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Recettes - Page 208

  • Roquefort et sa recette d'été

    Chose promise, chose due. Le Roquefort est à mon avis le meilleur fromage au monde. Parce qu'il était le préféré de mon papa (on a presque toujours un souvenir inouï de son enfance avec papa) et parce qu'il est -pour moi- mon ancrage viscéral dans le terroir toulousain comme le confit, le foie gras et le cassoulet.

    Le lieu, l'histoire

    C’est au sein d’un immense éboulis rocheux en bordure des Grands Causses, sous le plateau du Combalou, que les caves de Roquefort ont été aménagées. L’air humide, provenant des entrailles de la montagne, y pénètre par de longues failles appelées "fleurines". C’est ici que s’accomplit un miracle de la nature qui donnera au Roquefort sa saveur incomparable.

    Si l’affinage se fait uniquement à Roquefort, le lait nécessaire à la production du fromage est collecté dans une zone s’étendant sur le département de l’Aveyron et les départements limitrophes.

    Les caves de Roquefort sont situées au cœur des effondrements du plateau du Combalou sur la commune de Roquefort-sur-Soulzon et comportent des failles ou fleurines, indispensables à la ventilation naturelle des caves et au bon affinage du fromage de Roquefort.

    Les origines sont assez floues. Toutefois, un premier témoignage écrit datant du XIème siècle a été retrouvé : une donation au monastère de Conques mentionnait, parmi les revenus, deux fromages à fournir par chacune des caves de Roquefort.

    Dès le VIIIe siècle, le Roquefort est cité dans de nombreux actes, donations, rentes et autres, Charlemagne en avait même fait son fromage favori.

    Il faut attendre 1070 et le temps des Carolingiens pour voir apparaître la première mention Roquefort dans les textes. A la fin du Moyen-Age, le Roquefort entame sa conquête des plaines méridionales (Toulouse, Marseille, Montpellier).

    En 1411, une Charte de Charles VI reconnaît la nécessité vitale de défendre le Roquefort "en un pays où ne pousse ni pied de vigne, ni grain de blé". Charles VI confère aux habitants de Roquefort le monopole de l’affinage et fait des caves un lieu protégé.et en 1666, un arrêt du Parlement de Toulouse concède aux habitants de Roquefort " le monopole de l’affinage du fromage tel qu’il est pratiqué de temps immémorial dans les grottes dudit village".

    L’arrêt du parlement de Toulouse en 1666 punit les marchands de faux Roquefort. Au siècle des lumières, Diderot décerne au Roquefort le titre de roi des fromages. Malgré la Révolution, les privilèges accordés à Roquefort sont maintenus par la Convention qui décide que " ne sera Roquefort que ce qui sortira des caves de Roquefort".

     Au XIXème siècle, de nombreux rapports d’ambassadeurs et de consuls signalent que le Roquefort participe au même titre que le Champagne, à la réputation de la France aux Etats-Unis.

    Le XXème siècle porte le Roquefort vers une notoriété internationale. En 1925, Roquefort est le premier fromage reconnu Appellation d’Origine. En 1951, la Convention Internationale de Stresa, confirme l’Appellation d’Origine Roquefort au niveau international. A ce jour, l’appellation Roquefort bénéficie d’une reconnaissance européenne en tant qu’Appellation d’Origine Protégée, et d’une définition précise des conditions de production à travers les décrets d’appellation du 22 janvier 2001 et du 17 mai 2005.

    La distribution de fromage parvient ensuite à se développer grâce notamment à l’amélioration des transports. Les caves sont agrandies et dotées d’étages pour accroître la capacité d’affinage. On voit apparaître les premières dynasties de fromagers. En 1800, 250 tonnes de Roquefort étaient vendues et ce chiffre s’envole jusqu’à 800 tonnes en 1830.

    Le Roquefort, fabriqué exclusivement à partir de lait de brebis, cru et entier, est un fromage à pâte persillée, en forme de cylindre d’une dizaine de centimètres d’épaisseur et dont le poids varie entre 2,5 et 2,9 kg. Il contient au moins 52 % de matière grasse et se présente dans un emballage de papier d’aluminium portant l’appellation "Roquefort", accompagnée du sigle " AOC " et de la marque confédérale de la "Brebis Rouge".

    Cahier des charges

    Le lait cru et entier provient de brebis de race Lacaune, élevées traditionnellement avec une alimentation à base d’herbe, de fourrages et de céréales provenant au moins à 75% de l’aire géographique de production.

    La durée d’affinage est de 3 mois minimum (dont 14 jours au moins à nu dans les caves naturelles de Roquefort).

