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Nutrition news - Page 78

  • Quels sont les poissons les moins pollués?

    Il faut éviter les poissons pêchés en estuaire, car souvent dans les estuaires, on retrouve les polluants amenés par la mer. Hormis les poissons venant de la Baltique qu'il faut éviter, il faut varier sa consommation de poissons.

    Dans la Méditerranée, il faut savoir qu'il y a du mercure mais il ne provient pas d'une activité industrielle, il provient de l'activité volcanique. La Méditerranée est entourée de volcans et le mercure vient du magma. Et comme la Méditerranée est assez fermée par Gibraltar, c'est une mer intérieure, cela fait que les taux de mercure sont plus élevés dans le thon de Méditerranée que dans le thon d'Atlantique, où il y a aussi des volcans mais beaucoup plus dilué.

    On a fait beaucoup d'études sur toutes les rivières françaises et tous les estuaires. Il suffit de se rapporter aux données de l'Anses, où vous trouverez les taux de mercure et de PCB dans toutes les rivières françaises. Des milliers de dosages sont réalisés, et il y a une cartographie très précise. Beaucoup d'argent a été investi dans les pouvoirs publics pour réaliser ces cartographies et on invite les personnes à s'y reporter.

     

  • Traitements naturels de l'hypertension

    8 traitements naturels de l’hypertension validés par la science

    Pour faire baisser la pression artérielle, vous pouvez miser sur des plantes et des compléments alimentaires. Sans compter le sport et certaines méthodes corps/esprits. Tour d’horizon des traitements naturels qui ont fait leurs preuves

    Le niveau de la pression artérielle est déterminé par la force avec laquelle le cœur se contracte et par la souplesse des artères. Il est indiqué par deux valeurs: la pression systolique (qui est la pression artérielle maximale) et la pression diastolique (la pression minimale). Ainsi, quand le médecin annonce 12/7 cela signifie que la tension systolique est de 120 millimètres de mercure (mmHg) et que la tension diastolique est de 70 mmHg. Idéalement, la pression systolique devrait être comprise entre 120 et 90, et la pression diastolyque entre 80 et 60.

    Au-delà de 14/9, en revanche, on parle d’hypertension. Dans la majorité des cas, la cause de cette hypertension est inconnue. Ce que l’on sait en revanche, c’est qu’elle peut provoquer des lésions cardiovasculaires mais aussi à l’œil ou aux reins. Si l’alimentation joue un rôle important dans la prévention et la régulation de la tension, elle ne suffit parfois pas à la contrôler. Avant de passer aux médicaments qui doivent souvent être pris à vie, et ne sont pas dénués d’effets secondaires, il faut changer d'alimentation, se mettre au sport (avec l'accord du médecin). Et pourquoi ne pas essayer certaines plantes, compléments alimentaires et approches corps/esprit lorsqu'ils se sont révélés aussi efficaces que les médicaments antihypertenseurs, les effets secondaires en moins?

    De l’ail

    Une méta-analyse australienne de 2008 a conclu que prendre entre 600 et 900 mg d’extrait d’ail par jour, soit entre 3,6 à 5,4 mg d’allicine, le principe actif de l’ail (c’est-à-dire l’équivalent d’une demi à une gousse d’ail frais à peu près) permettait d’abaisser la pression artérielle autant que le ferait un médicament anti-hypertenseur (bêta-bloquant ou inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine). Plus récemment, une équipe de chercheurs chinois est arrivée à la même conclusion en passant en revue toutes les études contrôlées contre placebo.

    L’ail peut s’utiliser en cuisine (à raison d’une gousse par jour donc) ou en complément alimentaire (pour les personnes qui n’aiment pas son odeur ou son goût par exemple). Il existe des compléments d’extrait d’ail vieilli dosés à 1000 mg.

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  • Les pesticides seraient des centaines de fois plus toxiques que ce qui est annoncé

    Selon des chercheurs de l'Université de Caen, les pesticides seraient des centaines de fois plus toxiques que ce que prétend leur évaluation.

    Le Professeur Gilles-Eric Séralini, auteur en 2012 d'une étude controversée sur les OGM et le Roundup de Monsanto, vient de faire paraître les résultats d'une étude sur la toxicité des pesticides.

    Les pesticides vendus aux agriculteurs, aux collectivités, aux jardiniers amateurs et au grand public sont composés d'une substance active et différents adjuvants. Les évaluations réalisées sur les pesticides avant leur autorisation de mise sur le marché portent sur la substance active. La nature de ces adjuvants est souvent confidentielle; ils sont déclarés inertes par les fabricants.

