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Nutrition news - Page 79

  • Dangers des boîtes à pizza, brique lait, boîtes à céréales ect.....

    Attention aux papiers et cartons recouverts d'un film.

    Les composés éthyl alkyls perfluorés sont utilisés dans des substances entrant en contact avec les aliments qui agissent comme antiadhésifs de l’huile et de l’eau pour le papier et le carton, qui entrent en contact avec les aliments aqueux et gras. La FDA a dit que de nouvelles données sont disponibles qui montrent que la toxicité de substances structurellement similaires à ces composés démontre qu’il n’y a plus de certitude raisonnable d’innocuité quant à l’utilisation de ces substances entrant en contact avec les aliments. Donc, les boîtes à pizza aux USA sont interdites de ce composé.

    Erik Olson, directeur du programme de santé du National Resources Defense Council (NRDC), a salué l’action de la FDA citant son pouvoir de rendre plus sûres les boîtes à pizza.

    “L’interdiction de la FDA est une première étape importante – mais juste une première étape – concernant l’amélioration de la sécurité de notre approvisionnement alimentaire.

    Ou retrouve-t-on ces substances chimiques?

    Les substances chimiques transmises aux nourrissons par l'allaitement

    Des substances toxiques largement utilisées dans l’industrie (les composés alkyls perfluorés) se transmettraient de la mère à l’enfant au cours de l’allaitement, d’après une étude menée conjointement par le Danemark et les Etats-Unis. La présence de ces produits chimiques dans le sang des enfants augmente avec la durée de l’allaitement.

    Allaitement - Alkyls perfluorés

    Selon cette étude, le taux de substances chimiques retrouvées dans le corps des enfants augmente de 20 à 30 % par mois d'allaitement.

    De nombreuses substances peuvent se transmettre de la mère à l’enfant au cours de l’allaitement. Ce débat a déjà été soulevé à plusieurs reprises. Des chercheurs danois et américains se sont penchés sur une classe très particulière de produits chimiques: les alkyls perfluorés. Pour cela, ils ont suivi 81 enfants nés sur les Îles Féroé entre 1997 et 2000 et ont recherché la présence de cinq types d’alkyls perfluorés dans leur sang (à 11 mois, 18 mois et 5 ans).

    Des taux de substances chimiques qui augmentent avec la durée de l'allaitement

    Leurs résultats, publiés dans la revue Environmental Science & Technology le 20 août 2015, révèlent une augmentation de 20 à 30 % de quatre des produits chimiques testés dans le corps des enfants, pour chaque mois où ceux-ci ont été allaités. L’augmentation était moins marquée chez les enfants nourris partiellement au lait maternel.

    Toutefois, les taux de ces substances dans l’organisme des enfants commençaient à baisser dès qu’ils n’étaient plus allaités. C’est la première étude qui révèle l’étendue de la contamination aux alkyls perfluorés via le lait maternel et l’accumulation de ces substances dans le corps avec le temps.

    Les alkyls perfluorés présents dans l'eau destinée à la consommation

    Les alkyls perfluorés sont utilisés dans la fabrication de produits protecteurs contre l'eau, la graisse et les tâches (pour les textiles par exemple), ou encore dans des mousses anti-incendie, des peintures, des emballages alimentaires… Ils se retrouvent fréquemment dans l'eau destinée à la consommation, en raison de contaminations près de sites industriels2. Ils s’accumulent petit à petit dans l’organisme et peuvent se retrouver dans le corps longtemps après l’exposition.

    Ces substances peuvent "être responsables de l’apparition de cancers et perturber les fonctions immunitaires", rappelle la Harvard Chan School of Public Health, qui a participé à l'étude. Pas question pour autant de "décourager l’allaitement", tempèrent les scientifiques, qui appellent à plus de contrôles pour empêcher les contaminations par ces substances.

    Sources:

    1.Breastfeeding as an Exposure Pathway for Perfluorinated Alkylates, Ulla B. Mogensen, Philippe Grandjean, Flemming Nielsen, Pal Weihe, and Esben Budtz-Jørgensen, Environmental Science & Technology, August 20, 2015 (abstract en ligne)

    1. Campagne nationale d'occurrence des composés alkyls perfluorés dans les eaux destinées à la consommation humaine, Anses, mais 2011 (rapport en ligne)

    Il faut se rendre à l'évidence: les produits chimiques sont partout autour de nous, à des doses nuisibles et de plus en plus fortes. Le plus inquiétant est d'ailleurs que beaucoup ne se dégradent quasiment pas et s'accumulent dans nos organismes et notre environnement... Et les enfants sont généralement plus contaminés que leurs parents, les mères en transmettant une partie durant la grossesse!

    Les méfaits des produits chimiques

    Lors de la présence de PCB dans l'organisme, la première question posée concerne souvent la consommation de poisson. Certains de ceux pêchés en mer Baltique en 2005 ne respectaient pas la teneur maximale en dioxines autorisée par l'Union.

    Lors d'autres tests réalisées par WWF sur des familles de différents pays de l'Union, des produits ont été retrouvés sur trois générations consécutives:

    OCP (pesticides organochlorés) tels que le DDT, le chlordane et le lindane, pourtant théoriquement interdits depuis longtemps.

    PCB (polychlorobiphényles) utilisés dans les appareils électriques jusqu'en 1985.

    Retardateurs de flamme bromés (PBDE, HBCD, TBBP-A) des meubles, tapis, matériaux d'isolation, télévision...

    PFC (composés perfluorés) des poêles anti-adhésives et traitement anti-taches.

    BPA (bisphénol-A) présent dans les boîtes de conserve, les bouteilles et même certaines tétines de biberon.

    Phtalates des jouets, encres d'impression, produits pharmaceutiques et cosmétiques.

