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OCCITANIE - Page 237

  • Ils vont magnifier l'hôtel d'Assézat à Toulouse

    Fruit du talent des équipes muretaines de chez Ruggieri, le nouveau spectacle son et lumière qui s'apprête à magnifier la célèbre bâtisse toulousaine durant tout l'été, a été préparé dans le plus grand secret. À l'arrivée, c'est une réussite absolue.

    Une fois de plus, la lumière vient de Muret. Rien de plus évident lorsque l'on songe aux multiples prouesses techniques dont fait preuve Ruggieri depuis des lustres. Et comme l'entreprise muretaine fourmille d'idées toujours plus ingénieuses, toujours plus oniriques, c'est Toulouse, et plus particulièrement le célèbre hôtel d'Assézat, à qui les créateurs ont décidé d'offrir leur dernière invention, un spectacle "son et lumière" projeté à partir de vendredi soir, et pour deux mois, sur les superbes façades de l'hôtel.

    Partant d'une idée originelle de Nicolas Pagès et du regretté Roland Encoyand, une projection en 3 dimensions comme jamais vue, servira de prétexte à un hommage historique fait à la Ville Rose, le spectacle étant du reste intitulé "Ô Toulouse". Sur un scénario et une mise en scène librement adaptés des écrits précis d'Évelyne Encoyand, les auteurs du spectacle entendent avant tout "faire rêver le public, on en a besoin par les temps qui courent…"

    En hommage à Roland Encoyand

    Disons-le tout net sans rien révéler de la teneur du spectacle, auquel nous avons pu virtuellement accéder en exclusivité" le résultat de ce "Ô Toulouse" est fabuleux et devrait réussir cette gageure jamais évidente en culture, celle de conjuguer popularité et élitisme. Car il s'agit bien d'une grande page culturelle qu'ont voulue les professionnels muretains, soucieux du début à la fin de leur spectacle de mettre en valeur le patrimoine et l'histoire de la ville de Toulouse et de sa région. Les créateurs ont en effet travaillé en étroite collaboration avec des historiens afin d'offrir aux yeux de tous un divertissement aussi spectaculaire qu'instructif. Et c'est Clémence Isaure, l'illustre muse des poètes occitans, qui devient, sous une silhouette onirique derrière les fenêtres, l'hôtesse des lieux, ceci le temps des 30 minutes de spectacle.

    Un spectacle qui sera pudiquement dédié à Roland Encoyand aux derniers instants de la projection, avant que le public ne soit renvoyé sur l'une des magnifiques musiques signées de la société verfeilloise Armédias Concept. "Roland était mon principal assistant. On avait eu l'idée de ce video-mapping (nom technique du spectacle) un jour de l'hiver 2014 en pénétrant dans la cour intérieure de ce superbe hôtel d'Assézat. Quand Roland a disparu en début d'année, il y a eu bien sûr des flottements quant au projet, mais celui-ci me tenait trop à cœur pour l'abandonner. Sa sœur Évelyne a fait un remarquable travail d'écriture sur les différents tableaux représentant l'histoire de Toulouse", raconte, ému, Nicolas Pagès.

    Parmi les riches trouvailles de ce "Ô Toulouse", les Muretains observeront que l'historique Bataille de Muret de 1213, qui vit triompher Simon de Montfort dans le cadre de la Croisade contre les Albigeois, n'est pas passée sous silence.

    "Ô Toulouse", à partir du 17 juin, projections à 22 heures et 23 heures dans la cour intérieure de l'hôtel d'Assézat de Toulouse. Infos et réservations " office du tourisme de Toulouse ou www.ruggieri.fr/otoulouse

    La Dépêche en ligne

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    Hôtel d'Assézat

  • Pas toujours cool, les Toulousains!

    Toulouse: Ils sont de plus en plus nombreux à prendre la place, mais pas le handicap

    STATIONNEMENT Une opération de contrôle a eu lieu mardi contre le stationnement illégal sur les places destinées aux personnes handicapées. L’an dernier, plus de 2.000 ont été dressés…

    Le 31 mai 2016, lors d'un contrôle ciblé sur le stationnement des places réservées aux personnes à mobilité réduite.