    "Nous avons étendu les travaux que nous avons faits avec le Roundup et montré que les produits tels qu'ils étaient vendus aux jardiniers, aux agriculteurs, étaient de 2 à 1000 fois plus toxiques que les principes actifs qui sont les seuls à être testés in vivo à moyen et long terme", dit le Pr Séralini. "Il y a méprise sur la réelle toxicité des pesticides", ajoute-t-il, précisant qu'il y a toxicité "quand les cellules commencent à se suicider" au contact du produit et "qu'elles meurent en quantités beaucoup plus significatives que les cellules contrôles".

    Neuf pesticides ont été testés (3 herbicides, 3 fongicides et 3 insecticides) sur 3 souches cellulaires humaines. Il s'agit de glyphosate, isoproturon, fluroxypyr, pirimicarb, imidacloprid, acetamiprid, tebuconazole, epoxiconazole et prochloraz.

    Huit d'entre eux montrent des effets toxiques sur ces cellules humaines, des centaines de fois plus importants que ceux provoqués par leur matière active seule, selon l'étude. Le neuvième pesticide n'a pas d'adjuvant déclaré selon les chercheurs.

    Les fongicides étaient les plus toxiques, à des concentrations 300 à 600 fois plus faibles que les dilutions utilisées en agriculture. Les cellules placentaires humaines étaient les plus sensibles à ces produits. Le Roundup (glyphosate), qui est réputé pour être peu toxique était en réalité et de loin le composé le plus toxique des herbicides et insecticides testés.

    "Nos résultats remettent en question la pertinence de la dose journalière admissible (DJA) pour les pesticides" expliquent les chercheurs, ajoutant que "les essais concernant la toxicité des pesticides peuvent ne pas refléter les expositions environnementales pertinentes".

    L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a pris connaissance de cette publication mais n'a fait part d'aucune réaction pour l'instant.

    Les conclusions de l'étude du Professeur Séralini sur les effets des OGM et du Roundup sur des rats ont été contestées par l'EFSA, et en France par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).

    Lire: L'ANSES critique l'étude sur les OGM du Pr Séralini

    Les bisphénols F et S seraient aussi néfastes que le bisphénol A

    Le bisphénol A est interdit dans les emballages alimentaires, mais ses remplaçants, les bisphénols S et F auraient les mêmes effets néfastes.

    Depuis le 1er janvier 2015, l’utilisation du bisphénol A dans les emballages est interdite en France. A la place, les industriels utilisent des cousins: le bisphénol S ou le bisphénol F. Mais ces substituts auraient les mêmes effets, selon des toxicologues français.

    Le professeur René Habert, toxicologue de la reproduction au CEA, et professeur à l’université Paris Diderot a présenté vendredi 22 janvier 2016, à l'Institut Pasteur de Paris, une synthèse des travaux sur les effets du Bisphénol A et de ses substituts, dans le cadre d'un colloque dédié aux perturbateurs endocriniens et organisé par l'Anses et le ministère de l'Ecologie.

    "Ces bisphénols devraient être réglementés comme des perturbateurs endocriniens", assure le toxicologue.

    Le bisphénol A (BPA) est un perturbateur endocrinien. Il a été synthétisé pour la première fois en 1891 et son activité œstrogénique a été découverte en 1936. Dans les années 50, on a découvert que le bisphénol A pouvait se polymériser pour former des plastiques de polycarbonate, un produit bon marché, léger, transparent et résistant. 70 % de la production de BPA sert à la production de plastiques de polycarbonate ayant de nombreuses applications (emballages, optique, médecine… ) et 20 % sont utilisés pour les résines epoxy utilisées par exemple comme revêtement des canettes métalliques.

    Le BPA a été interdit dans les biberons en France en 2010 et une loi interdit l’utilisation du BPA dans les emballages alimentaires depuis janvier 2015. Les bisphénols S et F pourraient avoir des effets proches du BPA car leurs structures chimiques sont similaires.

    "Nous ne disposons que de 89 articles scientifiques sur les effets du bisphénol S par exemple, contre 9663 pour le BPA", dit René Habert. Et 90% des données laissent penser qu'il se comporte comme le BPA".

    Le BPA diminue la testostérone sécrétée par les testicules de fœtus humains ou de souris, mais les bisphénols S et F semblent avoir des effets anti-androgéniques similaires.

    La principale source de contamination pour le BPA est l’alimentation, mais la présence de bisphénol dans l’environnement peut aussi permettre une contamination. Le BPA affecte le développement du testicule du foetus. Chez les rongeurs, l’exposition au BPA pendant la vie intra-utérine a des conséquences sur les testicules adultes: diminution du nombre de spermatozoïdes, dommages à l’ADN et mobilité spermatique réduite.

