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Gastronomie - Page 22

  • Chocolatine: HO OUI!!!

    Le monde a ENFIN sa Coupe du Monde de la #chocolatine et c'est à #Toulouse !

    Professionnels, apprentis et amateurs de tout l’Hexagone et même d’Irlande, doivent présenter 12 chocolatines dans une version revisitée, mais aussi dans une version classique pour les professionnels.

    44 jurés ont été réquisitionnés pour les départager et certains membres feront une dégustation à l’aveugle. Le jury sera composé de grands noms dont le meilleur ouvrier de France boulange Sylvain Herviaux, le chef deux étoiles au Guide Michelin Michel Sarran, et le chef des cuisines de l’Élysée Guillaume Gomez, selon France 3 Occitanie.

    Pourquoi Toulouse? Parce qu’il s’agit de " la capitale mondiale de la chocolatine", selon Géraldine Laborde, présidente de la Ligue fraternelle des artisans qui a aussi créée la Journée mondiale de la chocolatine avec ses acolytes, le 16 novembre dernier.

    Un hymne et une mascotte de la “chocolatine” seront même dévoilés pour rendre hommage à cette viennoiserie qui divise tant les français. Une belle manière d’honorer l’artisanat français de plus en plus menacé par les fabrications industrielles.

    Parmi les créations, la chocolatine bleue de Sylvain Herviaux, MOF, pour soutenir la sensibilisation à l'autisme :

    Un grand merci à Sylvain Herviaux, MOF, pour cette création exclusive de #chocolatine bleue pour soutenir les personnes avec #autisme lors de la #CoupeDuMondeDeLaChocolatine pic.twitter.com/9ETusj0TTi

        — Helpicto (@helpicto) 27 mai 2019

     Deux lieux vont accueillir compétiteurs et jurys: le CFA de Blagnac disposera de ses cuisines pour la production de la viennoiserie et l'hôtel Palladia de Toulouse-Purpan organisera la dégustation et la remise des prix.

    France 3 nous indique que celui qui confectionne la viennoiserie s'appelle le tourier.

    Alors que l'appellation "chocolatine" pourrait être inscrite dans la loi alimentation, actuellement en discussion à l'Assemblée nationale, retour sur la véritable origine de cette viennoiserie, dont le nom déchaîne toujours les passions.

    Essayez de parler pain au chocolat avec un habitant du Sud-Ouest. Il vous rétorquera qu'"on ne dit pas pain au chocolat, mais chocolatine". En quelques mots, celui-ci risque de raviver le clivage entre le Nord et le Sud que cette délicieuse viennoiserie a provoqué il y a longtemps déjà. Et le débat est toujours vif. Ce mardi 22 mai, 10 élus Les Républicains ont déposé un amendement, dans le cadre du projet de loi agriculture et alimentation, actuellement en discussion au parlement. L'enjeu (crucial) ? "Valoriser l'usage courant d'appellation due à la notoriété publique du produit et de ses qualités reconnues au travers d'une appellation populaire". En d'autres termes, protéger la dénomination "chocolatine".

    Un mot d’histoire

    Le pain au chocolat, chocolatine, ou même couque au chocolat, est une viennoiserie constituée d’une pâte levée feuilletée - identique à celle du croissant - enroulée autour de deux barres de chocolat. À la différence de viennoiseries comme la brioche ou le pain aux raisins, l’histoire de la chocolatine est très peu connue. "Il n’y a pas de date à laquelle situer le premier pain au chocolat", nous explique Dominique Anract, président du Syndicat des boulangers-pâtissiers du Grand Paris. "S’il fait bien entendu partie intégrante des codes et usages de la viennoiserie française, il s’agit d’une simple déclinaison du croissant", ajoute-t-il.

    Parmi ces récits, l'un situe la naissance du pain au chocolat au XVe siècle. La région Aquitaine était alors sous le règne de l’Angleterre et ce sont les Anglais qui auraient donné au pain au chocolat le nom de chocolatine. Friands de la viennoiserie française, ils auraient commandé des "chocolate in bread" au comptoir des boulangeries, devenu "chocolate in", avec le temps. Une hypothèse probablement fausse. Dans son ouvrage, August Zang and the French Croissant : How Viennoiserie Came to France, l’historien culinaire Jim Chevalier rappelle que l’arrivée en France du chocolat daterait de 1492. Il y a donc un problème de concordance des temps.

