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Nutrition news - Page 75

  • C'est la saison des noix!

    Les noix, c'est tout bon. Ainsi une grande étude récente conduite aux Pays-Bas depuis 1986 auprès de 120000 participants confirme le lien entre la consommation de noix de toutes sortes y compris cacahuètes et le risque de mortalité. Les hommes et les femmes qui consomment au moins 10 grammes de noix et cacahuètes chaque jour ont un risque de décès plus faible que celles qui n'en consomment pas (cette protection n'est pas retrouvée pour le beurre de cacahuètes). La réduction de risque est particulièrement forte pour les maladies respiratoires, neurodégénératives et le diabète, devant le cancer et les maladies cardiovasculaires.

    Elles renferment de bonnes graisses

    Les oléagineux sont naturellement riches en acides gras mono-insaturés. Ils sont également riches en acides gras polyinsaturés, mais à l’exception des graines de lin et de chia, des noix de Grenoble, les oléagineux apportent plus d’oméga-6 que d'oméga-3. Malgré tout, consommés régulièrement, ils sont bons pour la santé cardiovasculaire, comme en témoignent de nombreuses études.

    Elles sont riches en protéines

    Comme les légumineuses, les oléagineux contiennent entre 10 et 25 g de protéines pour 100 g, c’est-à-dire plus que certaines viandes ou poissons.

    Toutefois, ils manquent généralement de lysine, méthionine et cystine, trois acides aminés essentiels. Une petite portion de légumineuses ou de protéines animales suffira à fournir les acides aminés manquants. C’est la cacahuète qui remporte la palme de la teneur en protéines des graines et noix avec près de 30 g pour 100 g (ou près de 10 g par portion). Elle est suivie de l’amande qui avec 25,4 g/100 g apporte suffisamment de protéines par portion (7,5 g) pour pouvoir prétendre remplacer une partie de protéines animales consommées chaque jour.

    Elles représentent une bonne source de fibres

    Graines et noix renferment des fibres, surtout insolubles, en proportions variables (4-12%), qui facilitent le transit intestinal et diminuent le risque de cancer du côlon chez les femmes. La palme revient aux graines de lin avec 27,9 g de fibres pour 100 g. L’amande non blanchie est la championne des fibres parmi les fruits à coque avec 12,6 g/100 g soit environ 3,2 g pour une portion de 20 amandes. Après l’amande, c’est la pistache qui contient le plus de fibres avec 10,6 g/100 g.

    C'est quoi une portion de noix ou de graines oléagineuses ?

    Aliment Portion

    Noix 8 noix (25 g)

    Amande 20 amandes (25 g)

    Noisette 25 noisettes (30 g)

    Noix du Brésil 8 noix (25 g)

    Noix de cajou 20 noix (30 g)

    Pistache 45 pistaches (30 g)

    Cacahuète 45 cacahuètes (30 g)

    Elles ont une bonne densité nutritionnelle

    Les noix et graines oléagineuses apportent des quantités conséquentes de vitamines B1, B2, E, de calcium, magnésium, phosphore, potassium, zinc, sélénium, mais aussi de fibres, avec des teneurs qui vont de 3 à 8 g de fibres pour 100 g. Plusieurs études associent une consommation régulière d’oléagineux à une diminution du risque de diabète de type 2 et de cancer du côlon chez la femme.

    Pour le magnésium, privilégiez la noix du Brésil, la noix de cajou et l’amande. Si vous manquez de potassium, ruez-vous sur les amandes. Pour le calcium, amandes, noisettes et noix du Brésil figurent dans le trio de tête. La noix du Brésil contient aussi beaucoup de sélénium, un antioxydant important.

    Enfin si vous manquez de fer, tournez-vous vers la noisette, la noix de cajou et la noix de Macadamia.

    Nature ou grillées?

    Les versions grillées sont un peu moins intéressantes dans la mesure où elles peuvent apporter des composés appelés produits de glycation avancés (AGE), directement responsables du vieillissement. Les versions salées sont à éviter absolument!