    Le BPA a été associé avec de nombreuses maladies humaines, comme le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires, respiratoires chroniques, rénales, le cancer du sein, des troubles du comportement et des désordres reproductifs.

    De son côté, le BPS favorise l'obésité chez les souris mâles.

    "Dans la mesure où tous ces bisphénols ont une structure moléculaire proche, il n'y a aucune raison d'en réglementer certains et pas d'autres", explique René Habert.

    Selon lui, tous les bisphénols devraient être classés comme des perturbateurs endocriniens potentiels, étudiés comme tels, et l’exposition de la population devrait être mesurée. "Pour le moment, les industriels n’ont aucune obligation de les déclarer. Nous ne savons même pas exactement dans quoi ils en mettent. Nous sommes face à une montagne. Il n’est plus temps de travailler par molécules. Il faut raisonner par classes".

    Source

    Eladak S, Grisin T, Moison D, Guerquin M, N'Tumba-Byn T, Pozzi-Gaudin S, Benachi A, Livera G, Rouiller-Fabre V, Habert R. A new chapter in the bisphenol A story: bisphenol S and bisphenol F are not safe alternatives to this compound. Fertil Steril. 2015 Jan;103(1):11-21. doi: 10.1016/j.fertnstert.2014.11.005. Epub 2014 Dec 2.

  • Dangers des pesticides

    Maladie de parkinson, cancers, autisme… les insecticides, herbicides, fongicides nuisent à notre santé de multiples manières.

    La France est le premier utilisateur de pesticides de l’Union Européenne (herbicides, insecticides et fongicides) et le quatrième dans le monde. Les pesticides sont présents dans les fruits et légumes que l’on mange mais on les retrouve aussi dans l’air que l’on respire, l'eau que l'on boit, sans compter ceux qu'on utilise au jardin ou dans la maison: les pesticides sont partout !

    Ils augmentent le risque de maladie de Parkinson

    Une étude parue récemment dans la revue Neurology rapporte un lien entre l’heptachlor - un pesticide qui avait été retrouvé dans des bouteilles de lait et des produits laitiers dans les années 1980- et le développement de la maladie de Parkinson chez des hommes ayant consommé ces produits contaminés 30 ans auparavant.

    Jadis utilisé dans les maisons pour tuer les termites et dans les cultures de maïs, la production et la vente d’heptachlor sont désormais interdites.

    Plusieurs études ont déjà suggéré que les composés organochlorés et autres pesticides jouent un rôle dans le développement de la maladie de Parkinson. Des études post-mortem ont d’ailleurs trouvé des niveaux de composés organochlorés dans les tissus du cerveau -et plus particulièrement dans la substance noire- de personnes souffrant de la maladie de Parkinson.

    "De plus, plusieurs études d'observation ont rapporté une association entre la consommation de produits laitiers et le risque de développer la maladie de Parkinson. Or, le lait peut contenir certains polluants comme des pesticides organochlorés tels que l’heptachlor " expliquent les auteurs de l’étude.

    Les chercheurs ont suivi 449 hommes pendant plus de 30 ans jusqu’à leur décès. Ils ont recueilli des informations sur leur consommation de lait de 1965 à 1968 et ont réalisé des autopsies sur 116 hommes après leur décès.

    Les chercheurs ont remarqué que la consommation de lait était associée à la perte de neurones au niveau de la substance noire, signe avant-coureur de la maladie de Parkinson. En effet, ceux qui buvaient le plus de lait présentaient la perte de neurones au niveau de la substance noire la plus importante. Cette association est essentiellement observée chez les participants non-fumeurs.

    L'heptachlor rejoint la liste des pesticides accusés de favoriser Parkinson, comme le manèbe, le bénomyl, la roténone (autrefois autorisée en bio), le 2,4D. La perméthrine, un insecticide vaporisé sur les vêtements est aujourd'hui sur la sellette.

    Ils favorisent la démence

    Les agriculteurs exposés aux pesticides sur une longue période ont plus de risques de démence. C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs bordelais.

    Afin d’évaluer l’impact de l’exposition aux pesticides sur les capacités intellectuelles, les auteurs ont suivi 614 viticulteurs âgés de 40 à 60 ans et exerçant leur métier depuis au moins 20 ans. Chaque participant a passé une série de neuf tests mesurant notamment la mémoire, l’expression orale ou encore le temps de réaction.