    Muscs synthétiques servant pour les désodorisants, parfums d'ambiance, etc.

    Or des études ont démontré la relation entre la présence de ces produits dans l'organisme et le développement de certaines pathologies (asthme, allergies, cancers, perturbations hormonales, troubles neurologiques...).

    Du reste, cette contamination touche toute la chaîne du vivant... et l'espèce humaine est placée à la tête de celle-ci! On a retrouvé des concentrations anormalement élevées de PCB même chez les Inuits et les ours polaires.

    Comment les reconnaître ?

    C'est pourquoi REACH a lancé un programme systématique d'évaluation des produits présents sur le marché. Celui-ci sera réalisé par un laboratoire créé pour l'occasion à Helsinki (Finlande).

    Par ailleurs, un nouveau système d'étiquetage des produits chimiques a été adopté au niveau européen. S'adressant tout particulièrement aux personnels des secteurs concernés, il précise, par des pictogrammes, si les substances sont:

    explosives,

    comburantes (forte réaction au contact d'autres substances),

    inflammables, et à quel degré,

    nocives par inhalation, ingestion, contact cutané...,

    corrosives,

    irritantes,

    cancérogènes ou mutagènes,

    nuisibles à la reproduction,

    dangereuses pour l'environnement.

    Sur l'étiquette, des précisions sont aussi apportées sur la nature des risques encourus. Ce sont les "phrases R", numérotées de 1 (" Explosif à l'état sec") à 68 ("Possibilité d'effets irréversibles"). Ces phrases R peuvent se combiner entre elles et sont accompagnées de conseils de prudence, les "phrases S" de 1: "Conserver sous clé", à 64 0 "En cas d'ingestion, rincer la bouche avec de l'eau (seulement si la personne est consciente)"!

     

     

  • Que faut-il manger pour bien dormir?

    Le manque de sommeil a des effets néfastes sur la santé ; il est lié au développement de maladies chroniques comme l'hypertension, le diabète et les maladies cardiovasculaires. Or l’alimentation peut faciliter l'endormissement, la qualité et la durée du sommeil. Voici quelques règles alimentaires simples et saines à suivre pour mieux dormir.

    Dans l'étude américaine NHANES 2007-2008 qui portait sur 4548 personnes, les chercheurs ont établi que les personnes qui dormaient le plus étaient celles qui consommaient le moins de calories quotidiennes. A l'inverse, les petits dormeurs (moins de six heures par nuit) se recrutaient parmi les gros mangeurs. Il est possible qu'une consommation de calories plus faible favorise le sommeil en diminuant la température corporelle et d'autres paramètres physiologiques qui influent sur le sommeil comme la pression artérielle.

    Lors du suivi de la même étude, pour la période 2005-2010, les chercheurs ont identifié un autre facteur qui favorise le sommeil: le fait de dîner suffisamment tôt, et ne rien manger par la suite jusqu'au coucher. Les personnes qui se mettaient à table avant 20h00 dormaient significativement plus longtemps que celles qui mangeaient plus tard ou grignotaient en soirée.

    Une bonne raison de manger léger, en journée, comme au dîner, et passer à table tôt en soirée comme c'était la règle dans le passé.

    Et, on mange quoi? Des noix, noisettes, amandes, fruits et légumes

    Ces aliments sont riches en fibres, et les fibres auraient un impact sur la qualité du sommeil. Une petite étude parue en 2016 dans Journal of Clinical Sleep Medicine montre qu'une alimentation contenant plus de fibres, mais moins riche en graisses saturées et sucre est associée avec un sommeil plus léger, moins réparateur et plus perturbé.

    L’étude a impliqué 26 adultes, 13 hommes et 13 femmes, de poids normal, âgés en moyenne de 35 ans. Ils ont passé cinq nuits au laboratoire. Pendant les quatre premiers jours, ils mangeaient des repas fournis par un nutritionniste, et le cinquième jour ce qu’ils voulaient. Le repas fourni contenait moins de graisses saturées et plus de protéines que des repas choisis par les participants.

    Résultats: Les participants s’endormaient plus vite après avoir mangé les repas fournis par un nutritionniste. Il fallait environ 29 min aux participants pour s’endormir après avoir consommé les aliments de leur choix et 17 min avec les repas fournis. Selon cette étude, il faudrait éviter les excès de produits laitiers et de sucre.

    On consomme également: du riz basmati, des produits céréaliers complets, des lentilles... en début de dîner

    Le tryptophane est un acide aminé (constituant des protéines) qui donne naissance à la sérotonine et la mélatonine, deux messagers chimiques qui favorisent le sommeil. On facilite l'accès du tryptophane au cerveau avec des glucides peu raffinés, à index glycémique (IG) bas. "L'ordre dans lequel les aliments sont consommés a un léger effet sur la digestion, et donc sur le niveau des acides aminés plasmatiques," précise le Pr Judith Wurtman (MIT, Cambridge).

    "Si vous commencez votre repas avec des pâtes ou du riz, suivis 30 minutes plus tard d'un peu de viande, vous ressentirez une envie de dormir plus précoce, puisque les glucides seront digérés en premier“.

    Dans une étude menée par Texas Tech University, on a donné à 7 jeunes femmes un repas composé de protéines exclusivement, de glucides exclusivement, ou mixte. Celles qui prirent le repas glucidique furent deux fois plus sujettes que les autres à la somnolence.

    Autres infos sur le tryptophane ici, sur ma boutique

    www.biotine-sep.com

    Il faudrait donc commencer le repas du soir avec des glucides à IG bas comme les riz thaï et basmati, les lentilles, des pâtes, en réservant les protéines (un peu de poisson par exemple, voir ci-dessous) pour la fin du dîner.

