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Occitan - Page 7

  • Dans le dico du parler toulousain,

    Je viens de rajouter

    Rapetasser: raccommoder (rapetasser un trauco) - prononcer oun traoco;

    en fait, je ne suis pas sûre de bien écrire l'occitan car beaucoup de ces expressions me reviennent  en mémoire...; des expressions entendues, de ci, de là, dans mon enfance....

    Non, non: je ne sais pas du tout parler occitan, je ne connais que quelques expressions; comme vous le savez, l'Occitan diverge selon le coin d'où il provient....

    Autrefois, croyez-moi, on rapetassait tout: les draps, les chaussettes, les torchons (qui, d'ailleurs étaient faits avec de la récup' de draps fatigués...

     

    Pour mon certif', en 1964, j'ai dû réaliser un rapetassage d'un trou imaginaire dans un bout de tissu....  un trou assez grand, de 6 x 10 cm... et en fait, nous avons dû découper le tissu pour faire le trou et récupérer un bout d'un coin pour rapetasser ce trou; comme dit l'autre, faire et défaire.....

    Rapetasser, mon ami, ce n'est pas la même chose que le ravaudage où l'on arrange juste avec du fil, (ce qui n'est pas simple à savoir faire, il faut refaire la trame du tissu avec les fils à coudre): un rapetassage de  gros trou, croyez moi, c'est du boulot et pas une partie de rigolade non plus!

    d'autant que nous devions coudre à la main, bien sûr!

    quand on voit qu'on donne le bac à des gens qui ne savent pas écrire leur nom de famille!... on se tord de rire, nous, les sexagénaires!

    Au fait, réfléchissez: les ignorants de 25 ans d'aujourd'hui, seront les assistants à la personne que les 50-55 auront dans quelques années! bonjour l'angoisse pour les futurs retraité-es qui rigolent aujourd'hui! (y'a que les ponctionnaires qui rigolent...)

    Et oui! j'ai été ce que vous êtes, vous serez ce que je suis!

     

     

  • La Région Midi-Pyrénées et l’occitan

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    Ci-contre: blason de Toulouse avec la croix du Languedoc

    qui est le blason de Midi-Pyrénes

     

     

     

     

    Una aisina novèla per la promocion de la lenga occitana

    C’était en juin dernier à Toulouse. Les élus régionaux votaient la mise en place d’un nouvel outil destiné à favoriser l’apprentissage et le développement de la langue occitane : l’office public de la langue occitane.

    L’ofici public de la lenga occitana – es aital que se sona - torna assegurar l’engatjament, dempuèi 2008, de la Region Miègjorn-Pirenèus al benefici de la cultura d’òc. D’aquel temps, lo conselh regional adoptèt una Esquèma Regionala del Desvolopament de l’Occitan qu’aviá per tòca de mutualizar los mejans e de coordinar las accions als nivèls tan regional coma interregional, en favorizant lo pertenariat entre l’Estat, las collectivitats localas concernidas e las associacions.

    Aquela esquèma aurà permés, en particular, la multiplicacion de las ofèrtas per l’ensenhament bilingüe. Capitèt tanben amb la creacion en Miègjorn-Pirenèus d’un conselh del desvolopament de l’occitan, nomenat l’Amassada, e amb l’adopcion per las Regions Aquitània, Lengadòc-Rosselhon, Lemosin, Miègjorn-Pirenèus e Ròse-Alps d’una carta de cooperacion.

    Al jorn de uèi la creacion, desirada per mantas collectivitats regionalas, de l’ofici public de la lenga occitana dona un quadre legal mai assolidat, puèi que s’agís d’un agropament d’interès public, estructura juridica que presenta una soplesa de foncionament per la mesa en plaça, en particular, de la cooperacion entre organismes privats e publics. Lo sèti social de l’ofici serà establit a Tolosa.

    En Midi-Pyrénées, la mise en œuvre du Schéma Régional de Développement de l’Occitan (SRDO) a notamment permis le développement d’une offre de formations intensives pour adultes à l’occitan en présentiel ou à distance ou encore le développement de l’enseignement bilingue dans les écoles, en partenariat avec l’État. Depuis 2009, la région compte 26 nouvelles sections bilingues publiques et écoles calandreta. Le SRDO a également permis l’inscription de la langue occitane dans le Programme Régional de Formation professionnelle et la constitution du Congrès Permanent de la langue occitane, véritable académie de la langue occitane. C’est également dans ce cadre que l’Amassada - Conseil de développement de l’occitan en Midi-Pyrénées - a vu le jour afin de renforcer les échanges sur cette question et aboutir à l’adoption par six régions (Aquitaine, Auvergne, Languedoc-Roussillon, Limousin, Midi-Pyrénées et Rhône-Alpes) de la charte de coopération interrégionale et transfrontalière de l’occitan.

