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Gastronomie - Page 18

  • Félicitation au Stade!

     

    La vraie histoire du foie gras!

  • Ces aliments rois de la politique

    Des dîners en ville en pleine pandémie aux banquets républicains, l’alimentation entretient un lien étroit avec la politique.

    La table est un espace de pouvoir qui sert à mobiliser des réseaux, afficher sa puissance et porter un discours politique à travers ce que l’on mange et ce que l’on boit.

    Pour le célèbre gastronome Anthelme Brillat-Savarin

    “Les repas sont devenus un moyen de gouvernement, et le sort des peuples s’est décidé dans un banquet. Ceci n’est ni un paradoxe, ni même une nouveauté, mais une simple observation des faits. Qu’on ouvre tous les historiens, depuis Hérodote jusqu’à nos jours, et on verra que, sans même en excepter les conspirations, il ne s’est jamais passé un grand événement qui n’ai été conçu, préparé et ordonné dans les festins".

    Dès lors, au fil des siècles et des régimes politiques, des aliments et des plats ont été revêtus d’un sens politique fort dont les évolutions s’inscrivent tout à la fois dans les transformations de la gastronomie française et de l’histoire politique de la France.

    Afficher son pouvoir

    La profusion des mets est considérée pendant des siècles comme un signe évident de puissance. Sur les tables royales au Moyen-Âge, l’abondance et la prodigalité permettent au roi de montrer qu’il est le premier des seigneurs. La profusion de nourriture impose une hiérarchie. Mais, la rareté des aliments servis participe aussi du prestige de la table pour les différents pouvoirs, notamment à travers l’emploi d’épices en nombre (girofle, cannelle, muscade).

    Il s’agit d’avoir ce que les autres n’ont pas. Lorsque Louis XIV réclame des petits pois en primeurs cultivés dans le potager du roi à Versailles, il montre ainsi qu’il peut tout contrôler, même la nature. Pendant longtemps, le luxe fut une caractéristique majeure des tables des politiques.

    Les mets les plus recherchés, les plus rares, les plus prisés se devaient d’y figurer. Au Moyen-Âge, paons, hérons, cygnes ou marsouins sont présentés comme des mets d’exception, véritables spectacles, lors des banquets princiers comme ceux donnés au milieu du XVe siècle à la cour de Bourgogne par Philippe le Bon puis Charles le Téméraire pour éblouir leurs invités.

    Toutes les institutions politiques assoient leur prestige sur des repas d’apparat. Dans la France du XVIIIe siècle, les corps de ville donnent des banquets où sont présentés les plats à la mode du temps comme des poulardes aux huîtres, des tourtes de pigeons garnies de truffes et de champignons ou des pâtés chauds de bécasses.

    Ils affichent ainsi leur pouvoir et le prestige de la cité. Au moment de la Révolution, ces fastes culinaires suscitent néanmoins des critiques. Les caricatures de Louis XVI le présentent ainsi comme un affameur du peuple contraint de lui fournir les nourritures les plus précieuses (vins de Bordeaux, Champagne, pâtés de canards d’Amiens, etc.).

    Le Ci devant Grand Couvert de Gargantua Moderne en Famille vers 1791. parismuseescollections.paris.fr, CC BY

    Se distinguer

    Les aliments ont une dimension symbolique forte dans une société d’ordres marquée par les hiérarchies. La consommation de gibiers à plumes représente ainsi un trait distinctif des tables des élites politiques de l’Ancien Régime. Les perdrix, les grives ou les cailles sont placées au sommet d’une hiérarchie des aliments fondée, dans une perspective religieuse, sur la proximité avec le ciel. Dictée par un principe d’incorporation et d’élévation spirituelle, leur consommation, comme celle des fruits, est jugée plus raffinée que celle des nourritures qui poussent dans la terre (légumes, tubercules).

    Mais ces oiseaux renvoient aussi aux privilèges nobiliaires et à l’exercice de droits seigneuriaux à travers la chasse, synonyme de pouvoir, qui différencie la noblesse du peuple.

    Cette valorisation gastronomique lorsqu’elle est associée au goût de l’interdit, comme, à la fin du XXe siècle, dans le cas de François Mitterrand et des ortolans (petits oiseaux interdits de chasse, engraissés, puis rôtis qu’il fallait manger en entier), devient l’illustration d’un pouvoir politique hors du droit commun.

    Entretenir ses réseaux d’influence

    Le choix des aliments par et pour les hommes de pouvoir intervient aussi dans l’entretien des réseaux d’influence. Durant l’Ancien Régime, il est ainsi d’usage pour les villes de province d’honorer la famille royale, le contrôleur général des finances, les ministres ou les intendants par des présents en début d’année ou lors de visites officielles.