    Rajoutez également: du saumon, maquereau, hareng ou des graines de lin

    Une étude de 2014 conduite par l'Université d'Oxford suggère que des niveaux élevés de l’acide gras oméga-3 DHA sont associés à un meilleur sommeil chez l’enfant et qu’un supplément d’oméga-3 chez les enfants qui dorment mal favorise le sommeil.

    Le DHA (acide docosahexaénoïque) est un acide gras oméga-3 que l’organisme sait fabriquer à partir d'un autre acide gras oméga-3 (acide alpha-linolénique) présent dans les graines de lin, l'huile de colza, mais que l’on trouve en quantité dans les poissons gras, fruits de mer, algues. C’est le principal acide gras dans le cerveau.

    Les chercheurs ont cherché à savoir si 16 semaines de supplémentation en DHA (issu d’algues) à hauteur de 600 mg par jour permettraient d'améliorer le sommeil. Résultats : les enfants qui ont pris des oméga-3 ont dormi près d'une heure (58 minutes) de plus et ont eu sept fois moins d'épisodes d'éveil par nuit par rapport aux enfants qui prenaient un placebo.

    L'étude constate que des niveaux sanguins de DHA plus élevés sont significativement associés à un meilleur sommeil. Un ratio de DHA sur acide arachidonique (AA) élevé est également associé à une diminution des problèmes de sommeil. L’acide arachidonique est le principal acide gras à longue chaîne de la famille oméga-6, une famille d’acides gras polyinsaturés

    Selon l’auteur principal de l’étude, le professeur Paul Montgomery de l'Université d'Oxford, "des taux bas de DHA ont été associés à des niveaux plus bas de mélatonine, ce qui pourrait expliquer la relation avec le sommeil“. La mélatonine est une hormone qui joue un rôle majeur dans le cycle veille-sommeil.

    Sources

    St-Onge MP, Roberts A, Shechter A, Choudhury AR. Fiber and Saturated Fat Are Associated with Sleep Arousals and Slow Wave Sleep. J Clin Sleep Med. 2015 Jun 22. pii: jc-00089-15.

    Montgomery P, Burton JR, Sewell RP, Spreckelsen TF, Richardson AJ. Fatty acids and sleep in UK children: subjective and pilot objective sleep results from the DOLAB study--a randomized controlled trial. J Sleep Res. 2014 Aug;23(4):364-88. doi: 10.1111/jsr.12135.

    Keyes KM, Maslowsky J, Hamilton A, Schulenberg J. The Great Sleep Recession: Changes in Sleep Duration Among US Adolescents, 1991-2012. Pediatrics. 2015 Feb 16. pii: peds.2014-2707.

  • Bientôt les crêpes…

    … mais, les crêpes ne représentent pas vraiment l’aliment santé par excellence.

    Pourtant il est possible d’en faire des alliées nutritionnelles. Voici quelques astuces.

    Les crêpes sont composées de farine, d’œufs et de lait, et d'huile ou de beurre. Leur densité nutritionnelle est donc assez faible, leur index glycémique modéré. Elles sont pauvres en antioxydants et sont modérément acidifiantes. A moins d'utiliser des œufs et une huile riches en oméga-3, elles présentent un rapport oméga-6/oméga-3 trop élevé. En résumé ce sont avant tout des aliments plaisir à ne pas manger tous les jours. Mais il existe des moyens de les rendre meilleures sur le plan nutritionnel.

    La garniture idéale d’une crêpe sucrée est un fruit de saison coupé et citronné. Un léger voile de sucre glace ou de sucre cristallisé avec un filet de jus de citron (ou non) peut également constituer une garniture convenable. L'avantage des fruits est qu'ils apportent des antioxydants et rétablissent l'équilibre acide-base.

    L’huile de coco est une des huiles les plus stables à la cuisson, surtout à température un peu élevée. Solide à température inférieure à 25°C, elle peut s’utiliser comme du beurre. Elle fait croustiller les crêpes tout en leur apportant son bon goût. Rappelons que l’huile de coco est une huile très saine, grâce à sa teneur en triglycérides à chaîne moyenne, des graisses métabolisées par une voie inhabituelle qui permet leur utilisation immédiate et donc évite le stockage.

    Les préparer à la mode des fous de sans gluten et sans lait: la galette bretonne au blé noir (du sarrasin, en réalité, sans gluten donc) présente un meilleur profil nutritionnel que la crêpe au froment. Sa recette est ultra-simple et légère: farine de sarrasin, eau, huile, et elle est adaptée au régime sans gluten et sans lait. Elle se garnit traditionnellement d’aliments salés mais peut être consommée aussi en version sucrée. C’est sans conteste la meilleure crêpe pour la santé. Si vous parvenez à les réaliser… Et puis, comme elles sont noires, on croît toujours qu'elles brûlent dans la poêle.

    Essayez de faire comme les amerloques: en pancakes qui sont les petites crêpes épaisses consommées en Amérique du Nord au petit déjeuner, agrémentées de beurre fondu ou de sirop d’érable.

    Mais, oui, je sais: comme cela, elles sont peu recommandables sur le plan nutritionnel. Mais élaborées à partir de farine de coco, de lait de coco et d’huile de coco, elles deviennent fréquentables. Je suppose que ce ne sera pas facile de trouver certains de ces ingrédients, il faut sans doute, aller dans un magasin de produits bio.

    Voici une de recette de ces pancakes

    Ingrédients pour 2 personnes

    2 œufs, 25 g de farine de noix de coco, 25 g de poudre d’amande, 2 g de levure chimique, 2 c. à s. de lait de coco, 20 g d’huile de coco

    À l’aide d’un fouet, mélanger tous les ingrédients sauf l’huile de coco qui servira à faire dorer les pancakes. Une fois cuits, les accompagner de miel ou de fruits frais.

