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OCCITANIE - Page 59

  • Sauce aux fromages et basilic pour des pâtes

    Pour 2 personnes

    20cl de crème fraîche; 1 bûche de fromage de chèvre, 120 g de fromage râpé (au choix)

    2 cuillères à soupe de vin blanc; Quelques feuilles de basilic, Poivre

    Faites chauffer la crème fraîche.

    Mettez les morceaux de fromage de chèvre, puis le fromage râpé. Remuez pour que les fromages soient bien fondus.

    Versez finalement le vin et mélangez pour qu'il se fonde dans la préparation.

    Hors du feu, poivrez et mettez les feuilles de basilic à votre convenance (n'hésitez pas à goûter sans vous brûler). Mélangez.

     

    Versez sur des pâtes encore chaudes Vous pouvez décorer avec une feuille de basilic.

    Idée Vous pouvez remplacer la buche par du roquefort pour obtenir des saveurs plus soutenues.

     

  • Tartelettes à la ratatouille*

    apéritif dînatoire

    Pour la pâte, mélangez 200g de farine, 100g de beurre, une pincée de sel et suffisamment d’eau pour obtenir une pâte homogène. Étalez la pâte et découpez des ronds pour garnir vos moules à tartelettes.

    Pour la ratatouille, faites revenir dans une poêle de l’huile d’olive ou de la graisse de canard, une aubergine, une courgette, un poivron et une tomate bien mûre, le tout coupé en dés. Ajoutez de l’ail, du thym, du sel et du poivre selon votre goût.

    Garnissez vos tartelettes de ratatouille, ajoutez un peu de fromage de chèvre sur le dessus et enfournez à 180°C pendant 20 minutes.

    *Pour une piperade du Sud-Ouest, on rajoute un œuf battu dans la poêle

    Vous pouvez aussi rajouter des tranches de chorizo piquant ou non avant d'enfourner

  • Baguette tchintché à l'ail et à la tomate

    Un en-cas très gourmand du Sud-Ouest, grillé au four ou pas

    Pour 2 personnes

    1 baguette; 50 g d'huile d'olive; 2 ou 3 gousses d'ail frais bien sûr

    1 cuillère à soupe de râpé de chèvre ou autres

    2 tomates moyennes pas trop mûres

    1 cuillère à soupe de persil haché; Sel, poivre

    Préchauffez le four à 220°.

    Incisez les pains en tranches, et trancher sans les découper complètement.

    Dans un bol, mélangez l'huile d'olive, un partie de l'ail, le râpé et le persil hachés. Ajoutez le sel et le poivre.

    Tchintchez (frottez le pain) avec l'autre grousse et badigeonnez du mélange, les pains sur le milieu et entre les tranches à l'aide d'un pinceau.

    Placez sur une plaque recouverte de papier cuisson et cuire 10 minutes jusqu'à ce le pain soit doré.

    Coupez les tomates en rondelles et les placer sur les tranches de pain.

  • Les Français, en toutouriste…

    LE FRANÇAIS EST CHAUVIN

    Mer, montagne, gastronomie de haute voltige, beaux paysages, histoire... Notre territoire est riche d’un patrimoine culturel et naturel. Une source de curiosité pour les touristes et... d’orgueil pour ses habitants. Ce dernier trait de caractère nous rend parfois peu populaires. Car on érige notre pays au-dessus de tout, en même temps qu’on le critique. Mais si l’on est fier de nos origines, nous sommes également friands de découvrir d’autres cultures.

    En Europe, la France, forte des cinq semaines de congé minimum par an, est considérée comme l’un des pays où les habitants voyagent le plus. Et il n’est pas rare de nous croiser à l’étranger, souvent dans un musée.

    LE FRANÇAIS MANGE A HEURES FIXES

    Les Français et la gastronomie, c’est l’histoire d’une passion dévorante. Mais aussi d’une obsession pour les arts de la table. On aime manger à heures fixes. Et quand à partir de 12h30, le ventre crie famine, nous devons nous mettre à table rapidement.