    Durant les six ans d’étude, 20 % des viticulteurs n’ont jamais été exposés aux pesticides, plus de 50% ont été directement exposés et les autres ont été indirectement exposés. Les travailleurs exposés aux pesticides réalisent de moins bonnes performances aux tests que les autres. Par ailleurs, les plus exposés aux pesticides ont plus de risques de que ceux qui ne sont pas exposés.

    Pour les auteurs, " la légère déficience que nous avons observée soulève la question des risques potentiellement plus élevés de traumatisme dans cette population et de l'évolution possible vers les maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer. "

    Ils affectent le développement de l’enfant

    Selon des chercheurs de l’Ecole de Santé Publique de l’Université de Colombia, le chlorpyriphos, un insecticide utilisé en agriculture, est associé à des retards physiques et mentaux chez les jeunes enfants exposés.

    Les auteurs ont recruté 266 enfants vivant à New York dans des quartiers précaires où le chlorpyriphos était fréquemment employé avant l’interdiction de son utilisation domestique en 2001. Ils ont évalué l’effet de l’exposition à ce pesticide sur les enfants.

    Le développement psychomoteur comme le développement mental sont retardés chez les enfants ayant eu une exposition élevée au pesticides.

    D’après Virginia Rauh, co-directrice du Centre de Santé Environnementale des Enfants de Colombia, " le chlorpyriphos ainsi que d’autres insecticides organophosphorés sont encore couramment utilisés à des fins agricoles. Nous espérons que les résultats de cette étude, qui démontrent à nouveau la neurotoxicité du chlorpyriphos, feront prendre conscience aux professionnels de la santé publique et aux autorités des dangers potentiels d'une exposition à cette substance pour les femmes enceintes et les jeunes enfants ".

    Ils sont à l’origine de cancers

    Des chercheurs ont établi un lien de cause à effet entre l’exposition aux pesticides et certains cancers de sang. Les agriculteurs développent ces types de cancer en plus grand nombre que les autres professionnels. Les chercheurs ont suivi pendant 5 ans 144 agriculteurs exposés aux pesticides. Ils ont tenu compte du fait que les facteurs de risque ne sont pas les mêmes pour tous les agriculteurs. Tout dépend du type de pesticide employé, de la taille des exploitations, du mode d’épandage et des doses utilisées.

    Les agriculteurs présentent plus fréquemment une altération chromosomique connue pour être une première étape vers la cancérisation de cellules lymphocytaires. Cette mutation génétique entraîne la sur-expression d’un gène responsable de la synthèse d’une protéine inhibant la mort cellulaire. D’où une survie de cellules normalement vouées à mourir.

    Dans la population générale, cette anomalie est présente dans moins d’une cellule sur un million. " Les agriculteurs exposés aux pesticides développent dans leur génome 100 à 1000 fois plus de cellules anormales, qui peuvent ensuite éventuellement se transformer en lymphome folliculaire ", constate Bertrand Nadel, auteur de l’étude.

    De plus, des résultats publiés dans la revue Pediatrics suggèrent que les enfants exposés à des insecticides à la maison auraient un risque accru de développer une leucémie ou un lymphome. Cette conclusion provient de l’analyse de 16 études publiées en une décennie.

    Leucémie et lymphome –deux formes de cancer du sang- sont les cancers les plus fréquemment rencontrés chez l’enfant. " Il y a une préoccupation croissante concernant le lien entre une exposition chronique et de faible niveau aux pesticides pendant l’enfance et le risque de cancers développés par l’enfant " explique l’article.

    L’équipe de chercheurs a regroupé les résultats de 16 études internationales réalisées entre 1993 et 2013. Toutes les études comparaient un groupe d’enfants atteints de cancer à un groupe d’enfants en bonne santé et estimaient l’exposition aux pesticides grâce à un questionnaire posé aux parents.

    Les résultats montrent que les enfants exposés à des insecticides à l’intérieur de leur maison avaient un risque accru de développer un cancer du sang. Il existe également une association plus faible entre l’exposition aux herbicides (désherbants) et le risque de leucémie.

    Globalement, les enfants qui avaient été exposés à des insecticides à l’intérieur de la maison étaient 43% et 47% plus susceptibles de développer respectivement un lymphome ou une leucémie que les enfants qui n’avaient pas été exposés. Les chercheurs n’ont pas trouvé d’association entre les insecticides utilisés en extérieur et le risque de cancers. Par contre, les enfants exposés à des désherbants avaient 26% de risque en plus de développer une leucémie.

    Un lien avec l’autisme

    Une étude parue dans la revue Environmental Health Perspectives montre que le risque d’avoir un enfant autiste est plus élevé chez les femmes enceintes vivant près d’espaces traités avec des pesticides: champs, terrains de golf...

