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Gastronomie - Page 17

  • Boire du café semble provoquer

    des changements épigénétiques dans l’ADN

    Une nouvelle étude suggère que boire du café pourrait changer la manière dont certains de nos gènes sont exprimés, ce qui pourrait expliquer ses nombreux avantages pour la santé. En effet, il semblerait que les personnes qui boivent du café sont moins susceptibles de contracter certaines maladies, comme les maladies cardiaques. Mais à l’heure actuelle, les chercheurs ne savent pas exactement pourquoi.

    Pour en savoir plus, Mohsen Ghanbari, de l’Erasmus University Medical Center de Rotterdam aux Pays-Bas ainsi que ses collègues, ont examiné si la consommation de café était associée à la présence de certains marqueurs épigénétiques (des étiquettes chimiques sur l’ADN) qui augmentent ou diminuent l’activité de certains gènes, qui peuvent à leur tour influencer la santé générale d’un individu.

    Les scientifiques ont recherché des marqueurs particuliers appelés groupes méthyle chez près de 16’000 personnes d’origine européenne et afro-américaine, aux États-Unis et en Europe.

    D’autres études ont également permis de mettre en lumière que le café pourrait stimuler l’une des défenses clés permettant de lutter contre la graisse corporelle, appelée “graisse brune“. Cela pourrait être le secret de la lutte contre le surpoids, l’obésité et le diabète. Les chercheurs ont constaté que plus une personne buvait de café (par jour), plus elle était susceptible d’avoir des niveaux modifiés de groupes méthyle sur 11 sites d’ADN particuliers. Ces résultats étaient toujours vrais, même après la prise en compte de différents facteurs tels que l’âge, l’indice de masse corporelle, le tabagisme, la consommation d’alcool et d’autres facteurs pouvant avoir influencé les résultats.

    Les groupes méthyle étaient généralement attachés aux gènes qui jouent un rôle dans la digestion, le traitement des produits chimiques nocifs et le contrôle des inflammations.

    Le café possède de nombreuses vertus : lors d’autres études, des scientifiques ont identifié des composés présents dans le café qui pourraient inhiber la croissance du cancer de la prostate. Il s’agit d’une étude réalisée sur des cellules cancéreuses résistantes aux médicaments, en culture cellulaire et chez un modèle murin. Crédits : Shuttershock

    Selon Peter Molloy, de la Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation, en Australie, il s’agit là “d’indices alléchants“ sur la manière dont l’épigénétique pourrait expliquer certains des effets du café sur la santé. Cependant, “d’autres études sont nécessaires pour prouver que les marqueurs modifient l’activité de ces gènes et que cela affecte notre santé“, a-t-il ajouté.

    Source : bioRxiv

  • Faire ses propres cornichons au vinaigre

    J'espère que vous avez planté des cornichons! Je vous conseille d'aller tous les jours vérifier ceux qui sont à récolter si vous voulez qu'ils ne soient pas trop gros.

    Savez-vous que les amerloques adorent des cornichons énormes conservés dans de l'eau sucrée et qu'ils mangent "ça" comme des petits pains?

    Ne les gardez pas trop de côté, ils risquent de se ramollir, le mieux est de les mettre au sel tous les jours et de rajouter, tous les jours, dans la conserve.

    Pour préparer votre conserve maison:

    Mettez vos cornichons dans un saladier en verre; couvrez-les de gros sel; laissez toute une nuit afin qu'ils dégorgent leur eau.

    Le lendemain, ne les lavez pas mais, au contraire, frottez-les avec un torchon propre et sec. D'accord, il sera taché de vert mais, après avoir bouillir à 90° et passé au javel, vous devriez venir à bout de ces taches vertes.

    Dans des bocaux en verre (utilisez des bocaux ayant déjà servis: par exemple, des petits fromage de brebis à l'huile, des oignons blancs en saumure, des câpres… et même, des pots ayant contenus des cornichons du commerce…

    Il vous faut des bocaux avec couvercles à visser. Le vinaigre peut attaquer le couvercle, découpez du papier alu à l’intérieur de ce dernier. Il faut des bocaux bien propres et lavés à l'eau bouillante; vous les reposez à l'envers sur un torchon propre pour les laisser sécher... on procède ainsi pour toutes les conserves maison, quelles quelle soient!

    Dans le fond du bocal, ajoutez des plantes aromatiques: des oignons grelots, graines de moutarde, de coriandre, de cumin, de l'estragon, des grains de poivre noir…

    Placez-y les cornichons au fur et à mesure qu'ils sont propres, remplissez de bon vinaigre blanc, (du vrai, pas du vinaigre à nettoyer!) vissez et consommez après au moins 1 mois de trempage.

