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Gastronomie - Page 23

  • Des trucs à savoir....

    Une fois jugée comestible, une espèce vivante va encore subir de nombreuses opérations classificatrices: certains aliments sont purs, d’autres impurs, on ne consomme pas un aliment avec n’importe quel autre aliment, certains sont consommés crus, d’autres cuits, d’autres sont réservés à certains groupes (chefs, femmes enceintes.), à certaines périodes de la journée, de l’année etc. Tous ces classements complexes et largement inconscients forment un système culinaire, une cuisine, ils nous situent dans le temps et dans l’espace, en tant qu’individus et en tant que groupes.

    Tous les êtres humains parlent, chaque groupe a sa langue ; tous mangent, chaque groupe a sa cuisine.

    Le principe d’incorporation

     

    Il veut que, lorsque nous introduisons un aliment dans notre corps, nous lui fassions franchir la frontière entre le monde et le soi, entre le dehors et le dedans. De manière universelle, l’être humain est convaincu que l’aliment agit non seulement sur l’état de son organisme mais sur sa nature même: on est ce qu’on mange. Dans la plupart des cultures il est tenu pour évident que ce que l’on mange modifie ce que l’on est ; les exemples sont légion, et pas seulement dans les sociétés dites primitives. De nombreuses personnes pensent que la viande rouge donne de la force et les boxeurs, il n’y a pas si longtemps, allaient aux Halles le matin pour boire le sang frais des bêtes puissantes.

    Ce principe d’incorporation explique aussi les tentatives des êtres humains pour maîtriser leur identité corporelle ou symbolique par leur alimentation ; " que tes aliments soient ta seule médecine " disait Hippocrate.

    Le paradoxe de l’omnivore

    Le paradoxe de l’omnivore implique que l’être humain doit chercher sans cesse de nouveaux aliments potentiels tout en restant prudent tant qu’il n’a pas la certitude de leur innocuité. Les omnivores ne peuvent survivre qu’en arbitrant constamment entre 2 motivations concurrentes, la néophilie, ou appétence pour les nourritures nouvelles et la néophobie, c’est-à-dire la peur de celles-ci. Cette ambivalence installe chez l’omnivore neuronal une anxiété constitutive de l’alimentation elle-même.

    L’urbanisation, l’industrialisation, la mondialisation, la circulation de l’information, l’affaiblissement des préceptes religieux, les changements à l’œuvre dans le domaine de la famille viennent bouleverser ces schémas millénaires sur lesquels sont assises en partie nos identités personnelles et collectives.

    Fausse sécurité ou liberté culinaire

    Nos anciennes classifications sont chamboulées par l’éloignement des lieux de fabrication des produits alimentaires, leurs transformations technologiques et leur surabondance.

    Le principe d’incorporation se voit lui aussi remis en cause: on est ce qu’on mange mais quand on ne reconnait plus ses aliments, qui devient-on vraiment en les mangeant?

    Enfin, dans ce monde de nouveautés permanentes portées par la communication des firmes, on ne sait plus quoi est quoi, ce qui est ancien et ce qui est nouveau, et notre naturel omnivore ne sait plus où donner de la fourchette.

    Loin des campagnes d’antan, face à une offre alimentaire plus large que jamais, de moins en moins soumis aux cadres culturels et religieux traditionnels, exposé aux injonctions contradictoires de l’information nutritionnelle, l’individu moderne se retrouve libre, seul, en situation d’avoir à renouveler chaque jour sa culture culinaire.

    Cet environnement inédit est anxiogène et explique pêle-mêle le succès des livres de recettes, les régimes et gourous de tous poils, le succès des émissions culinaires, et…le refuge dans la fausse sécurité du bio.

    Pourtant un regard distancié nous permet de constater que la plupart de nos contemporains vivent nutritionnellement un âge d’or, dégagés de la crainte millénaire de la famine et protégés par la technologie. Rappelons que les infections alimentaires tuaient encore 15 000 personnes par an dans la France des années 50 du siècle dernier pour 150 aujourd’hui.

    Oser manger par toi-même

    Dans ce champ ultrasensible de l’alimentation, ce qui est à l’œuvre, comme partout ailleurs, c’est le combat entre la liberté assumée des individus et le retour fantasmé à un univers protecteur mais prescrit.