    Zone de production : départements de l’Aude, de l’Aveyron, du Gard, de l’Hérault, de la Lozère, du Tarn.

    Fabrication

    La fabrication du Roquefort s’effectue dans le respect des traditions : le lait est d’abord chauffé et caillé à l’aide de présure, puis l’ensemencement au Penicillium s’effectue soit au moment de l’emprésurage, soit à la mise en moules, après découpage et brassage du caillé. Le fromage est retourné cinq fois par jour au cours de l’égouttage. Après le salage, effectué avec du gros sel marin, les pains sont transportés à Roquefort pour y être affinés.

    La phase d’affinage en caves ventilées naturellement est complétée par une maturation à basse température. Une fois placé et étiqueté, le Roquefort peut évoluer et s’affiner en toute quiétude. Cela, grâce aux actions des agents d’affinage (Penicillium roqueforti, bactéries lactiques et présure), qui sont modulés par le sel, l’air ambiant et le piquage. Ce dernier permet de libérer le gaz carbonique en tout début de fabrication et d’oxygéner le cœur de la pâte, favorisant le développement du Penicillium roqueforti. Ces facteurs permettent à la pâte de s’affiner progressivement, au sel de fondre et de se diffuser pour atteindre le cœur du fromage au bout de trois mois, et au Penicillium roqueforti de se développer dans les cavités.

    Le roquefort ne peut être vendu avant 3 mois d’âge.

    Choix et dégustation

    À l’œil: pâte veinée de bleu ou vert uniformément.

    Au toucher : pâte onctueuse et bien liée.

    Au nez: bouquet très particulier, avec une légère odeur de moisissure.

    Au goût: saveur à la fois fine et prononcée.

    Le Roquefort ne doit pas connaître d’importantes variations de températures. Le morceau destiné au plateau de fromages sera chambré, comme un grand vin, une heure au moins avant le repas. Le Roquefort entre aussi dans des préparations culinaires : canapés, salades, soufflés, feuilletés...

    Il s’accompagne harmonieusement de vins liquoreux, Sauternes, Jurançon ou de vins doux naturels, Maury, Rivesaltes (c'est mon choix premier ou bien avec un Cahors bien tanin) ou Porto.

    Une anecdote:

     Les caves de Roquefort ont le taux de remplissage le plus faible de France ! En effet, comme tous les bleus en affinage, le Roquefort produit beaucoup de calories et peut prendre plusieurs degrés par jour, c’est la raison pour laquelle les fromages sont placés sur des travées et séparés afin que les calories soient évacuées naturellement, par ventilation.

    Endives crues au Roquefort

    Pour 4 personnes: 250 g de Roquefort (si vous achetez un fromage dont le papier alu est noir, vous avez tout compris!)

    1 endive au moins par personne – plus ou moins 125 g de beurre - 125 g d'amandes ou de noix

    Pour commencez, retirez les feuilles abîmées. Lavez et coupez les endives dans le sens de la longueur et enlevez le cœur. A la place du cœur, mettre un mélange bien homogène fait de fromage de Roquefort et de beurre bien frais, malaxés.

     Dans cette farce, piquez aussi quelques amandes ou noix. Vous pouvez arroser d'un minuscule filet d'huile de noix…

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    et, avant d'être si bon, qu'il est beau!

     

  • Le farci, en boulettes de l'ancien temps, (où l'on faisait les meilleures soupes!)

    Réservé autrefois aux grandes familles avec beaucoup d'enfants et pas bien riches. De nos jours, vous les faites pour utiliser des restes de toutes sortes de viandes,  (veau, bœuf, volailles, porc (saucisse et pâté) fromages et légumes, etc…. parce que vous êtes une ménagère avisée et que vous avez horreur du gaspillage.

    J'ai déjà donné la recette des cannellonis farcis. Nous faisions très régulièrement des boulettes de viandes de cheval surtout, moins chère, pour déguster avec une simple sauce tomate (et un gratin ou de la purée) ou à rajouter dans des pâtes ou du riz. Voici la recette de l'ancien temps!

    80 à  100 g de chair à saucisse par personne, 1 ou  2 œufs entiers selon le nombre de convives.

    2 gousses d'ail, une petite boîte de sauce tomate concentrée, 1 cuillère à café de farine, persil, poivre et sel.

    Il vous faut une poêle en fer et de l'huile ou de la graisse de canard. 1 feuille de laurier

    Faire tremper au moins deux heures dans du lait le pain rassis après avoir retiré la croûte (vous la gardez pour faire de la chapelure).

