospitalisation ainsi libérés sont presque tous restés vides comme l’a récemment confirmé l’analyse officielle de l’activité hospitalière 2020.[24][25]

    Mais les bureaucrates des agences de santé ne sont apparemment pas intéressés au sort de ces victimes collatérales. Ils auraient soi-disant dû faire de la place pour que les plus jeunes atteints de Covid (moins de 70 ans?) ne soient pas refusés aux urgences, afin que la population ne réalise pas l’état pitoyable dans lequel leur politique comptable des trois dernières décennies a mis l’Hôpital public. Les motivations n’étaient probablement pas limitées à cette propagande, car rien n’imposait d’interdire les traitements précoces à domicile…

    En France comme partout en Europe, les passes ont totalement échoué

    La Grèce, espérant ainsi sauver sa saison touristique, a fortement milité pour la vaccination et a été la première à imposer les pass à sa population alors qu’elle recensait moins de 500 cas journaliers. Mais depuis les passes, le nombre de cas quotidiens a atteint 36 000! 180 fois plus!

    L’Autriche a instauré le passe le 1er juillet 2021 à une période où l’épidémie régressait (taux moyen lissé sur 7 jours: 79 nouvelles contaminations journalières). Mais depuis l’instauration du passe, l’épidémie est repartie de plus belle pour atteindre 500 fois la valeur d’avant passe (44 275 cas/jour le 19/3/2022).

    En France, avant l’instauration du passe sanitaire le nombre quotidien de cas s’élevait à 1800 ; depuis les passes il a atteint les 365 000, 200 fois plus!

    Dans aucun pays d’Europe, les passes sanitaire et/ou vaccinaux n’ont permis de ralentir le nombre d’infections. Partout ils ont été suivis par un accroissement considérable des contaminations journalières. Constatant leur totale inefficacité sanitaire, la plupart des pays d’Europe les ont abandonnés dans le courant du premier trimestre 2022.

    L’Italie et la Grèce, pays pionniers de la tyrannie vaccinale, ont annoncé qu’ils abandonneraient leurs mesures autoritaires le 1er mai 2022. C’est la confirmation de l’inutilité totale de ces mesures qui a précipité leur abandon et non pas une prétendue efficacité des vaccins.

    Combien de temps les Français supporteront-ils une simple suspension de ces passes inutiles qui constituent une négation de notre devise: " Liberté, Égalité, Fraternité "? Il faut les supprimer définitivement ainsi que tous les fichiers nominatifs qu’ils ont permis d’établir et qui constituent une menace pour notre démocratie.

    En France, comme dans le monde, les vaccins ont totalement échoué

    L’idéologie officielle des passes reposait sur la croyance infondée en l’efficacité des pseudo-vaccins. Mais ce ne sont pas des vaccins (ils ne contiennent pas d’antigènes), mais des thérapeutiques géniques à ARN messager. Ils sont issus d’une technologie expérimentale qui n’avait jamais été utilisée en infectiologie. Leurs essais phase 3 ne seront terminés qu’en 2023 et jusqu’à cette date ils restent par définition expérimentaux.

    On peut cependant dès maintenant estimer leurs résultats en population réelle en observant l’évolution de l’épidémie depuis leur mise en œuvre début 2021.

    D’après l’OMS, au 18 mars 2022, près de 11 milliards de doses de vaccin ont été administrées, mais cette extrême diffusion a été incapable d’empêcher l’épidémie de s’étendre et, même récemment, de s’accélérer.

    On peut même se demander si les injections ne facilitent pas la progression d’Omicron, car les pays les plus vaccinés sont ceux où l’épidémie est actuellement la plus vive.

    Et contrairement à ce que les laboratoires pharmaceutiques et les médias prétendent constamment, les pseudo-vaccins sont également incapables de protéger des formes graves et de la mort comme le montre l’exemple d’Israël. Dans ce pays modèle champion des injections Pfizer, le nombre total de morts est passé de 3040 avant les injections à 10 449 (+250 %) en 15 mois. La comparaison avec la Palestine peu vaccinée est très parlante.

     

    Cette incapacité à prévenir les formes graves et la mort se confirme au niveau mondial où les pays les plus vaccinés souffrent tous d’une mortalité plus élevée que l’Afrique, très peu vaccinée.

    Incapable d’empêcher les contaminations, ni de prévenir les transmissions, ni d’éviter les formes graves, ni la mort, ces injections anti-Covid constituent l’échec récent le plus sévère de la vaccination de masse.

    Et les nombreuses complications observées, dont un nombre totalement inhabituel de morts post injections, rendent la balance bénéfice/risque de ce traitement expérimental totalement défavorable et singulièrement chez les moins de 65 ans qui, statistiquement, ne risquent rien du virus SARS-CoV-2 en dehors d’une symptomatologie grippale plus ou moins visible.

    Explosion des problèmes psychiatriques

    Le nombre de victimes de maladies organiques du confinement doit être complété par les conséquences des confinements sur les pathologies psychiatriques en traitement, les nouveaux malades psychiques et les futurs suicides prévisibles liés entre autres à la crise économique.

    La propagande terrorisante du gouvernement qui se poursuit, les périodes de confinement et couvre-feu, la peur de la maladie, pour soi et ses proches et les conditions de vie bouleversées dues aux mesures sanitaires, et donc économiques, ont entraîné des conséquences graves sur la santé mentale des Français et particulièrement inquiétantes chez les enfants et adolescents.

    L’hystérisation de la maladie décrite par les gouvernements et par les médias comme une " guerre ", " contre une peste " due à un " ennemi invisible, mais très intelligent ", menaçant toute la population[26] et la culpabilisation des enfants par des publicités mensongères les accusant de " contaminer leurs grands-parents " a généré un sentiment de peur et de stress qui se pérennise.

    Les complications psychiques des personnes antérieurement saines confinées sont nombreuses et bien connues: dépressions qui persistent dans plus d’un tiers des cas de nombreux mois après sa levée, stress post-traumatique durable, obésité, drames familiaux, divorces, retard scolaire, addiction renforcée à l’alcool aux drogues ou aux écrans. Les complications médicales et sociales de cette mesure moyenâgeuse inefficace sont avérées et souvent catastrophiques.

