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Blog - Page 113

  • Tout le monde veut un sourire ultra-blanc

    Des techniques pour blanchir vos dents naturellement à la maison, avec des produits de tous les jours et naturels. Et je ne fais aucune pub pour les dentifrices qui rèpettent à l'envi qu'ils sont naturels!

    Les fraises peuvent être un bon traitement maison pour blanchir les dents.

    Des fraises écrasées

    Aussi bizarre que cela puisse paraître, vous brosser les dents avec des fraises écrasées est un moyen fantastique et rapide de les blanchir. Ceci est dû à l’acidité de ce fruit qui agit comme un doux agent blanchissant. Il vous suffit d’écraser une ou deux fraises bien mûres, de tremper dedans votre brosse à dents et de vous les brosser ensuite normalement.

    Une fois terminé, assurez-vous de vous nettoyer la bouche en profondeur avec une pincée de bicarbonate de soude afin de neutraliser l’acidité et de protéger vos dents de tout dommage éventuel.

    Un bain de bouche à l’huile de coco

    Un bain de bouche à l'huile de coco est un traitement maison de blanchissement de dents.

    Le bain de bouche à l’huile est une vieille technique indienne qui consiste à faire tourner de l’huile dans la bouche pendant quelques minutes, comme vous le feriez pour un bain de bouche.

    L’huile de coco est considérée comme un agent naturel de blanchiment des dents, et une étude récente en vante les bienfaits pour la santé buccale: les bains de bouche à l’huile de coco contribueraient à réduire la formation de plaque dentaire et l’apparition de maladies gingivales.

    Le citron est un traitement maison efficace pour blanchir les dents.

    De la pâte au bicarbonate de soude et au jus de citron

    Le citron blanchit vraiment les dents. Oui, Le citron est riche en acide citrique qui agit sur vos dents comme une sorte de "javellisant" naturel.

    Cela peut sembler alarmant, mais ne paniquez pas. Mélangez 5 ml (1 c. à café) de jus de citron avec assez de bicarbonate de soude pour en faire une pâte, et vous obtiendrez un moyen aussi efficace que sûr de blanchir vos dents à la maison.

    Le bicarbonate de soude est légèrement abrasif (ce qui en fait un produit idéal pour enlever les taches des surfaces) et très alcalin, ce qui aide à neutraliser l’acidité naturelle du jus de citron.

    Du charbon actif

    Le charbon actif est un traitement maison efficace pour blanchir les dents. Bis répétita: je ne fais aucune pub pour les dentifrices qui rèpettent à l'envi qu'ils sont naturels!

    Si vous cherchez un moyen de blanchir vos dents rapidement à la maison, essayez le charbon actif, une technique toute naturelle. On obtient le charbon actif en traitant du charbon avec de l’oxygène et du chlorure de calcium.

    Ce sont ses capacités hyper absorbantes qui en font un agent reconnu de blanchiment des dents. Le charbon actif est en effet très efficace pour absorber les tanins, des composés chimiques reconnus pour tacher les dents et que l’on trouve par exemple dans le thé, le café et le vin. Trempez simplement votre brosse à dents dans du charbon actif en poudre (assurez-vous qu’il soit de qualité alimentaire, donc pas le truc que vous ramassez au fond du barbecue) et brossez-vous les dents normalement pour en faire disparaître les taches.

    De la peau d’orange

    La peau d'orange est un traitement maison efficace pour blanchir les dents.

    Frotter vos dents avec l’intérieur d’orange est une technique naturelle et sans danger pour blanchir vos dents. La partie blanche de la peau (aussi appelée albédo ou parfois zyste) contient du limonène, un composé qui renferme un solvant naturel que l’on retrouve dans de nombreux produits blanchissants commerciaux.

    Contrairement à la chair du fruit, la peau d’orange n’est pas acide, aussi peut-on l’utiliser sans risquer de voir l’acidité du fruit endommager l’émail des dents.

     

    Des feuilles de basilic et de l’huile de moutarde

    Le basilic est un traitement maison efficace pour blanchir les dents.

    Réduisez en poudre des feuilles de basilic séchées et mélangez cette poudre légèrement abrasive avec de l’huile de moutarde pour obtenir un produit maison qui blanchira vite et bien vos dents. Vous pouvez aussi utiliser des feuilles de basilic frais réduites en pâte et vous brosser les dents avec.