    D’autres théories "plus plausibles", selon Dominique Anract, situent l’arrivée du pain au chocolat en France, au XIXe siècle. " C’est une viennoiserie assez récente ", indique le président de la chambre professionnelle des artisans boulangers-pâtissiers. En effet, toujours selon le livre de Jim Chevalier, ce serait le boulanger autrichien Auguste Zang, qui aurait importé les viennoiseries dans la capitale française, et notamment le "Schokoladencroissant". C’est la sonorité de ce dernier qui aurait donné le mot chocolatine.

    Enfin, on raconte que le nom du pain au chocolat viendrait du goûter des enfants. Le traditionnel morceau de pain accompagné d’un carré de chocolat que mangeaient les écoliers à la récréation aurait tout simplement donné son nom à la célèbre viennoiserie... Hé oui, j'ai bien connu ce goûter lorsque j'étais enfant: foin des biscuits fourrés pleins de pesticides, de colorants et autres produits chimiques! Nous, c'était pain et chocolat ou, quand les temps devenaient dur, pain et deux morceaux de sucre. Et, on était HEUREUX! Parce que les gosses d'aujourd'hui sont des tyrans domestiques lobotomisés par la pub et les réseaux sociaux…

    Donc... chocolatine? STOP: ici, on ne doit JAMAIS poser cette question!

    La viennoiserie de Sébastien Lagrue a été couronnée par un parterre de professionnels émérites à Toulouse: la meilleure chocolatine du monde fabriquée dans les Hautes-Pyrénées

    Arras-en-Lavedan. Avec -pas même- 500 habitants, le village d’Arras-en-Lavedan peut s’enorgueillir d’abriter le boulanger Sébastien Lagrue dont le savoir-faire soit connu au-delà de cette vallée des Gaves qu’il chérit et régale: “Une chocolatine qui pèse en main, avec une bonne mâche, croustillante, un bel alvéolage mais sans être trop grasse. Et puis avec un goût beurre-noisette!" d'après lui.

    La viennoiserie devait aussi correspondre aux règles édictées pour la compétition, à savoir une masse de moins de 70 g, “quand les miennes à la boulangerie font entre 80 et 85 g. J’ai dû les mettre au régime“.

     

    FABRIQUEZ VOUS-MEME VOS CHOCOLATINES

    Ingrédients pour 6 personnes

    200 g de chocolat noir en morceaux; bien sûr, achetez-le très, très puissant

    2 rouleaux de pâte feuilletée pur beurre

    Farine

    2 jaunes d'œufs

    Cassez le chocolat en morceaux dans une casserole avec quatre cuillères à soupe de crème fraîche liquide. Faites fondre à feu doux en mélangeant avec votre fouet inox jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse.

    Laissez tiédir. Étalez le sur un grand moule carré parfaitement propre et légèrement huilé (genre moule à pâte pour Noêl), versez-y le chocolat. Aplatissez le chocolat le plus possible (une épaisseur de 5 mm). Placez au réfrigérateur.

    Bien sûr, vous pouvez acheter directement des billes car faire les billes ci-dessus demande de la place au réfrigérateur ou de posséder un moule carré pour faire des bûches.

    Déroulez les pâtes feuilletées sur le plan de travail. Découpez un rectangle dans chaque pâte. Puis découpez-les en quatre rectangles.

    Disposez une barre de chocolat à un centimètre du bord. Recouvrez de pâte et soudez les bords. Vous pouvez badigeonner la première couche avec du jaune d'œuf, cela collera mieux les deux morceaux de pâte.

    Préchauffez le four th 6/7 (190°).

    Tapissez la plaque du four d'une couche d'huile ou beurre fondu et saupoudrez de sucre fin.

    Placez-y votre réalisation de chocolatine. Badigeonnez-les des jaunes d’œuf dilués avec un peu d’eau.

    Enfournez et faites cuire 15 minutes. Servez tiède.

    Voilà, c'est facile à faire. Cessez absolument d'acheter des chocolatine sous paquets plastiques: elles sont immangeables, c'est une honte d'acheter de magma informe, caoutchouteux, sans saveur et une odeur douceâtre donc je n'arrive même pas à donner un attribut!