    Essorez la mie de pain, la mettre dans un saladier avec la chair à saucisse, rajoutez l'ail ciselé, le persil, les deux œufs battus ou non (si vous n'avez que des blancs d'œufs récupérés d'une précédente préparation, ne vous inquiétez pas; pour agréger la viande et la mie de pain ensemble, vous n'avez besoin que du blanc d'œuf. Rajoutez sel, poivre.

    Mélangez bien avec les mains. Si vous trouvez que c'est trop humide, ajoutez de la chapelure ou d'autre mie de pain mouillée de lait.

    Passez les mains sous l'eau tiède et récupérez la valeur d'une cuillère à soupe du farci et roulez bien entre les mains: le fait d'avoir les mains mouillés vous aidera à bien “tourner“ les boulettes sans que la viande de s'attache à vos doigts. N'oubliez pas de bien tasser vos boulettes afin qu'elles soient très compactes;

    Faites chauffer la poêle, rajoutez l'huile et mettre les boulettes au fur et à mesure que vous les avez roulées. Faites les bien rôtir en le remuant puis, au bout de 8 mn environ, ajoutez la sauce tomate, un peu plus d'un quart de litre.

    Pour la sauce tomate: prendre la sauce tomate dans un petit saladier et ajoutez du bouillon de poulet ou de bœuf tiède; remuez bien et ajoutez la cuillerée de farine ou maïzena, salez et poivrez. Ajoutez une feuille de laurier. Et laissez diminuer doucement à feu moyen.

    Versez sur les boulettes dans la poêle et cuire 10 mn à feu doux.

    Vous pouvez remplacer la farine par de la chapelure pour épaissir la sauce. Vous pouvez rajouter une mi'ail toulousaine comme je faisais.

    Deux gousses d'ail, de l'huile de noix ou d'olive, quelques petits bouts (il faut couper les cerneaux de noix, sinon, pour les piler, aie les rhumatismes!) de noix, et de la chapelure fine. Ecrasez les gousses d'ail dans le pilon, rajoutez et écrasez les noix, liez à l'huile, rajoutez suffisamment de la chapelure et versez dans la sauce tomate.

    Pour faire moderne, rajoutez du parmesan: cela a l'avantage de lier tout en salant un peu si vous faites partie de la catégorie qui surveille leur hypertension.

    Vous pouvez, sans la sauce tomate, versez ces boulettes dans des pâtes, du riz….

    Si vous n'utilisez que de la viande de veau, de poulet ou de bœuf, vous roulez une énorme boule et vous l'aplatissez: vous aves fait un steak haché ou hamburger comme disent les amerloques..

    Dans les légumes farcis, c'est la même préparation que vous entrez de force J dans le légume creusé.

    Boulettes de fromage

    Pour 4 personnes:250 g de brousse de brebis et autant de roquefort -vous pouvez tout aussi bien ne faire qu'avec du brousse. 300 g de vert de blettes ou d'épinards;  deux ou trois œufs;100 g de cansalade -ou poitrine (fumée ou non)-, deux cuillères de farine, autant de chapelure, un litre et demi de bouillon; 5 cuillères soupe d'huile d'olive ou pépin de raisin et beaucoup d'épices: poivre noir; thym, cumin par ex. et d'origan ou marjolaine sèche

    Faites sauter les lardons dans un poêle à sec; démarrez à feu doux puis montez en chauffe quand vous voyez qu'ils ont commencé à rendre de l'huile; faites rissoler jusqu'à belle couleur dorée; faites bouillir de l'eau et blanchissez trois minutes votre verdure; là-sortir à l'écumoire, laissez égoutter et mettre sur une planche; découpez en fines julienne sans vous bruler.

    Dans un saladier, mettre les fromages, écrasez bien; rajoutez les épices rajoutez des épices selon le goût. Ajoutez les lardons et les bettes hachées. Salez et goutez; dans un bol à part, battez deux œufs en omelette, versez sur le brousse; mélangez jusqu'à bonne consistance, si nécessaire, rajoutez un autre œuf; il ne faut cependant pas que l'ensemble soit trop mouillé.

    Faire des boulettes avec des mains enfarinées ou mouillées d'eau, d'une très belle grosseur en tassant bien pour qu'elles soient très compactes; si vous avez beaucoup de temps, passez d'une cuillère à l'autre; si vous les plongez dans le bouillon; roulez dans la chapelure puis la farine. Faites bouillir du bouillon et plongez les boulettes; lorsqu'elles remontent à la surface, elles sont cuites. Mais goûtez quand même. Disposez sur un plat avec salade ou bien dans une bonne sauce tomate et saupoudrez de persil et de fromage râpé.