    Les enfants déterminent leurs réponses émotionnelles et comportementales selon celle des adultes proches et les parents angoissés leur transmettent leurs inquiétudes. Les familles qui ressentaient de la peur et de l’anxiété ont eu une qualité de vie inférieure aux rares familles n’éprouvant pas ces émotions négatives. À l’opposé, les enfants qui ont pu poursuivre une activité physique pendant le confinement ont présenté un niveau d’anxiété et de stress plus faible que ceux ayant une diminution des activités physiques imposées.

    Anxiété et stress ont conduit à des pathologies psychiatriques comme la dépression (25 à 40 % selon les enquêtes 2020 contre 13 % en 2017), le stress post-traumatique (30 %), divers troubles de l’adaptation (16,7 %), le deuil pathologique (16,7 %) et même le suicide chez de très jeunes enfants. Ces suicides et tentatives chez les moins de 9 ans ont constitué une grande nouveauté tragique de cette période.

    Aux USA, après le confinement 41,5 % des enfants avaient pris du poids, 34,2 % présentaient une augmentation du temps de sommeil et 69,3 % une augmentation de l’utilisation d’Internet.

    Dans la région niçoise, les mesures sanitaires, l’arrêt des activités scolaires et l’obligation de port des masques ont entraîné une réactivation de la peur et des symptômes du syndrome post-traumatique éprouvé au lendemain de l’attentat terroriste du 14 juillet 2016 durant lequel plusieurs enfants ont été confinés avec leurs parents dans des restaurants ou dans des appartements autour de la Promenade des Anglais, en attendant que le danger passe. Pour certaines familles, cet enfermement s’est poursuivi pendant plusieurs semaines, de peur qu’une nouvelle attaque ne se produise.

    L’augmentation de la demande de soins en psychiatrie va certainement perdurer, car la peur installée persiste (et est entretenue) dans la population comme le montre la persistance du port des masques qui n’ont pourtant jamais fait la preuve de leur utilité contre le Covid, et au contraire de bien des inconvénients.[27]

    Mais dans toute la France, le gouvernement, via les ARS, continue de fermer des lits ou des services de psychiatrie comme à Auch[28], Laval[29], Cholet[30], Thonon[31], Draguignan[32], Saint-Maurice[33], Sevrey[34], ou près de Lyon au centre hospitalier du Vinatier…

    Conclusion

    Le bilan sanitaire de ces deux ans de politique du gouvernement Macron est réellement catastrophique avec un excès considérable de morts Covid évitables (130000-140000 morts?) liées à l’interdiction des traitements précoces, les euthanasies au Rivotril, mais aussi les trop nombreuses victimes collatérales du plan blanc (15 000-25 000?) et d’un véritable tsunami de troubles psychiatriques alors qu’on retire aux hôpitaux les moyens de les traiter.

    Et ce bilan purement sanitaire ne tient pas compte des autres conséquences des mesures sanitaires: crise économique la plus sévère depuis la dernière guerre, fragmentation de la société, forte progression du décrochage scolaire et de la pauvreté, mise à mal des hôpitaux et du personnel soignant, dérive autoritaire foulant aux pieds de nombreux droits fondamentaux garants de la démocratie…

    Ainsi analyserons-nous dès que possible le gouffre financier du " quoiqu’il en coûte ".

    Notes 

     

