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Occitan - Page 5

  • Le canard, le canard, le canard!!!!!!

    En Occitanie, le plat préféré n'est pas celui du reste des Français

    Un sondage récent s'est penché sur les habitudes culinaires des Français. Et en Occitanie, il y a un plat qu'on affectionne tout particulièrement.

    Les habitants de la région Occitanie ont des préférences locales

    Tropisme local ou véritable savoir-vivre ? En Occitanie, on ne badine en effet pas avec les spécialités locales. En témoigne ce sondage, réalisé par BVA pour La Presse Régionale.

    Interrogés sur leurs habitudes culinaires à l’occasion de la semaine du goût, les sondés, censés être représentatifs de la population française, devaient se prononcer sur leur plat préféré.

    Si la majorité des interrogés dit ne pas résister à l’appel du plateau de fruits de mer, en Occitanie, c’est le magret de canard qui emporte les suffrages gustatifs haut la main, avec 43% aficionados de cette spécialité du Sud-Ouest.

    Une autre région ne résiste pas au morceau de canard et c’est (étrangement) la Bourgogne-France-Comté qui emporte la bouche de 25% des personnes interrogées.

    Le vin devant la bière

    Côté boisson, le vin domine outrageusement les débats sur l’ensemble du territoire y compris en Occitanie où il est préféré par 71% des sondés. Seule la région des Hauts-de-France résiste encore et toujours à l’envahisseur en continuant de préférer la bière.

    Autre curiosité, les gourmets de la région Occitanie préféreraient le beurre doux au beurre salé.

    Et c'est bien sûr, quoi!!!!

     

  • Où trouver la langue Occitane?

    Hebdomadaire La Setmana et .fr

    Actualités nationales et internationales

     

    Lo Jornalet et jornalet.com

    Gazette d'informations occitanes.

     

    Le Diari

    Bi-mensuel d'actualité de l'

    Institut d'études occitanes

     

    fabrica.occitanica.eu

     

    Le Centre interrégional de développement de l'Occitan ouvre sa bibliothèque: livres et autres sources

    locirdoc.fr

     

    Organisme de régulation de l'occitan

    locongres.org

     

    Télévisions

    octele.com

     

    Le magazine Viure al païs

    sur France 3, le dimanche à 11 h 30

    son blog: france3-regions.blog.francetvinfo/le-blog-de-viure-al-pais-france3/

    Edition locale des informations en occitan: tous les samedis à 19 h 18 sur France 3

     

    Radio

    radio-occitania.com (98.3 à Toulouse -j'y suis passée deux fois!) 89.4 à Saint Gaudens)

    106.1 à Cintegabelle

     

    radiomonpais.fr – 90.1 à Toulouse)

     

    radio-planeta-occitania.blogspot.fr

     

  • Oup's, le lait!

    Supervache

    Des vaches énormes au Salon de l'agriculture. Faut-il les admirer ou s'en inquiéter ?

    C'était lundi 29 février. Comme chaque année, dans le cadre du salon international de l’agriculture, se tenait le concours Prim’Holstein. Les Parisiens sont venus s’ébaubir devant des vaches de 600 à 700 kilos. A la réflexion, il y aurait plutôt matière à s’inquiéter.

    Les Prim’Holstein sont génétiquement sélectionnées pour produire des quantités astronomiques de lait: vitesse de croissance ultra-rapide, vêlage précoce (deux ans) donc temps "improductif" réduit, 600 à 700 kilos sur la balance et chaque année 8500 litres de lait au compteur. Des animaux programmés pour la rentabilité.

    Au début du XXe siècle, une vache donnait 3 à 4 litres de lait par jour. Dans les années 1950, les éleveurs et les producteurs avaient déjà trouvé le moyen de leur faire rendre 6 à 7 litres. Entre 1961 et 1998, une Holstein a augmenté sa production quotidienne de lait de près de 16 litres. Aujourd’hui, une vache donne en moyenne plus de 20 litres.

    Ce résultat est dû à une combinaison de sélection génétique et d’optimisation de l’alimentation et de la traite. L’insémination artificielle, mise au point en 1938, puis la congélation du sperme, maîtrisée dans les années 1950 y ont largement contribué.

    Grâce aux Prim’Holstein et aux autres races programmées pour produire toujours plus, l’Europe croule sous le lait. La faute à l’industrie laitière qui a poussé les éleveurs à s’équiper en Supervaches pour se garantir un approvisionnement en lait à bas coût. Selon l’INRA, "même s'il en est peu conscient, le bénéficiaire final en est le consommateur, qui a vu, en termes de pouvoir d'achat, le prix du litre de lait régresser de façon spectaculaire depuis la dernière guerre".