    Les manger sous forme de blinis. Que sont les blinis? De petites crêpes épaisses à trous, ils sont connus pour s’accompagner de saumon fumé ou de tarama. Leur inconvénient est le même que celui des autres crêpes: ils sont riches en glucides et renferment du blé plus ou moins riche en gluten.

    Voici ci-dessous une version de blinis sans gluten, ni lactose, sans gluten et sans lait, une autre version pauvre en glucides.

    Ingrédients pour 4 personnes

    1 pot de yaourt de farine de riz, 1 pot de yaourt de farine de châtaignes

    2 pots de yaourt de tofu soyeux, 2 œufs

    Mettre tous les ingrédients dans un mixer et tourner jusqu’à l’obtention d’une pâte un peu plus épaisse qu’une pâte à crêpes. Si besoin ajoutez un peu de “lait“ de riz nature. Laissez reposer ½ h au frais. Chauffez une poêle à blinis puis versez la pâte à l’aide de cuillère à soupe. L’apparition de petites bulles signifie que les blinis sont prêts à être retournés. A déguster tièdes.

    Mais, c'est parce que je veux votre bien que je vous indique cela... nos crêpes traditionnelles, une fois par an, ne vont pas vous tuer!

    mais, si vous en consommez souvent, vrap par ci, vrap par là....., crêpes de ci, de là, chers amis Bretons sans parler des Mexicains et de leurs....

     

     

     

  • La mode en cuisine en 2016

    Comme on dit dans le pays toulousain: "faut suivre la mode ou quitter le pays! (ça fait de la place"!).

    Le café filtre dans la bonne vieille cafetière en fer, émaillée à l'intérieur.

    La cafetière filtre manuelle revient en force, les torréfacteurs ont de nouveaux de beaux jours devant eux. Les capsules qui coûtent une fortune et polluent l'environnement m'ont toujours révoltée, l'industrie agro-alimentaire est toute puissante. Heureusement, j'ai l'impression qu'on assiste actuellement à un retour en arrière. Les gens prennent enfin conscience qu'ils peuvent être empoisonnés par leur alimentation.

    D'autant plus que vous allez trouver un arôme plus puisant en faisant ce geste à votre poudre habituelle. J'ai déjà mis une note à ce sujet, à retrouver avec la boîte de dialogue “recherche“.

    Les tagliatelles de légumes

    Bon marché, très faciles à réaliser et jolies à regarder, elles vont être de plus en plus présentes sur les cartes de restaurants. Carottes, courgettes, butternuts, navets, concombres se prêtent facilement à l'exercice.

    Taillées simplement à la mandoline ou avec un couteau économe, les tagliatelles se font sauter deux ou trois minutes dans une poêle ou un wok et habillent de saines couleurs nos assiettes. Vous pouvez également les dévorer crues, l'été, arrosées d'un simple jus de citron.

    Vous trouverez un couteau à économe large sur mon site: www.tradi-cuisine.com

    Le millet

    Le quinoa est devenu banal, le boulgour aussi. Place au millet. Cette céréale qui nourrit une partie de l'Afrique et de l'Asie est pleine de qualités. Riche en sels minéraux, non raffinée, elle a un petit goût de noisette agréable et s'avère plus facile d'emploi que le quinoa. On peut la cuisiner comme le riz, en risotto, ou simplement la faire cuire à l'eau. Le millet se trouve sous forme de grains, de flocons, de farine et même de galettes dans tous les magasins bio. L'igname fera pareil dans peu de temps.

    La laitue de mer

    Des algues quoi! Il faudrait toujours consommer des algues car elles sont pleines de vitamines et de sels minéraux. Mais le terme ne fait pas rêver, alors que parler de "laitue de mer", c'est plus “joli“, beaucoup plus accessible à l'entendement. Plus parlant, quoi!

    Il s'agit d'une plante aquatique très verte, aux larges feuilles, d'où son nom, assez forte en goût. Très iodée. On la trouve très facilement fraîche ou séchée, sur Internet. Mais, il existe des tas de variétés différentes à consommer dans des recettes qui sont florès sur le net.

    L'huile d'avocat

    Elle est riche en acides gras mono-insaturés (comme l'huile d'olive) et en vitamine E. Elle contient de la myéline qui fait du bien aux sépians et sépianes (avec la lécithine de soja).

    Il va y avoir une demande sur les huiles utilisées en cosmétique et comestibles. C'est notamment le cas des huiles d'argan, d'amande douce, de coco. J'aime l'idée d'un produit dont je peux me tartiner et mettre aussi dans la salade! Il faut cependant toujours choisir une huile d'avocat bio, de première pression à froid et de couleur vert foncé. Si elle est claire, c'est qu'elle a été raffinée. Vous en trouverez sur mon site:

    www.biotine-sep.com

    Le pain de qualité

    Exigence des consommateurs ou des professionnels? Un peu les deux... Toujours est-il qu'on trouve de plus en plus, partout en France, de très bons pains fabriqués avec des farines de blés anciens, moins chargés en gluten. Une tendance qui devrait se renforcer. Et puis, après tout, pourquoi ne pas le fabriquer vous-même? il y a tant de recettes sur internet que le plus difficile ce n'est pas de réussir son pain, c'est de trouver SA bonne recette préférée.

    Les nourritures en bol

    Ce contenant serait en passe de remplacer l'assiette, de devenir le contenant idéal pour accueillir toutes sortes de nourritures solides et liquides. Qu'il soit sous influence asiatique ou autre, c'est aussi le compagnon idéal de la soupe. On le sait, il faut manger de la soupe, c'est excellent pour tous et donc vive le bol!