    On dit que le basilic aide à protéger les gencives tandis que l’huile de moutarde possède des propriétés antibactériennes, antifongiques et anti-inflammatoires. Bref, tout ce qu’il fait pour promouvoir une excellente santé buccale.

    Du vinaigre de cidre de pomme

    Le vinaigre de cidre de pommes est un traitement maison efficace pour blanchir les dents. Il existe dans ce blog, une recette pour faire du vinaigre de pomme maison.

    On prête au vinaigre de cidre de pomme bon nombre de vertus (il aurait par exemple des propriétés antibactériennes), mais on sait moins que c’est aussi un bon agent de blanchiment.

    Brossez-vous les dents avec 15 ml (1 c. à soupe) de vinaigre de cidre afin d’essayer d’enlever les taches, puis gargarisez-vous avec une gorgée de ce produit pour vous rafraîchir l’haleine et tuer les bactéries autour de vos gencives.

    Du sel de mer et du bicarbonate de soude

    Le sel de mer est un traitement maison de blanchissement de dents.

    Le bicarbonate de soude (vous le savez) est considéré comme un agent de blanchiment naturel en raison de ses propriétés alcalines et de sa texture légèrement abrasive, qui permet d’enlever délicatement les taches sur vos dents.

    En ajoutant du sel de mer au bicarbonate, vous créez une sorte de "gommage dentaire" qui combat l’acidité de votre bouche en plus d’éliminer les bactéries.

    Du curcuma

    Le curcuma est un traitement maison efficace pour blanchir les dents.

    Le curcuma est souvent utilisé comme un agent de blanchiment des dents parce qu’il a des propriétés anti-inflammatoires, antimicrobiennes, et qu’il contient des antioxydants. Cela en fait un produit efficace dans le traitement des problèmes dentaires courants tels que les maladies gingivales.

    Sous forme de poudre fine, il agit comme un doux abrasif, enlevant les taches de surface et révélant la blancheur de vos dents en un instant. Frottez simplement le contenu d’une cuillère à café (15 ml) sur vos dents en utilisant votre doigt, puis nettoyez-les avec une brosse propre avant de rincer.

    Du dentifrice blanchissant maison

    Le dentifrice maison est un traitement maison efficace pour blanchir les dents.

    En combinant certains des agents de blanchiment pour les dents mentionnés dans ce texte, vous pourrez créer votre propre dentifrice blanchissant. Mélangez de l’huile de coco avec du bicarbonate de soude, un peu de jus de citron et une goutte d’huile essentielle de menthe, et vous obtiendrez une puissante combinaison antitaches qui sera naturellement anti-inflammatoire et antibactérienne, le tout avec un arrière-goût de citron et de menthe.

     

  • Pelures de fruit et légumes - 4

    A ne jamais jeter à la poubelle: l'aubergine

    Si vous considérez automatiquement comme déchets alimentaires les parties de fruits et de légumes que vous ne mangez pas, vous vous privez peut-être des puissants nutriments qu’elles renferment.

    La pelure de l'aubergine contient environ 300mg d'un antioxydant qui préviendrait les dommages causés aux cellules cervicales. Elle contient également plus de 200mg de potassium, qui est reconnu pour prévenir les crampes musculaires, 13mg de magnésium aidant à construire et maintenir une bonne force du système immunitaire, ainsi que 3g de fibres, élément-clé pour la perte de poids.

    Conseil: Utilisez la pelure de l'aubergine presque aussitôt que vous l'achetez, puisque celle-ci devient amère avec le temps. Enfouir la pelure entre du fromage faible en gras et une sauce de votre choix est une bonne façon de déguiser le goût de l'aubergine.

    Si vos aubergines viennent de votre jardin, pas de problèmes.Vu le gel noir du printemps, nous seront peut-être amenés à acheter des bio d'Espagne: mettre une cuillère à café de bicarbonate de soude dans une coupelle, prenez un papier absorbant, mouillez-le légèrement et frotte la peau de l'aubergine pour tenter de retirer le max de polluant chimiques. Rincez ensuite.