    Les chercheurs de l’université de Californie ont étudié les données de l’étude CHARGE (Childhood Autism Risks from Genetics and Environment) comprenant 970 enfants âgés de 2 à 5 ans. 486 avaient un diagnostic confirmé d’autisme ou de TSA (troubles du spectre d el’autisme), 168 un autre retard de développement cognitif (affectant la communication, les relations sociales…) et 316 un développement normal. Les mères ont fait la liste des adresses où elles avaient vécu avant et pendant leur grossesse. Les chercheurs ont comparé ces adresses à la base de données californienne des applications de pesticides.

    La plupart des femmes de l’étude n’avaient pas vécu près de zones d’application de pesticides pendant leur grossesse, mais environ un tiers avaient habité à moins de 1,5 km d’un lieu où étaient répandus des produits chimiques. La proximité avec des organophosphates pendant la grossesse était associée à une augmentation de 60 % du risque de TSA ; c’était encore plus élevé pour le 3ème trimestre de grossesse (risque doublé), et le second trimestre avec des applications de chlorpyriphos (risque triplé). Les enfants des mères qui vivaient près d’applications d’insecticides pyréthrinoïdes juste avant la conception ou pendant le 3e trimestre avaient un risque augmenté de TSA et de retard de développement: les risques augmentaient entre 70 % et 130 %.

    Mais ce n’est pas tout: les pesticides favorisent aussi le risque cardiovasculaire, les colopathies, la résistance aux antibiotiques, nuiraient à l’intelligence des enfants, provoqueraient des troubles de l’attention…

    Pour les éviter autant que possible, optez si vous le pouvez pour le bio. Les fruits et légumes bio contiennent plus d’antioxydants et moins de toxiques. Veillez aussi à ne pas utiliser de pesticides chez soi: jardin, maison.

    Sources

    Abbott RD,. Midlife milk consumption and substantia nigra neuron density at death. Neurology. 2015 Dec 9. pii: 10.1212/WNL.0000000000002254. [Epub ahead of print].

    Isabelle Baldi, Anne Gruber, Virginie Rondeau, Pierre Lebailly, Patrick Brochard, Colette Fabrigoule ; Neurobehavioral effects of long-term exposure to pesticides: results from the 4-year follow-up of the PHYTONER Study. Occup Environ Med oem.2009.047811Published Online First: 22 November 2010 doi:10.1136/oem.2009.047811

    Lovasi GS, Quinn JW, Rauh VA, Perera FP, Andrews HF, Garfinkel R, Hoepner L, Whyatt R, Rundle A ; Chlorpyrifos Exposure and Urban Residential Environment Characteristics as Determinants of Early Childhood Neurodevelopment. Am J Public Health. 2010 Mar 18.

    Agopian J, Navarro JM, Gac AC, Lecluse Y, Briand M, Grenot P, Gauduchon P, Ruminy P, Lebailly P, Nadel B, Roulland S. Agricultural pesticide exposure and the molecular connection to lymphomagenesis. J Exp Med. 2009 Jul 6;206(7):1473-83. Epub 2009 Jun 8.

    Chen M. Residential Exposure to Pesticide During Childhood and Childhood Cancers: A Meta-Analysis. Pediatrics. 2015 Sep 14. pii: peds.2015-0006. [Epub ahead of print]

    Shelton JF, Geraghty EM, Tancredi DJ, Delwiche LD, Schmidt RJ, Ritz B, Hansen RL, Hertz-Picciotto I.Neurodevelopmental Disorders and Prenatal Residential Proximity to Agricultural Pesticides: The CHARGE Study. Environ Health Perspect. 2014 Jun 23

    Diana Teixeira, Diogo Pestana, Cristina Santos, Luísa Correia-Sá, Cláudia Marques, Sónia Norberto, Manuela Meireles, Ana Faria, Ricardo Silva, Gil Faria, Carla Sá, Paula Freitas, António Taveira-Gomes, Valentina Domingues, Cristina Delerue-Matos, Conceição Calhau, Rosário Monteiro. Inflammatory and Cardiometabolic Risk on Obesity: Role of Environmental Xenoestrogens. The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, 2015; jc.2014-4136 DOI:10.1210/jc.2014-4136

     

  • Lait végétal maison: amande, noisettes, riz, etc...

    Parfois, en cas de mauvaise digestion, de ballonnements et autres graves problèmes intestinaux, il faut soulager son système digestif... ou prendre ces médicaments.