    Faites-le à la manière toulousaine et pyrénéenne: laissez une peu de soupe dans votre assiette, pas plus de deux cuillères à… soupe, et versez la valeur de 5 cuillères à soupe (!) de votre vin de service qui ne peut être que du vin bien de chez nous, bien trapu, bien charpenté, bien couillu: Cahors, Buzet, Saint Chinian, Corbière… Et buvez à même l'assiette en faisant slurppp! Cela s'appelle "faire chabrot"; recherchez ma note où je l'explique avec des photos (catégorie "recherche".

    Cependant, on n'achète pas de soupe en sachet (plastique bisphénol) en boîte cartonnée (plastique bisphénol plus l'encre qui passe à travers le contenant et contamine le contenu).

    Faites, très vite une excellente soupe: avec des légumes en pot de verre ou bien surgelés.

    (Ne décongelez jamais quel-qu’aliment que ce  soit dans son sachet: sortez vos légumes  en ouvrant le sachez plastique AVANT. Cela vous évitera la contamination du “plastique“ sur vos légumes

    De même, passez vos légumes pasteurisés en pots de verre dans une passoire en inox et rincez bien sous l'eau).

    Une fois ces précautions prises, il est facile de verser vos légumes dans une grande marmite ou casserole, en inox bien sûr, de verser de l'eau en bouteille en quantité nécessaire et puis de faire bouillir au moins 8 à 10 minutes si les légumes sont cuits ou 25 minutes à plus si les légumes sont crus. Ajoutez crème fraiche, sel, poivre selon votre goût, herbes aromatique et autres épices et mixez.

    Versez dans un bol en verre ou céramique avec du persil frais ciselé fin.

    Personnellement, pour aller plus vite, je cisèle mon persil au ciseau et je prends du persil frisé. Ramené en tas au bout des doigts, il se cisèle du premier coup et très facilement au dessus du plat.

    Mangez tranquillement, bien assis à la table familiale. Si vous travaillez et devez déjeuner à l'extérieur, faite votre popote la veille au soir (afin que l'odeur de cuisine ne dérange pas votre petit-déjeuner matutinal) et emportez-là pour manger dans la cafétéria de l'entreprise ou sur un banc public… en hiver, bien sûr, trouvez un petit troquet ou un gentil estaminet où le patron, à force de voir votre tête à midi, sera bien heureux de vous accueillir à “la mode française“ que nous envie le monde entier et qui fait suer certains… suivez mon regard. Pour emporter votre cuisine maison, utilisez des contenants sans plastique, bien sûr! il existe des boîtes hermétiques en verre.

    Le verre il casse? ha oui, et votre corps, il ne casse pas avec tous ces produits de la pétrochimie que vous ingérez depuis avant votre naissance? Au moins, en prenant des précautions pour ne pas éclater votre boite à sandwich, vous apprendrez à être plus soigneux et plus attentif; chose que le zapping et la vitesse du geek ne vous ont certainement pas enseigné!

    Faites donc, sans aucune honte, l'éloge de la lenteur. La nécessité de manger lentement est une notion que les Français commencent à intégrer à défaut de l'appliquer.

    Et finalement, cette longueur de temps est la seule vraie façon de maigrir. Il faut; en effet, 15 à 20 minutes pour que les signaux envoyés par le centre de satiété du cerveau se mettent en route. Ingérer les aliments en prenant son temps permet donc d'être plus vite rassasié. Un rapport à la nourriture qui devrait progresser en 2016. Sinon, réfrénez-vous à la manière du régime Victorien: n'avalez jamais aucune bouchée sans l'avoir auparavant mastiquée 32 fois! Et oui, il est prouvé quand faisant cela, vous maigrissez! pas mincir, maigrir!

    À la baisse, le gluten

    La mode du régime sans gluten nous vient de Californie, véhiculée par les idiot utile des médias et les pipoles –sans plus de QI qu'une betterave- suiveurs, d'où proviennent également les régimes les plus délirants; elle ne sévit pas qu'en France, elle a gagné tout le monde occidental, sur-nourri à la peau du ventre bien tendue.

    Or, il faut bien comprendre si vous avez succombé à ces bêtises que seulement 1 à 2 % de la population française (environ 60.000 personnes) souffriraient réellement d'une intolérance au gluten et nécessiterait une alimentation adaptée.

    Nouvelles têtes de gondole du marketing alimentaire, les produits sans gluten profitent selon les professionnels de santé du flou qui entoure cette maladie cœliaque aux formes cliniques très diverses que seuls des examens médicaux sérieux permettent de diagnostiquer.

    IDIOT TOTAL: les jeûnes; non mais, payer 800 ou 1000 euros la semaine un stage de jeûne… faut être vraiment à côté de ses pompes!

    Et les jus d'herbes pour la détox! Nouveau délire dans lesquelles se baignent les fachionnes victimes; payer de 50 à 200 € ou plus un jus de légumes (alors qu'il suffit d'acheter une machine que vous alimenterez vous-même de légumes et fruits bio pour moins de 100 euros), je trouve que cela fait cher l'eau persillée!

    Avec les chaleurs de l'été, vous ne consommez que des crudités et des salades: la voilà, la détox de votre corps…. pas la peine d'aller dépenser ailleurs ce que Dame nature a prévu dans son bon sens pour votre bonne santé.

     

  • Bonnes ou mauvaises graisses? Faites le tri!

    Les graisses saturées font augmenter le "mauvais" cholestérol. Elles sont donc à éviter. Par contre, les graisses insaturées sont de «bonnes» graisses. Nous avons donc tout intérêt à en consommer davantage!

    Les mauvaises graisses sont généralement d’origine animale, tandis que les bonnes graisses sont le plus souvent d’origine végétale. Néanmoins, les graisses végétales ne sont pas toutes bonnes à consommer. L’huile de noix de coco et l’huile de palme par exemple font partie des exceptions.