    Pour éviter qu'elle n'absorbe trop d'eau quand vous la faites sauter à la poêle, vous pouvez la rouler dans du blanc d'oeuf

    A suivre: peau de kiwi

  • Le dilemme des aliments moisis:

    peut-on les consommer sans risques?

    D'après un article de Teresa María López Díaz

    Profesora de Universidad, de León

    The Conversation France - CC BY ND

    Pour certaines personnes, ouvrir un réfrigérateur qui embaume le roquefort, le cabrales ou le camembert est comme une évocation des senteurs du Paradis. En revanche, y trouver une tomate ou un yaourt abîmés par la moisissure ne fait généralement pas la même impression.

    Les fromages sont des aliments très populaires, il en existe plusieurs centaines de variétés. Parmi cette multitude, les fromages à pâte persillée (autrement dit les bleus) et ceux à croûte blanche retiennent incontestablement l’attention: ils doivent leur aspect et leur arôme particuliers aux moisissures qui les composent.

    Pour ceux qui ne sont pas familiers de ces produits laitiers, ces champignons qui les parsèment peuvent être à l’origine de nombreux questionnements. Sont-ils sans risque pour la santé? Pourquoi consommer de tels fromages, alors que nous évitons de manger les aliments moisis? Pour y répondre à cette question, il faut comprendre comment vivent ces micro-organismes et comment ils se développent dans les fromages qu’ils colonisent.

    Quel rôle jouent les moisissures dans le fromage?

    Les champignons sont un groupe d’organismes qui n’appartiennent ni au règne animal (ce qui est assez évident), ni au règne végétal (ce qui l’est moins: en raison de leur apparence, la confusion est plus aisée). Ils font partie d’un règne distinct du vivant, le règne des Fungi.

    On y trouve notamment les organismes microscopiques que nous connaissons sous le nom de "moisissures" (qui sont des organismes multicellulaires filamenteux) et les "levures" (qui sont des organismes unicellulaires, c’est-à-dire composés d’une seule cellule). Nous ne traiterons pas ici de ces dernières, car leur rôle dans les processus alimentaires est principalement lié à leurs capacités de fermentation: on les utilise pour fabriquer des aliments comme la bière, le vin ou le pain, par exemple.

    Les moisissures jouent quant à elles un rôle double dans l’élaboration des aliments. Comme nous l’avons déjà mentionné, les fromages à pâte persillée (comme le cabrales, le picón ou le valdeón en Espagne, ou le roquefort français, l’un des plus connus) et les fromages à croûte blanche " fleurie " (comme les traditionnels camembert ou brie, ainsi que les rouleaux de fromage de chèvre, plus récents) doivent leurs caractéristiques au développement de moisissures.

    Dans les fromages bleus, la moisissure Penicillium roqueforti, avec sa forme en brosse caractéristique et son mycélium bleu-vert, se développe dans les cavités de la pâte. Dans ceux à croûte blanche, la moisissure qui croît en surface est P. camemberti, reconnaissable à son mycélium blanc cotonneux procurant à la croûte son aspect caractéristique.

    En plus de donner leur couleur aux fromages, ces champignons produisent diverses enzymes qui dégradent les protéines et les graisses de la pâte. Ce faisant, ils génèrent toute une variété de composés qui confèrent à ces produits laitiers leurs odeurs et leurs goûts si particuliers. C’est la conséquence de la dégradation du substrat où se développent les moisissures (la matière organique de la pâte). Celles-ci y puisent les éléments dont elles ont besoin pour leur croissance.

    Les autres espèces qui se développent parfois spontanément sur les fromages produisent aussi ces taches bleues familières (qui n’a jamais eu un morceau de fromage moisi dans son réfrigérateur?), mais elles détériorent le produit, provoquant le rejet du consommateur. Les champignons bleus en question sont également des Penicillium mais appartiennent à d’autres espèces.

    Est-il dangereux de manger du fromage avec des moisissures?

    La réponse à cette question est "cela dépend". Dans le cas des fromages mentionnés précédemment, les moisissures utilisées ont été sélectionnées et leur consommation est considérée comme étant sans risque pour le consommateur.