    Quand il ne reste plus de cornichon, utilisez le vinaigre blanc, après l'avoir passé au tamis pour ôter les aromates, comme base d'un court-bouillon pour cuire un poisson

    Vous pouvez aussi, après l'avoir passé, le verser dans votre vinaigrier: il parfumera agréablement votre vinaigre maison.

    Cherchez la recette du vinaigre maison à l'aide de la boîte outils: Recherche.

  • A celles et ceux qui ne jurent que par l'huile d'olive

    Une fois l'huile extraite, elle est traitée aux solvants puis raffinée. Le raffinage de l’huile d’olive comprend:

        la démucilagination

        la neutralisation

        la décoloration

        la désodorisation

        le traitement contre l'oxydation

        et parfois l'hydrogénation et la recoloration

    On est loin de l'olive !

    Heu... la graisse de canard, c'est mieux...

    Mettre "graisse de canard" dans la boîte à outil "rechercher" pour connaître ses propriétés

  • Chocolat!

    Je parle, bien sûr, du chocolat de 70 % de cacao et plus. Voici les qualités qu'on lui attribue

        Tonifie les neurones et les muscles

        Diurétique

        Vasodilatateur

        Stimule les fonctions rénales

        Anti-stress

        Euphorisant

        Stimulant

        Stimule les systèmes nerveux et cardiaque

        Excite l'appétit (alimentaire...)

        Augmente la résistance à la fatigue

        Favorise l'activité intellectuelle

        Accroît la vigilance

        Stimule la perception visuelle

        Augmente le sentiment de bien-être

        Peut prévenir les crises cardiaques

        Peut prévenir les accidents vasculaires cérébraux

        Favorise l'activité des neurotransmetteurs du cerveau

        Favorise la concentration

        Peut réduire la tension artérielle

        Peut aider à restaurer les cellules à l'intérieur des vaisseaux sanguins

        Protège les dents contre la carie

        Aphrodisiaque, hé oui!

    Le chocolat se conserve au frais et au sec. Ne pas le mettre au réfrigérateur. Si la température n'est pas adéquate, le beurre de cacao remonte à la surface et le chocolat blanchit. Rien de grave, ça ne change pas le goût.

    PESTICIDES ET ENGRAIS CHIMIQUES ?

    Le chocolat industriel de moindre qualité est fabriqué avec des ingrédients artificiels ou chimiques. Le chocolat biologique, pour sa part, est fabriqué à partir de cacao, de sucre et de lait (pour le chocolat au lait) biologiques. Il ne contient pas d'OGM (organismes génétiquement modifiés).

    La culture du cacao biologique n'autorise aucun pesticides ni engrais chimiques. Elle protège donc votre santé, celles des travailleurs et celle de la Terre. Cette culture tient aussi compte de la biodiversité et protège l'environnement. Les forêts ne sont pas coupées, car le cacao biologique est cultivé sous le couvert des arbres. Ceci protège notre oxygène et, du même coup, l'habitat de millions d'oiseaux migrateurs.

    Il est tout de même, très cher!

     

  • A Pâques….

    L’œuf, roi de Pâques

    L’œuf est le point commun de tous ces plats. Il est choisi pour son symbole: il représente de façon imagée la mort et le tombeau du Christ, ainsi que la Résurrection avec l’arrivée du poussin. L’œuf est aussi un aliment consommé en période de Carême, contrairement à la viande.

    Dans les campagnes il a longtemps été de coutume de terminer le stock d’œufs accumulés pour le Carême afin de revenir à une nourriture habituelle. Toutefois, un grand nombre de ces coutumes datent du milieu du XIXe siècle, c’est-à-dire d’une époque où la nourriture commence à se diversifier, du fait des progrès de la productivité agricole.

    Beaucoup de traditions culinaires que l’on croit immémoriales ont en réalité deux siècles au plus. Et beaucoup de traditions que l’on pense venir des campagnes viennent en réalité des villes, et sont ensuite parties dans les campagnes, par imitation du mode de vie urbain.

    En Europe de l’Est, il est de coutume d’offrir des œufs durs peints avec des couleurs chatoyantes. Ces œufs décorent la table et la maison et leur préparation minutieuse est aussi une préparation spirituelle à la fête de la Résurrection. L’exemple le plus célèbre de ces œufs peints est celui des œufs que les tsars Alexandre III et Nicolas II ont commandé au joaillier Fabergé. Cinquante œufs dorés et sculptés ont été réalisés pour être offerts à la tsarine. Une tradition qui ne s’est interrompue qu’avec la révolution bolchévique.