  • Pourquoi?.....

    Pourquoi aimons-nous le café, la bière et/ou le vin? Quelle est l’origine de nos préférences en matière de boissons?

    Les goûts de chacun, amer ou sucré, en matière de boissons diffèrent, et il est important pour les scientifiques de comprendre ce qui détermine ces goûts afin d’offrir des solutions thérapeutiques plus efficaces dans la gestion des régimes alimentaires. Selon une récente étude génétique, les préférences concernant les boissons seraient moins une question de goût que d’effets provoqués par ces boissons.

    La généticienne Marilyn Cornelis a recherché des variations dans nos gènes du goût qui pourraient expliquer nos préférences en matière de boisson, car la compréhension de ces préférences pourrait indiquer des moyens d’intervenir dans le régime alimentaire des personnes.

    À la surprise de Cornelis, sa nouvelle étude a montré que les préférences gustatives pour les boissons amères ou sucrées ne sont pas basées sur des variations de nos gènes gustatifs, mais plutôt sur des gènes liés aux propriétés psychoactives de ces boissons.

    "La génétique qui sous-tend nos préférences est liée aux composants psychoactifs de ces boissons" déclare Cornelis, généticienne moléculaire à la Feinberg School of Medicine de la Northwestern University. "Les gens aiment ce que le café et l’alcool leur font ressentir. C’est pourquoi ils en boivent. Ce n’est pas leur goût".

    L’étude, publiée dans la revue Human Molecular Genetics, met en évidence des composantes comportementales basées sur la récompense qui sont importantes dans le choix des boissons et améliore la compréhension du lien entre la génétique et la consommation de boissons, ainsi que des obstacles potentiels à une intervention dans le régime alimentaire des personnes, selon Cornelis.

    Le gène FTO ("Fat mass and obesity-associated protein") est un gène situé sur le chromosome 16 humain. Certaines variations génétiques de FTO sont liées à l’obésité.

    Les boissons sucrées sont liées à de nombreuses maladies et problèmes de santé. La consommation d’alcool est liée à plus de 200 maladies et représente environ 6% des décès dans le monde. Cornelis a découvert une variante d’un gène, appelé FTO, liée à la consommation de boissons sucrées.

    Les personnes qui montraient une variation du gène FTO --la même variante liée auparavant à un risque moins élevé d’obésité- ont étonnamment préféré les boissons sucrées.

    "C’est contre-intuitif. Le gène FTO est un gène mystérieux et nous ne savons pas exactement comment il est lié à l’obésité. Il joue probablement un rôle dans le comportement, ce qui serait lié à la gestion du poids" explique Cornelis.

    "À notre connaissance, il s’agit de la première étude d’association pangénomique de la consommation de boissons basée sur la perspective du goût" indique Victor Zhong, premier auteur de l’étude. "Il s’agit également de l’association la plus complète jamais réalisée à l’échelle du génome sur la consommation de boissons".

    Les boissons ont été classées dans un groupe de goût amer et un groupe de goût sucré. Amer inclus café, thé, jus de pamplemousse, bière, vin rouge et liqueur. Parmi les produits sucrés figuraient les boissons sucrées, les boissons édulcorées et les jus sans pamplemousse. Cette classification de goût a été préalablement validée.

    Les données sur la consommation de boissons ont été recueillies au moyen de rappels ou de questionnaires alimentaires sur 24 heures. Les scientifiques ont compté le nombre de portions de ces boissons amères et sucrées consommées par environ 336’000 personnes dans la biobanque britannique.

    Ils ont ensuite réalisé une étude d’association pangénomique de la consommation de boissons amères et de boissons sucrées. Enfin, ils ont cherché à reproduire leurs principales conclusions dans trois groupes américains.

    Source : Human Molecular Genetics

     

    Buvez rouge ou ambré, mais toujours avec modération!

  • Pour impressionner les copains!...

    mais c'est tellement facile et pas compliqué!