    Cependant, les champignons qui se développent sans contrôle à la surface d’autres fromages, ou suite à la détérioration naturelle des produits, peuvent présenter un danger. En effet, de nombreuses moisissures, notamment celles qui poussent fortuitement sur les fromages affinés, produisent des substances toxiques appelées mycotoxines. Consommer des fromages contaminés par de tels micro-organismes pourrait entraîner des problèmes de santé.

    Nos travaux ont mis en évidence que l’altération des fromages à pâte pressée de type castellano/zamorano peut mener à la prolifération d’une espèce de moisissure (un Penicillium) capable de produire, si elle est présente en grande quantité et selon la souche considérée, des mycotoxines. D’autres études l’ont également mise en évidence dans différentes variétés de fromage.

    Manger ou jeter des aliments moisis

    Isoler et identifier les champignons du fromage n’est pas une tâche facile. Cela requiert d’y consacrer beaucoup de temps, de matériel, d’équipement et de personnel spécialisé. À la lumière des connaissances actuelles, il est donc préférable d’éviter de consommer des fromages présentant des moisissures qui se sont développées de façon spontanée et incontrôlée (notamment s’ils sont bleus).

    Si vous trouvez un tel champignon sur votre fromage, que faire? S’il se développe à sa surface, sur sa croûte, il suffit de la retirer. En revanche s’il est sous la croûte, il faut veiller à enlever, en plus du champignon, au moins 2,5 cm de matière autour de l’endroit où il s’est développé.

    En ce qui concerne les aliments solides, on considère généralement que retirer la partie moisie suffit. En effet, les mycotoxines migrent difficilement à l’intérieur de tels aliments.

    Le cas des fruits est particulier. Généralement, la moisissure affecte leur goût (les composés produits par son métabolisme se diffusent facilement dans une orange ou une pomme), et cela ne vaut pas la peine de conserver la partie non moisie, sauf si elle est vraiment conséquente.

    Il est cependant difficile de généraliser la conduite à tenir. Chaque cas est particulier, et nécessite d’être évalué selon l’aliment et les risques liés à sa consommation. Ainsi, mieux vaut éviter de consommer des pommes moisies, car la principale cause de pourriture est un Penicillium producteur de toxines. Leur consommation présente donc un risque.

    Enfin, il est déconseillé de consommer les aliments semi-solides (tels que les yaourts ou le concentré de tomates, par exemple) s’ils sont moisis, car les mycotoxines s’y répandent plus facilement.

    Pour en revenir aux produits laitiers dont il a été question dans cet article, les amateurs de fromage bleus peuvent continuer à déguster les moisissures qui les parsèment en toute sécurité, tant qu’ils s’abstiennent de consommer les intrus qui s’y installeraient spontanément.

    Bon à savoir

    Si vous avez laissé un yaourt au fond du réfrigérateur et s'il n'a pas de moisissures trop apparentes, versez-le dans un bol avec son eau de rejet, ajoutez une cuillère à café de moutarde forte* et quelques gouttes de jus de citron et vous avez la sauce Savora que vous utiliserez avec des viandes, des volailles, des poissons (pas moisis, eux, bien sûr!).

    Si votre pot de crème fraiche épaisse entamé présente des “fleurs bleues“, vous pouvez consommer le restant de crème fraiche en récupérant celle-ci SANS TOUCHER les fleurs bleues. Normalement, elle est encore “bonne“ à consommer, même crue, en Chantilly par exemple. Sinon, moutarde et/ou jus de citron comme ci-dessus.

    *La moutarde est fortement antibiotique et peut vous protéger de biens de soucis, SAUF si vous avez des problèmes digestifs!

  • Vivent les nanas!

    29 avril 1945.

    Les femmes votent pour la première fois en France à l’occasion des élections municipales. Ce premier scrutin est la manifestation concrète de l’ordonnance du 21 avril 1944 ouvrant le suffrage universel aux citoyennes françaises.

    Ce droit élémentaire a été obtenu un siècle après les hommes, qui ont pu bénéficier du droit de vote au suffrage universel dès 1848.

    Suffrage universel? il faut savoir que seuls les nobles et riches pouvaient voter avant 1848.

