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Nutrition news - Page 71

  • Tomati, taomata, taratata!

    Voilà pourquoi il ne faut pas garder ses tomates au réfrigérateur

    La conservation des tomates 4 jours au réfrigérateur nuit à leurs arômes, de même que leur blanchiment à l'eau chaude.

    Les consommateurs se plaignent souvent de la baisse de la qualité gustative des tomates. Mais d’après une recherche parue dans HortScience, les conditions de conservation à la maison (au réfrigérateur) et de préparation (le blanchiment) nuisent aussi à la qualité aromatique de la tomate.

    La tomate présente de nombreux atouts pour la santé. Source de vitamines, fibres, oligo-éléments, elle contient aussi un antioxydant puissant: le lycopène, qui serait un allié pour lutter contre certains cancers et contre les maladies cardiovasculaires.

    Ici, des chercheurs ont voulu étudier l’impact des pratiques des consommateurs sur les arômes de la tomate. En effet, des études ont montré que l’arôme des tomates fraîches a diminué au cours de 50 dernières années ; et les consommateurs s’en plaignent régulièrement. Mais les méthodes de production et de stockage ne seraient pas forcément les seuls facteurs à influencer l’arôme des tomates.

    Pour leur expérience, les scientifiques ont utilisé des tomates rouges mûres de type "FL 47", qui ont été séparées en trois groupes avec trois traitements différents: certaines ont été placées au froid à 5°C pendant quatre jours, d’autres conservées à 20°C pendant quatre jours, et d’autres blanchies dans de l’eau à 50°C pendant 5 min. Ces conditions devaient mimer les pratiques des consommateurs.

    Les chercheurs ont analysé les composés volatils en utilisant la spectrographie de masse et comparé les profils des différentes tomates. 42 composés volatils ont été détectés. De manière générale, l’arôme d’un fruit ou d’un légume est produit par un mélange complexe de composés volatils.

    La réfrigération a supprimé la production d’aldéhydes, d’alcools, de composés hétérocycliques contenant de l’oxygène et/ou de l’azote: pentanal, isovaléraldéhyde, 2-méthylbutanal, hexanal, cis-3-hexénal, trans-2-hexénal, 2- phénylacétaldéhyde, pentanol, 3-methylbutanol, 2-phényléthanol, 1-penten-3-one, géranial (citral), et géranylacétone.

    Le blanchiment a réduit la production d’aldéhydes, d’alcools, d’hydrocarbures, de composés hétérocycliques contenant de l’oxygène et/ou de l’azote, conduisant à de faibles concentrations en: 2-méthylbutanal, pentanal, cis-3-hexenal, trans-2-hexenal, 2-phénylacétaldéhyde, pentanol, 2-méthylbutanol, et 2-phényléthanol.

    Les résultats montrent donc que le blanchiment et la réfrigération, deux pratiques courantes, ont un impact sur la qualité aromatique de la tomate. Il apparaît également  que la conservation à basse température a un impact plus important sur l’arôme de la tomate que le blanchiment à l’eau chaude.

    Source

    Jinhe Bai et al. The Impact of Kitchen and Food Service Preparation Practices on the Volatile Aroma Profile in Ripe Tomatoes: Effects of Refrigeration and Blanching. HortScience 09/2015; 50(9):1358-1364.

    Personnellement, je ne mets jamais les tomates au réfrigérateur: je le place TOUJOURS à l'envers, c'est-à-dire le pédoncule sur mon comptoir.

    Il faut cependant bien les laver, 2 fois et la seconde fois les laisser tremper 10 m' dans une eau bicarbonatée. On les garde ainsi plus longtemps fraîche.

    Si vous achetez des tomates en branches, outre les précautions précédentes, il faut retirer la branche car cette dernière et les feuilles survivent en “tirant“ des nutriments de la tomate elle-même.

    Pour faire une sauce tomate, je n'utilise jamais des boîtes en fer pleines de bisphénol ou autre vernis chimique posé à l'intérieur et donc, en contact avec les tomates.

    J'achète des tomates en quartiers pelées de Picard surgelés puis lorsque je veux les utiliser, je les sors IMPÉRATIVEMENT du plastique AVANT de les laisser décongeler. Tous les fruits et légumes surgelés le sont AVANT d'être disposés dans les sacs plastiques dangereux qui, en décongelant, relarguent des saletés dans vos légumes.

    J'achète de la purée tomate dans des bouteilles de verre et je mélange le tout pour obtenir une sauce tomate bien plus saine. (avec oignon, cansalade, champignons, etc, selon ma recette).

     

  • Quel est l'intérêt nutritionnel des champignons ?

    Une poêlée de cèpes ou une omelette aux morilles ont d'autres avantages que celui de ravir nos papilles...

    Certains champignons auraient même des propriétés anti-cancer...