    Les politiques, les media, les scientifiques ne doivent pas jeter de l’huile sur les feux de ces peurs explicables, ils doivent accompagner rationnellement l’autonomie nouvelle de chacun dans ses choix alimentaires et culinaires.

    Kant donnait pour devise aux Lumières " ose savoir par toi-même " ; " ose manger par toi-même " voilà une belle devise pour une liberté alimentaire encore à construire.

    Richard Guédon - Contrepoints.org

    Richard Guédon est docteur en médecine, ancien Directeur médical d’une mutuelle d’assurances et ancien administrateur d’une caisse d’assurance maladie.

     

     

  • L’expression la plus glorieuse de la civilisation française

     Champagne :

    4 mythes que vous ne connaissez pas sur cette boisson culte

    Comment le champagne a-t-il, contre toute attente, atteint un tel prestige pour devenir le symbole festif par excellence dans le monde entier ?

    Par Joonas Rokka.

    Un article de The Conversation

    Qu’est-ce qui a fait d’un simple vin, cultivé dans une région viticole plutôt médiocre, l’une des icônes les plus célèbres et les plus féériques d’aujourd’hui ? Comment le champagne a-t-il, contre toute attente, atteint un tel prestige pour devenir le symbole festif par excellence dans le monde entier ? Aucune fête, anniversaire, mariage, contrat d’affaires, événement sportif ou exposition artistique ne saurait être parfait sans champagne. Si ses mystérieuses bulles ne suffisent pas à tout expliquer, comment le champagne est-il devenu l’emblème de la fête ?

    Poussé par la curiosité, j’ai entrepris d’examiner les 250 années de marketing avant-gardiste du champagne et ce qu’elles nous révèlent sur l’image en constante évolution du champagne et son rôle dans la culture de la consommation. J’ai découvert que la renommée impérissable du champagne est née de quatre temps de mythification. Ils ont façonné son identité nationale et les archétypes qui accompagnent sa consommation à l’époque moderne. Cette fabuleuse histoire d’image de marque nous offre une leçon de marketing. Elle permet de comprendre le pouvoir de la mythification collective en matière de connexion et de reconnexion des marques au tissu culturel de la société.

    Le mythe de l’origine

    À l’origine, la Champagne était plus connue pour son commerce de la laine que pour ses vins. Région viticole la plus septentrionale, son terroir n’était pas considéré comme adapté à la production de bons vins. La production était souvent offerte comme cadeau promotionnel aux acheteurs de laine.

    Ce sont les moines bénédictins qui ont commencé à améliorer la qualité des vins régionaux pour les vendre. Ils avaient besoin de fonds pour leurs monastères. Mais, contrairement à ce que l’on prétend souvent, ils n’ont pas " inventé " le champagne. Ce n’est que bien plus tard que Pierre "Dom" Pérignon (1635–1713), qui dirigeait un monastère à Reims, fut inscrit dans le "mythe de l’origine". Une stratégie promotionnelle élaborée pour souligner les notions de patrimoine, d’authenticité et de racines attachées au champagne et faire face à un marché toujours plus concurrentiel.

    Mais alors, qui a inventé le champagne? Hé bien… personne. Les bulles se forment naturellement dans certaines circonstances. Le champagne a réellement pris son essor quand les producteurs de laine, recevant de plus en plus de commandes de champagne de la part de leurs clients, y ont vu une opportunité de sortir de l’industrie de la laine, la production de champagne leur semblant une activité plus rentable et prometteuse. Le mythe attribuant l’invention de l’élixir magique aux saints hommes est demeuré.

    Le mythe de l’opulence

    Le second mythe forgé autour du champagne est celui de l’opulence. Le fait que le champagne soit singulièrement identifié et commercialisé comme un produit de luxe peut être attribué à… un heureux hasard. Il remonte aussi loin que l’année 496 après J.-C., quand le roi des Francs, Clovis, fut baptisé chrétien à Reims, berceau du champagne. Dès lors, la tradition voulut que les rois français se fassent couronner dans la ville.

    Par la suite, chaque couronnement donna lieu à de somptueux festins au cours desquels les invités s’enivraient du vin local, le champagne. Cette tradition marque l’origine du champagne comme boisson de fête, dégustée principalement par une minorité de privilégiés.

    Cette identité du champagne fut encore exacerbée lorsque le monarque le plus opulent de tous, à savoir Louis XIV, le roi Soleil, goûta pour la première fois au champagne dans la magnifique cathédrale de Reims, à l’âge de 16 ans. Ce fut Louis qui associa le champagne à ses autres obsessions : la mode, le prestige et le luxe.