    IDEE: concassez quelques grammes de graines non salées et rajoutez dans des pâtes (spaghetti, nouilles etc....) cuites simplement à l'eau salée puis essorées et auxquelles vous aurez rajoutez beaucoup de beurre, manié ou pas.

     

  • Wanted

    Le projet "ComPaRe" a pour objectif de faire avancer la recherche sur les maladies chroniques en impliquant une large communauté de patients.

    Auteur: Assistance Publique Hôpitaux de Paris. (AP-HP)

    ComPaRe est un projet scientifique collaboratif de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, AP-HP. Il est piloté par le Centre d’épidémiologie clinique de l’Hôtel-Dieu sous la direction du Pr Philippe Ravaud. Il a pour objectif de faire avancer la recherche sur les maladies chroniques en impliquant une large communauté de patients. En effet, prendre en compte le point de vue des patients ouvrira de nouvelles opportunités pour la recherche.

    Pour cela, ComPaRe souhaite recruter -dès octobre 2016- et suivre pendant dix ans 200000 patients adultes atteints d’une ou plusieurs maladie(s) chronique(s).

    Avec ComPaRe, le patient devient acteur de la recherche sur sa maladie en répondant régulièrement à des questionnaires sur ses symptômes et sa prise en charge: Comment est-il soigné? Qu’attend-il de son traitement? Comment s’adapte-t-il au quotidien?

    Le site d’information et de pré-inscription est d’ores et déjà en ligne:

     Site web : www.cohorte-compare.fr.

     

  • Sucez la sucette!

    Une étude suggère que les parents qui veulent protéger leurs enfants du risque d’allergies devraient essayer une approche étrange en apparence: mettre une tétine dans leur propre bouche avant de la donner à bébé.

    Cela peut sembler répugnant, voire risqué, mais les chercheurs suédois ont constaté que le transfert des bactéries orales des adultes à des enfants pourrait apprendre au système immunitaire à ignorer les germes qui ne posent pas une menace.

    (NDLR – ce n'est pas répugnant sauf si la tétine est tombée dans le caniveau! ou les déjections animales…. à évitez cependant si vous souffrez d'une grave maladie à virus, genre poliomyélite, tout de même..... Cela a toujours été ainsi, de tous temps, par les mamans…

    Dans les années soixante-dix, quand ma fille est née, on le faisait encore… Mais, tout un tas de crétins qui se croient malins ont décidés que c'était horrible, dégoûtant et ont fait peur à toutes les mamans pour les empêcher de faire cela… ainsi, c'est démontré, les hygiénistes nous poussent à faire des choses contre la nature humaine… mais, ils sont payés pas les sociétés qui vous vendent des lingettes et autres bêtises, genre couches-culottes qui coûtent horriblement chers et qui polluent la terre entière!". Si vous ne voulez pas être "empoisonné" par l'odeur des selles de vos enfants, et si cela vous répugne de laver ses culottes, fallait pas faire un gosse. CQFD)

     "Le but du système immunitaire est de différencier entre les éléments inoffensifs et ceux qui sont dangereux", dit le Dr Ron Ferdman, un allergologue de l'Hôpital pour enfants de Los Angeles. "Si le système immunitaire ne rencontre pas suffisamment de microbes, il va par défaut se retourner contre des choses qui ne sont pas nuisibles, comme des aliments, des acariens, ou de la poussière".

    Les chercheurs suédois ont voulu savoir si l'exposition à des bactéries pendant les premiers mois de vie influe sur le développement de l'allergie. Ils ont constaté que les enfants dont les parents ont sucé les tétines pour les nettoyer étaient moins susceptibles d'avoir de l'asthme, de l'eczéma et d’être sensible aux allergènes que les enfants dont les parents n'ont pas nettoyé les tétines ainsi.

    Les auteurs concluent que sucer les tétines de son bébé peut aider à diminuer le risque d'allergie grâce au transfert de microbes via la salive.