    Mais l’INRA fait mine d’oublier que ce lait pas cher a un coût pour le consommateur. Celui, d’abord, des subventions, qui sont payées avec ses impôts: 500 millions d’euros en novembre 2015 pour l’élevage, auquel on peut ajouter les aides publiques octroyées aux céréaliers qui produisent pour nourrir Supervache (230 euros l’hectare).

    Le coût possible aussi, pour la santé humaine, d’un lait produit par des animaux qui, par leur croissance phénoménale, expriment à un niveau record facteurs de croissance et hormones. Un lait qui n'a plus grand-chose à voir avec celui des paysans d'autrefois.

    ...et son lait ensorcelé

    On sait qu’une consommation soutenue de lait (3 portions par jour et plus) se traduit par une augmentation sensible d'un facteur de croissance, l'IGF-1, mais on ne sait pas dans quelle mesure cette augmentation est due à l’IGF-1 du lait de vache (en tous points semblable au nôtre et dont une partie passe dans la circulation) ou aux effets stimulants bien connus des protéines laitières sur les facteurs de croissance.

    Quoi qu’il en soit, des taux élevés d’IGF-1 ont été associés à un risque plus élevé de certains cancers.

    Le lait ensorcelé de Supervache contient aussi de l’insuline bovine, soupçonnée de favoriser le diabète de type-1 chez certains enfants, et des hormones dont une partie est absorbée et peut exercer des effets biologiques. Les données sur la prolactine sont contradictoires, mais des études ont trouvé que 60 à 80% des estrogènes alimentaires sont apportés par le lait et les produits laitiers. Ces estrogènes, très présents dans les fromages du fait de leur affinité pour les graisses, ont été récemment mis en cause dans une étude de Harvard ayant relevé une baisse de la fertilité chez les gros consommateurs de ces aliments..

    Cette course à la consommation et à la production, ridicule, coûteuse, injustifiée, se fait au détriment des éleveurs, des animaux, de l’environnement et du consommateur. La question est celle-ci: pouvons-nous accepter en tant que pays, de produire un lait de qualité, en moindre quantité, dans le respect du bien-être et de la physiologie de l’animal?

    Pouvons-nous accepter, si nous consommons des produits laitiers, d’en manger moins, pour le plaisir et la qualité, et non de fallacieux bénéfices pour la santé, en les payant à leur juste prix, c’est-à-dire plus cher, afin d’assurer aux éleveurs responsables un revenu décent?

     

    Lundi, au salon de l’agriculture, c’est la Prim’Holstein Bellissima, 10 ans, qui a été sacrée Supervache de l'année. Avec six lactations et 81503 kg de lait au compteur elle a reçu en prime le titre de meilleure laitière et meilleure mamelle. Qui dit mieux?

     

  • Toulousain, corse, bourguignon, marseillais...

    Des linguistes évaluent la vitalité de certaines tournures régionales. Plusieurs jeux et tests, ludiques mais à visée scientifique, permettent de tester ses connaissances en la matière.

    Survivance des langues régionales, les "français régionaux" ont tendance à s'estomper. "Nous sommes dans une phase d'homogénéisation des prononciations, surtout chez les plus jeunes", explique Philippe Boula de Mareuil, linguiste et directeur de recherche au CNRS. Cette diminution s'explique par la mobilité croissante des populations. Mais certains gomment aussi leur prononciation pour faciliter leur trajectoire sociale et professionnelle.

    Très amusant, un jeu, élaboré à la Cité des Sciences, vous permettra de tester vos connaissances en matière d'accent régional. Et vous notera de façon impitoyable. Cet autre test à visée scientifique, inventé par Philippe Boula de Mareuil, permet quant à lui de vérifier quelles sont les éventuelles survivances régionales dans votre prononciation. Cette enquête scientifique s'intéresse quant à elle aux tournures régionales. Pour vous, un "pain au chocolat" acheté en boulangerie et mis dans "un sac" se transforme-t-il en "chocolatine" dans une "poche" comme pour les Bordelais?

    Ben à Toulouse aussi, on met une chocolatine dans une poche!

    Saurez-vous reconnaître l'accent marseillais de l'accent toulousain,

    oui, c'est très facile!

    l'accent bourguignon de l'accent corse? Pas si facile, même si certains Marseillais affirment pouvoir percevoir un accent différent d'une rue à l'autre de leur ville... Savez-vous que les locuteurs du Sud-Ouest ont tendance à prononcer les "s" à la fin des mots comme dans "moins", que les Toulousains prononcent le "an" de "année" contrairement aux Marseillais. Le mot "rose" se prononce avec un o ouvert dans tout le sud de la France... mais aussi et c'est moins connu, en Picardie. Les Alsaciens assourdissent leurs consonnes, le "b" ressemblant à un "p": bidon d'huile se prononce ainsi "python-tuile". Quant à l'accent chti, il prononce les "a" finaux presque comme des "o" comme dans "attentat". Pas très beau l'exemple!