  • Tout savoir sur l'abricot

    Hélas! avec la gelée noire récente, nous allons manquer de fruits et de légumes français! Personnellement, j'ai pris de l'avance et acheté moult fruits congelés pour en avoir sous la main cet été. Voici mes infos sur ce fruit délicieux

    Un apport de sécurité en bêta-carotène

    L’abricot représente une source remarquable de provitamine A (ou bêta-carotène), qui se transforme dans l’organisme en vitamine A. Cette vitamine est nécessaire à la croissance, au bon état de la peau et des muqueuses, ainsi qu’à la vision crépusculaire. Elle possède des propriétés détoxicantes et anti-oxydantes reconnues, et joue un rôle efficace dans la protection contre le cancer et le vieillissement cellulaire. Elle augmente également la résistance aux infections. Son action est donc précieuse et diversifiée.

    L'importance du rétinol

    Le principal rôle du rétinol est d'améliorer la qualité de la vision. La vitamine intervient dans la formation des pigments de la rétine et permet de faciliter la vision durant la nuit.

    La vitamine est également connue pour son rôle dans la croissance des cellules et dans la régulation de l'expression des gènes. Le rétinol permet aussi de renforcer les défenses immunitaires de l'organisme. Une carence de cette vitamine peut provoquer la sécheresse des yeux et de l'épiderme.

    Où trouver le rétinol?

    On retrouve majoritairement la vitamine dans les aliments d'origine animale. Les aliments renfermant le rétinol sont le foie, les jaunes d'œuf, les huiles de poisson, le caviar, etc. Ces différents produits sont de très bons apports en vitamine A, toutefois, il est possible de trouver la vitamine A dans d'autres types d'aliments.

    La pro-vitamine A ou le bêta-carotène constitue l'une des alternatives en matière d'apport vitaminique. Le bêta-carotène est contenu dans plusieurs produits végétaux comme la carotte, la patate douce, le poivron, la salade de mâche, l'épinard, la mangue, les abricots, etc. Il est important de mentionner que le bêta-carotène n'est pas originellement de la vitamine A. Cependant, il se transforme en vitamine A à la suite de réactions biochimiques induites par une carence en vitamine A.

    Les quantités nécessaires de rétinol

    En raison de l'importance de la vitamine A dans le fonctionnement de notre corps, il est nécessaire de prévenir sa carence en consommant des aliments ou des suppléments alimentaires qui en sont riches. Pour analyser l'action vitaminique des différentes sous-classes de la vitamine A, on utilise l'équivalent rétinol (ER) comme unité de base. En vigueur depuis 1974, cette valeur internationale de vitamine A correspond à 0,3 µg de rétinol. Les quantités de rétinol à consommer par jour se situent entre 0,7 et 1 mg en moyenne (2 400 UI à 3 400 UI). Les besoins peuvent varier en fonction du sexe ou de la condition physique de l'individu.

    Le rétinol en dermatologie: la vitamine A acide

    Plusieurs recherches scientifiques ont permis de mettre en évidence les propriétés du rétinol en dermatologie. Dans ce domaine, le rétinol est connu sous le nom de vitamine A acide ou rétinoïde. Le rétinol permet de lutter efficacement contre les microcassures du tissu cutané qui est responsable de la formation des rides. De plus, la vitamine aide à traiter le vieillissement de la peau provoqué par les rayons UV. Enfin, on retrouve le rétinol dans plusieurs produits dédiés au traitement des éruptions cutanées (acnés).

    L’abricot est un fruit tout à fait intéressant pour la couverture de ce besoin vitaminique: 100g (2 petits abricots) fournissent 1,5 à 3 mg de bêta-carotène, ce qui correspond pratiquement à 50% de l’apport conseillé pour l’adulte.

    A noter que la grossesse, la prise de pilule contraceptive, l’usage du tabac augmentent le besoin de vitamine A et de son précurseur. Dans tous ces cas, la consommation d’abricot s’avère particulièrement utile.

    Sa richesse en caroténoïdes (qui sont anti-inflammatoires, antioxydants) en fait un allié potentiel contre le cancer du sein et pour protéger les yeux de la dégénérescence maculaire liée à l'âge. Le bêta-carotène de l'abricot pourrait également être utile pour lutter contre la toxicité hépatique de l'alcool selon une étude indienne de 2012.