    Macaronis au saumon frais

    350 g de filets de saumon frais; 350 g de macaronis (ou de coquillettes)

    600 ml de lait et 50 g de beurre (+ pour beurrer le plat à cuisson)

    250 ml de crème liquide; 1 cuillère à soupe de farine

    - 125 g de petits pois (décongelés si surgelés) (facultatif)

    150 g râpé de chèvre: 1 cuillère à soupe de persil plat haché

    100 g de chapelure, 2 cuillères à soupe d’huile d’olive

    Sel et Poivre

    Dans une casserole, portez le lait à ébullition. Plongez le saumon et laissez cuire à feu doux pendant 6 à 8 minutes jusqu’à ce que la chair du poisson se défasse facilement. Retirez le saumon à l’aide d’une écumoire dans un plat creux. Ôtez la peau et défaites les filets en morceaux. Filtrez le lait au-dessus d'un un bol.

    Faites cuire les pâtes dans une casserole d’eau bouillante salée jusqu’à ce qu’elles soient al dente.

    Pendant ce temps, faites fondre le beurre dans une casserole à feu doux. Ajoutez la farine, laissez cuire 2 minutes en remuant. Retirez du feu et versez le lait réservé auparavant, en fouettant. Remettez sur le feu et laissez frémir 2 à 3 minutes en remuant. Ajoutez la crème, les petits pois, une partie du fromage de chèvre râpé. Salez et poivrez

    Égouttez les pâtes et remettez-les dans la casserole. Versez-y la sauce et le saumon, mélangez bien et transvasez le mélange dans un plat bien beurré (pour aller au four). Mélangez le persil, le fromage de chèvre restant et la chapelure puis saupoudrez en tout le plat.

    Arrosez d’un filet d’huile d’olive et placez dans un four préchauffé à 220°C pendant 10 minutes.

    Servez bien chaud après avoir arrosé d'une lichette d'huile d'olive.

     

  • Qu’est-ce que le saucisson sec?

    Le saucisson sec est composé d’un mélange de viande et de gras de porc, assaisonné et enveloppé dans un boyau. Il est mis à sécher et à affiner à une température aux alentours de 14° au moins pendant 4 semaines (plus ou moins en fonction de sa taille et du goût du charcutier).

    Conseil de conservation et de dégustation

    Le saucisson sec se conserve suspendu dans un endroit frais mais pas humide. A défaut, le bac à légumes du réfrigérateur peut faire l’affaire.

    On le déguste en fines tranches, pelées et souvent accompagnées d’une tartine de pain et beurre. Il obtient toujours un grand succès à l’apéritif ou en hors d’œuvre et fait partie du plateau de charcuterie traditionnel.

    Vous pouvez également découper des tranches hyper-fines et les faire dessécher  (à plat) à 60° dans un four à 170° pendant une heure pour en faire des chips de saucisson.

     

  • Côtelettes d'agneau panées à la pistache

    L'avantage de cette panure est d'être plus croquante que la version classique à la farine. De même le goût prononcé de pistache est magique. A servi accompagné de courgettes à la crème avec pistils de safran…. Préchauffez le four à 200 °C.

    Pour 4-6 personnes:

    6 côtelettes d'agneau non désossées (1 à 2 côtelettes par personne)

    Sel, poivre noir; 100 g de fromage de chèvre frais

    120 g de pistaches décortiquées et hachées, 2 cuillères à soupe de sauge ciselée

    Salez et poivrez les côtelettes d’agneau. À l’aide d’un couteau à beurre, étalez une couche de fromage de chèvre sur le dessus de chaque côtelette. Étalez le fromage de manière à ce qu’il soit lisse et recouvre uniformément les côtelettes.

    Saupoudrez les côtelettes de quelques feuilles de sauge ciselées. Trempez les côtelettes dans les pistaches pour former une croûte. Placez les côtelettes d’agneau dans le four préchauffé. Faites cuire au four pendant 8 à 9 minutes. Servez avec quelques pousses de salade.

    Vous pouvez procéder aussi avec d'autres viandes: escalopes de veau, lapin en morceaux, volailles....

     

  • Pas de pavot en cuisine!

    Alerte dans les boulangeries de Paris: il y a trop de morphine dans les pains au pavot

    C’est le célèbre  Centre Antipoison et de Toxicovigilance de Paris (hôpital Fernand Widal) qui a lancé l’alerte: les experts en empoisonnements venaient de découvrir dans des urines qui leur avaient été adressées des taux anormalement élevés de deux alcaloïdes: la morphine et la codéine.