    Les inhibiteurs de pompe à protons (IPP) sont des médicaments du reflux gastro-œsophagien ou RGO (oméprazole, ésoméprazole, lansoprazole, etc...). On les prescrit aussi dans les ulcères, les œsophagites érosives. Ils diminuent la sécrétion acide de l’estomac. On les utilise aussi protéger les muqueuses digestives de l’agressivité des anti-inflammatoires oraux (anti-inflammatoires non stéroïdiens, aspirine, stéroïdes). Pris au long cours, ces médicaments qui figurent parmi les plus prescrits et les plus profitables pour l’industrie comportent des risques. Or 70% des patients à qui ils sont prescrits ne devraient pas en prendre, alors qu’il existe des alternatives naturelles.
    Ils perturbent la flore intestinale et favorisent des infections
    Une étude récente trouve des altérations de la flore intestinale chez les utilisateurs d’IPP, avec des populations accrues de lactobacilles et streptocoques, et d’autres familles retrouvées d’habitude dans les cavités orales et nasales et dans la peau. En temps normal, pensent les chercheurs, l’acidité de l’estomac empêche ces communautés de bactéries de se propager plus bas dans le tube digestif, mais les IPP lèvent cette barrière naturelle.
    Ces altérations pourraient expliquer pourquoi la prise d’IPP augmente le risque d’infections du tube digestif par la bactérie Clostridium difficile, qui tire parti d’une augmentation de la population de streptocoques. Ces bactéries clostridium difficile sont dangereuses, difficiles à traiter, à l’origine de diarrhées infectieuses. Elles sont souvent multi-résistantes aux antibiotiques, et sont fréquemment retrouvées dans les infections contractées à l’hôpital.
    On a aussi observé une augmentation du risque de pneumonie à streptocoques chez les patients qui prennent ces médicaments.
    Ils sont liés à un risque cardiovasculaire accru
    Des chercheurs californiens, dans un article paru dans PLOS One, ont analysé les données portant sur 2,9 millions de personnes. Ils ont constaté que les patients souffrant de reflux gastro-œsophagien qui avaient pris des IPP avaient une augmentation de 16 % de leur risque d’infarctus du myocarde. Le risque de mortalité cardiovasculaire était même multiplié par deux. Les chercheurs pensent que les IPP agissent sur la production de monoxyde d’azote (NO), qui joue un rôle important dans la santé vasculaire.
    Ils augmentent les déficits en vitamine B12
    Les inhibiteurs de pompe à protons (IPP) et les antihistaminiques H2 augmentent de manière significative le risque de déficit en vitamine B12 à long terme.
    La vitamine B12, ou cobalamine, se trouve dans les produits animaux : viandes, poissons, œufs, fromages... Un déficit en vitamine B12 peut augmenter le risque de démence, de troubles nerveux, ou d’anémie. Comme les acides de l’estomac favorisent l’absorption de cette vitamine, le fait de supprimer ces acides pourrait conduire à une défit en vitamine B12.
    Le risque apparaîtrait avec deux ans de prise et augmente avec la dose : plus d’1,5 cachet par jour c’est un risque accru de 95 %, contre 63 % pour moins de 0,75 cachet par jour.
    Ils entraînent de la fatigue
    Vous prenez des IPP depuis plus de 2 ou 3 mois et vous êtes fatigué(e) ? Il y a des chances que ce soit dû aux médicaments. C’est aussi le cas avec les antihistaminiques (prescrits dans les allergies) surtout de première génération, des antidépresseurs comme le Prozac, des anxiolytiques, des corticostéroïdes, des antihypertenseurs, des diurétiques, des statines (traitement du cholestérol élevé), et certains antibiotiques (Bactrim).

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    Pour fabriquer son lait d'oléagineux maison, rien de plus simple. Il existe différentes méthodes, certaines simples et rapides, d'autres un peu plus longues...Et chacun peut y trouver son compte.

    A réaliser a base de purée d'oléagineux ou de poudre de lait d'oléagineux qu'on trouve dans tous les magasins bio. Ils se conservent très longtemps sous cette forme, on peut donc faire du lait quand on veut.

    La poudre est à mélanger tout simplement avec de l'eau, même froide.

    La purée se dilue (environ 1 c.à.s. pour un grand verre) dans de l'eau tiède.

    Bien entendu, il existe encore plus simple: acheter directement une brick de lait au magasin bio, mais quand on compare les prix, c'est vite vu.

    Faites également attention au contenu de ces brick, certains supermarchés se mettent a vendre des laits qui ne sont pas purs, mais coupés de conservateurs et de sucres.