     

     

  • Conférence: ne pas la manquer!

    Le 25 mai 1665, l'évêque de Montauban célébrait la première messe abritée par l'église Saint-Exupère. La construction de ce monument venait juste d'être achevée ! Les annales manuscrites de Toulouse nous apprennent que les Carmes déchaussés avaient invité les Capitouls à assister à l'office religieux. Pour célébrer cet anniversaire, l'association des amis de Saint-Exupère propose une vidéo conférence mercredi 27 mai de 18 heures à 19 heures dans la nef de l'église du même nom, 33, allée Jules Guesde. Ces 60 minutes ne seront pas de trop pour que les conférenciers, Marcel Smotkowitz et Pierre Houdart, nous dévoilent le très riche passé des lieux… entrée libre.

     

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  • Les 4 aliments de ma survie

    Chose promise, chose due. Le Roquefort est à mon avis le meilleur fromage au monde. Parce qu'il était le préféré de mon papa (on a presque toujours un souvenir inouï de son enfance avec papa) et parce qu'il est -pour moi- mon ancrage viscéral dans le terroir toulousain comme le confit, le foie gras et le cassoulet.

     

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    Le lieu, l'histoire

    C’est au sein d’un immense éboulis rocheux en bordure des Grands Causses, sous le plateau du Combalou, que les caves de Roquefort ont été aménagées. L’air humide, provenant des entrailles de la montagne, y pénètre par de longues failles appelées "fleurines". C’est ici que s’accomplit un miracle de la nature qui donnera au Roquefort sa saveur incomparable.

    Si l’affinage se fait uniquement à Roquefort, le lait nécessaire à la production du fromage est collecté dans une zone s’étendant sur le département de l’Aveyron et les départements limitrophes.

    Les caves de Roquefort sont situées au cœur des effondrements du plateau du Combalou sur la commune de Roquefort-sur-Soulzon et comportent des failles ou fleurines, indispensables à la ventilation naturelle des caves et au bon affinage du fromage de Roquefort.

    Les origines sont assez floues. Toutefois, un premier témoignage écrit datant du XIème siècle a été retrouvé : une donation au monastère de Conques mentionnait, parmi les revenus, deux fromages à fournir par chacune des caves de Roquefort.

    Dès le VIIIe siècle, le Roquefort est cité dans de nombreux actes, donations, rentes et autres, Charlemagne en avait même fait son fromage favori.

    Il faut attendre 1070 et le temps des Carolingiens pour voir apparaître la première mention Roquefort dans les textes. A la fin du Moyen-Age, le Roquefort entame sa conquête des plaines méridionales (Toulouse, Marseille, Montpellier).

    En 1411, une Charte de Charles VI reconnaît la nécessité vitale de défendre le Roquefort "en un pays où ne pousse ni pied de vigne, ni grain de blé". Charles VI confère aux habitants de Roquefort le monopole de l’affinage et fait des caves un lieu protégé.et en 1666, un arrêt du Parlement de Toulouse concède aux habitants de Roquefort " le monopole de l’affinage du fromage tel qu’il est pratiqué de temps immémorial dans les grottes dudit village".

    L’arrêt du parlement de Toulouse en 1666 punit les marchands de faux Roquefort. Au siècle des lumières, Diderot décerne au Roquefort le titre de roi des fromages. Malgré la Révolution, les privilèges accordés à Roquefort sont maintenus par la Convention qui décide que " ne sera Roquefort que ce qui sortira des caves de Roquefort".

     Au XIXème siècle, de nombreux rapports d’ambassadeurs et de consuls signalent que le Roquefort participe au même titre que le Champagne, à la réputation de la France aux Etats-Unis.

    Le XXème siècle porte le Roquefort vers une notoriété internationale. En 1925, Roquefort est le premier fromage reconnu Appellation d’Origine. En 1951, la Convention Internationale de Stresa, confirme l’Appellation d’Origine Roquefort au niveau international. A ce jour, l’appellation Roquefort bénéficie d’une reconnaissance européenne en tant qu’Appellation d’Origine Protégée, et d’une définition précise des conditions de production à travers les décrets d’appellation du 22 janvier 2001 et du 17 mai 2005.