    PDF A4

    1.  [1] Les critères ont été modifiés pour permettre de décréter une épidémie " pandémie " avec des chiffres plus bas.[]
    2. [2] Report 9—Impact of non-pharmaceutical interventions (NPIs) to reduce COVID-19 mortality and healthcare demand
      https://www.imperial.ac.uk/mrc-global-infectious-disease-analysis/covid-19/report-9-impact-of-npis-on-covid-19/[]
    3. [3] https://evaluation-modelisation-covid.github.io/france/[]
    4. [4] Lire " autopsie d’un confinement aveugle " N et G Delépine qui relate au jour le jour les évolutions de la politique sanitaire de mars à juin 2020.[]
    5. [5] Seth Flaxman et al Estimating the effects of non-pharmaceutical interventions on COVID-19 in Europe Nature 08 June 2020
      https://www.nature.com/articles/s41586-020-2405-7[]
    6. [6] Ari R Joffe et al COVID-19: Rethinking the Lockdown Groupthink Front Public Health 2021 Feb 26;9:625778. doi: 10.3389/fpubh.2021.625778. eCollection 2021.
      https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33718322/[]
    7. [7] Lockdowns Do Not Control the Coronavirus: The Evidence AIER Staff — December 19, 2020
      https://www.aier.org/article/lockdowns-do-not-control-the-coronavirus-the-evidence/[]
    8. [8] Rabail Chaudhry et al A country level analysis measuring the impact of government actions, country preparedness and socioeconomic factors on COVID-19 mortality and related health outcomes”. EClinicalMedicine 25 (2020) 100464.
      https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32838237/[]
    9. [9] Christof Kuhbandner et al Was Germany’s Corona Lockdown Necessary?”. Advance: Sage Preprint, June 23, 2020
      https://advance.sagepub.com/articles/preprint/Comment_on_Dehning_et_al_Science_15_May_2020_eabb9789_Inferring_change_points_in_the_spread_of_COVID 19_reveals_the_effectiveness_of_interventions_/12362645[]
    10. [10] Stefan Homburg and Christof Kuhbandner Comment on Flaxman et al. (2020): The illusory effects of non-pharmaceutical interventions on COVID-19 in Europe” by. June 17, 2020. Advance, Sage Pre-Print.[]
    11. [11] Thomas Meunier Full lockdown policies in Western Europe countries have no evident impacts on the COVID-19 epidemic” by. MedRxiv Pre-print May 1, 2020
      https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.24.20078717v1.full.pdf[]
    12. [12] Surjit S Bhall Lockdowns and Closures vs COVID-19: COVID Wins
      https://www.semanticscholar.org/paper/Lockdowns-and-Closures-vs-COVID-%E2%80%93-19%3A-COVID-Wins-Bhalla/95aeeff82b572458ce69c
      https://indianexpress.com/article/opinion/columns/lockdowns-dont-work-6855411/[]
    13. [13] Jonas Herby, Lars Jonung, and Steve H. Hanke A LITERATURE REVIEW AND META-ANALYSIS OF THE EFFECTS OF LOCKDOWNS ON COVID-19 MORTALITY SAE./No.200/January 2022/October 2021
      https://sites.krieger.jhu.edu/iae/files/2022/01/A-Literature-Review-and-Meta-Analysis-of-the-Effects-of-Lockdowns-on-COVID-19-Mortality.pdf[]
    14. [14] Eran Bendavid Assessing mandatory stay‐at‐home and business closure effects on the spread of COVID‐19 Eur J Clin Invest. 2021 Feb 1: e13484.
      https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7883103/[]
    15. [15] https://sites.krieger.jhu.edu/iae/files/2022/01/A-Literature-Review-and-Meta-Analysis-of-the-Effects-of-Lockdowns-on-COVID-19-Mortality.pdf[]
    16. [16] Laetitia Atlani-Duault, Bruno Lina, Franck Chauvin Jean-François Delfraissy Denis Malvy Immune evasion means we need a new COVID-19 social contract The Lancet: 2021 February 18,
      https://www.thelancet.com/journals/lanpub/article/PIIS2468-2667(21)00036-0/fulltext[]
    17. [17] Abderrahmane Benbouzid, ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière algérien a annoncé le 23 mars 2020, que son pays aurait recours à la Chloroquine pour le traitement des malades atteints de l’épidémie du coronavirus.[]
    18. [18] Décret Rivotril: compassion, euthanasie ou meurtre sur ordonnance? Versus traitement prometteur par chloroquine, interdite? — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr) publié dès le 6 avril 2020. Comment les médecins ont-ils accepté une horreur pareille contraire au serment d’Hippocrate, au code de Nuremberg et à toutes les lois et conventions (Oviedo etc.), régissant notre profession?[]
    19. [19] à défaut de midazolam, la SFAP propose: le clonazépam (RIVOTRIL®), 0,5 à 1 mg en induction (IV, IM, SC), puis 2 mg/24 h, ou le diazépam (VALIUM®), 5 mg (IV très) à 10 mg (IM) toutes les 4 à 6 h ou le clorazépate (TRANXENE®), 60 mg en induction, 120 mg/24 h en relais) destinées à l’euthanasie.[]
    20. [20] F. Pesty Chronique n° 33 — " Combien de morts sur ordonnances en EHPADs ou à domicile avec le Rivotril, à cause du covid et des refus d’hospitaliser? " France soir 22/10/2020 https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/chronique-covid-ndeg33-combien-de-morts-sur-ordonnances-dans-les-ehpads-ou[]
    21. [21] Camille Maring The impact of the COVID-19 pandemic on cancer deaths due to delays in diagnosis in England, UK: a national, population-based, modelling study www.thelancet.com/oncology Vol 21 August 2020
      https://www.thelancet.com/action/showPdf?pii=S1470-2045%2820%2930388-0[]
    22. [22] Retard de diagnostic du cancer: jusqu’à 6000 morts en plus à cause du Covid
      https://www.leparisien.fr/societe/sante/retard-de-diagnostic-du-cancer-jusqu-a-6000-morts-en-plus-a-cause-du-covid-08-12-2020-8413033.php[]
    23. [23] https://www.unicancer.fr/fr/communique-de-presse/unicancer-presente-les-conclusions-de-son-etude-relative-aux-retards-de-diagnostics-en-cancerologie-lies-a-la-crise-sanitaire-et-deplore-labsence-de-revalorisation-des-praticiens-des-centres/[]
    24. [24] https://www.atih.sante.fr/sites/default/files/public/content/4144/aah_2020_analyse_covid.pdf[]
    25. [25] Aboutissant à des licenciements de personnels dans le secteur privé faute de patients (les malades covid n’étant quasiment pas adressés dans ces établissements).[]
    26. [26] Alors qu’en réalité les jeunes ne risquaient presque rien. Relire " Les enfants sacrifiés du covid " N et G Delépine fauves éditions janvier 2022.[]
    27. [27] Jetez ces masques que je ne saurais voir! Jetez les muselières qui ne protègent personne! — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr) []
    28. [28] https://www.ladepeche.fr/2022/03/29/hopital-psychiatrique-dauch-la-cgt-denonce-une-fuite-en-avant-10201079.php[]
    29. [29] https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/laval-53000/laval-un-service-entier-de-psychiatrie-ferme-a-l-hopital-de-laval-be806d9c-8b42-11ec-88ed-2ead809b0816[]
    30. [30] https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/cholet-49300/cholet-fermeture-du-service-de-psychiatrie-les-elus-de-gauche-soutiennent-les-soignants-ade4c2ea-3b2d-11ec-82a9-f13e64837724[]
    31. [31] https://www.lemessager.fr/36254/article/2022-02-03/fermeture-de-l-unite-psychiatrique-de-thonon-laisse-faire-deplore-un-ancien[]
    32. [32] https://www.varmatin.com/sante/non-a-la-fermeture-des-urgences-psychiatriques-a-draguignan-une-petition-deja-signee-par-plus-de-30000-personnes-743734[]
    33. [33] https://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/fermeture-dune-unite-psychiatre-a-lhopital-saint-maurice-cest-la-fin-dun-suivi-digne-de-ce-nom-13-01-2022-S4ORKSMYWJDMND3N36BQ476ANI.php[]

    [34] https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/bourgogne/saone-et-loire-fermeture-de-25-lits-au-centre-hospitalier-specialise-de-sevrey-2364106.ht[]

  • Vieillissement: les risques d'une mauvaise santé bucco-dentaire

    La mise en bouche d’un aliment constitue la toute première étape d’un processus conduisant à l’assimilation des nutriments par l’organisme. L’action des dents et des muscles masticateurs déstructure alors l’aliment en petites particules, qui sont humidifiées et agglomérées par la salive pour former un bol alimentaire pouvant facilement être avalé. Or l’âge impacte à la fois l’état des dents et le flux de salive…

    Lorsqu’on vieillit, l’émail dentaire a en effet tendance à s’user, les gencives à se rétracter, la production de salive à diminuer. Les dents deviennent alors plus vulnérables aux caries et peuvent se déchausser. Et il est alors parfois difficile, voire douloureux de manger, ce qui peut conduire les personnes âgées à éviter certains aliments – notamment s’ils sont durs, filandreux, ou secs.