    Pour l'étude, publiée en ligne le 6 mai dans la revue Pediatrics, 206 femmes enceintes en Suède ont été initialement recrutées en tant que participants, et 187 de leurs enfants ont été inclus dans l'étude. Les scientifiques ont enrôlé des familles dont au moins un des parents était allergique pour voir s'ils pouvaient identifier une réponse immunitaire différente chez les enfants.

    Les chercheurs ont étudié le transfert des microbes de la salive des parents grâce à des empreintes d’ADN bactérien.

    Au total, 187 bébés ont été suivis jusqu'à l’âge de 18 mois, et 174 ont été suivis jusqu'à l'âge de 36 mois. Les chercheurs ont choisi d'évaluer les enfants à ces moments précis car certaines maladies, comme l'eczéma, se développent tôt dans la vie. A 36 mois, le risque d'eczéma est divisé par deux chez les enfants dont les parents ont sucé les tétines. La naissance par les voies naturelles est également protectrice (par rapport aux césariennes).

    L’introduction des aliments solides dans l'alimentation du nourrisson ne semble pas affecter les résultats de l'étude.

    Il s’agit d’une petite étude, qui devra être confirmée, mais qui apporte du crédit à l’hypothèse hygiéniste de l’allergie selon laquelle l’excès d’hygiène, mais aussi les vaccinations multiples seraient à l’origine des allergies dont la fréquence n’a cessé de croître ces cinquante dernières années.

     

  • Le microbiote intestinal impliqué dans la SEP

    Longtemps suspectée, l'existence d'une connexion entre les bactéries qui peuplent notre intestin et les affections de nature auto-immune ne fait aujourd'hui plus guère de doute. A tel point qu'en gastro-entérologie, on évalue déjà l'impact des transplantations fécales sur le cours évolutif des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin.

    Dans le domaine neurologique, une équipe américaine a comparé la composition microbienne (reflet du microbiote intestinal) via l'analyse de l'ADN fécal d'échantillons de selles provenant de 60 sujets atteints de SEP (sclérose en plaques) et de 43 sujets témoins. Les résultats ouvrent des perspectives intéressantes en termes de compréhension de la maladie et de conduite du traitement.

    Modulation immunitaire

    Par rapport aux selles des témoins, les selles provenant des sujets atteints de SEP ont des concentrations plus élevées de Methanobrevibacter et d'Akkermansia et, au contraire, moins élevées de Butyricimonas, des espèces bactériennes dont des travaux antérieurs ont montré l'implication dans l'inflammation ou l'association à l'auto-immunité.

    Plus important, les investigateurs ont pu montrer que ces variations de la flore microbienne allaient de pair avec des modifications d'activité de gènes impliqués dans la maturation des cellules présentatrices d'antigène et dans les voies de signalisation interféron et NF-kB des cellules T et des monocytes, deux cellules clés du système immunitaire.

    Des implications thérapeutiques ?

    En comparant les flores de sujets traités et de sujets non-traités, les investigateurs ont également pu constater que les traitements visant à modifier le cours évolutif de la maladie contribuaient à un certain degré de normalisation de la flore intestinale, par exemple en renforçant Prevotella et Sutterella, qui sont en général diminués par rapport aux témoins chez les sujets non traités.

    Cette constatation laisse supposer que la modification du microbiote intestinal pourrait être un acteur du bénéfice thérapeutique. Et, partant de là, il est même possible d'imaginer que repérer chez des sujets à risque les variations de flore mises en évidence dans ce travail, et les corriger, pourrait empêcher la maladie de se déclarer.

    A suivre

    Dr Jean-Claude Lemaire

    Référence

    Jangi S et coll. : Alterations of the human gut microbiome in multiple sclerosis. Nat Commun. 2016 ; 7 : 12015.