    En 2018, une étude de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) révélait que les Français passaient en moyenne plus de deux heures par jour à table, soit deux fois plus que les Américains, considérés comme les Speedy Gonzales des pauses repas. Mais nos habitudes tendent à évoluer: certains renoncent au traditionnel entrée-plat-dessert pour s’accoutumer aux nouveaux modes de consommation, dont la restauration rapide. Comme quoi, le Français, lui aussi, peut changer sans renoncer à son côté épicurien.

    LE FRANÇAIS CRITIQUE (TOUJOURS) LE PAIN

    Notre amour pour le pain semble dépasser tout entendement. Concevoir une baguette relève d’un art complexe, nourri par une passion immense pour la levure et le temps. Une conception parfois difficile à comprendre en dehors de l’hexagone. Pourtant, preuve de notre immense savoir-faire: la baguette a été inscrite en novembre 2022 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

    Alors oui, on peut avoir la critique facile quand on goûte un autre pain que le nôtre. En réalité, notre réprobation se concentre surtout sur les réplicas de notre culture, pas sur les spécialités locales. Les professionnels du tourisme semblent tous s’accorder: le Français est curieux, et toujours prêt à découvrir ce que peut lui offrir le pays qu’il visite.

    Finalement, nous ne nous soucions peu du regard social: c’est aussi là que réside notre richesse.

     

  • VIVE CHOCOLATINOU!

    Chocolatinou, la mascotte japonisante de la Coupe du Monde de rugby à Toulouse

    A quelques jours du début de la Coupe du Monde de rugby, alors que Toulouse se réjouit d’accueillir le Japon, deux designers se sont invités à cet événement. Alexis Sourouille de La Brocante Graphique et Adrien Leuci d’Adryen Design Studio, artistes spécialisés dans le graphisme japonisant, ont créé  Chocolatinou, une chocolatine à tête de chien style kawaï: "On souhaitait faire quelque chose pour marquer le coup et on a cherché quelque chose de typiquement local. On a rajouté “inou” qui veut dire chien en japonais et le projet est né".

    Pour ceux qui l’ignoreraient à Toulouse et dans tout le Sud-Ouest, le pain au chocolat s’appelle chocolatine.

    Au Japon, les mascottes régionales sont très répandues. Elles sont souvent offertes en cadeau à la famille et aux amis après un voyage. Comme le seront ces horribles Phryges choisies par le Cojo pour 2024….

    AU MOINS CHOCOLATINOU EST SYMPATHIQUE

     "Nous avons voulu créer quelque chose qui résonne avec la tradition japonaise des souvenirs locaux, tout en célébrant notre propre patrimoine",  "C’est notre façon de partager notre culture locale avec eux et de leur offrir un souvenir qu’ils peuvent emporter chez eux".

    Outre  Chocolatinou, ces artistes ont créé une série d’illustrations japonisantes représentant les lieux emblématiques de Toulouse. Ces œuvres célèbrant la rencontre entre le Japon et la Ville rose sont disponibles à la vente et en exposition dans le concept store japonais: Machiya de Toulouse.

    QUE CHOCOLATINOU REMPORTE LA COUPE DU MONDE DE LA PLUS JOLIE MASCOTTE SPORTIVE!

     

    ATTENTION: si vous venez dans une boulangerie toulousaine, demandez une chocolatine et surtout, surtout pas, un pain au chocolat… si vous ne voulez pas passer pour un plouc!

    Vive TOULOUSE et vive la chocolatine!

     

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  • Le melon

    Frais et désaltérant comme son cousin le concombre, le melon orne les assiettes estivales de sa belle couleur orangée.

    Le melon doit ses propriétés santé essentiellement à sa teneur en bêta-carotène (pro-vitamine A). Mais certaines variétés particulièrement riches en superoxyde dismutase (ou SOD), une enzyme antioxydante, sont aussi utilisées pour réaliser des compléments alimentaires.

    Un ami de la vésicule biliaire

    Serait-ce parce que c’est un fruit de la famille des cucurbitacées que le melon, comme la citrouille ou la courge, stimule le fonctionnement de la vésicule biliaire? En tout cas, selon une étude indienne, manger régulièrement du melon permettrait de réduire de 70% le risque de calculs biliaires et de cancer de la vésicule biliaire (1). Cette forme de cancer est rare mais son issue est souvent fatale.