    Certains champignons ont un effet anti-cancer

    VRAI

    Selon le docteur Sheldon Hendler (Université de Californie, San Diego), "les chercheurs s’intéressent aux propriétés de deux champignons asiatiques: le shiitake (Lentinus edodes) et le rei-shi (Ganoderma lucidium). Le premier possède des effets anti-tumeurs, anti-viraux et immuno-stimulateurs, probablement liés à la présence d’un polysaccharide, le lentinan. Cette substance augmente les productions d’interleukine-1 et d’interféron. Le shiitake peut aussi diminuer le cholestérol et la tension artérielle.

    Quant au rei-shi, il contient un autre polysaccharide qui augmente la production de cellules-T et exacerbe l’activité des macrophages. Le rei-shi a été utilisé avec succès dans le traitement d’hépatites virales. Il possède aussi une action anti-histaminique. "Au goût, ces deux champignons n’ont absolument rien d’un médicament: ils sont délicieux, pauvres en calories, mais un peu chers.

    Dès lors qu’il est comestible, un champignon ne peut être toxique

    FAUX

    Pour le professeur Noël Arpin (Université de Lyon), "les champignons métabolisent très vite. Ils pompent littéralement tout ce qu’ils trouvent. Ainsi, ce sont de bons indicateurs de la pollution radiochimique: on a pu constater une accumulation de strontium dans les champignons après le passage du nuage de Techernobyl. De la même manière, on retrouve fidèlement dans les champignons tous les oligo-éléments contenus dans le compost. Si celui-ci est de mauvaise qualité, s’il renferme des métaux lourds toxiques, le champignon se fait le véhicule de ces substances toxiques dans l’organisme. "Pour ces raisons, il est déconseillé de ramasser des champignons situés près des routes, zones industrielles, cours d’eau pollués...

    Les champignons n’ont pas de valeur nutritionnelle

    FAUX

    "Le champignon a peu d’intérêt, car il est pauvre en protéines et en graisses. Les parois sont composées de chitine, dont les effets physiologiques sont inconnus. La concentration de vitamines est faible. Le rôle des champignons dans l’alimentation est limité à leur contribution gustative, "juge le docteur David Southgate de l’Institute of Food Research Laboratory (Norwich, Royaume-Uni).

    Un point de vue qui n’est pas partagé par le professeur Noël Arpin. Celui-ci souligne que les champignons sont caractérisés par une forte teneur en glucides, dont glucane, qu’on peut apparenter aux fibres. Les champignons apportent des minéraux (à hauteur de 10% de la matière sèche) et surtout du potassium, qui participe activement à la protection contre l’hypertension artérielle. (Voir tableau).

    Les champignons colorés sont aussi une source importante de caroténoïdes, ces pigments qui s’opposent à l’oxydation cellulaire due aux radicaux libres. L’un de ces pigments, la canthaxanthine s’oppose à l’initiation des cancers. Dans les expérimentations animales, l’administration de canthaxanthine entraîne une diminution de 65% de la fréquence des tumeurs. Les champignons constituent un légume à part entière, qui peut être introduit dans les régimes amaigrissants et hypolipidiques.

    Les champignons font progresser les sciences de la nutrition et de la médecine

    VRAI

    Chacun sait la contribution de certaines moisissures (Penicillum glaucum) à la découverte et au développement des antibiotiques. "Les champignons sont caractérisés par une extrême diversité. Au cours de l’évolution, ces organismes ont fabriqué des molécules finement adaptées à leurs cibles, propres à neutraliser bactéries ou les prédateurs.

    Ils synthétisent des hormones, des alcaloïdes, des antibiotiques, dont on n’a identifié qu’une infime partie. “Cette grande diversité biochimique sera de plus en plus exploitée par l’homme", indique le professeur Arpin.

    De telles découvertes sont déjà mises à profit par l’industrie pharmaceutique: certains champignons servent ainsi de réceptacles pour développer des gènes étrangers. L’industrie agro-alimentaire exploite aussi le potentiel des champignons, comme bio-insecticides par exemple.

     

    Les comestibles

    • Amanite des Césars
      (Oronge) vraie
    • Amanite à étui (Grisette)
    • Amanite rougeâtre (Golmelle)
    • Armillaire de miel
    • Bolet bai brun
    • Bolet comestible
      (Cèpe de Bordeaux)
    • Bolet jaune
    • Bolet raboteux
    • Bolet tête de nègre
    • Champignon de couche
    • Chanterelle comestible (Girolle)
    • Chanterelle orangée
      (fausse Girolle)
    • Clavaire jaune
    • Clitocybe entonnoir
    • Coprin à chevelure
    • Coulemelle
    • Craterelle corne d’abondance
    • Entolome en bouclier
    • Helvelle crépue
    • Hydne bosselé
    • Hydne imbriqué
    • Lactaire délicieux
      (Sanguin)
    • Lactaire taché
    • Langue ou foie de boeuf
    • Morille blanche
    • Morille conique
    • Morille noire
    • Morille à pied ridé
    • Mousseron
    • Pezize en coupe
    • Pezize vésiculeuse
    • Pholiote ridé
    • Pleurotte huître
    • Pleurotte conque
    • Plutée couleur de cerf
    • Psaliotte boule-de-neige
    • Russule bleu jaunâtre
      (Charbonnier)
    • Russule jolie
    • Russule verdoyante
    • Souchette
    • Truffe

     

    Des champignons magiques aux médicaments de pointe

    L’amanite tue-mouches (Amanita muscaria) est un champignon toxique très répandu en Europe et sur le continent américain. Il est traditionnellement utilisé par les chamans des tribus indiennes du Nord-ouest des Etats-Unis pour entrer en contact avec les esprits. Mastiqué ou consommé en extrait, il entraîne excitation, hallucinations, et augmentation de la libido. Ces effets sont dus à une substance, le muscimol, dont un analogue, le THIP est étudié pour son activité analgésique, proche de la morphine.