     

    L’industrie connut encore une nouvelle impulsion grâce au décret de Louis XV, autorisant pour la première fois le transport du champagne – et uniquement du champagne –, dans des bouteilles en verre au lieu de fûts en bois. Pour les producteurs, cela fit toute la différence car le bois laissant échapper le gaz, le vin s’éventait. En outre, cette nouvelle loi contribua à l’élaboration soigneusement pensée du conditionnement du champagne – l’un des tout premiers cas de marketing moderne.

    Sa promotion par des célébrités fut immédiatement monnaie courante. Les étiquettes affichaient des superstars telles que Marie-Antoinette, Jeanne d’Arc, des officiers de l’armée victorieux, des nobles, des artistes et autres personnalités. Les vendeurs de champagne ont très vite compris l’intérêt de ces techniques de construction d’image pour renforcer la notoriété de leurs marques et attiser les désirs d’une base de clientèle croissante et toujours plus fortunée.

    Le mythe de la nation

    Avec la Révolution française de 1789, le couperet tomba, mettant fin à l’association du champagne avec les monarques et les aristocrates. Pourtant c’est la révolution qui lança le troisième, et peut-être le plus puissant, cycle de mythification en liant intimement le champagne à " l’âme " et aux vertus de la nouvelle République française.

    À cette époque, le champagne s’était acquis une renommée suffisante pour devenir un symbole national de premier plan, une réussite collective digne de respect. Non seulement "le champagne est l’image brillante de notre nation", selon la célèbre citation de Voltaire, mais il en est venu à être considéré comme "l’expression la plus glorieuse" de la civilisation française.

    Sous l’Empire la destinée glorieuse du champagne s’accomplit véritablement. Napoléon s’en servit quand il voulut établir une nouvelle société bourgeoise, industrieuse et loyale. Jean-Rémy Moët établissait Moët aux États-Unis, développant une nouvelle clientèle dont le président George Washington en personne. Et lorsque l’armée russe mit Napoléon en déroute et atteignit la ville de Reims, l’entreprenante Madame " Veuve " Clicquot ouvrit ses caves de champagne aux vainqueurs dans l’espoir que cela l’aiderait à conquérir le marché russe.

    Ces stratégies portèrent leurs fruits. Après la chute de l’Empire et à l’aube de la première révolution industrielle, le champagne connut un véritable âge d’or. Grâce à l’accès plus rapide aux différents marchés et à des réseaux ferroviaires efficaces, le champagne pouvait être transporté plus loin, en plus grande quantité et vers plus d’endroits que jamais auparavant. De nouveaux équipements permirent une production plus efficace et rendirent le champagne plus attrayant, tant d’un point de vue gustatif qu’esthétique.

    Le champagne s’imposa rapidement comme un symbole de la France aux yeux du monde. Cette période fut marquée par l’augmentation des contrefaçons. Mais l’Appellation d’Origine Contrôlée internationale n’était pas accordée au champagne avant les années 1930. Cette reconnaissance marqua l’aboutissement de plusieurs siècles d’efforts marketing de la part de la communauté de Champagne.

    Le mythe de la modernité

    Dès le début des années 1900, le champagne fut mis en avant par les publicitaires à travers le prisme de la modernité. Durant la Belle Époque, les publicités pour le champagne mettaient en scène les merveilles modernes auxquelles aspiraient les classes moyennes en expansion, voitures, montgolfières, bateaux à vapeur, avions…

    Ce n’est pas un hasard si le champagne était servi à bord du Titanic ou s’il fut dégusté à l’Exposition universelle de Paris en 1889, lors de laquelle la Tour Eiffel fut dévoilée aux yeux du monde. Le champagne devint omniprésent pour baptiser les navires et nouer des relations d’affaires. Il fit l’objet du tout premier film publicitaire au monde. Le champagne devenait un symbole de modernité à une époque où la France essayait d’oublier les horreurs de la Première Guerre mondiale et aspirait à se tourner vers un âge nouveau, plein de promesses.

     

    Lorsque la concurrence arriva sous la forme du Prosecco italien ou du Cava espagnol, les publicitaires du champagne s’adaptèrent, s’appuyant sur la mythologie, l’histoire et le patrimoine du champagne pour en faire un produit de prestige unique. Moët créa le mythe évoqué précédemment autour de Dom Pérignon pour promouvoir sa marque premium.