    Rien d’exceptionnel pour ces experts, si ce n’est qu’après enquête il fut établi que toutes les personnes concernées avaient "consommé au préalable des pains aux graines de pavot". Mensonge de toxicomanes? Nullement. " Les graines de pavot présentes sur les produits consommés ont été analysées et présentaient ‘’effectivement’’ des teneurs ‘’particulièrement élevées ’’en alcaloïde" nous expliquent aujourd’hui Bercy et la Santé.

    Comment une telle contamination a-t-elle été possible? "Des investigations sont actuellement en cours pour identifier l’origine de cette contamination et déterminer si des produits actuellement commercialisés sont concernés, précisent les autorités“.

    Somnolence, confusion, fatigue, rougeur du visage, démangeaisons …

    Dans ces conditions et dans l’attente des résultats des investigations en cours, " il est vivement recommandé d’éviter la consommation de produits de boulangerie contenant des quantités significatives de graines de pavot ". C’est tout particulièrement vrai " avant d’exercer une activité nécessitant une attention particulière (la conduite d’un véicule par exemple)". Ou encore pour les populations les plus à risque (femmes enceintes ou allaitantes, enfants, personnes ayant un risque de rétention urinaire et personnes à risque respiratoire).

    Que faut-il encore savoir quand on n’est pas un spécialiste de la codéine et de la morphine? Que l’exposition à de "telles teneurs en alcaloïdes" est susceptible de conduire "rapidement et pendant plusieurs heures" à des symptômes inquiétants: somnolence, confusion, fatigue, rougeur du visage, démangeaisons, bouche sèche, nausées, vomissements, constipation, rétention d’urine.

    Aussi les personnes qui viennent de consommer ces produits et qui présentent les symptômes précités sont invitées à contacter un Centre Antipoison en mentionnant cette consommation (coordonnées des Centres Antipoison et de toxicovigilance: http://www.centres-antipoison.net/). Et que faire en l’absence de symptômes dans les heures qui suivent la consommation de pains aux graines de pavot? Rien: il est inutile de s’inquiéter et de consulter un médecin.

    https://jeanyvesnau.com

    Ben, faut pas s'inquiéter? et, à la longue, au bout de plusieurs années de pain au pavot, il se passe quoi dans l'organisme?

     

  • Faites du beurre maison Genre

    Genre beurre de baratte

    Ingrédients :

    600 g de crème fraîche épaisse et entière

    Fouettez énergiquement la crème à température ambiante dans un récipient ou dans le bol d’un robot. L’opération peut se faire manuellement mais ce sera beaucoup plus facile avec un batteur électrique.

    Vous verrez qu'au bout de 10 à 15 minutes, la crème sera passée par l’étape de chantilly puis d'une pâte jaune éparse et d’un liquide jaunâtre. Il s’agit du beurre et du petit-lait (ou babeurre).

    Disposez l’ensemble du beurre et du petit-lait dans un filtre fin à fromage en prenant soin de récupérer le petit-lait si vous le souhaitez. Si vous n'avez pas de filtre, mettre dans un torchon blanc, très propre qui a été stérilisé à eau très chaude, fermez par une corde (propre) et suspendez le tout dans un coin froid et pas humide.

    Pressez fortement le beurre pour en extraire tout le liquide car les résidus restants pourraient rendre le beurre rance très rapidement.

    Récupération d'un beurre rance? le rajouter dans des plats cuits: dans une soupe, un plat mijoté… (pas dans une purée, bien sûr…).

    Ouvrez le filtre ou le torchon et "lavez" le beurre avec de l’eau glacée. Rincez-le bien puis recommencez l’opération d’extraction de l’eau.

    Vous pouvez à présent saler le beurre si vous souhaitez faire du beurre salé en le pétrissant bien pour que la fleur de sel soit bien dispersée. Déposez le beurre dans un moule et laissez-le prendre au frais et à couvert au moins 12 heures. Vous pouvez l'utiliser.

    Ne jetez pas le bas-beurre. Filtrez-le finement et rajoutez dans les plats mitonnés ou la soupe.