    L’ergot de seigle est un champignon parasite des céréales, dont la consommation fit de terribles ravages au Moyen-Age. Les victimes du "Feu sacré" périssaient de gangrène. Les plus chanceux étaient estropiés à vie. L’ergot contient des alcaloïdes dérivés de l’acide lysergique qui provoquent une contraction des fibres lisses réglant le calibre des vaisseaux (vasoconstriction). Cette contraction peut-être intense et provoquer une brusque diminution de l’irrigation des tissus, entraînant une gangrène.

    Par hydrogénation, les alcaloïdes de l’ergot perdent ces propriétés, et acquièrent des effets vasodilatateurs. Ils sont aujourd’hui utilisés pour traiter hypertension, migraine et troubles du système nerveux à l’instar de la dihydroergotoxine.

    L’acide lysergique de l’ergot de seigle a été utilisé par deux chimistes des laboratoires suisses Sandoz - Stoll et Hofmann - pour donner naissance dès les années 30, à une série de 27 corps de synthèse. Le vingt-cinquième vit le jour en 1938. Il s’agissait du diéthylamide de l’acide D-lysergique, ou... LSD 25.

    Parce qu’ils avaient l’habitude de ramener en Suisse un peu de la terre de leur lieu de villégiature, les chimistes des laboratoires Sandoz furent un jour amenés à se pencher sur la découverte d’un des leurs, de retour du plateau de Hardangger, en Norvège.

    Le champignon en question, Tolypocladium Inflatum contenait un antibiotique faiblement actif. Mais cette molécule devait se révéler capable de déprimer de manière impressionnante le système immunitaire de la souris par une action sur les cellules-T. Dans les années 1980, sa structure était établie. Elle devait donner naissance à la ciclosporine, un médicament de premier plan pour minimiser les phénomènes de rejet après une greffe.

    Source : J-M. Pelt : Drogues et plantes magiques, Fayard 1983. Noël Arpin

     

    Composition nutritionnelle moyenne

    pour 100 g de champignons

     

    Apport énergétique

    25 à 40 kcal

    Eau

    90 g

    Protides

    2 à 4 g

    Lipides

    0,3 à 0,7 g

    Glucides

    3 à 6 g

    Calcium

    5 à 7 mg

    Phosphore

    100 à 120 mg

    Potassium

    300 à 500 mg

    Magnésium

    8 à 15 mg

    Sodium

    5 à 20 mg

    Vitamine C

    4 à 9 mg

    Vitamine B1

    0,02 à 0,10 mg

    Vitamine B2

    0,25 à 0,50 mg

    Vitamine B3

    5 à 8 mg

    Vitamine B5

    2 mg


    Pour en savoir plus :

    Société mycologique de France, 18 rue de l’Ermitage, 75020 Paris.

  • Du bon lait bien de chez nous....

    De quoi le lait demi-écrémé est-il le demi?

    Selon ces chercheurs canadiens, plus il y a de crème dans le lait moins les enfants ont tendance à devenir obèses. Comment est-ce possible?

    Une étude publiée en novembre 2016 dans l’American Journal of Clinical Nutrition par une équipe de chercheurs canadiens montre que les enfants qui consomment du lait entier souffrent moins d’obésité que ceux qui boivent du lait demi-écrémé ou écrémé. La revue Sciences et Avenir du 18 novembre 2016 en publie le compte-rendu sous le titre "Deux bonnes raisons de donner du lait entier à ses enfants". En France, le lait entier a quasi disparu des étals.

    Le lait dit demi-écrémé est devenu la norme. Sa consommation s’inscrit dans la vague de phobie des matières grasses (la lipophobie selon Claude Fischler) accusées d’être la source de l’obésité et des maladies cardiovasculaires. Matières grasses surtout proscrites par les consommatrices femmes soucieuses de leur ligne et qui imposent à leurs enfants pour leur bien, un régime low fat.

    Que recouvrent en fait les appellations de lait entier, lait demi-écrémé et lait écrémé vendus dans le commerce?

    Lait entier et lait demi-écrémé

    Le lait entier non normalisé est un lait dont la teneur en matière grasse n’a pas été modifiée depuis la traite, ni par addition ni par soustraction. Il est seul à justifier l’appellation de lait entier.