    Champagne et star : le cas Jay Z.

    Aux temps modernes, c’est avec James Bond, Audrey Hepburn ou, plus récemment, Beyoncé et son mari Jay Z, que nous adhérons aux mythes et à l’histoire entourant le champagne, preuve ultime de l’acuité contemporaine du champagne et de l’écho qu’il continue de trouver en tant qu’icône sur le marché mondial. Par le biais d’une mythification collective, le champagne a su non seulement tirer parti de tendances culturelles et sociales favorables, mais également gérer d’intenses contradictions culturelles, continuant ainsi à faire scintiller notre imaginaire.

  • La cuisine à Macrouille

    Les pratiques royales sous Louis XIV ont été conservées.

    Lors de son passage à Reims , le chef de l’État avait prévu de dîner dans un restaurant réputé de la ville.

    Le Président ayant accumulé les retards, le dîner  sur place a été annulé et transféré vers les Ardennes  mais l'organisation de ce repas laisse pantois.

    Ce restaurant remarquable a eu l'honneur de voir arriver préalablement le cuisinier en chef de l’Élysée venu goûter les plats prévus et les valider (avait t'on peur d'un empoisonnement?)   Puis il a regardé la brigade du restaurateur faire son travail. Le cuisinier du roi n'est pas venu seul, il avait emmené avec lui une foultitude de personnes: Agents de sécurité, service du protocole et la table a été dressée selon les codes de l’Élysée  avec les nappes du palais par les serveurs de l’Élysée. Ne manquaient qu'un ou deux huissiers,  la garde républicaine et ainsi le Président n'aurait pas été dépaysé.

    Aussitôt annoncé que le Président ne prendrait pas son repas dans le restaurant, tout fut emballé rapidement car il était impératif que le chef cuisinier de l’Élysée arrive avant le Président à Charleville-Mézières. Le repas a été amené sous bonne escorte à la préfecture des Ardennes: craignait t'on que les langoustines et le saint Pierre soient tentés de sauter en route dans les cours d'eau ardennais?

    Rien ne justifie une telle gabegie, une telle suffisance parisienne qui veut qu'en tout lieu le Président soit comme au palais. Le restaurateur rémois n'était il pas en mesure de se surpasser pour offrir, sans être chaperonné,  un repas de grande qualité au chef de l’État?

    Multiplié par le nombre de déplacements annuels avec des mesures de sécurité qui confinent à la paranoïa, combien cela coûte t’il? Le Président s'offusque du pognon de dingue que la France dépense au titre des transferts sociaux, nous sommes en droit de nous étonner du luxe et du train de vie  qui règnent encore à tous les étages du palais, au bénéfice de quelque uns.

    Notre république est magnifique en façade mais gravement fissurée de l'intérieur, de moins en moins respectée par la faute exclusive de cette classe politique qui a perdu tout sens commun. Elle conserve et protège envers et contre tout son luxe et son apparat, à son seul profit, pendant qu'une majorité d'entre nous croule sous les difficultés quotidiennes et que la pauvreté gagne partout du terrain.

    C'est du populisme, vont s'offusquer ces messieurs qui ne veulent pas voir le ras le bol grandissant. De prochaines élections vont leur ouvrir les yeux.

     Hormis le journal local quotidien de la Marne, des Ardennes et de l'Aisne (l'Union), la presse écrite et télé a passé ces "détails" sous silence…

  • Nous, les Français....

    Les Français en excellente santé malgré leurs habitudes épicuriennes

    Les Français ont peu adapté leur mode de vie aux prescriptions sanitaires battues et rebattues dans les médias et dans le prêt-à-penser officiel. Et pourtant, ils s’en sortent très bien !

    Par Éric Verhaeghe.

    La Commission Européenne vient de publier Health at a Glance, le rapport sur l’état de santé des Européens en 2018 (en anglais, en attendant les rapports par pays en mai 2019). Le document témoigne de la persistance d’une authentique bonne santé des Français, malgré des modes de vie en décalage avec les recommandations officielles. La France bat toujours des records en matière de part de PIB consacrée à la santé.

    Malgré une vraie prise de distance avec les recommandations sanitaires officielles, les Français affichent une insolente bonne santé. On ne pouvait apporter meilleure démonstration pour rappeler que le mode de vie s’embarrasse parfois peu des recommandations sanitaires.