    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4931233/

    Précisions supplémentaires apportées par une amie médecin (lire entre guillemets)

    Les patients sous traitement modificateur de la maladie avaient augmenté l' abondances des genres Prevotella par rapport aux patients non traités. Bien que Prevotella a été signalé à être augmentée dans la polyarthrite rhumatoïde et inflammatoire de l'intestin maladie , Prevotella a déjà été corrélée à la consommation de régimes riches en fibres, dont le principal substrat, les fibres, peut entraîner la génération du métabolite  butyrate immuno-régulateur

    Nous avons constaté que Prevotella était faible dans la SEP non traités, et que le traitement avec un traitement modificateur de la maladie était associée à une augmentation de l'abondance relative de Prevotella. Dans une cohorte plus petite de 20 patients atteints de SEP par rapport aux 40 contrôles au Japon, les auteurs ont détecté une diminution de Prevotella11 dans la SEP. Compte tenu de cette conclusion cohérente, les études futures de l'enquête sur le rôle de Prevotella dans MS sont garantis.

    “La bactérie Prevotella est en diminution dans la SEP. Chez les patients traités, elle augmente;

    On peut augmenter cette bactérie en mangeant des fibres ( des légumineuses ) mais pas que; je ne sais même pas si on trouve ces bactéries en "comprimés"...

    Il y a augmentation d'une bactérie qui fait du méthane et d'un autre et baisse d'autres espèces de bactéries“.

    Et, pour vous aider j'ai cherché:

    Que sont les légumineuses ?

    Les légumineuses, souvent appelées “légumes secs“, désignent les graines comestibles présentes dans les gousses. Regroupant le plus grand nombre d’espèces végétales, les légumineuses sont très utiles à l’homme, que ce soit pour l’alimentation ou l’industrie.

    Elles regroupent les 3 catégories suivantes :

    Fèves et haricots secs (vive le cassoulet toulousain! :-) haricots blancs, rouges, noirs, romains, pinto, mungo, adzuki, soja…

    Lentilles: vertes, brunes, noires, rouges…

    Pois secs: cassés, entiers, chiches…

    Le soja, l'arachide, le haricot, les pois, les fèves et les lentilles sont les légumineuses les plus cultivées dans le monde.

    Le saviez-vous?

    Même si elles semblent plus proches des noix, les arachides (cacahuètes) font partie de la famille des légumineuses. (Voila pourquoi, perso, je suis adict aux fruits secs!!!!) Cependant, les personnes allergiques aux arachides ne doivent pas pour autant éviter les légumineuses. La plupart des personnes allergiques à cet aliment n’ont pas de réaction avec les haricots, les pois ou encore les lentilles.

     

     haricots sec grosnoirs.JPG

     

     

     

     

     

  • Des bactéries intestinales pourraient être en mesure de prévoir et de prévenir l’arthrite rhumatoïde

    source IFT news.

    Les bactéries de votre intestin font plus que digérer vos aliments. Selon Veena Taneja, une immunologiste au Center for Individualized Medicine de la Mayo Clinic, ils peuvent aussi être en mesure de prédire la susceptibilité à la polyarthrite rhumatoïde. Taneja a récemment publié deux études, l’une dans Génome Medecine et un autre dans Arthritis and Rheumatology, faisant la liaison entre le microbiote intestinal et la polyarthrite rhumatoïde.

    Plus de 1,5 millions d’Américains ont de l’arthrite rhumatoïde, une maladie qui provoque un gonflement douloureux des articulations, mais les scientifiques ont une compréhension limitée des processus qui déclenchent la maladie. Taneja et son équipe ont identifié des bactéries intestinales comme une cause possible; leurs études indiquent que l’analyse du microbiote spécifique de l’intestin peut aider les médecins à prédire et à prévenir l’apparition de l’arthrite rhumatoïde.

    Le document publié dans Génome Medecine résume une étude chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, de leurs parents et un groupe témoin sain. L’étude visait à trouver un biomarqueur qui prédit la susceptibilité à la polyarthrite rhumatoïde. Les chercheurs ont constaté que l’abondance de certaines lignées bactériennes rares provoque un déséquilibre microbien qui se trouve chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde.

    “En utilisant la technologie de séquençage du génome, nous avons pu cerner certains microbes intestinaux qui étaient normalement rares et de faible abondance chez les personnes en bonne santé, mais répandus chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde“, a déclaré Taneja.