    Les laits mis en vente dans l’Union européenne sous les appellations "lait entier ou lait demi-écrémé" sont en réalité des laits entiers ou demi écrémé normalisés sans que rien ne le spécifie sur l’emballage. Appeler ces laits entier ou demi-écrémé relève de la tromperie. Le lait vendu sous le nom de lait entier n’est pas du lait entier et le lait demi-écrémé ne contient nullement moitié de crème par rapport au lait entier ni même par rapport au lait dit entier normalisé.

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  • Conseils pour éviter de prendre du poids pendant les fêtes

    La période des Fêtes est souvent synonyme de gain de poids. Les conseils suivants vous aideront à profiter pleinement de cette période sans (trop) prendre de poids.

    1. Faites attention aux calories liquides

    Par calories liquides, on entend l’alcool, les jus de fruits, le lait ainsi que les boissons gazeuses (sodas) et énergisantes. Elles peuvent représenter un surplus important de calories et même, dans le cas de l’alcool, vous ouvrir l’appétit. Votre contrôle des portions sera facilité si vous prenez l’alcool pendant le repas plutôt qu’avant. En attendant le repas, prenez une eau pétillante nature ou mélangez-la à parts égales avec du jus de canneberges.

    1. Choisissez judicieusement vos amuse-gueules

    Lors d’une réception ou d’une soirée, les amuse-gueules peuvent être très riches en calories. Prenez gare aux bouchées feuilletées ou frites qui sont riches en matières grasses. Optez pour les crudités, huîtres, saumon fumé ou crevettes. Si vous recevez, offrez des hors d’œuvres faibles en gras et des crudités avec du hummus ou une trempette à base de yogourt, comme une sauce tzatziki.

    1. Prenez une collation protéinée avant l’occasion

    Les protéines nous donnent un effet de satiété pendant environ 4 heures. Combinez-les avec des glucides et votre énergie sera optimale.

    Pour ne pas arriver à table affamé, prenez une collation environ 2 heures avant la réception.

    Voici quelques exemples de collations protéinées:

    1 œuf à la coque, 1 tasse d’edamame ou 45 g fromage à 20% de matières grasses.

    Voilà des exemples de collations combinant les protéines et les glucides:

    12 amandes avec 3 petites dattes ou

    1/2 tasse de fromage cottage + 1/2 tasse de fruits mélangés.

    Vous trouverez de la protéine en poudre ici:

    www.biotine-sep.com

    1. Ne sautez pas de repas!

    Si un gros repas nous attend, il est recommandé de manger plus léger au courant de la journée pour éviter un surplus calorique. Par contre, il ne faut surtout pas sauter de repas, sinon, le soir venu, la tentation de trop consommer semblera irrésistible!

    1. Bougez davantage

    Profitez du temps en famille pour bouger et apprécier cette belle saison. Une dépense énergétique accrue vous aidera à compenser pour les repas plus copieux et les gâteries.

  • Choix de votre saumon

    Pourquoi le saumon bio est-il plus pollué que les autres?

    Réponse: c'est parce que plus l’alimentation est proche des conditions sauvages, plus elle est contaminée. Explications.

    Le magazine 60 millions de consommateurs a mené en octobre/novembre 2016 différentes analyses sur du saumon frais et du saumon fumé. Selon leurs résultats, la contamination en métaux (mercure et arsenic) est plus forte pour les pavés de saumon frais bio que pour les conventionnels. Les saumons bio contenaient aussi des résidus de 4 pesticides, non retrouvés dans les autres saumons. Pour les experts consultés par le magazine, cette pollution ne vient pas de l’environnement mais de l’alimentation des poissons d’élevage bio (nourris avec des farines et des huiles de poisson). Nous avons demandé son avis à notre spécialiste en toxicologie, le Pr Jean-François Narbonne. Il a établi une comparaison entre le saumon sauvage, celui d'élevage et le bio, par type de contaminants. Et il explique pourquoi le poisson bio est plus contaminé que les autres.

    Les contaminants organiques

    On note une plus faible valeur en PCB dans le saumon du Pacifique que dans le saumon d’élevage. Ceci est normal puisque le Pacifique est en moyenne plus propre que l’Atlantique et la Méditerranée et à plus forte raison que la Baltique dont l’exportation des poissons sauvages est carrément interdite. Cependant on note que la teneur dans le saumon d’élevage est très inférieure aux valeurs limites européennes (70 ng/g pour les PCB-NDL) et que la valeur rapportée est de 3 fois inférieure à celle indiquée dans l’étude Calipso, preuve de l’efficacité des valeurs limites exigées dans les huiles de poisson servant à la fabrication des aliments pour poisson.

    Pour le DDE seul résidu de pesticide retrouvé dans le saumon d’élevage, elle est très faible et à la limite de de la valeur de quantification. Les données de la littérature donnent pour la somme DDT et métabolites quelques ng/g pour les saumons sauvages des mers propres et quelques dizaines de ng/g pour ceux de mers plus contaminées ou d’élevages européens. Pour le DDT comme pour les PCB il faut noter une très forte diminution des concentrations dans les compartiments de l’environnement ainsi que chez l’homme (-60% en 30 ans pour les PCBs).