    L’épicurisme français mis en évidence par la Commission Européenne

    La lecture de l’étude permet de découvrir que les Français ont en réalité peu adapté leur mode de vie aux prescriptions sanitaires battues et rebattues dans les médias et dans le prêt-à-penser officiel. Ainsi, les Français demeurent les champions de la consommation d’alcool en Europe, avec près de 12 litres par an.

    On le voit, si les Français boivent moins que les Lituaniens, ils consomment plus d’alcool que les Irlandais, les Allemands, les Belges ou les Britanniques…Sur ce point, par rapport à 2006, les Irlandais ou les Estoniens ont beaucoup plus réduit leur consommation que les Français. On pourrait presque ici parler d’une résistance d’un modèle français aux politiques publiques dés incitant à boire de l’alcool.

    En matière de consommation de cannabis, les jeunes Français battent des records européens. En revanche, en matière de toxicomanie, la consommation française, en baisse, est un peu supérieure à la moyenne européenne. 20% des Européens fument chaque jour, contre 22% de Français. Sur ce dernier point, les politiques publiques ont marqué des points.

    Insolente excellente santé des Français malgré tout

    Malgré ces mauvais chiffres, la France continue à afficher des chiffres insolents témoignant de la bonne santé de ses habitants. Non seulement les chiffres de l’espérance de vie restent dans les meilleurs de l’Union, avec une première place pour l’espérance de vie à 65 ans, mais tous les autres indicateurs sanitaires sont au beau fixe. C’est à peine si le nombre de cancers en France se rapproche un peu de la moyenne européenne (tout en étant meilleurs, plaçant la France dans le peloton de tête).

    Pour 100.000 habitants, la France est le pays où l’on meurt le moins de maladie. Elle est particulièrement épargnée par les maladies circulatoires et les maladies respiratoires. Ces particularités sont particulièrement étonnantes si l’on s’attarde sur la consommation d’alcool et si l’on retient que la tabagie reste un phénomène important.

    De quoi remettre en cause l’alarmisme habituel du pays sur son propre état de santé, et l’alarmisme des campagnes publiques sur les dangers sanitaires qui nous guettent.

     

  • Comment mangez-vous au restaurant?

    La dernière fois que vous êtes allé au restaurant, vous avez commandé un plat nutritionnellement peu recommandable? Eh bien, ne vous en faites guère: c’est probablement la faute du menu!

    D’après une étude de l’université Cornell publiée dans International Journal of Hospitality Management, la présentation de la carte du restaurant inciterait souvent les clients à faire de mauvais choix.

    Si à la maison il est possible de maîtriser la composition d’un repas du début à la fin, ce n’est pas le cas au restaurant. Même avec de la bonne volonté, il arrive que dans ces circonstances on ne fasse pas les meilleurs choix nutritionnels.

    Deux chercheurs se sont intéressés à la façon dont la présentation de la carte des restaurants pouvait influencer le choix des clients. Ils ont analysé 217 menus et les choix de 300 personnes. Ils ont ainsi pu montrer que deux facteurs semblaient jouer un rôle non négligeable dans le choix: la mise en page de la carte et la description du goût supposé des plats.

    Les chercheurs ont tout d’abord constaté qu'un plat attire davantage l’attention s’il est écrit en gras, s'il est surligné ou s'il est encadré; il serait alors plus souvent commandé. Pas de chance : d’après Brian Wansink, auteur principal de l’étude: "Dans la plupart des cas, ce sont les plats les moins sains du menu".

     

    Les scientifiques constatent également que les plats décrits de manière alambiquée se vendent mieux car ils laissent supposer qu’ils ont meilleur goût. Les auteurs citent ainsi une étude dans laquelle les noms des plats avaient été changés pour qu’ils soient plus descriptifs. Un filet de poisson était devenu un "Succulent filet de poisson italien" et un plat de riz accompagné de haricots rouges des "Haricots rouges et riz Cajun", sans que la recette soit changée. Les chercheurs ont observé qu'avec des noms compliqués, les plats étaient demandés plus souvent avec une augmentation de 28% du nombre de commandes. Les participants estimaient aussi qu’ils avaient meilleur goût et ils étaient prêts à payer 12% de plus.