    Si vous souhaitez des boulettes frites; passez-les d'abord dans la farine puis la chapelure et faites cuire jusqu'à jolie couleur bronze dans beaucoup d'huile bien chaude. Là encore, nature, en accompagnement de charcuteries ou dans une sauce tomate ou dans des pates ou riz.

    Idée: vous remplacez les lardons par des dés de jambon ou du poulet cuit mais finement coupés. Si les finances sont très basses, rajoutez dans la farce plus de chapelure pour avoir plus de quantités à distribuer.

     

  • Mouton aux haricots

    Cuisson dans une cocotte sur le feu 1 h 45 minimum, à feu moyen

    En cocotte vapeur: 25 minutes

    800 g de haut de côtelettes ou poitrine de mouton coupés en petits morceaux

    graisse de canard, 500 g de haricots secs trempés ou blanchis, 1 cuillère à soupe de farine ou plus

    1 litre de bouillon

    3 oignons, 1 gousse ail, bouquet garni, sel, poivre, persil haché

    épices: curcuma, paprika, 4 épices, piment en poudre… à votre goût; perso, j'utilise de la cannelle, du poivre, du paprika et du curcuma.

    Faites dorer la viande dans la cocotte avec la graisse de canard; quand c'est bien doré, retirer dans un plat et réservez.

    Coupez les oignons en gros morceaux et faites cuire dans la graisse de canard. quand ils sont bien bruns, rajoutez les morceaux de mouton; saupoudrez de toutes vos épices puis rajoutez la farine; remuez au moins 3 minutes, rajoutez le bouillon ou de l'eau et le bouquet garni.

    Rajoutez les haricots et faites cuire 1 h 45 minimum, à feu moyen.

    Vérifiez régulièrement s'il ne manque pas du bouillon, goûtez et rectifiez l'assaisonnement.

    Saupoudrez le plat de persil finement haché au moment de servir après avoir retiré le bouquet garni.

    Vous pouvez utiliser des pois chiches ou des lentilles. Vous pouvez ajouter 45 mn avant la fin de la cuisson des pommes de terre en gros cubes et des carottes en rondelle.

     

    Toulouse, toulousain, cuisine, recettes, gastronomie, occitanie

     

     

     

     

     

     

     

     

  • La recette du cassoulet selon La Maison du Cassoulet.

    (Cassoulet de Castelnaudary)

    Celui-ci, me semble pas mal… sauf pour les lingots, ce n'est pas le bon haricot à mettre, lire toutes mes notes précédentes.

    Mais, BELLE SURPRISE! pour moi, il est bien expliqué comment se forme la croûte du cassoulet. Enfin, des gens se sont rendu compte que la croûte n'a rien à voir avec de la chapelure!

    MIRACLE! j'y croyais plus!

    Bon, c'est presque ma recette, mais CE N'EST PAS ma recette!

    Quant à tapisser le toupin de couennes, je n'y vois aucun inconvénient!

    Pour 4 personnes

     - 350g à 400g de haricots secs Lingots,

      - 2 cuisses de canard ou d’oie confites (coupées en deux),

      - 4 morceaux de 80g de saucisses de Toulouse pur porc,

      - 4 morceaux de 50g de viande de porc (jarret, épaule ou poitrine),

      - au moins 250g de couenne de porc (dont la moitié sera utilisée après cuisson pour le « montage » du cassoulet),

      - un peu de lard salé (et, selon les gouts, une cuillère à soupe de concentré de tomates),

      - pour le bouillon : une carcasse de volaille si on l’a d’avance, quelques os de porc, oignons carottes.

    La veille, faire tremper les haricots une nuit dans l’eau froide.

    Le lendemain, jeter cette eau et mettre les haricots dans une casserole avec 3 litres d’eau froide. Porter à ébullition pendant 5 minutes. Retirer du feu et jeter l’eau.

    Préparer le bouillon : mettez dans une casserole 3 litres d’eau non calcaire, les couennes coupées en larges lanières, la carcasse de volaille, les os de porc, les oignons et les carottes. Saler et poivrer. Cuire pendant une heure. Filtrer ce bouillon et récupérer les couennes.

    Dans ce bouillon filtré, mettre les haricots à cuire jusqu’à ce qu’ils soient souples mais restent entiers (environ 1 heure).

    Pendant la cuisson des haricots, préparer les viandes.

    Dans une grosse poêle sauteuse, faire dégraisser les morceaux de confit à feu doux puis les réserver.

    Dans la graisse restante, faire rissoler les morceaux de saucisses puis les réserver.

    Faire rissoler les morceaux de porc jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés et les réserver avec les autres viandes. Garder la graisse qui est au fond de la poêle.