    "A chaque fois on nous dit que c’est pour deux minutes. Mais de mon côté, si je me mettais au milieu de la rue pour me garer, ce serait un tollé ", peste Odile Maurin de l’association Handi-Social.

    NDLR: ceux qui sont en fauteuil roulant voudraient bien, eux aussi, n'y être dessus que pour deux minutes!

    Ce mardi, cette militante en fauteuil roulant participait à une opération de contrôle des places de stationnement pour personnes handicapées.

    Si le slogan "Si tu veux ma place prends aussi mon handicap " est bien ancré dans les esprits, certains ont encore du mal à l’appliquer.

    2.050 automobilistes verbalisés en 2015

    L’an dernier, la police municipale a verbalisé 2.050 véhicules stationnés sur l’une des 1.031 places de la Ville rose destinées aux personnes à mobilité réduite, en plus des 160 PV dressés par la police nationale.

    " Depuis janvier, 1.186 personnes ont été verbalisées. Souvent ce sont des véhicules qui n’ont pas de carte justifiant de leur handicap, mais il arrive que ce soit des cartes contrefaites ou qu’elles ne leur appartiennent pas, comme cette auxiliaire de vie que nous avons verbalisée et qui utilisait la carte de la personne handicapée dont elle s’occupait ", indique Jérémy, un agent de la police municipale.

    Simple fraude ou vrai faussaire

    L’an dernier, la police nationale a de son côté interpellé une personne qui se baladait avec une carte contrefaite. Et les faussaires sont de plus en plus nombreux. Depuis 2014, les titulaires de ce document sont exonérés de parcmètre.

    Et des petits malins y ont vu une aubaine, un nouveau moyen de faire des économies. Sauf si on se fait prendre, car le simple PV à 135 euros pour stationnement illégal peut se transformer en une peine de prison de 5 ans et 75.000 euros d’amende. (verbalisation par Procès-verbal Électronique (cas 4 – 135€), et a établi 1 un Rapport d’Information Judiciaire pour une suspicion d’usage indu d’une carte GIG/GIC).

     " Depuis le début de l’année, nous avons mené trois opérations de contrôles de ce type. C’est un moyen pour nous de rappeler qu’il n’y a pas d’impunité ", plaide le directeur de cabinet du préfet, Frédéric Rose.

     

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  • Comme il faut de tout pour faire un monde.....

    Restos & bars

    Par ces températures estivales, on ne rêve que de fraîcheur ! Entre piscine, coins arborés et cocktails il faut aussi penser à se nourrir et pour là on pense à quelque chose de léger mais pas question d'oublier les saveurs.

    Bonnes adresses de la ville où vous pourrez manger une belle salade! 100% légumes ou avec de bons produits du terroir,

    ALIGOT BAR

    Sur place ou à emporter, l'Aligot Bar le bistrot des terroirs des Pyrénées à l'Aveyron. Manger une nourriture saine et authentique, dans une ambiance conviviale et à des prix optimisés pour tous. Sur place ou à emporter mais aussi à l'occasion des grands moments festifs.

    Chez l'Aligot Bar, tout respire la qualité, le savoir-faire et la tradition artisanale du sud-ouest.

    Ils sont aussi sur Facebook.

    C'est où?

    35 rue du Taur, 31000 Toulouse

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    MODERNI'THE

    Le Moderni'thé vous accueille chaleureusement dans un lieu atypique au cœur de la ville rose, dans une ambiance résolument contemporaine.

    Vous prendrez plaisir à vous retrouver entre amis, collègues, en famille ou en amoureux, dans notre salle, notre cave voutée toulousaine ou sur notre terrasse.

    Vous succomberez aux pâtisseries (certaines sont même sans gluten pour les intolérants!) ainsi qu'aux délicieuses boissons chaudes.

    Pour plus d'informations, rendez-vous sur leur page Facebook

    GOURMANDISES

    Tarte choco - caramel beurre salé

    Tarte citron meringuée

    Banofee

    Cheesecake

    Tarte tatin

    DEJEUNER (du mardi au samedi), de 8 à 13€ :

    Cake / Quiche / Tarte

    Salade

    Café / Thé

    Dessert

    BRUNCH (dimanche midi) :

    Léger (jus d'orange, boisson chaude, pain tranché, beurre, confiture, mignardises, fruits...): 13 €

    Gourmand (jus d'orange, boisson chaude, pain tranché, beurre, confiture, mignardises, fruits, salade, pâtisserie...): 18€

    7 mois après son ouverture, le Moderni'thé bat son plein. Un salon de thé qui se démarque des autres en proposant une carte salée, une carte sucrée, une belle gamme variée de thé, des jus de fruits bio et entre autres des évènements culturels (ateliers, expositions...) pour mettre en avant des artistes locaux.