    Un fluidifiant du sang

    Le melon contient une substance particulière capable d’empêcher les plaquettes sanguines de s’agréger entre elles, donc la formation de caillots. Des chercheurs américains ont réussi à identifier la nature de cette substance : elle serait semblable à l’adénosine, un acide aminé qui joue un rôle important dans l’agrégation plaquettaire (4).

    Un allié contre la cataracte

    Un certain nombre de maladies de l’œil peuvent être prévenues grâce à la vitamine A et aux caroténoïdes. La richesse du melon en vitamine A et bêta-carotène fait qu’il a été testé pour voir s’il pouvait aider à prévenir la cataracte. Et, d’après une étude italienne, manger du melon permettrait de diviser par deux le risque de souffrir plus tard d’une cataracte (5).

    Une aide possible contre le syndrome métabolique?

    Des chercheurs de l’université de Montpellier ont étudié sur des rongeurs les effets d’un extrait de melon riche en superoxyde dismutase (SOD), notamment sur leur courbe de poids et les dysfonctionnements vasculaires induits par une mauvaise alimentation (6, 7). Résultats : quand des hamsters sont nourris avec une diète riche en graisse et complémentés avec l’extrait de melon, ils grossissent trois fois moins que leurs congénères non supplémentés. Les scientifiques ont également observé qu’ils avaient des taux de triglycérides sanguins 68% plus bas que les autres groupes.

    Lorsque les hamsters sont soumis à un régime de type cafétéria pendant 15 semaines puis reçoivent un extrait de melon pendant 4 semaines, les problèmes vasculaires liés à l’obésité sont partiellement voire complètement résolus par la complémentation. Les chercheurs pensent donc que l’extrait de melon "pourrait être une aide utile contre les troubles vasculaires induits par un syndrome métabolique".

    Un protecteur de la peau

    Certaines variétés de melon possèdent des teneurs importantes de superoxyde dismutase (SOD), une enzyme aux propriétés antioxydantes fortes. Des chercheurs du CHU de Besançon (Franche-Comté) ont testé les effets d’un complément alimentaire de SOD issue de la chair du melon sur les coups de soleil (2). 50 volontaires ont pris ce supplément ou un placebo avant de placer leur avant-bras sous une lampe à UV. Résultat : le supplément a retardé très significativement l’apparition d’un coup de soleil. Même les peaux claires ont vu ce délai multiplié par 8 par rapport au placebo. De plus, le coup de soleil était moins important. Les compléments de SOD pourraient donc s’avérer très utiles aux personnes à la peau claire ou sensible au soleil. En 2016, des chercheurs japonais sont arrivés à des conclusions similaires (3). Malheureusement, il y a peu de chances d'observer ces effets en mangeant du melon car la SOD, déjà en faible quantité, est détruite par la digestion. Pour contourner la difficulté, les compléments à base de SOD la protègent de la digestion par une protéine du gluten (non digérée donc).

    Références

    (1) Pandey M : « Diet and gallbladder cancer: a case-control study” Eur J Cancer Prev. 2002 Aug;11(4):365-8.

    (2) S. Mac-Mary : « Evaluation de l’effet de la prise de GliSODine® sur l’intensité de l’érythème actinique induit par irradiation », Congrès annuel de recherche dermatologique, Brest, 2005.

    (3) Shu Takayanagi, Hiromasa Suzuki*, Miki Yokozawa, Ken Yamauchi : The Effect of Intake of Gliadin-Combined Superoxide Dismutase (SOD)-rich Melon Extract (GME) on Minimal Erythema Dose (MED): A Randomised, Double-blind, Placebo-controlled, Parallel-group Study of Healthy Japanese. Pharmacometrics, 90(5/6): 77-81.

    (4) Altman R : « Identification of platelet inhibitor present in the melon (Cucurbitacea cucumis melo).” Thromb Haemost. 1985 Jun 24;53(3):312-3

    (5) Tavani A : “Food and nutrient intake and risk of cataract.” Ann Epidemiol. 1996 Jan;6(1):41-6.