    Le cholestérol LDL favorise l’athérosclérose

    Une consommation trop importante de graisses saturées augmente le taux de mauvais cholestérol, le LDL-cholestérol. Ce cholestérol se fixe sur les parois des vaisseaux sanguins et provoque ainsi leur rétrécissement. La circulation sanguine devient plus difficile, parfois même insuffisante pour apporter à certains organes la quantité d’oxygène et de nutriments nécessaires à leur fonctionnement.

    Après un certain temps, le diamètre de certaines artères peut être tellement réduit que le sang n’arrive pratiquement plus à passer. Il se coagule (thrombose) et bouche alors complètement les vaisseaux. Si ce sont les artères coronaires (du cœur) qui se bouchent, un infarctus cardiaque se produit. Si ce sont celles du cerveau qui sont obstruées, on parle alors d’infarctus cérébral ou d’accident vasculaire cérébral.

    Graisses mono- et polyinsaturées: quelle différence?

    Il est recommandé de composer notre alimentation de maximum 30% de graisses, dont un tiers en graisses saturées et deux tiers en graisses mono- et polyinsaturées.

    • Les graisses mono-insaturées n’ont pas autant d’effet sur le cholestérol que les graisses polyinsaturées. Elles n’abaissent le mauvais cholestérol ou LDL-cholestérol que légèrement, mais offrent surtout l’avantage de ne pas influencer le bon cholestérol ou HDL-cholestérol. Elles ont encore un autre atout important, cette fois en cuisine: elles résistent mieux à la chaleur que les graisses polyinsaturées. Privilégiez-les dès lors pour cuire et rôtir. Il s’agit par exemple de l’huile d’olive et de l’huile d’arachide.
    • Les graisses polyinsaturées par contre ont un effet très favorable sur le cholestérol. Elles le diminuent. On les trouve principalement dans l’huile de maïs, l’huile de soja, le poisson gras (saumon et maquereau par exemple) et les noix. Ces huiles conviennent pour une utilisation à froid, sauf mention contraire sur l’emballage.

    On conseille toutefois de ne pas chauffer à une température supérieure à 175°C tant les graisses mono- que polyinsaturées afin d’éviter la formation de substances nocives.

    Comment reconnaître les graisses insaturées?

    Les matières grasses tartinables et de cuisson qui deviennent dures au frigo, comme le beurre traditionnel, contiennent des graisses saturées. Celles qui restent molles et tartinables au frigo contiennent plus de graisses insaturées.

    Bien que les graisses trans soient des graisses insaturées, leur structure a été modifiée lors de la transition de liquide en solide, ce qui fait qu’elles sont encore plus nocives pour la santé que les graisses saturées. En effet, elles augmentent le mauvais cholestérol.

    En cuisine, des graisses trans peuvent se former en utilisant des huiles de friture à haute température et pendant une longue durée.

    Vous ne devez utiliser votre huile de friture pour vos frites qu'environ 8 fois et toujours après l'avoir passée dans un chinois fin.

    Grâce aux nouvelles techniques de production, la quantité de graisses trans dans les matières grasses tartinables et de cuisson, par exemple, ont été réduites fortement au cours des dernières années. Cherchez sur l’emballage les produits avec moins de 1 g de graisses trans par 100 g.

    Dans les snacks frits et les gâteaux artisanaux, la quantité peut toujours être importante. Il n’est pas facile de déchiffrer si ces produits contiennent des graisses trans. Parfois ce n’est pas indiqué sur le tableau des valeurs nutritives. Recherchez alors la présence des mentions"huile végétale, partiellement hydrogénée" ou "graisse hydrogénée" dans la liste des ingrédients.

    20% de maladies cardiovasculaires en moins

    Consommer plus de graisses insaturées que de graisses saturées diminue le risque de maladies cardiovasculaires. Il est scientifiquement prouvé qu’en augmentant la quantité de graisses polyinsaturées jusqu’à atteindre 15% de l’apport énergétique total (au lieu des 5% habituels chez la plupart d’entre nous), le risque de maladies cardiovasculaires diminue de 20%! Et plus cette proportion augmente, mieux c’est pour la santé de votre cœur, soulignent les chercheurs.

    Dr Michelle Cooreman, Docteur en médecine, journaliste médicale

    http://fr.medipedia.be

    Pour cuisiner, vous n'avez besoin que de 3 huiles:

    de l'huile de pépins de raisin ou arachide –mais comme on la trouve jamais en bouteille de verre qu'en bouteille de plastique, laissez-là tomber).

    Cette huile de pépin de raisins est de goût neutre: à utiliser pour la friture (frites, beignets, etc) et pour cuire vos poissons.

    Huile d'olive: pour toutes vos cuissons n'entrant pas dans la catégorie plus haut.

    Huile de noix et/ou de noisettes: pour vos crudités et salades.

    Et bien sûr, si vous habitez le sud-ouest, de la graisse de canard dont je vous ai mis dans une note qu'elle est aussi diététique que l'huile d'olive (cherchez avec la boîte outil: Recherche).

     

    Si quelqu'un vous dis: “le bon, le mauvais c'est quoi ces Hld; je n'y comprends rien."

    Répondez: LDL c'est le mauvais; pourquoi? parce que cela commence par L ou laid.

    Le bon cholestérol c'est celui que l'on nome HLD, c'est celui qui commence par H ou "Haaaa, c'est bien pour moi".

     

  • Persil et thym: excellents pour votre santé!

    Le thym et le persil sont des piliers du régime méditerranéen, qui protège le cerveau. Peut-être n'est-ce pas fortuit. Une molécule présente dans différentes plantes pourrait aider à la prévention et au traitement de maladies neuronales. C’est ce que suggère une étude brésilienne parue dans Advances in Regenerative Biology.