    Une très bonne recharge minérale

    Avec l’abricot, on bénéficie d’un apport très important de potassium: 259 mg aux 100 g (le besoin minimal est estimé à 500 mg/100 g, et la consommation habituelle moyenne à 2 ou 3 mg). Egalement appréciable, la teneur en fer, cuivre et magnésium.

    Tous ces minéraux sont à privilégier chez ceux qui ont une activité musculaire élevée, en particulier les sportifs. L’abricot (frais ou séché, d’ailleurs) constitue pour eux un fruit très bien adapté à leurs besoins. Il contribue à la recharge minérale avant la compétition (recharge d’autant plus nécessaire que l’effort est intense, prolongé, et qu’il fait chaud); il s’intègre utilement à la ration de récupération (qui doit être riche en potassium, pour permettre une bonne élimination des toxines de fatigue).

    Une excellente digestibilité

    Lorsqu’il est consommé "mûr à point", l’abricot est un fruit délicieux et parfaitement digeste. Son assimilation est favorisée par sa consistance tendre et moelleuse, et par sa saveur légèrement acidulée qui stimule les sécrétions gastriques. Ses fibres, très bien tolérées, sont bénéfiques pour le fonctionnement intestinal (les pectines, abondantes, ont des vertus régulatrices sur le transit: elles aident à lutter contre une paresse intestinale, et sont bien supportées même des intestins sensibles).

    L’abricot fait d'ailleurs partie des premiers fruits que l’on peut servir aux bébés: tout d’abord poché et finement passé, puis simplement écrasé (et éventuellement mélangé à un petit suisse ou à du fromage blanc).

     (* ANC: apports nutritionnels conseillés)

    Références

    Martin C, Herrero M, Hormaza JI. Molecular characterization of apricot germplasm from an old stone collection. PLoS One. 2011;6(8):e23979.

    Krichen L, Audergon JM, Trifi-Farah N. Relative efficiency of morphological characters and molecular markers in the establishment of an apricot core collection. Hereditas. 2012 Oct;149(5):163-72.

    Lorsqu’il atteint son degré optimal de maturité, l’abricot se présente comme un fruit d’une belle couleur orangée, légèrement juteux et bien tendre.

    Sa teneur en eau (85%), est comparable à celle des autres fruits frais. Son "moelleux", très spécifique, dépend de la nature de ses fibres. Celles-ci, abondantes, sont en effet constituées pour moitié par des pectines: ces substances ont la propriété de se gonfler facilement d’eau (et aussi de former un gel, après chauffage, ce qui est mis à profit pour la préparation de confitures). Les autres fibres sont des celluloses et surtout des hémicelluloses tendres.

    La saveur de l’abricot provient de composés caractéristiques de ce fruit (notamment des esters d’alcools aromatiques, et des aldéhydes). Elle est liée aussi au rapport sucres/acides organiques: ce rapport est de l’ordre de 8 (assez bas, proche de celui de l’orange), et qui confère à l’abricot des qualités rafraîchissantes incontestables.

    Les glucides (sucres) se situent à un niveau moyen pour un fruit. Il s’agit pour l’essentiel de saccharose (60% du total des glucides), le reste se répartissant entre glucose, fructose, ainsi que de petites quantités de sorbitol (un sucre-alcool que l’on ne trouve que dans certains fruits).

    Les acides organiques naturels sont, eux, abondants: ils atteignent 1,4 g aux 100 g, taux intermédiaire entre celui du pomelo et celui de l’orange. L’acide malique représente plus de 70% du total, et l’acide citrique la quasi-totalité du reste (on ne note que des traces d’acides organiques plus rares, tels les acides succinique, malonique, oxalique, chlorogénique, quinique ou encore salicylique...).

    L’apport énergétique de l’abricot  n'est pas très élevé. Ainsi, un abricot de taille moyenne de 65 g (poids net comestible de 60 g) fournit moins de 30 kcalories! Cette énergie est apportée essentiellement par les glucides.

    La couleur orange soutenu de l’abricot est due à des pigments caroténoïdes, et notamment au carotène, doté de propriétés vitaminiques (il s’agit de provitamine A). L’abricot figure parmi les fruits "champions" pour la provitamine A, au même rang que la mangue ou le melon.