    Les pâtisseries, tartes et autres mets culinaires sont faits maison en variant les goûts pour des recettes surprenantes, comme la quiche boeuf/carottes/miel, parfaitement maîtrisée. Un régal pour les papilles.

    Tous les midis, trois plats sont proposés dont un végétarien et comme les patrons pensent au bien-être de tous, voici venue le Carrot Cake sans gluten avec son glaçage au cream cheese, une recette venue des Etats-Unis.

    C'est où?

    2 rue du coq d'inde, 31000 Toulouse

     

     

  • Le Livre Inter est toulousain

    Le jeune philosophe et romancier toulousain Tristan Garcia vient d'être désigné 42e lauréat du prix du Livre Inter. Son incroyable et très architectural roman "7" a séduit ce dimanche le jury placé sous la présidence d'Agnès Desarthe. Un prix qui illumine un peu plus la Ville rose.

    Lors de sa sortie à la fin de l'été 2015, " 7 " n'avait pas à proprement parler retenu l'attention des jurys littéraires. Mais la critique était déjà unanime autour de ce roman à la structure architecturale incroyable, aux sens cachés livrés par sept récits et autant de genres littéraires. Hier, le jury du Livre Inter lui a attribué la 42e palme de son histoire au terme de longues délibérations (quatre tours de scrutins) avec une voix de plus que Le Grand Marin, le roman de Catherine Poulain.

    Logique, "7" – dont il ne faudra pas oublier à la lecture de ses lignes le sens premier de ce nombre – se déroule entre fantastique et science-fiction. Mais sur le fond, sa trame n'est rien de moins qu'une réflexion sur le destin. "Les hommes n'ont pas de désir plus profond que de soumettre celui qu'ils sont au jugement de celui qu'ils ont été", rappelle Tristan Garcia.

     "7" raconte l'histoire d'un dealer qui tombe sur une drogue permettant de remonter le temps et de changer le ressenti de celui qui la consomme ; puis celle d'une star du rock qui n'en revient pas d'entendre "Walking backwards", un morceau daté du XIXe siècle qu'il croyait avoir composé dans les années quatre-vingt… De même, le récit composé sur "Visage", cette femme d'une beauté exceptionnelle est tout aussi déroutant qu'éclairant sur les fameux doubles que chacun d'entre nous posséderait en ce monde… Et ainsi de suite jusqu'à la septième et dernière histoire. La plus longue.

    Cette aventure d'homme qui meurt et renaît sept fois en se rappelant à chaque fois ses vies antérieures est sans aucun doute le socle de "7".

    "De fausses histoires sur la modernité"

    Exploration réaliste de divers milieux sociaux, ce roman est au final le récit fantastique d'une humanité qui tourne volontairement le dos à la vérité et préfère se raconter des histoires.

    À La Dépêche du Midi, en septembre 2015, Tristan Garcia déclarait ceci : "L'idée de départ était de croiser des univers différents. C'est quelque chose que je pratique depuis mes débuts en littérature : j'aime passer du roman classique à des genres comme la science-fiction ou le policier. Et la plupart des textes qui forment "7" répondent à cette envie de chevauchement. Ce sont autant de tentatives de restituer la condition humaine contemporaine en introduisant une petite dose de fantastique (...) Ce qui me fascine dans le monde contemporain, c'est la croyance. Je suis très athée. J'ai embrassé la philosophie en rationaliste. Et je me rends compte qu'on s'est raconté de fausses histoires sur la modernité. On pensait que les croyances allaient se dissiper comme un mirage. En fait, on assiste aujourd'hui à la victoire des croyances irrationnelles. On n'arrive pas à les défaire ; elles résistent de manière têtue, aussi absurdes soient-elles."