    Autres méthodes plus compliquées:

    Il faut faire pré-tremper ses oléagineux brisés dans l'eau la veille, avec de l'eau de source (en bouteille) puis les mixer le lendemain avec de l'eau et les passer au tamis.

    Bien sûr, si votre santé le permet, vous pouvez rallonger avec de la crème fraîche liquide ou épaissir avec de la lécithine de soja que vous trouverez sur mon site

    www.biotine-sep.com

     

     

     

  • Gluten

    Sont aussi concernées les personnes souffrant d'allergie au blé, et surtout celles qui ont une sensibilité au gluten. La sensibilité au gluten est un trouble identifié récemment. Contrairement à la maladie céliaque, elle ne résulte pas d’une auto-immunité mais d’un processus inflammatoire déclenché par le gluten ou d’autres composés des céréales. Elle se manifeste par des symptômes intestinaux (douleurs, diarrhée…) et extra-intestinaux très variés (fatigue, maux de tête, douleurs articulaires et musculaires, brouillard mental, problèmes de peau, dépression, anxiété, anémie…).

    Ces symptômes disparaissent lorsqu’on arrête de manger des aliments à gluten et réapparaissent lorsqu'on réintroduit le gluten. Il n'y a pas de test diagnostique pour la sensibilité au gluten. Le seul moyen de savoir si on est sensible consiste à éliminer quelque temps le gluten de son alimentation et voir si sa santé est améliorée.

    On estime que 5 à 10% des personnes ont une sensibilité au gluten ou aux aliments à gluten. Et ce n’est pas tout : une bonne partie des personnes souffrant de côlon irritable, soit 15% de la population, pourraient aussi bénéficier d’un régime sans gluten selon des études récentes.

    Enfin, une grande partie des personnes souffrant de maladies auto-immunes autres que la maladie céliaque (thyroïdite de Hashimoto, polyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaques) et de maladies proches (comme le psoriasis), soit 10 à 15% de la population pourraient bénéficier d’une éviction du gluten (et des produits laitiers) selon les principes du régime du Dr Jean Seignalet. On comprend donc que pour une bonne partie de la population, peut-être 20 ou 30%, le sans gluten n’est pas une « mode » mais un moyen de recouvrer la santé.

    Certes, cela signifie aussi que la majeure partie de la population peut consommer des céréales à gluten sans éprouver de symptômes (même si on a montré récemment que le gluten favorise la porosité intestinale chez tout le monde).

    Que faire si on ne peut pas manger de gluten ?

    Manger sans gluten comporte un piège. L'industrie agroalimentaire commercialise en magasins diététiques et maintenant en supermarchés de nombreux produits adaptés. Ces aliments sont confectionnés le plus souvent avec de la farine de riz ou de maïs en lieu et place du blé: spaghetti à la farine de maïs, galettes de riz soufflé, baguette de pain à base d’amidon de maïs, crackers de riz…

    Parfois on trouve également de la fécule de pomme de terre. Ces alternatives sont-elles toutes bonnes pour la santé et la ligne? "La réponse est non car tous ces ingrédients ont des index glycémiques élevés : ils peuvent conduire à la prise de poids, voire au diabète parce qu’ils bousculent les mécanismes de régulation du sucre sanguin", explique Christine Calvet, auteure de À table sans gluten et sans lait !, un livre de recettes à index glycémique bas.

    Les études montrent que les aliments industriels sans gluten sont riches en graisses, pauvres en protéines, ont des teneurs en fibres très variables, et surtout sont très riches en glucides. Ces glucides sont représentés par de l’amidon digéré très rapidement. En plus, les graisses sont souvent déséquilibrées en faveur des acides gras polyinsaturés oméga-6, qui sont pro-inflammatoires.

    En plus d'une charge glycémique élevée, beaucoup de ces aliments sont bourrés de sucre ou de sirop d'agave. On trouve aussi toute une panoplie d’additifs appétissants comme les phosphates. Plusieurs de ces produits peuvent conduire au surpoids, via une résistance à l’insuline et à la leptine, d’autant que du fait de l’absence de gluten dans l’intestin, ce dernier assimile mieux glucides, graisses, protéines et leur énergie.

    La solution? Cuisiner chez soi avec des ingrédients qui n'élèvent pas exagérément la glycémie, comme le riz, les farines de légumes secs, le soja, l’amarante, le quinoa, les oléagineux.

  • ATTENTION: à lire absolument!

    les scientifiques du Technion d'Israël et en Allemagne ont découvert des preuves que certains aliments transformés endommagent l'intestin et affaiblissent sa résistance à des bactéries, aux toxines et à d'autres éléments hostiles.