     

    Le chocolat, la grande fierté de Pâques

    La plus grande des traditions culinaires de Pâques est bien évidemment le chocolat. Comme chaque année, il y aura des ventes record à cette saison. Les magasins ont rempli leurs rayons, et les pâtissiers proposent de nombreux sujets de Pâques en chocolat, où les œufs, les cloches et les lapins figurent en bonne place.

    Cette coutume est récente. Elle date essentiellement des années 1960, c’est-à-dire de l’époque où l’arrivée du chocolat industriel a permis de faire baisser les prix de fabrication et de transformer cette denrée rare et luxueuse en un produit de consommation courante.

    L’élévation du niveau de vie a ensuite permis de proposer des chocolats de plus en plus fins et de plus en plus chers. La tendance générale est donc à l’amélioration de la qualité, non à sa dégradation.

    Selon le syndicat du chocolat, il se vend environ 400 000 tonnes de chocolat par an. Noël représente 9% des ventes annuelles et Pâques, 4%. Les Français sont les septièmes consommateurs de chocolat au monde, voilà de quoi fêter Pâques dignement.

     

    Chez nous, à Toulouse, plus précisément dans un gros village nommé Bessières, depuis des années, les habitants fabriquent une omelette géante (cité dans le Livre des Records) et partagent un petit bout avec les visiteurs...

    J'ai goûté une fois... il y a tellement de monde que c'est pratiquement impossible d'approcher l'immense poêle... et l'on est bousculé, pressé, empressé, serré comme des sardines...

    qui sait, avec ce foutu confinement, l'omelette n'a pas pu se faire... cherchez sur le site de la mairie de Bessières...

    HA OUI! cela se passe le lundi de Pâques, n'y allez pas avant!

  • Taxer la viande, la fausse bonne idée!

    Dans un monde très sensible aux marchands de peur, l’État infantilise par la généralisation de ses dogmes ceux qu’il entend protéger de leurs choix considérés comme irréfléchis ou incompétents.

    Depuis la plus haute antiquité, tous les États ont prélevé des taxes sur les marchandises, choisissant souvent de frapper les produits les plus nécessaires. Plus habiles pour légitimer leurs prélèvements, les États modernes tentent de nous faire croire qu’ils nous taxent dans notre intérêt voire pour mieux satisfaire nos ambitions!

    Les dernières décennies ont ainsi vu se multiplier des législations dont le but est clairement d’agir sur l’offre alimentaire et sur le comportement des consommateurs, avec l’ambition de lutter contre les graisses saturées, ou contre la consommation excessive de sucre (nutriscore, taxe sur les sodas), pour faire face au développement des maladies non transmissibles, telles que maladies cardiovasculaires, obésité, diabète.

    Dans un monde très sensible aux marchands de peur, l’État infantilise par la généralisation de ses dogmes ceux qu’il entend protéger de leurs choix considérés comme irréfléchis ou incompétents. Comme si l’État était le mieux placé pour connaître nos besoins, lui qui n’entend en général que les plus bruyants.

    Convergence des peurs et pression de l’actualité

    De façon plus subtile, émergent aujourd’hui des projets de taxation sur la viande, exploitant les trois grandes peurs du moment : peur de la météo, peur de la misère, et peur de la maladie.

    Découvrant les conséquences de certains de ses excès, la société se prend à redouter les effets du changement climatique, l’érosion des terres, la pollution des eaux, l’effondrement de la biodiversité.

    Il faut trouver d’urgence une victime expiatoire: la voiture, c’est embêtant, l’agriculteur ce pollueur, c’est mieux, la vache émettrice de gaz, c’est encore mieux!

    On découvre aussi que le changement climatique augmente les inégalités sociales ; il accroît la misère des populations qui souffrent déjà de la double peine (malnutrition et obésité).

    La misère fait peur à son tour et l’on organise des campagnes de lutte contre le gaspillage.

    Enfin, le Centre international de recherche sur le cancer a classé la consommation de viande rouge comme cancérigène probable, instillant la peur de la maladie en raison de l’association positive entre consommation de viande rouge et risque de cancer du côlon, suggérée par l’épidémiologie nutritionnelle.