    Après d’autres recherches chez la souris et, chez l’homme, le microbiote intestinal et les signatures métaboliques pourraient aider les scientifiques à construire un profil prédictif pour ceux qui sont susceptibles de développer la polyarthrite rhumatoïde et de suivre le cours que la maladie prendra.

    Le second article, publié dans Arthritis and Rheumatology, a exploré une autre facette des bactéries de l’intestin. Taneja a traité un groupe de souris sensible à l’arthrite avec une bactérie, Prevotella histicola et l’a comparé avec un groupe qui n’a reçu aucun traitement. L’étude a révélé que les souris traitées avec la bactérie ont diminué la fréquence et la gravité des symptômes ainsi que moins de conditions inflammatoires associées à la polyarthrite rhumatoïde. Le traitement a produit moins d’effets secondaires, tels qu’un gain de poids et une atrophie des villosités de la muqueuse intestinale, une condition qui empêche l’intestin d’absorber des éléments nutritifs qui peuvent être liés à d’autres traitements, plus traditionnels.

    Bien que des essais chez l’homme n’aient pas encore eu lieu, le système immunitaire et l’arthrite des souris sont proches de l’homme, et cela montre des effets similaires positifs prometteurs. Étant donné que cette bactérie est une composante de l’intestin humain sain, le traitement est moins susceptible d’avoir des effets secondaires, explique le co-auteur Joseph Murray, gastroentérologue à la Mayo Clinic.

    Dans la viande fermentée, Clostridium spp. a une croissance qui est sous maîtrise par l’ajout de nitrites. La demande croissante des consommateurs pour des produits plus sûrs a conduit à envisager des approches bio-alternatives, l’utilisation de cultures protectrices est l’un d’entre elles. Ce travail vise à vérifier la possibilité d’utiliser deux souches de Lactobacillus spp. comme cultures protectrices vis-à-vis de Clostridium spp. dans de la viande hachée de porc pour la préparation de salami fermenté. Les deux souches de Lactobacillus ont présenté une activité anti-clostridium in vitro en utilisant le test des puits de gélose et après leur co-culture en milieu liquide avec chaque souche de Clostridium. Une seule des deux souches, cependant, à savoir Lactobacillus plantarum PCS20, était capable de survivre efficacement dans de la viande hachée et d’avoir une activité anti-microbienne dans la viande dans un challenge test où la viande a été inoculée avec la souche de Clostridium. Par conséquent, ce travail a mis en avant que des cultures protectrices peuvent être une approche réalisable pour la réduction de nitrites dans les produits carnés fermentés.

    Faits saillants.

    Les nitrites sont dangereux pour la santé humaine et les consommateurs exigent leur réduction ou leur élimination des produits à base de viande.

    Les souches de Lactobacillus étudiées sont efficaces pour s’opposer à la croissance de Clostridiumin vitro.plantarum PCS 20 est efficace pour s’opposer à la croissance de Clostridium dans de la viande hachée utilisée pour la production de salami.

    Les cultures protectrices peuvent être une solution faisable à l’utilisation d’agents chimiques dans la viande fermentée.

    Référence. Diana Di Gioia, Giuseppe Mazzola, Ivana Nikodinoska, Irene Aloisio, Tomaz Langerholc, Maddalena Rossid, Stefano Raimondi, Beatriz Melero, Jordi Rovira. Lactic acid bacteria as protective cultures in fermented pork meat to prevent Clostridium spp. growth. International Journal of Food Microbiology Volume 235, 17 October 2016, Pages 53-59.

  • Diététique perso pour la SEP

    La flore intestinale et maladies auto-immunes

    J'ai déjà installé des articles… Demain matin, je vais à la pharmacie de Purpan chercher (enfin!) ma biotine Cerenday.

    Comme j'avais déjà l'information il y a plus de deux ans que le microbiote intestinal était très important dans le déclenchement des maladies auto-immunes, j'avale tous les jours depuis ce temps-là du lait fermenté.