    Pour ce qui concerne les PBDE, les concentrations relevées dans le saumon sont identiques à celles des autres espèces comme le bar, l’anchois ou le maquereau, mais elles sont 10 fois inférieures à celles notées pour l’anguille (Calipso).

    Il faut remarquer que la mise en place des premières valeurs limites des POP dans les huiles de poissons destinées à la fabrication des aliments destinés à l’élevage dès 2002, ont entraîné une forte diminution de la contamination des poissons carnivores comme le saumon. Les techniques pour respecter les valeurs limites sont d’une part le mélange d’huiles de poissons issues de différentes zones et d’autre part l’application de techniques de décontamination. Enfin la substitution partielle des huiles de poisson par des huiles végétales a contribué aussi la forte diminution des teneurs en POP dans les saumons d’élevage.

    Ainsi de façon apparemment paradoxale, les saumons issus de la filière bio, recevant une part majeure d’huiles de poissons dans leurs aliments, sont plus contaminés (de 2 à 4 fois plus) que les saumons issus des élevages conventionnels.

    Les différences côté graisses

    Le saumon sauvage est très peu gras (un poisson à moins de 2% de lipides est considéré comme non gras) le saumon d’élevage est un peu plus riche en graisses que les données Calipso (données aussi sur saumon d’élevage mais avec plusieurs échantillons). Ainsi le saumon d’élevage est vraiment une source d’oméga-3 alors que le saumon sauvage présente peu d’intérêt de ce point de vue. On peut noter la richesse relative en acides gras trans (exprimée en pourcentage des lipides) dans le saumon sauvage (8,4%) par rapport au saumon d’élevage (2,9%).

    Les contaminants inorganiques

    Pour les teneurs en métaux, on note que la teneur en cadmium (Cd) dans le saumon est très faible, ce qui est aussi vrai en général pour les autres espèces de poissons. Ceci est d’ailleurs confirmé par l’étude EAT2 où le poisson ne contribue que pour 1% à l’exposition alimentaire au Cd. La situation est la même pour le zinc (Zn). Par contre pour le mercure (Hg) le poisson est le contributeur majeur (70% dans EAT2) à l’exposition alimentaire. Cependantle saumon est une espèce peu contaminée surtout en comparaison des autres espèces carnivores. Les résultats montrent qu’il n’y a pas de différences notables entre le saumon d’élevage et le sauvage. Pour l’arsenic (As) organique, les poissons contribuent fortement à l’exposition alimentaire (30% EAT2). Dans l’étude Calipso, les teneurs moyennes dans le saumon sont proches des celles relevées pour la moyenne des espèces consommées (EAT2), par contre la valeur donnée pour le saumon d’élevage est 4 fois inférieure.

    Dans le saumon on trouve aussi des teneurs notables en arsenic mais qui restent inférieures aux limites réglementaires. L’étude EAT2 montre que les poissons sont les contributeurs majeurs de l’exposition à l’As (30 à 40%), on passe à plus de 50% de contribution si on inclue les crustacés et mollusques. Les poissons d’élevage sont contaminés via leur nourriture, dans ce cas par les farines de poisson. Ainsi les niveaux de contamination des poissons sont relatifs au pourcentage de protéines issues de la pêche durable et en relation inverse avec le taux de protéines végétales contenues dans les aliments.

    Dans le saumon, l'antidote du mercure

    Vous trouverez des gélules de sélénium ici: www.biotine-sep.com

    Les poissons et les produits de la mer sont les contributeurs majeurs à l’apport alimentaire en sélénium (Se). Seuls les abats d’animaux terrestres ont des teneurs supérieures en sélénium. Ainsi le saumon élevage comme le saumon sauvage est riche en sélénium(100 g de filet apportent plus de la moitié de l’AJR). Le sélénium étant l’antidote de la toxicité du mercure (par interaction au niveau des sélénoprotéines comme la GPX) on note dans le saumon un rapport mercure/sélénium particulièrement favorable de 1/57 (en moles).

    Les substances utilisées en élevage

    La substance la plus courante utilisée comme additif dans l’alimentation des saumons est l’astaxanthine proche du carotène pour colorer la chair. Les teneurs retrouvées sont en général situées entre 4 et 8 mg/kg, la limite autorisée étant de 25 mg/kg d’aliment. Avec une teneur moyenne de 5 mg/kg il faudrait manger 400 g de saumon par jour pendant plusieurs années pour arriver à la dose journalière tolérable (DJT) de 30 µg/kg/j (basée sur l’effet toxique sur la rétine).

    L’éthoxyquine est un antioxydant rajouté aux aliments pour éviter la dégradation des farines et des huiles de poisson contenant des acides gras polyinsaturés très sensibles à l’oxydation. Des campagnes de contrôles sont effectuées régulièrement et leurs résultats montrent que la plupart des teneurs sont inférieures au seuil de quantification (0,02 mg/kg). La teneur maximale mesurée est de 0,17 mg/kg. A cette concentration maximale, l’ingestion de 300 g de filet de saumon donnerait une dose d’exposition correspondant à 15% de la DJT (0,005 mg/kg/j). L’éthoxyquine est aussi utilisé en élevage d’animaux terrestres et on retrouve des résidus dans les produits laitiers qui sont les principaux contributeurs à l’exposition alimentaire (0,033 mg/kg et 72 % respectivement EAT2).