    Les taux des autres vitamines atteignent leurs valeurs maximales lorsque l’abricot est à parfaite maturité.

    Avec une teneur globale de plus de 600 mg aux 100 g, l’abricot fait partie des fruits riches en minéraux (il se situe juste après la banane, et avant le raisin ou l’orange, pourtant réputés pour leur bon apport minéral). C’est l’un des fruits le mieux pourvu en potassium.

    La saison de l’abricot commence en juin, culmine habituellement en juillet, et se termine fin août.

    Certaines variétés d’abricots sont d’une belle teinte orangé vif, piquetée de rouge (ou même, ont une face rouge, mes préférés). La coloration est attractive, mais apparaît avant même la pleine maturité du fruit. Donc, pour juger de celle-ci, il est préférable de se fier à la souplesse de la chair, ou au parfum bien développé, plutôt qu’à la seule couleur! Il est important de ne pas se tromper: un abricot cueilli avant sa maturité ne va pas évoluer, il restera dur et insuffisamment sucré.

    Concernant les abricots secs, on évitera ceux à la chair orangée qui contiennent un additif douteux pour maintenir cette belle couleur et on se tournera de préférence vers les abricots secs bios (noircis par le séchage naturel).

    Les pectines de l’abricot

    L’abricot renferme plus de pectines que la plupart des fruits. Ces pectines se transforment au cours de la maturation: elles passent du stade de protopectines (fibres fermes liées aux parois cellulaires) à l’état de pectines solubles et tendres. D’où le changement de consistance du fruit. C’est la pectine qui permet la "prise" des confitures et gelées.

    Si on utilise des abricots insuffisamment mûrs, le taux de pectines ne sera pas suffisant, et la confiture aura du mal à prendre. Mais si les fruits sont trop mûrs, l’acidité risque d’être trop faible pour que la pectine se gélifie. On devra donc ajouter un jus de citron au mélange abricots-sucre.

    Conservation

    A quelques exceptions près, l'abricot se conserve quelques jours (entre 2 et 6) à température ambiante (18-20°C) et plus longtemps au réfrigérateur (8-10°C). Certaines variétés sont plus fragiles que d'autres, donc mieux vaut les manier avec précaution.

    Comment le manger?

    L'abricot se déguste le plus souvent frais et brut. Mais il s'accommode aussi en salades de fruits, en compote et en tarte par exemple. Les fruits très mûrs sont souvent transformés en confitures.

    Si vous achetez des abricots secs, toujours bio, laissez-les tremper plusieurs heures dans de l'eau en bouteilles. Ils vont se réhydrater et se consomment, comme cela avec le jus sucré de trempage.

  • Cake aux fraises

    Quand j'ai ramassé trop de fraises dans le jardin....

    Pour 6 personnes

    1 œuf; 75 g de sucre, 50 g de beurre fondu

    200 g de farine, 1/2 sachet de levure, Sel

    50 ml de lait entier, 150 g de fromage blanc frais entier

    150 g de fraises

    Fouettez le sucre et l'œuf ensemble jusqu'à ce que cela soit bien mousseux. Incorporez le beurre fondu. Ajoutez petit à petit la farine, la levure, et le sel et mélanger.

    Lorsque la pâte commence à être dure à mélanger, alterner fariner et lait. Mélangez jusqu’à obtenir un appareil homogène.

    Lavez les fraises sans les équeuter dans de l'eau bicarbonatée; si elles sont bio, inutile de mettre du bicarbonate. Les couper en morceaux et les ajouter à la pâte ainsi que le fromage blanc frais. Mélangez délicatement.

    Versez la pâte dans un moule à cake beurré et saupoudré de sucrefin.

    Enfournez 30 minutes à 180 °C. Vérifiez la cuisson à l'aide d'une pointe à couteau.

    Elle doit ressortir sèche. Sinon pousser un peu la cuisson. Laisser tiédir avant de démouler.

    Utilisez d'autres fruits rouges ou un mélange.

  • La baguette en lice pour l’Unesco

    "Le repas français n’est pas imaginable sans pain":

    Avec le concours de chercheurs sur l’alimentation basés à Tours, la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française espère voir son produit emblématique, la baguette de pain, classé au patrimoine immatériel de l’Unesco en 2022.