    Il y a 7 mois, mon neuro m'a dit que j'étais “stabilisée“ depuis deux ans.

    La biotine est censé remyéliniser.

    Avec le lait fermenté censé améliorer la flore intestinale et la biotine, j'espère de tout cœur que je vais mieux me porter, voire, je veux rêver, guérir. En effet, tout est en place pour que ma santé s'améliore beaucoup avec ces deux produits.

    On avait déjà la papaye fermentée il y a environ 6 ou 8 ans. Et deux grands pontes français en avaient dit grand bien de la fermentation.

    De temps à autres, je mettais de la choucroute crue dans des salades en hiver. Je vais en prendre encore plus. Achetez impérativement de la choucroute crue et dès que vous rentrez chez vous, videz-la dans un pot en verre qui se visse. Puis, faites l'effort d'en consommer 50 g quotidiennement.

    Inutile de la mettre au frigo; sur le comptoir, elle fermente encore plus. Mais, tout de même, consommez-là en quatre jours maxi.

    Quand au lait fermenté, j'ai déjà dit qu'il était pasteurisé ce qui tue les bonnes bactéries, dont, laissez refaire une fermentation à température ambiante et attendez au moins deux jours que la fermentation reprenne avant de consommer.

    On dit aussi que notre cerveau contient beaucoup de sel. Mais, je l'ai supprimé depuis que ma fille est tombée malade en 1991 d'une maladie auto-immune; Elle prenait de la cortisone à très haute dose et nous devions supprimer le sel. Du coup, nous nous sommes bien habituées à ne mettre que très rarement du sel.

    On dit aussi qu'il faut supprimer le lait etc…. je ne le fais pas car j'adore fromage, lait et produits laitiers…. il m'est impossible de m'en passer.

    J'avale des gélules d'onagre ou de bourrache et du poisson gras pour avoir des omégas 3 et 9.

    Acheter ici: www.biotine-sep.com

     

    Pour l'huile d'olive, ici, dans le midi, on en avale depuis bien longtemps. Je la garde pour cuisiner ou bien je prends de la graisse de canard qui, c'est prouvé, contient la même valeur nutritionnelle que l'huile d'olive (d’où le fameux french paradox de notre sud-ouest).

    Pour mes salades, c'est l'huile de noix ou de noisettes.

    Pour mon poisson gras, je garde impérativement l'huile des sardines et du foie de morue des boîtes*; je cuis mes poissons gras dans de l'huile de pépins de raisin que je rajoute en toute petite quantité mais que je ne jette jamais et consomme en arrosant le poisson: les omégas passent dans l'huile, donc jeter l'huile est un non sens diététique.

    De plus, depuis six ans, j'ai demandé de la vitamine D à mon médecin. Demandez aussi de la vitamine B9 (pour les neurones) et de la B12 contre l'anémie et de la vitamine E (ce sont les 4 qui sont remboursées; à votre avis, pourquoi? mais, parce qu'elles sont utiles, voire indispensables!)

    Ci-dessus, ma diététique perso: à vous de juger et de suivre ou pas.

    *Vu un reportage sur la 5: il n'y a presque plus de sardines sur les côtes françaises étant donné la forte demande depuis des décennies. Celles que vous trouvez dans les boîtes du supermarché SONT DES SARDINES QUE LES CONSERVEURS REÇOIVENT CONGELÉES.

    Afin d'être sûr de consommer de très bonnes sardines saines, achetez des sardines LABEL ROUGE qui sont très rares dans les rayons et FORT CHÈRES; en fait, une seule conserverie française en fabrique: acheter des labels rouges, c'est les aider et soutenir l'emploi. Sachez que les sardines sont mises en conserve A LA MAIN, donc, connaissant les charges employeurs-employés, vous savez ce qu'il vous reste à faire!

    Mais, c'est la garantie d'avoir un produit impeccable et très sain (les congelées viennent de pays qui n'ont pas du tout, mais pas du tout notre stricte législation alimentaire!