    Si le danger lié à l’effet promoteur du fer héminique est bien réel, la réduction du risque d’incidence d’adénomes coliques ne l’est pas moins par une consommation mesurée (et non exclusive ou excessive) dans le contexte d’une alimentation diversifiée (comportant notamment des fruits et légumes sources d’antioxydants et des produits laitiers sources de calcium).

    Dans ce contexte de peurs, l’État se voit pressé d’agir par les thuriféraires du changement climatique qui, après avoir adressé une requête préalable au gouvernement, envisageaient un recours juridique à l’encontre de ce dernier, accusé de carence fautive et d’action défaillante pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

    Dans le même temps on enregistrait une multiplication des actes de vandalisme contre les boucheries, actions " signées " par des mouvements antispécistes, niant toute hiérarchie entre l’Homme et l’animal, et donc refusant à l’Homme le droit d’utiliser l’animal de quelque façon que ce soit. Plus d’une centaine de boucheries auraient été la cible de telles attaques en l’espace d’un an.

    Une réflexion tronquée et bien imprudente

    Ainsi pressé d’agir, sensible à l’addition des peurs de l’époque, défié dans sa fonction régalienne face à une forme de négation de notre humanité, l’État envisagerait-il de renouer avec le rite grec antique de l’hécatombe, ce sacrifice de 100 bœufs ?

    Tant au niveau national que dans les méandres du Parlement européen, l’idée fait son chemin de taxer la viande de bœuf pour que l’on en consomme moins, donc que l’on en produise moins, afin de réduire les émissions de gaz (CO2, méthane) des troupeaux, tout en dégageant de belles recettes fiscales pour financer des politiques environnementales.

     

    On notera l’illogisme et l’hypocrisie de la démarche.

    Pour que la taxe soit intéressante à collecter, il faut qu’elle soit rémunératrice ; il faut donc que la consommation continue et que la taxe soit significative, mais pas trop élevée pour ne pas étrangler la consommation.

    Par ailleurs, on va certainement nuire aux agriculteurs-éleveurs qui ont déjà beaucoup souffert des règlementations bruxelloises, cours mondiaux, et décisions administratives de tous ordres. Mais ils ne sont pas les plus nombreux, et ils sont déjà la cible de ceux qui pensent l’environnement dans les salons.

    On omet aussi de prendre en compte le fait que globalement l’élevage apporte des bénéfices importants, démontrés par une expertise collective de l’INRA, pour la préservation des paysages, le maintien de la biodiversité et des écosystèmes dont certains procurent de réelles aménités.

    Qu’importent ces observations ; on pourra encore faire appel à la menace d’un risque de cancer et valoriser la lutte contre le gaspillage.

    On en vient enfin à oublier quelques fondements de notre physiologie humaine ! Notre organisme fonctionne selon des mécanismes complexes très finement régulés. Malgré la mode en faveur d’une alimentation végétarienne, végétalienne, voire vegan, les besoins nutritionnels en protéines de qualité subsistent.

    Nous devons ingérer des protéines alimentaires pour pouvoir construire ultérieurement nos propres protéines : structures membranaires et tissulaires, enzymes cellulaires et digestives, neuromédiateurs, hormones, protéines immunitaires etc.

    Non seulement nous avons besoin d’un apport de protéines exogènes, malgré les facultés de recyclage d’une partie des ressources endogènes, mais la qualité des protéines alimentaires, leur valeur biologique, résident dans leur composition en acides aminés. Elles doivent contenir tous les acides aminés indispensables dans de bonnes proportions, ce qu’aucune source ne permet à elle seule (d’où la nécessité d’une alimentation variée). Mais il reste une certitude : les produits animaux (œuf, lait et viande) sont les meilleures sources.

    S’il est donc naturellement exclu de manger trop de protéines, de viande en l’occurrence, il ne saurait être question d’en réduire la consommation sous une contrainte de prix, ce qui nuirait évidemment d’abord aux plus fragiles.

    Taxer la viande est une très mauvaise idée

    On connaît les effets malheureux de la malnutrition protéique encore très présente dans le tiers monde. À propos de la privation de protéines, J.M. Bourre rappelle dans l’un de ses ouvrages que " de tout temps, les gourous de multiples sectes ont affamé leurs disciples en leur imposant des régimes alimentaires plus ou moins draconiens, afin de mieux les diriger – une diminution de leurs facultés intellectuelles facilitant leur asservissement ". Nous n’irons pas jusqu’à prêter au législateur d’aussi mauvaises intentions.