    Malheureusement, ces évitements sont susceptibles d’entraîner des carences et un état de dénutrition. Il est donc essentiel de développer une offre alimentaire à la fois appétissante et adaptée à l’état bucco-dentaire de nos aînés.

    LES DENTS, POUR BIEN MASTIQUER

    L’un des changements les plus évidents du vieillissement, c’est souvent la perte de dents. En menant l’enquête en Allemagne auprès d’un peu plus de 900 jeunes adultes (35-44 ans) et d’un millier de seniors (65-74 ans), des chercheurs ont constaté que les premiers avaient en moyenne 25 dents (± 4) tandis que les seconds n’en avaient plus que 14 (± 10). Au total, 23% des seniors avaient perdu toutes leurs dents.

    Si certaines personnes âgées remplacent leurs dents manquantes par des implants ou des prothèses, d’autres ne le font pas, ou préfèrent ôter leur dentier au moment du repas. Et qu’il y ait ou non des dents de substitution, la perte des dents d’origine a un impact délétère sur la prise alimentaire.

    Cet effet est illustré par le résultat d’un test simple , utilisé dans notre laboratoire. On demande à des volontaires de mâcher une rondelle de carotte soigneusement calibrée, et de la recracher juste avant de l’avaler. On constate alors que les particules sont moins nombreuses et plus grosses quand des dents ont été perdues.

    TEST DE LA CAROTTE.

    De fait, avec la perte de dents, la force de morsure diminue et le cycle de mastication est moins bien adapté à la texture des aliments. Les personnes se plaignent de difficultés à mastiquer certains aliments et peuvent diminuer leur consommation de fruits et légumes, de viandes et de fruits secs.

    LE ROLE MECONNU MAIS CRUCIAL DE LA SALIVE

    Une fois l’aliment dégradé en particules, la salive agglomère le tout en un bol alimentaire facile à avaler. Elle intervient également dans la perception des sensations orales induites par un aliment (son goût, sa viscosité, sa jutosité, son astringence) et contribue ainsi au plaisir que l’on ressent en mangeant. Enfin, elle nettoie la bouche en éliminant les particules résiduelles, protégeant alors nos dents et nos gencives des agressions bactériennes.

    Chez la personne âgée, la perte de dents ou la prise de certains médicaments peut entraîner une diminution du flux salivaire et une sensation de bouche sèche. Indépendamment de ces facteurs, nous avons récemment observé une diminution du débit salivaire avec l’âge : chez des seniors de plus de 70 ans, il est inférieur de 38 % à celui d’adultes plus jeunes (22-55 ans).

    Ce manque de salive peut induire des sensations déplaisantes de sécheresse buccale, une difficulté à former le bol alimentaire ou la présence de particules résiduelles collantes. Bien qu’encore peu étudiée, une baisse de flux salivaire semble associée à une baisse d’appétit, à un déséquilibre des d’apports alimentaires ou à une augmentation du risque de dénutrition.

    HACHE, MIXE… MAIS PAS TOUJOURS APPÉTISSANT

    Les aliments hachés, mixés, voire réduits en purée, sont souvent la seule réponse apportée aux seniors pour qui la mastication pose problème. Or ces aliments sont souvent peu attractifs d’un point de vue visuel, difficiles à identifier et peu savoureux. Enfin, ils peuvent constituer le point de départ d’un véritable cercle vicieux : moins une personne mastique, plus la mastication lui sera difficile.

    Ces dernières années, des progrès ont été faits pour améliorer l’aspect des aliments à texture modifiée, en utilisant des agents texturants (agar agar, carraghénane) et des moules pour « redonner de la forme » aux purées. Sans nier l’intérêt que présentent ces techniques, il convient de rester vigilant quant au contenu nutritionnel et à la digestibilité.

    Enfin, ces développements ne doivent pas se faire au détriment du goût. C’était précisément l’un des enjeux de notre projet AlimaSSens, qui visait à développer une offre alimentaire adaptée aux personnes âgées souffrant de troubles de la mastication et de la salivation.

    Nous avons exploré plusieurs techniques culinaires en 2017, pour obtenir des plats de texture intermédiaire entre une texture standard et une texture mixée. Quatre stratégies se sont révélées prometteuses pour la viande: le recours à une marinade, l’usage d’un attendrisseur, la cuisson en papillote et la cuisson longue durée à basse température.

    D’après les tests que nous avons menés avec un panel de dégustation de 40 seniors, un rôti de bœuf cuit à basse température (80 minutes à 65 °C) est perçu comme moins sec qu’un rôti cuit à haute température (30 minutes à 220 °C). Et des viandes marinées dans une sauce soja, puis cuites à basse température, semblent plus faciles à mâcher.

    Auteurs: Claire Sulmont-Rossé - Directrice de Recherche, Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation (AgroSup, CNRS, INRAE, Université de Bourgogne Franche-Comté), Inrae

    Gilles Feron: Directeur de recherches au Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation, Inrae

    The Conversation FR. CC BY ND

  • Guerre en Ukraine: explosion à venir de l’épidémie de Covid?

    Auteur - Michael Head: Senior Research Fellow in Global Health, University of Southampton

    CC BY ND

    L’invasion de l’Ukraine par la Russie a déjà – et continuera d’avoir – des conséquences sanitaires et socio-économiques dramatiques pour le peuple ukrainien. L’une de ces conséquences sera presque certainement l’augmentation de la charge du Covid.

    Le 10 février 2022, l’Ukraine a signalé 37 000 nouveaux cas de Covid, soit son total quotidien le plus élevé depuis le début de la pandémie. Depuis l’apparition du SARS-CoV-2, le pays a enregistré plus de 5 millions de cas confirmés et plus de 100 000 décès. Plus d’un million de ces cas sont survenus depuis le début de l’année 2022, avec une forte augmentation des infections en février. Les décès ont également augmenté.

    Après l’invasion, l’Ukraine a d’abord ralenti la communication de ces données avant de s’arrêter complètement. Il n’existe désormais aucune mesure de l’évolution de Covid dans le pays. À partir de maintenant, toutes les statistiques sur les cas et les décès seront donc sous-estimées.

    Mais ce qui est clair, c’est que la guerre a commencé à un moment où l’épidémie était manifestement en augmentation.