    L’apigénine est un flavonoïde, c’est-à-dire un polyphénol, qui se trouve dans le persil, le thym, la camomille, le romarin. De manière générale, les flavonoïdes ont un effet positif sur la mémoire et l’apprentissage et différentes études ont souligné leur potentiel pour favoriser et préserver la fonction cérébrale.

    Lire : Les atouts santé du persil plus bas

    Dans cet article, les chercheurs décrivent comment ils ont réussi à obtenir des cellules nerveuses à partir de cellules souches pluripotentes humaines, grâce à l’apigénine. En effet, les cellules souches embryonnaires peuvent donner naissance à tout type de cellule. Un des objectifs de la médecine régénérative est de diriger ces cellules vers certains types cellulaires plutôt que d'autres.

    Les chercheurs ont observé qu’en appliquant l’apigénine à des cellules souches humaines elles devenaient des neurones en 25 jours, chose impossible sans apigénine. L’apigénine a aussi induit l’expression de marqueurs neuronaux et la formation de synapses, les espaces entre neurones. De plus, les neurones formaient des connexions plus fortes et plus sophistiquées entre eux après avoir été traités avec l’apigénine.

    L’apigénine favorise donc la formation des neurones et renforce les connexions entre cellules du cerveau. Or pour Stevens Rehen, un des auteurs de l’article, " Des liens forts entre les neurones sont essentiels pour la bonne fonction cérébrale, la consolidation de la mémoire et l'apprentissage. "

    L’apigénine fonctionne en s’associant au récepteur des œstrogènes et agit comme un "phyto-œstrogène". Or ce récepteur des œstrogènes est impliqué dans le développement, la maturation, la fonction et la plasticité du système nerveux. Les œstrogènes sont connus pour repousser l’apparition de maladies neurodégénératives et psychiatriques comme la schizophrénie, la dépression, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson. Mais l’utilisation de thérapies à base d’œstrogènes pose des problèmes à cause du risque de tumeurs liées à l'utilisation des œstrogènes, ou de troubles cardiovasculaires.

    Les chercheurs pensent donc que l’apigénine pourrait être utilisée comme alternative dans de futurs traitements pour les maladies neurodégénératives. Elle pourrait aussi servir au laboratoire pour induire la différenciation de cellules en neurones.

    "Nous montrons une nouvelle voie pour de nouvelles études avec cette substance. En outre, les flavonoïdes sont présents à des quantités élevées dans certains aliments et nous pouvons spéculer qu'une alimentation riche en flavonoïdes peut influencer la formation de neurones et la façon dont ils communiquent dans le cerveau“.

    Les plantes contenant des flavonoïdes sont utilisées depuis des siècles pour favoriser la santé cardiovasculaire, réduire l’inflammation et prévenir le cancer. L’apigénine a montré qu’elle avait des effets neuroprotecteurs dans des modèles de souris. Par ailleurs, elle possède aussi avoir des propriétés anti-cancéreuses.

    Source

    Cleide S. Souza, Bruna S. Paulsen, Sylvie Devalle, Silvia Lima Costa, Helena L. Borges, Stevens K. Rehen. Commitment of human pluripotent stem cells to a neural lineage is induced by the pro-estrogenic flavonoid apigenin. Advances in Regenerative Biology, 2015; 2 (0) DOI: 10.3402/arb.v2.29244

    Plein feux sur l’apigénine

    L’apigénine est le principal flavonoïde présent dans le persil[1]. Il est surtout reconnu pour ses effets antioxydants in vitro [2], mais aussi pour ses effets potentiellement antimutagènes in vitro [3] et anticancérigènes chez l’animal [4].

    Une diminution des dommages causés par les radicaux libres

    Les effets de l’apigénine contenus dans le persil n’ont pas été évalués directement. Par contre, lors d’une étude d’intervention au cours de laquelle des sujets recevaient quotidiennement 20 g de persil frais pendant une semaine, il a été démontré que l’apigénine contenu dans le persil était absorbé par l’organisme de façon variable d’un individu à l’autre [5]. De plus, l’augmentation de deux enzymes antioxydantes dans le sang des sujets après la consommation de persil laisse supposer qu’il pourrait y avoir une diminution des dommages causés par les radicaux libres chez certains individus.

    Les antioxydants sont des composés qui réduisent les dommages causés par les radicaux libres dans le corps. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans l’apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement.

    Quelques chercheurs ont évalué la capacité antioxydante des fines herbes et tous s’entendent pour dire que les fines herbes fraîches ont une capacité antioxydante non négligeable, parfois même plus élevée que celle de certains fruits et légumes. Cela démontre qu’effectivement, l’ajout de fines herbes de façon régulière dans l’alimentation contribue à l’apport en antioxydants.

    Contribuerait à la régulation du glucose sanguin

    En plus de son pouvoir antioxydant, l’apigénine du persil pourrait contribuer à la régulation du glucose sanguin [6]. En effet, des chercheurs ont administré des extraits de persil à des rats diabétiques pendant plusieurs jours et ont remarqué une diminution du taux de sucre sanguin chez ces derniers. Comme il reste encore beaucoup à découvrir sur les flavonoïdes des plantes, en particulier sur ceux des fines herbes, et étant donné qu’aucune étude n’a évalué directement les effets santé du persil chez l’humain, il serait prématuré à ce stade-ci d’attribuer à ce dernier des effets bénéfiques contre certaines maladies telles le cancer et le diabète.

    Outre l’apigénine les principaux composés antioxydants du persil seraient la lutéine et le bêta-carotène.

    Le persil frais renferme une quantité appréciable de ces deux composés qui font partie de la famille des caroténoïdes. Tout comme les autres types de caroténoïdes, ils sont de puissants antioxydants. À poids équivalent, le persil frais arrive au troisième rang quant à son contenu total en caroténoïdes parmi 18 autres fruits et légumes, après le cresson et la carotte.