    Les chercheurs ont découvert un lien entre les aliments transformés et les maladies auto-immunes. 

    Dans l'agitation du monde d'aujourd'hui, sur les aliments transformés, ce facteur de commodité peut entraîner un prix plus grand que précédemment connu, dit une équipe internationale de chercheurs.

    Dans les résultats publiés récemment, des chercheurs israéliens et allemands ont présenté des preuves que les aliments transformés affaiblissent la résistance de l'intestin aux bactéries, toxines et à d'autres éléments nutritionnels, qui à son tour augmente la probabilité de développer des maladies auto-immunes.

    Les maladies auto-immunes sont dues à une hyperactivité du système immunitaire à l'encontre de substances ou de tissus qui sont normalement présents dans l'organisme. Parmi ces maladies peuvent être cités la sclérose en plaques, le diabète de type 1 , jadis appelé " diabète juvénile " ou " diabète insulino-dépendant ", le lupus, les thyroïdites auto-immunes, la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, le syndrome de Goujerot-Sjögren, la maladie de Crohn, etc..

    Professeur Aaron Lerner, de la Faculté de médecine de Technion

    L'étude a été dirigée par le professeur Aaron Lerner, de la Faculté de médecine de Technion et Carmel Medical Center à Haïfa et le Dr Torsten Matthias de l'Institut Aesku-Kipp (Allemagne).

    L'équipe de recherche a examiné les effets des aliments transformés sur les intestins, et sur le développement de maladies auto-immunes; conditions dans lesquelles il y a des dommages de ses propres tissus. Plus de 100 de ces maladies ont été identifiés, y compris le diabète de type 1, la maladie cœliaque, le lupus, la sclérose en plaques, l'hépatite auto-immune et la maladie de Crohn.

    Au cours des dernières décennies, il y a eu une diminution de l'incidence des maladies infectieuses, mais en même temps il y a eu une augmentation de l'incidence des maladies allergiques, le cancer et les maladies auto-immunes“ a déclaré le professeur Lerner.

    Dans leur étude, les chercheurs se sont concentrés sur l'augmentation vertigineuse de l'utilisation des additifs alimentaires industriels visant à améliorer des qualités telles que le goût, l'odeur, la texture et la durée de conservation, et il a été découvert une connexion circonstancielle significative entre l'utilisation accrue d'aliments transformés et l'augmentation de l'incidence des maladies auto-immunes.

    De nombreuses maladies auto-immunes résultent de dommages sur la muqueuse intestinale. Lorsqu'elle fonctionne normalement, elle serre de barrière contre les bactéries, des toxines, des allergènes et des agents cancérigènes, et protège le système immunitaire. Ces dommages, aussi connu comme le leaky gutraquo, entraîne le développement de maladies auto-immunes.

    Les chercheurs ont découvert qu'au moins sept additifs alimentaires communs affaiblissent les intestins:  glucose (sucres), sodium (sel), solvants graisseuses (émulsifiants), des acides organiques, gluten, la transglutaminase microbienne (une enzyme spéciale qui sert de protéine alimentaire-colle et des particules nanométriques.

    "Le contrôle et l'exécution des organismes tels que la FDA supervisent rigoureusement l'industrie pharmaceutique, mais le marché de l'additif alimentaire reste sans surveillance“ a déclaré le professeur Lerner; “Nous espérons que cette étude et des études similaires vont accroître la sensibilisation sur les dangers inhérents à des additifs alimentaires industriels, et sensibiliser à la nécessité d'un contrôle sur eux.

    Les chercheurs conseillent aussi aux patients atteints de maladies auto-immunes, et ceux qui ont des antécédents familiaux de ces maladies, d’éviter les aliments transformés lorsque cela est possible.

    Que sont les aliments transformés? 

    Les aliments transformés sont des aliments qui ont été compromis par l’ajout d’hormones, additifs, conservateurs, de matériel génétique artificiel ou d’autres traitements chimiques ou thermiques qui altèrent ou détruisent les enzymes naturels sains, acides gras, vitamines et minéraux.

    Ce sont des aliments qui ont été transformés:

    -chauffés (traitement des aliments en conserve et séchés

    -usinés (la farine blanche)

    -traités sous pression (le lait)

    -irradiés (herbes, épices, tisanes)

    -contenant des additifs alimentaires (les nouilles, les produits laitiers, les sauces de cuisson).

    Les aliments transformés sont faciles à reconnaître, ils sont presque toujours dans un emballage. L’objectif principal des aliments transformés est de prolonger la durée de vie des aliments ainsi que de pouvoir vendre de plus grandes quantités.