    Une femme tient un masque à oxygène sur le visage de son enfant, derrière du personnel soignant en tenue de protection

    Avant même le début de l’invasion russe, la situation sanitaire en Ukraine du point de vue du Covid n’était pas favorable avec un nombre de cas déjà en augmentation (hôpital des enfants de Kiev, novembre 2021). Sergei Supinsky/AFP

    Ce problème est aggravé par le fait que la couverture vaccinale contre le Covid du pays est faible, 36 % seulement de la population ayant reçu une ou plusieurs doses de vaccin. Une proportion élevée d’Ukrainiens reste donc susceptible non seulement d’attraper le Covid, mais aussi de subir les conséquences potentielles d’une hospitalisation et d’un décès – qui sont bien plus probables chez les personnes non vaccinées.

    Ainsi, même en temps de paix, il y aurait eu lieu de s’inquiéter de la manière dont les systèmes de santé relativement fragiles en Ukraine pourraient gérer de nouvelles vagues d’infections par le coronavirus. Or, il est encore plus difficile de fournir des soins lors de conflits.

    Les gens cherchant à se mettre à l’abri par tous les moyens, les épidémies en deviennent presque impossibles à contrôler.

    Des conditions optimales pour la transmission

    À la mi-mars 2022, on estime que trois millions de résidents ukrainiens ont fui leur pays. Les groupes humanitaires et les agences sanitaires qui s’occupent de la santé des réfugiés sont donc susceptibles de recevoir un grand nombre de personnes non vaccinées ou partiellement vaccinées contre le Covid. En outre, il existe déjà des niveaux élevés de Covid en Europe, et la charge de coronavirus chez les Ukrainiens, bien qu’essentiellement inconnue, est susceptible d’être importante.

    Un jardin d’enfants converti en centre d’accueil pour réfugiés à Lviv (Ukraine)

    Les abris pour les personnes fuyant les combats et l’invasion russe peuvent favoriser la promiscuité, et donc le risque de transmettre le coronavirus. Miguel A. Lopes/EPA-EFE

    Daté du 18 février 2022, le dernier taux de positivité connu pour l’Ukraine était de 60 % (proportion de tests Covid positifs). Il s’agit d’une valeur incroyablement élevée, qui indique qu’il existait déjà des foyers incontrôlés dans le pays avant le début de la guerre. Cela suggère que même si le nombre de cas a récemment atteignait déjà un niveau record, il était probablement sous-estimé de manière significative.

    Cela signifie que les personnes vulnérables aux pires effets du Covid se mélangent à des groupes dans lesquels le virus est susceptible de circuler massivement. Le fait d’être déplacé ou de s’abriter du conflit ne fait qu’accroître ce risque.

    Les logements d’urgence dans les pays voisins, avec des dizaines ou des centaines de lits regroupés dans une seule pièce, offrent un abri et un répit aux réfugiés… Cependant, la promiscuité qui y règne donne aussi un terrain propice au développement des maladies infectieuses respiratoires.

    La transmission des coronavirus y est donc probable. D’autres infections, comme la grippe ou la tuberculose, pourront également y constituer un problème de santé publique. Il est aussi probable que l’on observe le développement d’autres épidémies de maladies infectieuses, allant de la diarrhée à la gale.

    Un patient ukrainien atteint de Covid, traité dans les souls-sol d’un hôpital

    Pour être mis à l’abri des bombardements, certains patients Covid ont été déplacés dans les sous-sols des hôpitaux, où la ventilation est faible. Miguel A. Lopes/EPA-EFE

    C’est peut-être la rougeole qui est le meilleur analogue de Covid dans cette situation. Il s’agit d’un virus respiratoire hautement infectieux, souvent grave chez les enfants non vaccinés, et dont les épidémies sont très fréquentes lorsque les soins de santé de routine sont interrompus, comme dans les crises humanitaires et les zones de conflit.

    Le nombre de reproduction de base (R₀) de la rougeole (nombre de personnes qu’une personne infectée infectera en moyenne dans une population donnée) est souvent estimé entre 12 et 18. Le R₀ d’Omicron est encore en cours d’estimation, mais ce variant est connu pour être plus infectieux que les précédents. Une estimation le situe à 8,2 (certains le font même monter à plus de 10, ndlr). Comme il se propage facilement, le risque d’épidémie dans les zones de conflit et les abris pour réfugiés est élevé, comme pour la rougeole.

    Le risque de voir émerger un autre variant

    Un autre facteur à prendre en compte est que plus le nombre de cas de Covid est élevé, plus le risque d’apparition de nouveaux variants est grand.

    Le variant Delta est presque certainement né de la catastrophe qu’a été la vague de printemps en Inde en 2021, qui a entraîné des centaines de milliers, voire des millions, de décès dus au Covid. Et on pense que les variants Alpha et Bêta sont apparus respectivement au Royaume-Uni et en Afrique du Sud, à l’occasion de flambées incontrôlées.

    Or chaque nouveau variant vient avec de nouveaux risques, par exemple en ce qui concerne l’efficacité des vaccins.

    La tragédie qui se déroule en Ukraine menace les efforts déployés dans le monde entier pour lutter contre le nouveau coronavirus. Les populations déplacées et réfugiées ont besoin de soutien, non seulement en Ukraine mais aussi ailleurs, par exemple au Tigré ou auprès des réfugiés afghans qui ont fui le régime des talibans.

    Pour maîtriser la pandémie de Covid, il faut une coopération mondiale en matière de santé publique et des populations hautement vaccinées aux quatre coins du monde.

  • Rappel hygiène et sécurité des aliments crus

    Recommandations pour prévenir les infections à E. coli responsables du SHU

    Les E. coli responsables du SHU sont présentes dans les intestins de nombreux animaux ruminants (vaches, veaux, chèvres, moutons, daims, etc.) et sont éliminées par les excréments qui peuvent alors contaminer l’environnement (eaux, fumiers, sols) et les aliments. Ces bactéries supportent bien le froid (survie dans un réfrigérateur ou congélateur), mais sont détruites par la cuisson.