    Pour ce qui concerne les substances utilisées comme biocides, la présence significative de résidus dans la chair de saumon a été signalée pour le diflubenzuron. Il s’agit d’un biocide utilisé pour lutter contre le pou de mer, qui parasite les élevages. Le traitement se fait par ajout dans l’eau ou dans la nourriture. Des campagnes de recherche de résidus dans la chair des saumons sont régulièrement effectuées et la plupart des échantillons sont inférieurs au seuil de détection (0,01 mg/kg). La teneur maximale observée est de 0,026 mg/kg, très inférieure à la LMR de 1 mg/kg. L’ingestion de 300 g de filets à la concentration maximale détectée donnerait une exposition de 1% de la DJT (0,0124 mg/kg/j).

    Il faut signaler les grands efforts réalisés par les éleveurs pour mettre en place des techniques alternatives (poisson nettoyeurs, vaccination, calibrage des cages et des filets…) pour réduire et même rendre exceptionnels le recours aux biocides.

    Le cas du saumon bio

    En ce qui concerne les poissons issus des élevages "bio", on se trouve devant un dilemme relatif à la notion de "bio" pour les animaux. Pour les herbivores terrestres, la notion de bio vient des végétaux constituant l’alimentation qui doivent être produits suivant le cahier des charges du bio, excluant en plus les végétaux OGM. Pour un poisson carnivore comme le saumon, l’alimentation est constituée de poissons situés à un niveau inférieur du réseau trophique. Ces poissons sont évidemment exposés aux contaminants naturels (par exemple les métaux issus de la croûte terrestre, en particulier via les activités volcaniques) et aux contaminants anthropogéniques persistants (comme les POP pouvant persister dans les écosystèmes pendant plus de 100 ans) et participent donc aux processus de bioamplification.

    En élevage l’alimentation la plus "naturelle" est donc réalisée à partir de poissons non consommés par l’homme collectés par ce que l’on dénomme pêche minotière. Ainsi on produit d’une part des huiles et d’autre part des protéines ou "farines" servant à la fabrication des aliments destinés à l’élevage des carnivores. Ainsi plus l’alimentation est proche des conditions sauvages, plus elle est contaminée.

    Le moyen de diminuer la pression sur les ressources halieutiques et de diminuer le coût des aliments est de remplacer les huiles et protéines issues de la pêche par des ingrédients provenant des végétaux. Pour un carnivore la substitution ne peut être que partielle. De plus comme pour les animaux terrestres, les protéines de bonne valeur biologique sont majoritairement issues du soja dont la production mondiale est en grande partie OGM. Un aliment pour animal bio doit donc être la plus proche des conditions naturelles et doit exclure les OGM. Ainsi dans les aliments pour élevages bio, les protéines et huiles de poisson sont encore importantes, la substitution partielle est faite par des plantes non OGM (comme les pois ou le blé). Ces différents éléments expliquent la différence de contamination entre saumons issus d’élevages bio ou conventionnels.

    Conclusion

    La contamination du saumon d’élevage est donc à replacer dans le cadre général de la contamination des poissons vivants dans des mers plus ou moins polluées par l’homme depuis plus de 200 ans, mais aussi contaminées par des sources naturelles (volcanisme par exemple). La consommation de saumon d’élevage doit se faire en tenant compte des recommandations nutritionnelles édictées par les Agences nationales (l’ANSES en France) pour la consommation des poissons. L’élevage des poissons est à replacer dans le cadre des alternatives à la surpêche industrielle ou artisanale. Il se trouve confronté aux mêmes problèmes que les élevages des animaux terrestres tant sur le plan de l’environnement que du consommateur.

     

  • Mon millas préféré

    J'achète mon millas chez “Pilou“, le meilleur boucher du Nord de Toulouse. Si vous passez dans le coin, allez le voir: toutes ses viandes sont de très haut niveau et de plus, beaucoup moins chères qu'au Géant Casino de Fenouillet. Adresse? à Gagnac sur Garonne. Mais, attention, il faut faire une sacrée queue dans la boutique...

    Son millas, c'est une anthologie gustative. Il est juste parfumé avec un arrière petit-goût d'alcool. Comme je n'ai pas le palais goûteur (sauf pour le cassoulet!) je dirais qu'il est arrosé d'Armagnac. Il se présente en plaquette et vous commandez la largeur qu'il vous faut. Comme à la fin d'un bon repas il peut être bourratif, la plaquette que j'ai achetée, je l'ai coupée en deux puis encore en deux; cela nous a fait deux délectables desserts.

    Le premier “passage“ à clôt mon confit aux lentilles (confit qui vient de chez Pilou, of course comme disent les angliches) et l'autre, c'était hier soir, un mignon de porc (de chez Pilou, bien évidemment, hé, vous suivez ce que je raconte?) grillé avec des pommes sarladaises que j'ai faites sauter à la graisse de canard, of course et bis répétita.