    [1] Justesen U, Knuthsen P, Leth T. Quantitative analysis of flavonols, flavones, and flavanones in fruits, vegetables and beverages by high-performance liquid chromatography with photo-diode array and mass spectrometric detection. J Chromatogr A. 1998;799:101-110.

    [2] van Acker SA, van den Berg DJ, Tromp MN et al. Structural aspects of antioxidant activity of flavonoids. Free Radic Biol Med. 1996;20:331-342.

    [3] Kuo ML, Lee KC, Lin JK. Genotoxicities of nitropyrenes and their modulation by apigenin, tannic acid, ellagic acid and indole-3-carbinol in the Salmonella and CHO systems. Mutat Res. 1992;270:87-95.

    [4] Birt DF, Mitchell D, Gold B et al. Inhibition of ultraviolet light induced skin carcinogenesis in SKH-1 mice by apigenin, a plant flavonoid. Anticancer Res. 1997;17:85-91.

    [5] Nielsen SE, Young JF, Daneshvar B et al. Effect of parsley (Petroselinum crispum) intake on urinary apigenin excretion, blood antioxidant enzymes and biomarkers for oxidative stress in human subjects. Br J Nutr. 1999;81:447-455.

    [6] Yanardag R, Bolkent S, Tabakoglu-Oguz A et al. Effects of Petroselinum crispum extract on pancreatic B cells and blood glucose of streptozotocin-induced diabetic rats. Biol Pharm Bull. 2003;26:1206-1210

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  • Un peu d'huile d'olive tous les jours...

    Quatre semaines de supplémentation en huile d’olive permettent de contrer les effets néfastes de la pollution et d’atténuer la dysfonction endothéliale, signe avant-coureur d'athérosclérose.

    Une supplémentation alimentaire avec de l’huile d’olive pourrait protéger les vaisseaux sanguins des effets néfastes de la pollution. Telles sont les conclusions d’une étude de l'Agence américaine de protection de l'environnement parue dans la revue Environmental Health Perspectives.

    “Les études épidémiologiques montrent qu’il existe une association entre l’exposition aux particules fines et de nombreux troubles cardiovasculaires“ disent les chercheurs. L’exposition à la pollution de l’air et particulièrement aux particules fines provenant des combustibles dans les voitures peuvent affecter le fonctionnement des cellules qui tapissent les vaisseaux sanguins – l’endothélium – conduisant à une dysfonction endothéliale qui, à son tour, pourrait affecter la santé cardiovasculaire. "La dysfonction endothéliale est une étape précoce critique dans le développement de l’athérosclérose".

    Dans cette nouvelle étude, 42 personnes ont reçu soit aucun supplément, soit un supplément de 3 g par jour d’huile d’olive (73% d’acide oléique et 12% d’acide palmitique) ou d’huile de poisson (1230 mg d’EPA et 822 md de DHA). Les participants ont pris les suppléments d’huile pendant 4 semaines avant une exposition de 2 heures à de l’air contenant des particules fines. La fonction endothéliale a été évaluée avant l’exposition, immédiatement après et 20 heures après par la mesure de la vasodilatation médiée par le flux (FMD flow-mediated dilatation) de l’artère brachiale qui est une méthode à ultrasons non invasive.

    Les résultats montrent que la fonction endothéliale est significativement affectée – réduite d’environ 20% – dans le groupe qui ne prend pas de suppléments, un peu moins (13,7%) dans le groupe qui a pris des suppléments d’huile de poisson et presque pas (seulement de 7,6%, une réduction non significative) dans le groupe qui a reçu des suppléments d’huile d’olive.

    L’exposition à la pollution de l’air augmente de 17% des biomarqueurs de l’inflammation dans le groupe qui n’a pris aucun supplément mais pas dans les groupes supplémentés en huile de poisson ou huile d’olive.

    Pourquoi l'huile de poisson ne semble pas protéger la fonction endothéliale alors qu'elle est riche en oméga-3 protecteurs? Pour les chercheurs, l’huile de poisson a montré des effets bénéfiques sur la santé vasculaire chez des personnes avec des niveaux anormaux de lipides sanguins ou présentant une insuffisance cardiaque ou un diabète. C'est pour les sujets en bonne santé que les résultats sont contradictoires.

    Même si le mécanisme d’action n’a pas été étudié, les scientifiques supposent que l’acide oléique est le composant bioactif clé. "L’acide oléique présent dans l’huile d’olive a des propriétés anti-oxydantes et anti-inflammatoires et des études ont montré qu’une supplémentation en huile d’olive permet d’améliorer la fonction endothéliale et le profil lipidique et diminue ainsi le risque coronarien". D’autres études ont constaté que l’huile d’olive améliore la fonction endothéliale, augmente la vasodilatation médiée par le flux et diminue la pression artérielle chez des sujets sains et légèrement hypertendus.

    "Nos résultats suggèrent que 4 semaines de supplémentation alimentaire en huile d’olive atténuent la réduction de la FMD induite par les particules fines, et ces données suggèrent qu’une supplémentation en huile d’olive devrait être envisagée comme une intervention possible pour contrer les effets néfastes de la pollution de l’air sur la santé vasculaire" concluent les chercheurs.

    Source

    Tong H, Rappold AG, Caughey M, Hinderliter AL, Bassett M, Montilla T, Case MW, Berntsen J, Bromberg PA, Cascio WE, Diaz-Sanchez D, Devlin RB, Samet JM. Dietary Supplementation with Olive Oil or Fish Oil and Vascular Effects of Concentrated Ambient Particulate Matter Exposure in Human Volunteers. Environ Health Perspect. 2015 Nov;123(11):1173-9. doi: 10.1289/ehp.1408988. Epub 2015 May 1.

     

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