    Par conséquent, pour éviter de se faire influencer par la présentation de la carte et mieux manger au restaurant, la solution est de demander directement au serveur quels sont les plats les plus légers. Les restaurateurs pourraient aussi utiliser ces résultats pour aider leurs clients à choisir des plats plus sains mais aussi plus chers: il suffirait d’attirer leur attention sur ces plats par une mise en page appropriée et un nom bien choisi.

    Brian Wansink, Katie Love. Slim by design: Menu strategies for promoting high-margin, healthy foods. International Journal of Hospitality Management, 2014; 42: 137 DOI: 10.1016/j.ijhm.2014.06.006

     

    Non mais! vous avez lu les intitulés de plats dans les très grands restaurants? les toqués de la

  • Andouillettes sautées ou en sauce crémeuse

    Pour 4 personnes

    4 andouillettes; 400 g de girolles ou  n'importe lesquels des champignons sauvages du moment; 20 g de graisse de canard

    1 petit oignon ou 1 échalote; 1 brin de romarin

     Poivre et Sel

    Coupez chaque andouillette en 4 morceaux.

    Nettoyez bien les girolles et émincez les plus grosses.

    Émincez l'oignon ou l'échalote.

    Dans une poêle, mettre à chauffer à feu moyen 20 g de graisse de canard. Y ajouter les rondelles d'andouillettes, les girolles, et l'oignon.

    Salez, poivrez et laisser revenir le tout durant 7 min. environ à feu doux.

    Servir aussitôt dans les assiettes chaudes et décorer de quelques brins de romarin.

    Vous pouvez ajoutez un demi-verre de crème fraîche liquide pour un goût plus crémeux.

    Perso, je fais une vraie fondu d'oignons: donc, coupez en au moins 4 et  bien crémer à la fin. (faites cuire deux minutes de plus).

    On peut remplacer la crème fraîche par un verre de vin blanc.

     Vous pouvez utiliser cette recettes avec des saucisses ou de la Vraie Saucisse de Toulouse

  • Rillettes d'oie ou de canard

    Autre recette

    Recette très simple a faire, sans fioriture, juste le  gout de la viande suffit a elle même, pas besoin de rajouter des tas de trucs

    Ingrédients: 1 canards de ferme - même poids en poitrine de porc

    Graisse d'oie ou de canard - 15 g de sel/kilos de viande

    6 g de poivre /kilos de viande - 1 feuille de laurier

    Videz le canard ou volaille si nécessaire. Dans une très grande marmite, faites cuire le canard entier et vidé; rajoutez la poitrine de porc sans la couenne; Ajoutez le sel et poivre ainsi que la feuille de laurier.

    Faites cuire pendant au moins 6 h voire plus si votre canard ou votre oie sont vieux, en surveillant à feu moyen; laissez tiédir, retirer la viande a l'aide d'une écumoire (la viande se détache seule des os au bout de ce long temps de cuisson.)

    Retirez la peau du canard et, là, va commencer un travail long:, pas question de passer la viande à la machine électrique, vous devez malaxer a la main jusqu'a obtenir  un hachis a votre convenance, tout en laissant  quelques petits morceaux.

    Malaxer a la main la viande, retirez tous les os que vous sentirez sous vos doigts -aussi petits soient-ils- et malaxez le canard et le porc ensemble pendant un bon moment (la viande ne doit pas passer au hachoir, je l'ai déjà dis) le malaxage va hacher lui même la viande à la bonne “grosseur“.

     

    Rajoutez de la graisse de canard si vous sentez que la farce est “sèche“, salez et poivrez à votre goût en rajoutant petit à petit pour bien incorporer ces épices.

    C'est long, oui: malaxez toujours. Il faut que cela vous fasse une sorte de pate de viande (si vous ne voulez pas que vos rillettes soient trop fines vous pouvez malaxer moins longtemps il restera des morceaux de canard et de porc, ce qui ne gâcheras rien)

    Une fois le malaxage fini, déposez en bocal et finissez avec un peu de graisse de canard au-dessus (pas trop, pendant la stérilisation, le pâté va rejeter encore de la graisse). Essuyez les bords, mettre le caoutchouc et stérilisez pendant 1h30 a 100°.  Vous pouvez consommer dans les 15 jours suivants pour laisser aux rillettes le temps de se détendre et "s'aromatiser" plus.

     Cette recette peut d'adapter aux canard ou poulet ou autre  ....