    Par Guillaume Fischer - valeursactuelles.com

    Choisi par le gouvernement français devant le jeu jurassien le Biou d’Arbois et le toit en zinc parisien, le savoir-faire artisanal et la culture de la baguette française représentent désormais les couleurs nationales pour la cuvée 2022 des classements au patrimoine immatériel de l’Unesco.

    Les conditions pour bénéficier de ce label dispensé par l’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture doivent respecter principalement trois critères: l’expertise, la fonction sociale, et la signification culturelle du bien. "Le fait d’avoir été sélectionné constitue déjà un premier motif de satisfaction, assure Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française (CNBPF).

    Car c’est la reconnaissance d’un produit populaire, la baguette, et d’une profession ancestrale, boulanger". Seuls 300 produits dans le monde bénéficient du label de l’Unesco. Si le classement des biens matériels et naturels au patrimoine mondial date de 1972, celui des biens immatériels a seulement 17 ans d’existence.

    Dans ce contexte, la participation de chercheurs de l’Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation (IEHCA), dépendant de l’université de Tours, a été déterminante pour monter un dossier performant. C’est déjà cette agence de recherche et de développement scientifique unique en France qui avait obtenu en 2010 le classement du repas gastronomique français par l’Unesco. Composée de sept personnes et adossée à l’université de Tours, elle a aussi été la cheville ouvrière de la reconnaissance de la ville, patrie de Rabelais, parmi les quatre cités françaises de la gastronomie.

    Dans le cas présent, le document contient notamment une étude historique et anthropologique précise du savoir-faire et de la consommation de la baguette française. Côté produit, le dossier rappelle en premier lieu que seuls quatre ingrédients y ont droit de cité: farine, eau, sel et levain.

    Au plan du savoir-faire, il met en exergue les étapes indispensables de la fabrication artisanale d’une baguette de pain digne de ce nom: le pétrissage, lent; la fermentation, naturelle; le façonnage, manuel; enfin la cuisson, mesurée. Les aspects sociaux et culturels y figurent également au premier rang".

    La baguette s’identifie parfaitement à la France, constate Dominique Anract, confiant dans l’aboutissement de sa candidature. A preuve, il y a autant de boulangeries, 32 000, que de communes, et autant de goûts différents que de régions. Chacun de nos concitoyens achète sa baguette quotidiennement et le repas français n’est pas imaginable sans pain"

    La baguette: une histoire française

    Si les pains longs, appelé marchands de vin, apparaissent au XIXe siècle à Paris, l’emploi du mot baguette date seulement de 1903. "Pour autant, il n’y a encore aucune norme de poids et de taille, explique Loïc Bienassis, historien à l’IEHA. L’emploi du mot baguette est ainsi plus qu’un usage de langage qu’une norme".

    Après la fluctuation de l’entre-deux guerres, ce type de pain se standardise dans les années 50. "Il devient un produit typiquement français, au même titre que le béret, auprès des visiteurs étrangers, poursuit le chercheur. Il faudra attendre 1960 pour que nos concitoyens s’approprient la baguette, d’abord les Parisiens, puis les habitants des grandes agglomérations, enfin les ruraux vers 1970".

    La montée en gamme de ce pain à croute de 60 cm et de 250 grammes environ est également un élément déterminant de sa notoriété. Adopté par décret ministériel en 1994, le label de tradition française, prescrivant les fondamentaux de la fabrication du pain et excluant ainsi tout additif, a fait grimper en flèche sa consommation.

    Impact d’un éventuel classement

     

    La préservation et la protection de la baguette, qu’induirait une reconnaissance au patrimoine mondial, auraient un impact vertueux sur plusieurs plans. "Elle permettrait d’une part de redorer le blason du métier de boulanger“, assure Dominique Anract, exploitant d’une boulangerie dans le 16e arrondissement parisien.

    L’artisan fait d’autre part valoir la prise de conscience auprès des consommateurs français de la richesse du produit. "Le classement de la baguette permettrait enfin d’en assurer son rayonnement à l’international, explique le boulanger. A la clé, des retombées importantes, avec notamment la création d’une route des pains en France pour les étrangers, sur le même modèle que les routes des vins".

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