    La distribution de fromage parvient ensuite à se développer grâce notamment à l’amélioration des transports. Les caves sont agrandies et dotées d’étages pour accroître la capacité d’affinage. On voit apparaître les premières dynasties de fromagers. En 1800, 250 tonnes de Roquefort étaient vendues et ce chiffre s’envole jusqu’à 800 tonnes en 1830.

    Le Roquefort, fabriqué exclusivement à partir de lait de brebis, cru et entier, est un fromage à pâte persillée, en forme de cylindre d’une dizaine de centimètres d’épaisseur et dont le poids varie entre 2,5 et 2,9 kg. Il contient au moins 52 % de matière grasse et se présente dans un emballage de papier d’aluminium portant l’appellation "Roquefort", accompagnée du sigle " AOC " et de la marque confédérale de la "Brebis Rouge".

    Cahier des charges

    Le lait cru et entier provient de brebis de race Lacaune, élevées traditionnellement avec une alimentation à base d’herbe, de fourrages et de céréales provenant au moins à 75% de l’aire géographique de production.

    La durée d’affinage est de 3 mois minimum (dont 14 jours au moins à nu dans les caves naturelles de Roquefort).

    Zone de production : départements de l’Aude, de l’Aveyron, du Gard, de l’Hérault, de la Lozère, du Tarn.

    Fabrication

    La fabrication du Roquefort s’effectue dans le respect des traditions : le lait est d’abord chauffé et caillé à l’aide de présure, puis l’ensemencement au Penicillium s’effectue soit au moment de l’emprésurage, soit à la mise en moules, après découpage et brassage du caillé. Le fromage est retourné cinq fois par jour au cours de l’égouttage. Après le salage, effectué avec du gros sel marin, les pains sont transportés à Roquefort pour y être affinés.

    La phase d’affinage en caves ventilées naturellement est complétée par une maturation à basse température. Une fois placé et étiqueté, le Roquefort peut évoluer et s’affiner en toute quiétude. Cela, grâce aux actions des agents d’affinage (Penicillium roqueforti, bactéries lactiques et présure), qui sont modulés par le sel, l’air ambiant et le piquage. Ce dernier permet de libérer le gaz carbonique en tout début de fabrication et d’oxygéner le cœur de la pâte, favorisant le développement du Penicillium roqueforti. Ces facteurs permettent à la pâte de s’affiner progressivement, au sel de fondre et de se diffuser pour atteindre le cœur du fromage au bout de trois mois, et au Penicillium roqueforti de se développer dans les cavités.

    Le roquefort ne peut être vendu avant 3 mois d’âge.

    Choix et dégustation

    À l’œil: pâte veinée de bleu ou vert uniformément.

    Au toucher : pâte onctueuse et bien liée.

    Au nez: bouquet très particulier, avec une légère odeur de moisissure.

    Au goût: saveur à la fois fine et prononcée.

    Le Roquefort ne doit pas connaître d’importantes variations de températures. Le morceau destiné au plateau de fromages sera chambré, comme un grand vin, une heure au moins avant le repas. Le Roquefort entre aussi dans des préparations culinaires : canapés, salades, soufflés, feuilletés...

    Il s’accompagne harmonieusement de vins liquoreux, Sauternes, Jurançon ou de vins doux naturels, Maury, Rivesaltes (c'est mon choix premier ou bien avec un Cahors bien tanin) ou Porto.

    Une anecdote:

     Les caves de Roquefort ont le taux de remplissage le plus faible de France ! En effet, comme tous les bleus en affinage, le Roquefort produit beaucoup de calories et peut prendre plusieurs degrés par jour, c’est la raison pour laquelle les fromages sont placés sur des travées et séparés afin que les calories soient évacuées naturellement, par ventilation.

    Endives crues au Roquefort

    Pour 4 personnes: 250 g de Roquefort (si vous achetez un fromage dont le papier alu est noir, vous avez tout compris!)

    1 endive au moins par personne – plus ou moins 125 g de beurre - 125 g d'amandes ou de noix

    Pour commencez, retirez les feuilles abîmées. Lavez et coupez les endives dans le sens de la longueur et enlevez le cœur. A la place du cœur, mettre un mélange bien homogène fait de fromage de Roquefort et de beurre bien frais, malaxés.

     Dans cette farce, piquer quelques amandes ou noix. Vous pouvez aroser d'un minuscule filet d'huile de noix…