    La transmission de la bactérie peut être évitée par des gestes simples, en particulier chez les enfants de moins de 16 ans et les personnes âgées :

    • le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas ;
    • les viandes, et surtout la viande hachée de bœuf, mais aussi les préparations à base de viande hachée, doivent être bien cuites à cœur (et non pas rosées à cœur);
    • le lait cru, les fromages à base de lait cru et les produits laitiers fabriqués à partir de lait cru ne doivent pas être consommés par les enfants de moins de 5 ans ; préférer les fromages à pâte pressée cuite (type Emmental, Comté, gruyère, Beaufort), les fromages fondus à tartiner et les fromages au lait pasteurisé ;
    • les préparations à base de farine (pizza/pâte à cookies/gâteau/à tarte...) ne doivent pas être consommées crues ou peu cuites ;
    • les légumes, la salade, les fruits et les herbes aromatiques, en particulier ceux qui vont être consommés crus doivent être soigneusement lavés avant consommation, après épluchage le cas échéant ;
    • les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés ;
    • les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur et suffisamment réchauffés et consommés rapidement ;
    • les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec des aliments crus), ainsi que les plans de travail, doivent être soigneusement lavés ;
    • les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, torrent, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, étang, etc.) ;
    • enfin, il faut éviter le contact des très jeunes enfants (moins de 5 ans) avec les vaches, veaux, moutons, chèvres, daims, etc., et leur environnement; en cas de contact avec ces animaux le lavage des mains doit être systématique

    Source : Santé Publique France. 

  • Violente épidémie de la bactérie "E. coli en France

    Au 11 mars 2022, 26 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) "liés à des bactéries E. coli présentant des caractéristiques similaires ont été identifiés" chez des enfants de 1 à 15 ans, et "deux enfants sont décédés", a déclaré Santé publique France dans un communiqué. Fin février, l’agence avait fait part du premier décès.

     

    ***

    Les 26 cas recensés "sont survenus dans neuf régions de France métropolitaine: Nouvelle-Aquitaine (6 cas), Hauts-de-France (5 cas), Ile-de-France (4 cas), Pays de la Loire (4 cas), Bretagne (3 cas), Bourgogne-Franche-Comté (1 cas), Grand-Est (1 cas), Provence-Alpes-Côte d’Azur (1 cas) et Auvergne-Rhône-Alpes (1 cas) ", et "22 cas supplémentaires sont en cours d’investigation", précise le communiqué.

    Chez l’enfant, le SHU est causé le plus souvent par une infection avec une bactérie appartenant à la famille des E. coli, qui se manifeste entre trois et dix jours après la contamination par de la diarrhée souvent accompagnée de sang, des douleurs abdominales et parfois des vomissements, qui peuvent évoluer après une semaine environ vers une forme sévère dans environ 10% des cas.

    Chaque année, environ 160 enfants atteints de SHU sont déclarés à Santé publique France, qui a mis en place un dispositif de surveillance (services de néphrologie pédiatrie) de cette maladie depuis 1996.

    On remarquera que Santé Publique France a la prudence d’affirmer qu’"à ce stade, l’investigation épidémiologique n’a pas permis d’incriminer une source de contamination particulière", alors que des chercheurs indépendants, dont le docteur vétérinaire Alain de Peretti, président-fondateur de Vigilance halal ont clairement montré que l’abattage halal est actuellement la principale source de propagation d’E. Coli dans l’alimentation:

    Par idéologie – ou plus simplement par trouille… – les "autorités sanitaires" préfèrent jouer avec la santé et la vie de nos enfants, plutôt que de dénoncer une pratique obscurantiste observée par un nombre croissant de "Français", au fur et à mesure de l’islamisation de notre pays.

    ***

    Sur son blog, le docteur de Peretti vient de s’exprimer aujourd’hui-même sur le problème:

    https://www.facebook.com

    ***

    Le spectacle des viscères et peaux de moutons jetés pêle-mêle dans les poubelles de nos rues, voire à même la chaussée, le jour de l’aïd el kébir en est la triste illustration.

    https://video.lefigaro.fr/figaro

     

    **

    NB: Entretien avec le Dr de Peretti, le 15 février dernier, sur son dernier livre: "L’islam sans voile. Ouvrez les yeux!"; éditions La Nouvelle Librairie, collection " Cartouche " de l’Institut Iliade

    Henri Dubost

  • Pour de bonnes défenses immunitaires

    Des chercheurs de l’Université de Yale ont mis en évidence un mécanisme expliquant pourquoi des restrictions caloriques modérées — sans régime spécifique — modifient l’état immunométabolique du corps d’une manière à le faire rajeunir. Cette analyse est la plus solide jamais menée sur les effets des régimes hypocaloriques à long terme chez l’Homme. Une protéine pourrait en être la clé et constituer une nouvelle cible thérapeutique anti-âge.

    Le vieillissement est un ensemble de processus entrainant le déclin structurel et fonctionnel de l’organisme, augmentant le risque de maladies et la mortalité. Les nombreux changements cellulaires et tissulaires liés à l’âge sont généralement considérés comme dégénératifs. Si l’on ne peut préciser lequel est celui qui déclenche tous les autres, nous savons que tous contribuent aux changements phénotypiques liés à l’âge et à la sensibilité face aux maladies.

    À titre d’exemple, les maladies auto-immunes (surproduction d’anticorps s’attaquant aux constituants même de l’organisme) se développent, les phénomènes inflammatoires s’amplifient (réaction disproportionnée de l’organisme face à une infection) ou à l’inverse s’amoindrissent. Ces processus témoignent de la production restreinte de certains globules, les lymphocytes T.

    Les personnes âgées sont dites immunodéprimées. Nous en avons fait la douloureuse expérience avec la pandémie de COVID-19. Elles furent les premières touchées, avec celles dont le système immunitaire était plus faible. Par la suite, l’immunité induite par les vaccins diminuait plus rapidement chez ce même type de personnes.

    Réduire l’inflammation en réduisant l’apport calorique

    Étudier les apports nutritionnels est pertinent dans la recherche anti-âge. Effectivement, il a été démontré que de nombreux êtres vivants, y compris les primates non humains, faisant face à des restrictions caloriques par manque de ressources (limitées ou indisponibles temporairement) dans certains milieux de vie, montrent un allongement de leur espérance de vie. Ils retardent leur vieillissement. En conséquence, les scientifiques de Yale ont testé si les régimes hypocaloriques à long terme généraient les mêmes avantages systémiques pour la santé chez l’homme. Spadaro et al. se sont focalisés sur la façon dont la restriction calorique (ou régime hypocalorique) à long terme chez l’homme influence la réponse immunitaire et l’inflammation.