    Cependant, avant de disserter sur les tonnes d’équivalent carbone produites par les animaux d’élevage, rappelons qu’il y a 10 000 ans, les êtres humains représentaient sans doute tout au plus 0,1% des mammifères, alors qu’ils en constituent aujourd’hui quelques 90 %.

    Alors amusez-vous à calculer combien de CO2 est produit par la seule respiration des quelques 8 milliards d’êtres humains qui peuplent la planète, et laissez les vaches brouter en paix.  Pour ma part je réclame le droit à un statut d’omnivore raisonnable.

    https://www.contrepoints.org

    Jean-Paul Laplace est Directeur de recherches honoraire à l'INRA. Il est membre de l’Académie Vétérinaire de France et de l’Académie nationale de Médecine. Docteur Vétérinaire, docteur en Physiologie animale, docteur d’État en Physiologie de la Nutrition, Jean-Paul Laplace a fait une carrière de chercheur en physiologie digestive, nutrition et neurophysiologie, à l'INRA.

    S'il ne reste qu'une seule mangeuse de viande sur la terre, ce sera moi!

    Mais, avant qu'il n'en reste qu'une, faudra chercher longtemps!

  • Le blanc et le noir

    Photo: le vrai boudin toulousain

     

    Bien que tous les deux soient des charcuteries cuites et qu’ils aient la même forme et le même nom, les boudins noir et blanc sont deux produits très différents au niveau de leur goût, leur consistance et leur élaboration.

    Le boudin noir est une préparation à base de sang et de gras de porc, assaisonnée et enveloppée dans un boyau puis cuit dans un bouillon avant d’être refroidi.

    Le boudin blanc est constitué de maigre et de gras de porc additionnés le plus souvent de lait, de crème et d’œufs. Le tout est assaisonné, enveloppé dans des boyaux, poché et refroidi.

    Comme ce sont tous les deux des charcuteries déjà cuites, il suffit juste de les réchauffer soit à la poêle, au grill ou au four. Perso, je ne goûte pas le blanc; il m’apparait trop "trafiqué"; il faut acheter du bon boudin de charcutier.

    Le boudin à l'oignon se déguste cru, le boudin de viande peut être cuit ou consommé cru.

    Si vous le faites cuire, sachez qu'il faut à peine le faire griller: tourné, retourné. Contient énormément de fer, bon pour nous, les femmes!

    Bon d'accord, c'est calorique... mais vous pouvez le consommer à la place de la viande. Et puis, surtout, sachez qu'à Toulouse, (enfin, dans ma famille, on n'a JAMAIS consommé du boudin avec des pommes! berkkk!).

    Pour éviter que le boyau qui les enveloppe ne se déchire à la cuisson, piquez-le légèrement avec les pointes d’une fourchette.

    Roulades apéritifs au boudin

    Préchauffez le four à 220°.

    Pour 4 personnes

    1 boudin noir à la viande, à l'ancienne: 1 pâte de feuilletée au beurre rectangulaire

    10g de farine; 1 jaune d'œuf; confit d'oignon maison

    Pour le confit d'oignons: 3 très gros oignons jaune, 30 g de graisse de canard, du vinaigre balsamique ou du vinaigre de vin plus trois morceaux de sucre

    Pelez les oignons, coupez en cubes, faites cuire dans une poêle avec la graisse de canard, lorsque le tout est bien brun, arrosez de vinaigre et saupoudrez de sucre fin ou écrasez deux morceaux de sucre avec le cul d'un verre.

    Retirez le boyau du boudin. L'écraser à la fourchette. Le faire revenir dans une poêle 5 min à feu doux. Réservez et laissez refroidir.

    Dérouler la pâte feuilletée sur un plan de travail fariné. (Si vous n'avez pas de rouleau à pâtisserie, utilisez une bouteille de vin, sans l'étiquette et très propre bien sûr).

    Étalez dessus le boudin et reformer le rouleau bien serré. Mettre au réfrigérateur une trentaine de minutes pour faciliter le découpage.

    Couper la pâte en tranches d'un centimètre de large. Déposer les spirales sur une plaque allant au four recouverte d'une mince couche de gras (beurre ou autres). Dorez les rondelles à l'aide d'un pinceau au jaune d'œuf.

    Enfournez 15 à 20 minutes jusqu'à ce qu'ils soient légèrement dorés. Servir tiède. et accompagné de confit d'oignon, tiède lui aussi.

    AVEC QUOI?

    Purée de patates ou patates sautées, petits pois-carottes, salsifis, choux de Bruxelles, choux divers, lentilles, haricots blancs nature...