    Pour les villes, ces dons auxquels sont consacrées parfois des sommes importantes, sont un moyen de s’assurer la protection et la bienveillance des puissants. Chacune offre alors des aliments jugés emblématiques de la gastronomie locale et dignes d’être envoyés à de grands personnages : Périgueux offre ainsi des pâtés de perdrix aux truffes, Bayonne des jambons, Amiens des pâtés de canards, Montélimar des nougats blancs, Reims des vins de Champagne, etc.

    Sous l’Ancien Régime, la ville de Bayonne envoyait ses emblématiques jambons aux puissants pour s’assurer leur protection. Gaizka Iroz/AFP

    La table peut également servir à montrer la cohésion politique de la nation comme lors du célèbre banquet des maires de France dans les jardins des Tuileries à l’occasion de l’Exposition universelle de 1900 en pleine période troublée de l’affaire de Dreyfus et de contestations de la République. Les plats servis aux 22 000 convives symbolisent une démarche fédératrice en rassemblant les plats emblématiques de la grande cuisine française de l’époque (darnes de saumon glacées parisiennes, filet de bœuf en Bellevue) et les aliments qui font la réputation des régions françaises (canetons de Rouen, poulardes de Bresse).

    Cuisine et communication politique

    L’alimentation sert de point d’appui à un discours politique ; elle peut être porteuse d’un message ou bien support de critiques comme contre Louis XVI.

    Les nombreux banquets organisés sous la IIIe République au lendemain de la défaite de 1870 et de la perte de l’Alsace-Lorraine témoignent souvent d’un choix politique des mets.

    Saumons du Rhin ou écrevisses de la Meuse figurent, par exemple, au menu du banquet offert par la ville de Cahors à Léon Gambetta, président de la Chambre des députés le 28 mai 1881. La dénomination des plats sert à ancrer malgré tout les provinces perdues dans la gastronomie nationale.

    Avec la Ve République et la médiatisation des chefs étoilés, les liens entre la cuisine et la politique demeurent toujours très étroits. Suivant les évolutions de l’art culinaire, le luxe et l’abondance ne sont plus seulement les fondements de la distinction. La dimension politique s’exprime surtout dans les valeurs associées aux nourritures choisies. En 1975, à l’occasion de la remise de sa Légion d’honneur par Valérie Giscard d’Estaing, le chef Paul Bocuse crée une soupe aux truffes noires qu’il baptise "Soupe aux truffes VGE" en l’honneur du président.

    Cet épisode montre que l’alimentation des présidents de la République devient un objet politique. Ceux-ci savent alors s’en emparer pour façonner leur image, soit du côté du raffinement et de l’excellence française, soit, à l’inverse, en affichant l’image plus populaire d’un amateur de tête de veau comme Jacques Chirac, promoteur de la cuisine de terroir, expression politique de l’ancrage et de la proximité.

    Aliments et spécialités culinaires deviennent alors support d’une communication politique, plus ou moins maîtrisée, que l’on retrouve des campagnes électorales aux visites médiatiques au salon de l’agriculture.

  • Rôti de magret de canard de chez nous

    Ingrédients

    1 gros magret de canard du Sud-Ouest (400g minimum) ou deux, dégraissez-le (conservez la graisse car, une fois fondu, elle vous servira pour faire sauter des pommes de terre, des choux de Bruxelle, etc).

    1 belle bûche de chèvre non-pasteurisé, AOP, bien crémeuse

    75 g de tomates séchées

    2 tranches épaisses de jambon de Bayonne

    Sel, poivre

    Basilic frais

    15 cl de fond de volaille maison

    Une noix de beurre

    Émincez la bûche de fromage de chèvre, taillez les tomates séchées et les tranches de jambon en petits dés.

    Ouvrez le magret de canard en deux au centre côté chair, veillez à ne pas l'ouvrir entièrement afin qu’il ne se détache pas. Si vous utilisez deux magrets, creusez un côté pour mettre la farce et vous attacherez ensuite avec de la ficelle de rôti.

    Garnissez l’intérieur avec les tomates séchées, le jambon, et la buche écrasée. Salez et poivrez. Refermez en appuyant légèrement, ficelez le magret pour former un petit rôti.

    Saisissez-le dans une poêle sans matière grasse puis mettez à cuire 15 minutes au four préchauffé à 200°.

    Faites réduire le fond de volaille dans une casserole avec une noix de beurre.

    Sortez le magret du four, retirez la ficelle puis tranchez et servez avec des pommes de terre confites et la sauce.

     

  • Cocorico!!!

    La baguette sera la candidate de la France pour le patrimoine de l’Unesco

    Et la chocolatine alors???