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    La dernière recherche en date montre que le microbiote intestinal (ou flore intestinale) pourrait être une nouvelle cible thérapeutique.

    L'équipe de la Johns Hopkins de Baltimore (États-Unis) a suivi la piste du microbiome, un ensemble de 100 000 milliards de bactéries, qui jouent un rôle clé dans la défense de l’organisme. Selon eux, il pourrait être en lien avec le développement et la progression de la sclérose en plaques.

    Les chercheurs, qui ont publiés leurs conclusions dans le Journal of Interferon & Cytokine Research (JICR), montrent que l'alimentation représenterait potentiellement une nouvelle piste thérapeutique. Ils cherchent actuellement à comprendre comment certains mécanismes de l'organisme modifient les niveaux de bactéries, l’activité des virus bactériophages ou des toxines bactériennes qui affectent le système immunitaire et jouent un rôle dans la sclérose en plaques.

    Côté nutrition, de nombreuses études ont montré que la supplémentation en vitamine D pouvait réduire les symptômes de la SEP. Des scientifiques ont aussi constaté une association entre des niveaux de vitamine D chez les patients atteints de SEP et des changements dans le microbiote au niveau de certaines bactéries (firmicutes phylum, notamment).

    Les chercheurs américains concluent que des changements dans le régime alimentaire peuvent aussi être bénéfiques sur la progression de la SEP

  • REVOLUTIONNAIRE!

    Bioverre: la substance révolutionnaire qui répare les os

    Le bioverre permet de fabriquer de l’os de façon naturelle, là où il en manque. Une révolution pour la chirurgie orthopédique, dentaire ou de la colonne vertébrale.

    Le bioverre, qu’est-ce que c’est?

    D’apparence, le bioverre ressemble à du gros sel. Il est également appelé verre bioactif. Au contact de tissus vivants, cette substance constitue un environnement compatible à la croissance de l’os. "Ce qui distingue le bioverre des autres substituts osseux utilisés en chirurgie, c’est sa capacité de régénération osseuse, en ayant des effets locaux antibactériens et anti-inflammatoires grâce à ses propriétés biologiques" explique Céline Saint Olive Baque, directrice de Noraker, la société qui le fabrique. Et de préciser que "mis au contact de sang et de sérum physiologique, ces petits granules constituent une masse qui s’intègre parfaitement à l’os traité. Ils vont libérer des sels minéraux présents dans le corps, et fabriquer, de façon naturelle, de nouvelles cellules osseuses".

    À quoi ça sert?

    Les os ont une capacité impressionnante à se régénérer après de légères lésions. Toutefois, passé un certain stade, ce processus naturel de guérison atteint ses limites. Lorsqu'une fracture est trop importante, les os ont besoin d'un coup de main... C’est tout l’intérêt du bioverre qui permet de recréer des cellules osseuses de façon naturelle. Que ce soit pour des interventions en orthopédie, en dentisterie ou en chirurgie du rachis, ce matériau offre des potentialités nombreuses dans la reconsolidation de l’os. À ce jour, environ un million de patients dans le monde ont déjà été traités avec cette technique.

    Une première expérience à Lyon

    Encore peu utilisé en France car les médecins n’étaient pas formés, ce dispositif médical commence à être employé dans plusieurs hôpitaux. Depuis 2015, le professeur Cédric Barrey, responsable de l’unité rachis de l'hôpital Pierre Wertheimer à Lyon, l’utilise pour rigidifier une greffe osseuse lors d’une intervention chirurgicale sur les vertèbres ou la colonne vertébrale. Avec des premiers résultats très encourageants puisque plus de 80 réparations ont ainsi été réalisées au sein de l’unité.  "L'intérêt du bioverre c'est qu'il va stimuler les cellules responsables de la repousse osseuse, les ostéoblastes, et qu'il se résorbe totalement dans l'organisme au bout de trois à six mois," explique-t-il.

    D’autres centres hospitaliers ont décidé de tester ce dispositif médical, notamment à Marseille (AP-HM), à Paris (AP-HP) et en région lyonnaise.