    Egoutter les haricots mais conserver au chaud le bouillon de cuisson. Ajouter aux haricots quelques gousses d’ail et le lard broyés ensemble.

    A ce stade, certains ajoutent une cuillère à soupe de purée de tomates.

     Monter alors le cassoulet. Dans une cassole, tapisser le fond avec des morceaux de couenne, ajouter 1/3 des haricots, disposer dessus les viandes, et encore au dessus le reste des haricots. Enfoncer ensuite les morceaux de saucisses dans les haricots.

    Compléter en versant dans la cassole du bouillon chaud qui doit juste couvrir les haricots.

    Poivrer au moulin en surface et ajouter une cuillère à soupe de graisse (celle qui a servi à rissoler les viandes).

    Mettre au four à 150/160° (th 5 ou 6) et laisser cuire 2 à 3 heures.

    Pendant la cuisson, il se formera une croûte marron doré sur le dessus. Il faudra l’enfoncer plusieurs fois (7 fois disaient les anciens).

    Quand le dessus des haricots vient à sécher, on ajoute quelques cuillères de bouillon. Si le cassoulet a été préparé la veille, il devra être réchauffé au four à 150° pendant 1h30 environ. Ne pas oublier d’ajouter un peu de bouillon (à défaut quelques cuillères d’eau).

     

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  • Œuf cocotte au Roquefort

    Il vous faut des ramequins pour cuire.

    pour 4: 4 tranches de jambon de Bayonne, 250 g de champignons ou une demi-boîte

    1 œuf par pers. 1 tomate par pers. 4 cuillères crème fraîche épaisse,  poivre, ciboulette, cerfeuil ou persil

    Coupez un chapeau aux ¾ du haut de chaque tomate; retournez-les pour évacuer le plus d'eau possible.

    Coupez en lanières le jambon, coupez les champignons dans un saladier; poivrez et ne salez pas si vous faites la chasse au gaspi de sel!

    Rajoutez les cuillères de crème fraîche et mélangez bien. Farcissez les tomates jusqu'à ¾ pour casser l'œuf.

    Beurrez les ramequins et posez la tomate dans chacun; cassez l'œuf sur le dessus.

    Faites cuire au bain-marie à four moyen ou normal mais à four doux. Il faut que l'œuf soit juste cuit.

    De temps à autres, pour changer le goût, je rajoute 1 seule goutte d'HE de gingembre que j'ai bien mélangé avec la crème fraîche.

     

    Servez saupoudrez d'herbe aromatique à votre goût, poivrez et servez avec salade, etc….

  • Pâté de museau en salade

    250 g de pâté de tête ou plus

    Par personne:  une cuillère soupe de câpres, de cornichons en rondelles, de persil ciselé, d'huile à l'estragon, de vinaigre à l'estragon ou normal; 1 cuillère café de moutarde maison au piment ou 2 de moutarde normale

    Faite une vinaigrette très forte: délayez la moutarde dans un bol avec l'huile, le vinaigre; rajoutez les câpres rincés à l'eau froide, les cornichons.

    Coupez le pâté en cubes d'un cm, versez dessus la vinaigrette; remuez, goûtez pour l'assaisonnement; saupoudrez de persil frais. Laissez une demi-heure au frais. A déguster avec des tranches de pains tchintchés bien croustillantes. Et une salade amère: roquette, pissenlit, cresson.....

    Remplacez le pâté de tête par des dés de jambon blancs ou de la viande bouillies coupée en gros dés.

    Ou rajoutez des rondelles de saucisson à l'ail ou du chorizo ou du boudin noir.

    Vous pouvez mélanger aussi à une boite de thon en miette au naturel que vous aurez bien rincée.

     

     

  • Tellement simple!

    Tomates farcies au Roquefort

    Pour 4 personnes

    50 g de Roquefort

    4 petites tomates bien rondes

     25 g de crème fraîche

    Herbes aromatiques: persil, cerfeuil, coriandre…

    Utilisez le Roquefort sitôt sorti du réfrigérateur pour faciliter sa pulvérisation dans la moulinette.

    Mélangez avec la crème fraîche, poivrer et fouetter au mixer. Ajoutez vos herbes aromatique et garder une feuille pour déco.

    Enlevez un "chapeau" sur chaque tomate. Videz l'intérieur à l'aide d'une petite cuillère.

    Laissez-les égoutter, ouverture en bas, pendant quelques minutes.

    Remplir les tomates du mélange Roquefort-crème fraîche.

    Laissez une demi-heure au réfrigérateur. Servir comme entrée et/ou avec  des hors d'œuvre variés.