    L'accent marseillais plus valorisé que l'accent alsacien

    Plus encore que l'Éducation nationale, pour les linguistes, ce sont les journalistes de radio et de télévision qui, aujourd'hui, définissent la norme du français de prononciation "standard", lui-même issu de la bourgeoisie parisienne. Cet accent "pointu" comme disent les Méridionaux a définitivement pris le dessus. Rien d'étonnant dans notre État centralisateur.

    On est au courant: bande de crétin!

    Les accents ne sont pas égaux entre eux. L'accent picard, considéré comme très populaire est fortement dévalorisé, tout comme l'accent alsacien. Associé au soleil et aux vacances, l'accent méridional bénéficie d'un a priori sympathique. "On lui attribue des qualificatifs ou des attributs stéréotypés (“chantant”, “jovial”) rarement malveillants", explique dans ses recherches le sociolinguistique Médéric Gasquet-Cyrus pour qui cet accent trône au sommet d'une hiérarchie de "français enchantés". Mais cette opinion est particulièrement ambiguë. Ce qui est jovial peut très vite devenir "pas sérieux", les vacances renvoient à un manque de professionnalisme, le farniente comme art de vivre peut aussi être perçu comme une fainéantise atavique.

    Bande de jaloux!

    Philippe Blanchet, professeur de sociolinguistique à Rennes-II vient de se pencher sur la "glottophobie" dans un livre "Discriminations: combattre la glottophobie" (janvier 2016, Éditions Textuel). Il s'agit de la discrimination des personnes avec un prétexte linguistique. "Notre français standard a été surinvesti idéologiquement. On en a chassé les prononciations populaires, régionales. Les autres façons de prononcer le français ne sont plus tolérées que dans des situations familières ou informelles à partir des années 1970. Après avoir relégué les langues régionales à la portion congrue, on est passé à la relégation de leurs traces dans les français régionaux", affirme-t-il.

    Les journalistes avec accent cantonnés au commentaire sportif et à la météo

    Des débiles et ignares, en plus!

    Lorsqu'un accent s'entend sur les ondes nationales, il est cantonné au commentaire sportif et à la météo, des "sous-rubriques". On ne compte qu'une exception à cette règle: le journaliste politique Jean-Michel Aphatie. Dans les écoles de journalisme, il est recommandé "de surveiller son accent si vous voulez faire carrière à la télé". "C'est dommage, je le regrette, mais c'est comme ça", expliquait encore le mois dernier un cadre de TF1 à un jeune stagiaire marseillais dépité. Gros crétin!

    Les métiers liés à la parole seraient particulièrement concernés par la "glottophobie". "On apprend aux journalistes et aux acteurs à gommer leur accent, au risque d'être cantonnés aux rôles de gendarmes ou garçons de café", indique-t-il Quant aux producteurs de Plus belle la vie, cette série qui se déroule à Marseille, ils préfèrent des acteurs à l'accent marseillais "léger", voire des imitations, pas toujours très heureuses, ni correctes… "Un comédien marseillais en a été refoulé "parce que son accent, à une heure de grande écoute, ce n'est pas possible"!", raconte le sociologue.

    Ils ont fait pareil à Toulouse, ces cancres!

    http://www.cite-sciences.fr/au-programme/expos-temporaires/la-voix/jeux/jeu-2/index.php

    http://phonogenre.labguistic.com/modules/soundquiz/quiz.php?quiz_id=5

     

    Pour rire..... un peu!

    https://www.youtube.com/watch?v=SGtmZIKtg9o

    Qu'est-ce que la glottophobie?

    Il s'agit de la discrimination des personnes avec un prétexte linguistique. On va vous dire que votre accent est moche, l'imiter, plaisanter. Notre français standard a été surinvesti idéologiquement. On en a chassé les prononciations populaires, régionales.

     

    Parigot, tête de veau, parisien, tête de chien! comptine toulousaine

     

    Lorsque j'avais 20 ans, un parigot qui venait de s'installer avec ses parents pour nous piquer notre soleil toulousain, quand il m'a entendu parler m'a dit: j'adore ton accent de Marseille... et il m'a surnommée "La marseillaise"...

    Incapable, le "jaune" de reconnaître l'accent toulousain; quand je lui ai répliqué que Toulouse et Marseille c'était pas la porte à côté, il ne m'a pas trop crue...

    j'ai dit: regarde sur une carte de France et compte les km... (il n'y avait pas d'internet, bien sûr en ce vieux temps-là!). Et là, il a bien fallu qu'il se rende compte de sa bêtise de parisien.... mais, il a continué  à m'appeler La Marseillaise et tous, on se moquait de lui... Sans internet, quand on est "geunee" ont passe le temps comme on peut, macaniche!

    :-)