    Hier soir, dans une poêle inox que j'utilise uniquement pour mon millas, j'ai fais fondre 40 g de beurre et j'ai saupoudré ce dernier de sucre cassonade, chauffer à feu moyen.

    J'y ai déposé mes deux plaquettes de millas en saupoudrant également de cassonade, j'ai fait rôtir 3 mn de chaque côté en arrosant du beurre fondu sur chaque pavé; puis, avant d'éteindre, j'ai arrosé d'un demi-verre de crème fraîche liquide (à la bisto de naz“ comme on dit à Toulouse. J'ai remonté le feu et quand la crème à bouillu, j'ai arrêté tout et servi sur assiette chaude. Déposé en premier chaque morceau de millas que j'ai arrosé de la sauce crémeuse.

    Je me suis retenue de parsemer de copeaux de chocolat à 81% dont la plaquette me faisait de l'œil sur la table. En effet, tous les soirs, vers les 8h30, nous dégustons un carré de ce chocolat (il vient de chez Lidl et il est soyeusement délectable!). C'est pour tous les bienfaits du chocolat très noir: j'en ai mis des tas de notes ici; à trouver avec la boîte à outils "recherche".

    Mais, bon, comme j'ai décidé d'entamer mon super régime “calorie-base“ à partir de la première semaine de janvier, quand j'aurais finis les restes de fin d'année, je me prépare mentalement à faire “moins“.

    Ce régime que j'ai inventé il y a plus de dix ans, nous a fait perdre respectivement 21,5 kg à ma fille et 19 à moi-même en quatre mois, tous en allant au restaurant deux fois par semaine et en mangeant notre folie habituelle: des glaces à la chantilly.

    Quand je me décide à faire ce régime convenablement, je perds rapidement 6 à 8 kilos. C'est ainsi qu'il y a deux ans, sans me casser la tête et en ne le faisant qu'une partie de la journée, j'ai perdu 10 kg en 8 mois.

    J'avais déjà mis ce régime en notes sur d'autres blogs: il a fait le tour du net et, bien sûr, personne ne sait que c'est moi qui l'ai inventé… cependant, il fonctionne bien. En fait, ce n'est pas un régime... une façon de manger.

    Sauf, qu'il vaut mieux être en vacances quand on le fait.

    Ou être sédentaire comme moi.

     

  • Légumineuses: pourquoi et comment en manger

    Peu coûteux, nourrissants, bons pour la santé, les légumes secs. Les légumineuses sont les plantes de la famille des Leguminosae ou fabacées. Elles sont en général cultivées pour leurs graines.

    En nutrition et en alimentation, les légumineuses sont les fèves et graines de soja, les haricots blancs (lingot, mogette), rouges (azuki), mungo, pinto; les lentilles brunes, vertes, vertes du Puy, blondes ou corail ; le lupin et les pois (cajan, cassés, chiches, secs). En botanique, entrent dans cette famille les flageolets, les petits pois et les haricots verts qui sont souvent considérés à tort comme des légumes.

    Pourquoi consommer des légumineuses

    Elles sont riches en protéines

    Les légumineuses constituent une excellente source de protéines: 100 g de légumineuses apportent autant de protéines que 100 g de viande, de poisson ou d’abats  sans apporter de graisses saturées.

    Mais, ces protéines ne sont pas toujours idéalement équilibrées puisqu’elles manquent souvent d’acides aminés soufrés comme la méthionine. C’est la raison pour laquelle, afin de se procurer des protéines végétales de bonne qualité, les végétariens les associent aux céréales, qui, elles, contiennent ces acides aminés, comme on le fait dans d’autres cultures (haricots et maïs en Amérique centrale et Amérique du Sud, couscous/pois chiches en Afrique du Nord). Malgré tout, le soja renferme 25 % de protéines plutôt bien équilibrées et il faut rappeler que les légumes verts à feuilles apportent des protéines d’excellente qualité.

    Elles regorgent de minéraux et vitamines

    Toutefois, la densité nutritionnelle des légumineuses ne se résume pas seulement à leur forte teneur en protéines puisque par définition, les légumineuses sont des graines dans lesquelles les éléments de réserve de la future plante ont été concentrés. On retrouve donc en quantité appréciable des vitamines du groupe B, des minéraux comme le magnésium (30 à 50 mg pour 100 g) ou encore le fer (2 à 3 mg pour 100 g). Ce dernier est moins absorbé que le fer des aliments d’origine animale, mais il est un peu mieux assimilé que celui des céréales complètes.

    Les légumineuses sont aussi les championnes du potassium. La teneur en potassium des légumes secs est supérieure à celle des fruits et des légumes. Tout comme les fruits secs, 100 g de légumes secs apportent environ 1 g de potassium, un minéral dont presque tout le monde manque.

    Elles aident à faire le plein de fibres

    Les légumineuses sont riches en fibres (jusqu’à 25 % de leur poids), plus ou moins solubles (cellulose, hémicellulose, pectines), intéressantes dans la prévention de la constipation mais également pour la régulation du taux de sucre sanguin.