    La baguette de pain française va-t-elle entrer au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco? Elle a en tout cas passé une première étape en étant choisie pour être la candidate de la France, au détriment des toits de zinc de Paris et d’une fête vinicole en Arbois, a appris l’Agence France presse ce vendredi 26 mars, confirmant une information du journal Le Parisien. Le ministère avait jusqu’au 31 mars pour déposer son dossier. La décision finale appartiendra à l’Unesco qui ne se prononcera pas avant l’automne 2022.

    Le ministère rappelle que le nombre de boulangeries est “en constante baisse, notamment dans les communes rurales“.

    “En 1970 on comptait 55.000 boulangeries artisanales (une pour 790 habitants) contre 35.000 aujourd’hui (une pour 2.000 habitants), souvent au profit de la vente de baguettes produites industriellement“, ajoute-t-il.

    Des mesures de sauvegarde sont envisagées par les ministères de la Culture et de l’Agriculture, “à travers notamment la mise en place d’actions de sensibilisation auprès du grand public, visent à freiner cette baisse en valorisant davantage la filière artisanale“.

    France Bleu

    Moins de charges salariales, moins d'impôts et tout cela s'arrangera vite!

     

    Toulouse, toulousain, histoire, Occitanie, société,

  • Poule en daube

    Plat en gelée froid, à préparer la veille

    Je vous conseille de faire cuire dans une cocotte-minute sinon, la cuisson sera très longue (pas loin de 3 heures) tandis qu'en cocotte-minute, elle dure de 40 à 50 minutes, selon l'ancienneté de la poule.

    Pour  6 (cocotte-minute de 8 litres au moins, en inox; débarrassez-vous de la cocotte en alu, elle est toxique)

    1 poule de 2 kg environ coupée en morceaux,

    1 pied de veau fendu en deux (c'est pour le moelleux; sachez que la gélatine contient tous les acides aminés essentiels, ce qui est rare… certains sont anti-rides!), c'est le pied de veau qui va gélatiner le plat.

    250 g de cansalade (poitrine salée, SURTOUT, non fumée), 2 carottes, 1 oignon jaune, 1 branche de céleri, 1 verre de vin blanc sec, 1 verre à liqueur d'Armagnac (ou de cognac si vous êtes nordiste) bouquet garni, sel et poivre. 1 cuillère de graisse de canard.

    Coupez la cansalade en cubes, le pied de veau en deux parties, et les oignons en cubes. Faites bien roussir dans la graisse de canard, ajoutez les morceaux de la poule et faites roussir aussi. Mouillez du vin blanc, ajouter les carottes en rondelles, le bouquet garni.

    Mouillez d'eau ou de bouillon maison jusqu'à hauteur de la viande. Si vous avez l'habitude de la cocotte-minute vous savez que les liquides ne diminuent pas contrairement à la cuisson à feu).

    Portez la cocotte à ébullition et dès que la soupape commence à tourner un peu, éteignez le feu sans retirer la soupape et laissez ainsi de 50 à 55 minutes. Vous pouvez couvrir votre coccotte avec un tissu lourd et épais (c'est un peu comme si vous faisiez une marmite norvégienne -cuisson dans un trou couvert de braises dans le jardin).

    Après ce temps, retirez les morceaux de volailles et mettre dans un grand plat creux en verre ou en terre, pensez à retirer la peau de la poule, ce sera déjà fait!

    Filtrez le jus de cuisson à travers une passoire fine et  recouvrez le plat qui doit prendre en gelée.

    Le lendemain, servir avec de la moutarde, cornichons, etc…

    ASTUCE: en réduisant les temps de cuisson, vous pouvez préparer ainsi du poulet, du lapin et autres volailles: perdrix etc.

    Perso, j'aime bien une mayo très piquante, avec beaucoup d'ail ou des câpres.

  • Faites du fetge!

    Il s'agit de foie de porc sec… on le consomme plutôt du côté d'Albi

    Se prépare un peu comme le magret séché. La recette est dans ce blog

    Coupez du foie de porc en bande d'environ 8cm de haut et 10 de large. Faire étoutter le foie pour éliminer le sang.

    Mettre dans du gros sel de mer pendant plusieurs jours. On peut aussi tremper le sel avec un peu d'eau. Une fois sorti de la saumure, enveloppez-le de bandelette de drap propre et suspendez-le au plafond.

    Une fois sec, on peut le consommer, réchauffé à la poêle avec un filet de vinaigre et une poêlée d'oignons.

    On peut aussi le couper en petits cubes et le servir en salade avec des radis ou des coeurs d'artichauts.

    Ne soyez pas dégoûté par la couleur: la viande séchée prend une couleur très sombre…alors, le foie…