    (6) K. Décordé, A. Agne, D. Lacan, J. Ramos, G. Fouret, E. Ventura, C. Feillet-Coudray, J.-P. Cristol, J.-M. Rouanet “Preventive Effect of a Melon Extract Rich in Superoxide Scavenging Activity on Abdominal and Liver Fat and Adipokine Imbalance in High-Fat-Fed Hamsters” Journal of Agricultural and Food Chemistry 25 June 2009, doi: 10.1021/jf900504g.

    (7) Julie Carillon, Bernard Jover, Jean-Paul Cristol, Jean-Max Rouanet, Sylvain Richard, Anne Virsolvy : Dietary supplementation with a specific melon concentrate reverses vascular dysfunction induced by cafeteria diet. Food Nutr Res. 2016; 60: 10.3402/fnr.v60.32729.

    Quand consommer le melon?

    Fruit de l’été par excellence, le melon est à son meilleur de juin à septembre.

    Consommé en hors-d’œuvre, il possède des vertus apéritives, et en dessert, il constitue une fin de repas légère et digeste. On évitera de le consommer glacé, ou accompagné de grandes quantités de boisson, pour une meilleure tolérance intestinale. On peut extraire une huile comestible des graines de melon, dont les propriétés seraient pectorales et calmantes.

    Comment choisir le melon

    Un melon est d’autant plus apprécié qu’il est mûr à point, et que son taux de sucre est optimal (aux alentours de 12%). Quand ce taux est inférieur à 8 ou 9%, il est jugé de qualité gustative médiocre. La teneur en sucre dans le melon dépend du choix variétal, du degré d’ensoleillement, de la maîtrise de l’irrigation et bien entendu du moment de la cueillette : un melon cueilli trop tôt ne s’enrichit plus en sucre, et ne sera jamais «à point». Pour la plupart des melons commercialisés, le taux de sucre est vérifié.

    Établi à 10% minimum pour le type charentais, il est testé soit en prélevant un fragment du fruit, soit par l’usage d’un réfractomètre. Beaucoup de grandes surfaces ne se fournissent plus qu’auprès de producteurs dont les melons sont ainsi contrôlés, ce qui permet aux consommateurs d’avoir la garantie d’acheter des melons suffisamment sucrés.

    En fin de saison, il arrive que le meilleur côtoie le... moins bon. Certains melons possèdent une petite étiquette "teneur en sucre contrôlée" (ou l’équivalent). Dans tous les cas, un bon melon est lourd, avec une consistance encore un peu ferme (surtout jamais molle!), et son arôme est bien développé. Il reste difficile d’établir une relation sans faille entre l’aspect extérieur du melon et sa qualité gustative... L’odeur et le poids, restent de bons critères d’évaluation, autant que l’œil expert de certains vendeurs.

    D'autres critères peuvent vous aider à choisir un bon melon :

        Un label Rouge existe pour le melon. Ce label français désigne des produits qui, par leurs conditions de production ou de fabrication, ont un niveau de qualité supérieure par rapport aux autres produits similaires.

        Les melons du Haut-Poitou, du Quercy et de la Guadeloupe bénéficient  quant à eux d’une Indication Géographique Protégée (IGP). *

    Personnellement, je retourne le melon et je regarde (je ne sais comment dire: son fonds) si l'aréole est petite, c'est un mâle, si elle est plus large, c'est une femelle et, c'est cette dernière qu'il faut privilégier

    Comment conserver un melon ?

    Le melon se conserve au frais (cave, cellier) entre 8 et 12°C. Il peut aussi être mis dans le bac à légumes du réfrigérateur (ne pas dépasser 6 jours).  Dans ce cas, emballez-le de manière hermétique afin que son parfum ne se propage pas aux autres aliments.

     

        En soupe glacée : mixer la chair avec le jus d'un citron. Déguster bien frais.

        En sorbet à partir d’une purée et d’un sirop de sucre parfumé. C'est une manière idéale de le déguster hors saison.

        En salade de fruits: avec des bananes, des fraises, des pêches, des abricots… et des herbes fraîches (menthe, basilic, verveine...)

        En entrée ou en apéritif, en petites brochettes décoratives composées aussi de tomates cerises, de dés de fromage, de jambon… Son alliance avec le jambon sec en fait l’une des entrées les plus appréciées en été.

        Dans des salades salées, il s’accompagnera de légumes frais: concombre, laitue, carottes râpées, etc.