    Elles ne contiennent pas de gluten

    Si vous présentez une intolérance au gluten (maladie coeliaque) ou une sensibilité au gluten, les légumineuses sont des alliées de choix pour remplacer les céréales, en flocons, en farine ou entières.

    Tout n'est pas bon dans le légume sec

    Les légumes secs contiennent des facteurs antinutritionnels qui font partie de l’arsenal de défense de la plante contre les insectes et les parasites. Ainsi, les légumes secs renferment-ils des inhibiteurs de protéases qui neutralisent les enzymes chargées de dégrader les protéines de l’alimentation.

    Ils peuvent aussi contenir des lectines qui réduisent les capacités digestives et entraînent des troubles gastro-intestinaux (diarrhées, nausées), voire selon des chercheurs, inflammation et auto-immunité (lire plus loin). Leurs tanins réduisent la disponibilité des protéines et inhibent certains systèmes enzymatiques. Les phytates limitent l’absorption de fer, calcium, manganèse, cuivre et zinc. Inhibiteurs de protéases et lectines sont en grande partie éliminés à la chaleur.

    Malgré tout, ces facteurs antinutritionnels pourraient posséder des propriétés bénéfiques. Les inhibiteurs de protéases et les phytates pourraient protéger de certains cancers, tandis que les tanins font partie d’une classe d’antioxydants qui s’opposent aux radicaux libres.

    Elles ont un index glycémique (IG) bas

    Contrairement à une idée reçue, les légumes secs n’augmentent pas sensiblement le taux de sucre sanguin. Dans les légumes secs, l’amidon est le principal responsable de l’élévation du taux de sucre dans le sang. Mais, l’amidon des légumineuses est surtout présent sous forme d’amylose, une forme que le corps digère lentement. Les légumineuses ont donc un index glycémique bas.

    De plus, une part non négligeable de l’amidon (20 %) n’est pas du tout digestible. Ainsi, les glucides des légumes secs sont absorbés lentement: la montée de la glycémie est lente, étalée dans le temps, d’autant que les fibres solubles freinent l’augmentation du taux de glucose dans le sang.

    Comment les consommer ?

    Conseils et astuces

    Ajoutez-les à vos salades (pois chiches, haricots verts, haricots rouges), à vos soupes. Utilisez-les en accompagnement des plats principaux.

    Vous pouvez les mixer comme on le fait des pois chiches en Orient pour obtenir du houmos, ou simplement des purées de haricots verts ou de lentilles.

    N’hésitez pas à avoir recours aux légumineuses en boîte, en bocal ou en Doypack. Elles vous permettront de varier les plaisirs sans passer des heures devant vos fourneaux.

    Si vous consommez pas, ou peu, de viande, accompagnez-les de céréales (pâtes, riz) pour avoir un apport en protéines végétales équilibré. En ce qui concerne les cassoulets et les petits salés en boîte, attention, ils sont très salés et contiennent souvent de la viande de mauvaise qualité.

    C'est pour cela qu'on doit se cuire soi-même son cassoulet! En boîte? mais quelle profonde horreur!

    L'idéal est d'en consommer une à deux fois par semaine minimum.

    Précautions

    Certains chercheurs comme le Pr Loren Cordain (université du Colorado), un pionnier du régime paléo, mettent en garde contre le rôle que pourraient jouer les lectines dans le déclenchement ou le développement de maladies auto-immunes telles la polyarthrite rhumatoïde et la sclérose en plaques. Selon eux, les lectines de certains aliments (légumineuses: soja, cacahuètes - mais aussi blé ou tomates) favorisent le passage de fragments de protéines à travers la barrière intestinale, en s'attachant à un récepteur particulier (EGF) à la manière d'un cheval de Troie. Ces fragments de protéines (de lait, de céréales) peuvent ensuite déclencher ou exacerber de l'auto-immunité. Cette mise en garde est surtout basée sur des travaux expérimentaux. Les études d'observation n'ont jusqu'ici pas trouvé que les personnes qui consomment beaucoup de soja, pour prendre cet exemple, ont un risque plus élevé de maladie auto-immune. Néanmoins, en Amérique du Nord, certaines associations de malades atteints de sclérose en plaques déconseillent par prudence légumes secs, blé et tomates.

    Astuces pour améliorer leur digestibilité

    Les faire tremper une nuit pour ramollir la coque et amorcer la germination. Les faire cuire ensuite à petit feu, à l’étouffée ou à la vapeur douce (la cuisson est plus rapide).

    Pour diminuer les gaz (fermentation liée aux sucres prisonniers dans l’enveloppe), vous pouvez les broyer (soupe), les faire tremper et, mieux, les faire germer.

    Le mieux est de faire cuire avec de la sauge ou du romarin.

    Le trempage (jeter l’eau ensuite) et mieux encore la germination améliorent aussi l’absorption du calcium et magnésium ainsi que le taux de vitamines

     

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    Mon cassoulet!