    "Nous savons que l’inflammation chronique chez l’homme est un déclencheur majeur de nombreuses maladies chroniques et, par conséquent, a un effet négatif sur la durée de vie", a déclaré dans un communiqué V. D. Dixit, co-auteur de l’étude et directeur du Yale Center for Research on Aging. Les gènes et voies intervenant dans la réponse à une restriction alimentaire contrôlent un large éventail de fonctions clés, comme la traduction des protéines, la fonction mitochondriale, le stress oxydatif, l’inflammation ainsi que le métabolisme cellulaire des graisses, des protéines et des glucides.

    Pour leur étude, les chercheurs ont exploité les données issues d’un essai clinique historique débuté en 2007, appelé CALERIE. Plus de 200 sujets sains non obèses ont été étudiés, la moitié devait réduire son apport calorique de 25%. L’essai a duré deux ans, compilant un grand nombre de données physiologiques concernant les effets à long terme de la restriction calorique.

    Sparado et ses collègues ont alors analysé le thymus, une glande se trouvant au-dessus du cœur, productrice des lymphocytes T (partie essentielle du système immunitaire). L’activité de cette glande est maximale chez l’enfant et le jeune adulte, mais elle vieillit plus rapidement que les autres organes'.Au moment où les adultes en bonne santé atteignent l’âge de 40 ans, 70% du thymus est déjà gras et non fonctionnel. Et en vieillissant, le thymus produit moins de lymphocytes T", précise Dixit. Les personnes âgées, comme dit plus haut, sont immunodéprimées.

    L’imagerie par résonance magnétique (IRM) a été utilisée pour déterminer s’il y avait des différences fonctionnelles entre les glandes thymus des deux groupes de l’essai. Le résultat est que l’organe semble avoir rajeuni! En effet, les glandes présentaient moins de graisse et un plus grand volume fonctionnel après deux ans de restriction calorique: elles produisaient plus de lymphocytes T qu’au début de l’étude.

    Malgré cette découverte spectaculaire, aucune différence dans l’expression des gènes de ces cellules immunitaires n’a pu être démontrée'.Il s’avère que l’action était vraiment dans le micro-environnement tissulaire et non dans les cellules T sanguines", a déclaré Dixit, en l’occurrence dans le tissu adipeux des participants à l’étude. Il faut savoir qu’il existe plusieurs types de cellules immunitaires dans les tissus adipeux. Lorsqu’elles sont suractivées, elles deviennent une source d’inflammation. L’équipe a mis en évidence des changements significatifs dans l’expression génétique du tissu adipeux. Un gène codant pour une protéine PLA2G7 a été fortement inhibé dans le groupe ayant suivi un régime hypocalorique.

    Une protéine comme nouvelle source de jouvence? Résultats à modérer…

    Le gène PLA2G7 code pour une enzyme inflammatoire, la phospholipase A2, associée aux lipoprotéines Lp-PLA2. Elle se retrouve notamment au niveau des plaques d’athérosclérose. C’est un facteur d’activation plaquettaire (PAF). Ce dernier, formé après l’action de Lp-PLA2, provoque des agrégations plaquettaires, mais également des réactions inflammatoires aiguës, allant jusqu’au choc anaphylactique.

    Une expérience de laboratoire chez la souris a démontré que l’inactivation du gène PLA2G7 diminue l’inflammation en améliorant les marqueurs de la fonction thymique et de certaines fonctions métaboliques chez les souris âgées. Cela serait dû au fait que PLA2G7 cible un mécanisme spécifique d’inflammation appelé l’inflammasome NLRP3, expliquent les chercheurs.

    En plus de cela, une méta-analyse antérieure impliquant un total de 79 036 participants dans 32 études prospectives a révélé que les niveaux de Lp-PLA2 sont positivement corrélés à un risque accru de développer une maladie coronarienne et d’accident vasculaire cérébral. Un médicament pour inhiber la production de PLA2G7 a été développé, mais les essais cliniques (achevés en 2013) n’ont pas été concluants. PLA2G7 est aujourd’hui étudié pour jouer le rôle de marqueur de l’arthrosclérose, car se liant fortement aux plaques d’athérome, il permettra de localiser ces dernières par imagerie.

    V.D. Dixit précise que "l’identification de ces facteurs nous aide à comprendre comment le système métabolique et le système immunitaire communiquent, ce qui peut nous indiquer des cibles potentielles susceptibles d’améliorer la fonction immunitaire, de réduire l’inflammation et, potentiellement, d’augmenter la durée de vie en bonne santé".

    Malgré ces bénéfices, le maintien de la restriction calorique et la prévention de la malnutrition sont difficiles chez l’homme, et liés à des effets secondaires importants. Par exemple, une réduction prolongée de l’apport calorique peut nuire à la cicatrisation des plaies, réduire le potentiel de lutte contre les infections, conduire à l’ostéoporose et diminuer la fertilité et la libido.

    Situé à l’intersection du métabolisme et de l’immunité, PLA2G7 pourrait médier les effets immunométaboliques de la restriction calorique afin de réduire l’inflammation et prolonger l’espérance de vie, sans les effets négatifs d’une réelle restriction. Elle serait une cible de choix pour un nouveau traitement anti-âge, ou du moins pour "retarder l’apparition de maladies liées à l’âge", comme le déclare le Dr D. Belski, auteur principal de l’étude CALERIE.

    Il peut y avoir un débat sur le meilleur type de régime à suivre, mais cette étude démontre que le simple fait de manger moins peut suffire à générer des avantages substantiels pour la santé.

    Source: Science

  • Covid 19: l’effet protecteur de la vitamine D se confirme

    Le virus de la covid 19 est responsable d’une infection d’évolution très différente selon les individus. Elle peut être quasi inapparente (asymptomatique ou paucisymptomatique), ou se manifester au contraire par des atteintes graves, notamment de l’appareil respiratoire, pouvant entraîner le décès. Les recherches sur les facteurs responsables de ces différences ont été très actives, car elles peuvent déboucher sur des stratégies ou mesures de protection ciblées. Ainsi, l’association de l’âge avancé ou de certaines comorbidités avec une incidence élevée de formes graves a permis d’orienter et de prioriser la mise en œuvre de certaines mesures, dont la vaccination.