    À la manière d'un griot africain, Tristan Garcia livre ainsi bien plus que de simples histoires. Et malicieusement, ouvre en nous des portes insoupçonnées.

    "7", éditions Gallimard

    Le philosophe

    Il est des parcours qui interpellent. Celui de Tristan Garcia est passé par Toulouse, ville où il est né et où il a suivi de brillantes études, à Fermat notamment avant d'intégrer Normale Sup à Paris. Ce jeune homme de 35 ans est aussi grand amateur de cinéma et de séries télévisées au point de codiriger aujourd'hui une collection sur les séries télévisées aux Presses universitaires de France. Son premier roman, La Meilleure Part des hommes ( Gallimard) a remporté le Prix de Flore 2008 et a été adapté au théâtre en 2012. Depuis, six autres prix ont suivi. Il est aussi l'auteur de nombreux essais philosophiques dont le très édifiant et électrisant La vie intense. Une obsession moderne paru en 2016 (Ed. Autrement) dans lequel il examine l'intensité, ce principe qui régit le monde moderne depuis la venue de la fée électricité. Et tente de nous ramener vers la sagesse.

     

  • Baba cool!

    Le baba au rhum, appelé aussi savarin, est un gâteau servi imbibé d'un sirop à l'alcool rhum mais cela ne dérange pas de le faire à l'Armagnac

    Pour 5-6 personnes

    250 g de farine, 3 œufs; 10 g de levure de boulanger

    90 g de beurre, 5 cl de lait, 350 g de sucre, ou moins si vous n'aimez pas le sucré ou si vous voulez protéger vos hanches;

    1 cuillère à café de sel pas débordante – 1 cuillère soupe eau de fleur d'oranger

    7 cl de vieux rhum ou Armagnac (ou un bon 1/2 verre)

    50 g de confiture d'abricots, 100 g de fruits confits, de la chantilly

    Dans un bol, délayez la levure dans 2 cuillères à soupe d'eau tiède. Ajoutez 50 g de farine, mélangez bien pour éviter les grumeaux. Couvrez et laissez lever 30 mn à température ambiante.

    Après 30 mn, mélangez cette pâte reposée avec le lait, les œufs, 1 pincée de sucre, 1 pincée de sel, la farine et le beurre ramolli et l'eau de fleurs d'oranger.

    Pétrissez la pâte à la main jusqu'à ce qu'elle soit souple et se décolle facilement. Faites une boule, couvrez d'un linge propre humide et laissez reposer pendant 45 mn sur le comptoir de la cuisine.

    Travaillez une dernière fois la pâte puis disposez-la dans un moule en couronne préalablement bien beurré et recouvert de sucre semoule. Tassez la pâte puis recouvrez du linge humide laissez lever 1 h 30 environ, toujours dans la chaleur de la cuisine.

    Préchauffez le four à 200°C (thermostat 6/7).

    Enfournez le baba pour 30 mn. Démoulez-le sur une grille au dessus d'un plat creux.

    Préparez un sirop: dans une casserole, portez 50 cl d'eau et le sucre à ébullition (on dit: grand boulet) pendant 7 à 8 mn. Faites tiédir 10 mn et ajoutez le Rhum ou l'Armagnac.

    Faites tiédir la confiture d'abricot avec 1 cuillère d'eau.

    Versez le sirop sur le baba encore chaud, en plusieurs fois pour qu'il s'en imbibe entièrement.

    A l'aide d'un pinceau, badigeonnez le baba de confiture d'abricots tiédie. Décorez de fruits confits et placez la gâteau au frais.

    Personnellement, comme j'ai supprimé le sucre le plus possible depuis  1971, j'utilise pour sucrer le sirop uniquement la confiture d'abricot avec à peine de l'eau. Et comme je me méfie de l'eau du robinet, toute ma cuisine est faite à l'eau en bouteille.

    Servez le gâteau avec de la chantilly ou de la crème pâtissière.

    Si avant de le badigeonner et d'imbiber au sirop vous coupez le gâteau précautionneusement en deux avec un couteau à pain, vous pouvez fourrer avec de la crème pâtissière maison, parfumée à l'Armagnac, bien sûr! vous aurez donc un autre genre de gâteau que vous pouvez aussi bien badigeonner comme le baba avec le sirop alcoolisé.

    Bien sûr, pour les enfants, vous ne mettez pas de l'alcool… vous pouvez imbiber avec un mélange eau + sirop d'orange (à cause de la fleur d'oranger); il nous arrivait de mettre de la liqueur d'amandes amère au lieu d'eau de fleurs d'oranger.

    L'alcool vous ne l'ajoutez que pour les  très grands ados….

     

  • Vous voulez du soleil? raté, encore plus de pluie à partir du mois d'août!

     

    et, comme d'habitude, j'avais raison!

     

     

    http://insoliteetdejante.hautetfort.com/archive/2016/01/06/si-vous-passez-par-toulouse-la-meteo-2016-5740710.html

     

     

  • Notre foie gras: le retour :-)

    Le vide sanitaire imposé à toutes les exploitations de palmipèdes pour lutter contre la grippe aviaire prend fin ce lundi. Un soulagement pour les éleveurs, même si la production ne reprendra que mi-août.

    Il y aura bien du foie gras à Noël, mais sans doute plus cher! C'est ce lundi en fin de journée que le vide sanitaire, imposé aux exploitations du Sud-Ouest pour lutter contre la grippe aviaire, va prendre fin. Un soulagement pour les éleveurs de canards et d'oies: on estime en effet le préjudice à 270 millions d'euros. "Entre les mois de février et de mai, j'ai perdu entre 15% et 20% de mon chiffre d'affaires", explique Philippe Peres, éleveur de canard, interrogé par i-Télé. Pour autant, tous ne crient pas encore victoire.

    D'abord parce que si l'élevage de canetons d'un jour peut reprendre après une complète désinfection des élevages, la production a été interdite pendant quatre mois et ne pourra repartir que mi-août. Et celle des oies en octobre. "Durant près de 4 mois, aucun abattage ni activité de transformation ne pourront avoir lieu à partir de palmipèdes de la zone Sud-Ouest qui représente 71% de la production nationale de foie gras", expliquait Marie-Pierre Pé, secrétaire générale du Cifog au Figaro en février.

    Ensuite, parce que les nouvelles normes sanitaires risquent d'être plus contraignantes: vide sanitaire chaque année et interdiction de mélanger des générations d'animaux. Conséquence: les éleveurs devront investir pour accompagner les mesures de biosécurité. Les experts du Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras estiment le coût supplémentaire (en plus de 270 millions d'euros) à 220 millions d'euros. "Notre production doit être fiable au niveau sanitaire, reconnaît Dominique Graciet, président de la Chambre d'agriculture de la nouvelle région Aquitaine, cité par France Info. Il faut passer par des vides sanitaires réguliers. Cela suppose d'avoir plus de bâtiments pour pouvoir travailler dans des conditions sanitaires normales et acceptables".

    Les Français achètent en moyenne 29 euros par an de foie gras

    A l'issue d'une réunion avec une cinquantaine de représentants de la filière palmipède, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé, ce vendredi, la mise en place d'un plan d'investissement de 220 millions d'euros sur cinq ans pour venir en aide aux 18 départements du Sud-Ouest touchés par la crise aviaire. Les premières avances d'indemnisation pour les éleveurs, à hauteur de 50% de l'estimation des pertes, seraient distribuées en mai et juin. Le ministre envisage également la possibilité d'une "avance supplémentaire au mois d'octobre et un calage sur 2016-2017". Pour Dominique Graciet, Stéphane Le Foll a fait des "annonces de nature à rassurer". "Il reste à peaufiner le plan d'intervention de l'Etat sur les investissements pour les nouveaux bâtiments et auprès des entreprises, on va le surveiller", a-t-il ajouté.

    En dépit de cette bonne nouvelle, cette période d'inactivité ne sera pas sans conséquences pour le portefeuille du consommateur qui consacre chaque année en moyenne 29 euros à l'achat de foie gras, particulièrement en fin d'année. "Sur le marché français, le prix de vente au public du foie gras sera orienté à la hausse, reconnaît Christophe Barrailh. Il y aura 9 millions de canards en moins sur le marché national pour l'année 2016, soit sur un quart du volume habituel annuel". Le prix à payer pour assurer l'avenir de cette filière qui joue un rôle important dans l'économie, avec un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros et un excédent commercial de 58 millions.