    Très tôt, des observations ont indiqué qu’un déficit en vitamine D pouvait être une des circonstances associées à un risque accru de covid 19 et de forme grave (1). Ces observations ont été guidées par des travaux antérieurs ayant montré un effet protecteur de la vitamine D contre le syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA) qui peut être une complication, souvent mortelle, de certaines infections respiratoires (2). Une possible protection contre la grippe, la particulière sévérité de la covid 19 chez les personnes âgées ou obèses (deux conditions souvent associées à une hypovitaminose) et la prépondérance hivernale des infections (le manque d’exposition au soleil favorisant le déficit) avaient également orienté vers un possible rôle de la vitamine D dans la physiopathologie de la maladie.

    La vitamine D est connue pour son rôle dans le métabolisme du calcium (absorption intestinale, fixation osseuse). Mais elle a d’autres effets, antiviraux et anti-inflammatoires, médiés par son action sur l’enzyme de conversion de l’angiotensine de type 2 (ACE2) et la régulation qu’elle exerce sur la production de cytokines par les macrophages et les lymphocytes.

    Plusieurs travaux, dont ceux de C. Annweiler en France, ont attiré l’attention sur le lien entre niveau de vitamine D et évolution de la covid 19, indiquant un effet bénéfique potentiel de la vitamine sur le pronostic de l’infection chez les personnes âgées.

    Ces données ont conduit, dès 2020, l’Académie de médecine à recommander une supplémentation en vitamine D (800 à 1000 unités par jour) pour la prévention des formes graves de covid 19 chez les personnes de moins de 60 ans dès le diagnostic d’infection effectué (3). Pour les personnes de plus de 60 ans, elle a recommandé de doser immédiatement la 25(OH)D sérique en cas d’infection et d’administrer une dose de charge de 50 000 à 100 000 unités de vitamine en cas de carence. Dans son avis, l’Académie précisait que la vitamine D ne devait pas être considérée comme un traitement préventif ou curatif de l’infection, mais comme un adjuvant à ces traitements.

    En janvier 2021, de nombreux médecins et chercheurs ont suggéré qu’une supplémentation soit apportée tout au long de l’année aux personnes à risque d’hypovitaminose (personnes de 80 ans et plus, personnes vivant en EHPAD, dépendantes, fragiles ou obèses), et en période hivernale à l’ensemble de la population (4). Le dosage de la 25(OH)D, qui n’est pas un examen de routine, ne serait nécessaire que pour les personnes présentant une altération du métabolisme calcique.

    L’étude israélienne qui vient d’être publiée s’est intéressée aux concentrations de 25(OH)D mesurées chez 253 personnes dans la période (14 à 730 jours) qui a précédé une infection par le SARS-CoV-2 (5). Un modèle mathématique intégrant les variations saisonnières a été utilisé pour évaluer la concentration au moment de l’infection. Les auteurs mettent en évidence une corrélation entre déficit en vitamine et sévérité de l’infection : l’incidence des formes graves était 14 fois plus élevée chez les personnes avec une concentration en 25(OH)D inférieure à 20 ng/mL que chez celles dépassant 40 ng/mL. L’étude montre que le déficit en vitamine pourrait bien être un facteur prédisposant à une infection grave, et non pas qu’il en est la conséquence, comme les constatations initiales (dosage de la vitamine chez des personnes déjà malades) l’ont fait évoquer. Les auteurs déclarent avoir mis en évidence, dans le cas de la covid 19, la capacité de la vitamine D à renforcer les défenses contre les virus affectant l’appareil respiratoire, une capacité qui vaut sans doute pour tous les variants du SARS-CoV-2. Ils précisent que l’apport en vitamine D ne peut pas se substituer à la vaccination mais recommandent à leur tour qu’une supplémentation soit mise en œuvre en population générale pendant toute la durée de l’épidémie.

    En France, une enquête effectuée dans les années 2010 a montré que, si les carences en vitamine D (concentration sérique de 25-hydroxyvitamine D, ou 25(OH)D, inférieure à 10 ng/mL) sont rares et concernent des populations vulnérables, l’insuffisance (concentration entre 20 et 30 ng/mL) et le déficit (concentration entre 10 et 20 ng/mL) étaient très répandus (6). En 2012, l’Académie de médecine avait recommandé « qu’il soit porté une plus grande attention au statut vitaminique D de la population en France » et préconisé une réévaluation des apports en vitamine D dans la population française, débouchant sur une supplémentation éventuelle par voie orale (7).

    Références

        Grant WB, Lahore H, McDonnell SL, Baggerly CA, French CB, Aliano JL, Bhattoa HP. Evidence that Vitamin D Supplementation Could Reduce Risk of Influenza and COVID-19 Infections and Deaths. Nutrients. 2020 Apr 2;12(4):988. doi: 10.3390/nu12040988. PMID: 32252338; PMCID: PMC7231123.

    1. Xu, J. Yang et coll. Vitamin D alleviates lipopolysaccharide induced acute lung injury via regulation of the renin angiotensin system. Molecular medicine reports vol. 16,5 (2017): 7432-7438.

        Vitamine D et Covid-19, Communiqué de l’Académie nationale de Médecine, 22 mai 2020

        Effet bénéfique de la vitamine D dans la Covid : quelles sont les données ? La Revue du Praticien, 7 janvier 2021

        A.A. Dror, N. Morozov et coll. Pre-infection 25-hydroxyvitamin D3 levels and association with severity of COVID-19 illness. PLoS ONE 17(2): e0263069

    1. Vernay, M. Sponga et coll. Statut en vitamine D de la population adulte en France : l’Étude nationale nutrition santé (ENNS, 2006-2007). Bull Epidemiol Hebd 2012;16-7:189-94

        Rapport de l’Académie nationale de médecine. Statut vitaminique, rôle extra osseux et besoins quotidiens en vitamine D. Bull Acad  Natle Med. 2012, 196, 1011.

    Auteur : Hugues TOLOU

     

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