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Recettes - Page 228

  • Poulet à la piperade

    Poulet basquaise

    Chez moi, je faisais du poulet basquaise sans savoir qu'il s'appelait ainsi; pour moi, c'était le poulet en piperade…..

    1 beau poulet fermier d'environ 1 kg,

    120 g de jambon de Bayonne, ou un cul entier

    600 g de tomates bien mûres,

    3 poivrons verts, 3 aubergines, 150 g de champignons, 300 g de courgettes,

    2 gousses d'ail, 2 oignons, 2 carottes,

    1 cube de bouillon de poule, 25 cl de vin blanc sec,

    Farine, beurre et huile

    Découpez en morceaux votre beau poulet de ferme. Roulez chaque morceau dans la farine.

    Les faire ensuite sauter une dizaine de minutes dans une cocotte avec 3 cuillères à soupe de graisse de canard. Ne pas oublier de bien saler et poivrer. 4 minutes avant la fin, saupoudrez de farine et continuer à rissoler 4 minutes.

    Coupez ensuite les 2 oignons en fines tranches, ainsi que l'ail.

    Le jambon de Bayonne sera coupé en petits dés bien uniformes. Vous pouvez également utiliser un cul de jambon.

    Ajoutez le tout dans la cocotte. Mouillez à hauteur d'eau. Laissez cuire à feu doux pendant un 1/4 d'heure et ajoutez le vin.

    Pelez les tomates, les couper en gros morceaux. Prenez les poivrons, les peler après les avoir passé à la flamme, couper ensuite en petits cubes. Pelez les aubergines et couper en gros cubes; Ajoutez aubergines, tomates et poivrons dans la cocotte. Laissez cuire 1/4 d'heure.

    Prendre ensuite les 300 g de courgettes (bien nettoyées), les couper en petits cubes. Emincez les champignons. Ajoutez ces légumes au reste du plat et laisser mijoter une bonne vingtaine de minutes à petit feu.

    Le poulet piperade se sert, de préférence, avec du riz blanc (prévoir 300 g pour 4 personnes)

  • Encore une histoire de pain perdu!

    La récup de tous pains et gâteaux durs

    (récup de vieux pain ou gâteaux desséchés ou vieux croissants secs .... peut également servir à récupérer un gâteau mal démoulé ou un peu raté!)

    Pour 4 personnes 200 g de framboises entières ou autres fruits rouges du jardin ou congelées; ceci est la recette rapide, à la poêle, en été, quand on ne veut pas allumer le four.

    Des tranches de brioche pur beurre, ou du pain rassis, ou un gâteau fait maison ou bien des croissants et autres viennoiseries un peu sèches

    100 g de coulis de framboise: facile à faire, des framboises au mixer.

    20 cl de lait entier, 20 cl de crème fraiche liquide, 3 jaunes d’œufs, 80 g de sucre en poudre, 2 sachets de sucre vanillé, 40 g de beurre, un peu de sucre glace ou des pistaches fraiches ou noisettes concassées

    Dans un plat creux, mélangez le lait, la crème liquide, les jaunes d’œufs, le sucre en poudre et le sucre vanillé. Trempez vos tranches de brioche ou pain, ou les croissants coupés en deux, dans ce mélange et laissez bien absorber l'appareil.

    Faites chauffer doucement le beurre dans une grande poêle et faites-y dorer les tranches  pendant 2 minutes de chaque côté. Dressez-les dans des assiettes. Décorez avec les framboises, entourez de coulis et saupoudrez de sucre glace ou de pistaches ou de noisettes. Servez aussitôt.

    Si vos pains, brioches ou restes de gâteaux sont trop émiettés: beurrez un moule largement, tassez des morceaux de pains ou gâteaux brisés, arrosez de l'appareil et faites cuire au bain-marie au four moyen à chaud  th7 ou 180 environ 20 à 25 minutes.

    Personnellement, j'ai souvent remplacés les fruits rouges par des fruits confits ou raisins secs trempés dans du rhum.

     

     

  • Bon, si on perd le pain....!!!

    Pain perdu

    La fameuse recette qui récupère le pain sec…

    Ceux qui n'avaient ni poules ni chien (soupe du chien du temps d'avant les boîtes et autres croquettes que c'est la honte pour les enfants qui continuent, un peu partout à n'avoir ni assiette ni… rien dans l'assiette) ont trouvé le moyen de finir le pain autrement qu'en chapelure et soupes.

    Certains toqués de la toque vous disent d'utiliser des brioches rassies, du pain d'épices, des croissants  ou autres viennoiseries: quand il y avait ce genre de produit dans la famille, ils ne passaient pas la nuit!

     

    Récupérez donc votre pain dur de la veille –si vous ne voulez pas vous casser le poignet en le coupant en tranches.

    Coupez-le en tranches d'un centimètre d'épaisseur.

    Il faut préparer l'appareil: un œuf; du lait, de la vanille ou sucre vanillé, de la fleur d'oranger, du sucre en poudre, fouettez l'ensemble.

    Il faudra du beurre pour passer les tartines dans la poêle.

    Laissez tremper le pain dans votre mélange 4-5 minutes en le tournant pour qu'il soit bien imprégné du mélange liquide odorant.

    Faites chauffer votre poêle en fer* et laissez fondre le beurre. Avant qu'il ne soit noisette, posez les tartines mouillées et faites rissoler trois minutes sur chaque face.

    A consommer très chaud; pour finir, vous pouvez saupoudrer de sucre en poudre mélangé à de la cannelle.

    Chez nous, on écrasait de morceaux de sucre avec le fond du verre: nous obtenions ainsi des pépites de sucre qui croquent sous la dent.

    Pain perdu aux herbes et fromage de chèvre 

    Le classique pain perdu en version salée ! Super bon et rapide et pratique pour les soirées où il n'y a plus rien dans le réfrigérateur. 

    Préparation et cuisson 10

    Repos : 5 mn

    Temps total : 15 mn

    Pour 2 personnes :

     6 tranches de baguette rassise; 1 œuf ;  125 ml de lait ; sel, poivre;  6 tranches de chèvre frais et une bonne poignée d'herbes fraîches hachées (persil, basilic, cerfeuil au choix) ou les HE correspondantes; un peu de beurre ou d'huile pour la cuisson

    Coupez les tranches de baguette et les placer dans un plat. Battre l'œuf avec le sel, le poivre et les herbes. Ajouter le lait après l'avoir réchauffé un peu éventuellement.

    Versez le mélange lait/œuf sur les tranches de baguette et laissez environ 5 à 10 minutes le pain s'imbiber. Retournez les tranches à mi-temps.

    Faire chauffer de l'huile ou du beurre dans la poêle et y faire revenir le pain perdu.

    Servir chaud sur une salade verte bien épicée avec une tranche de chèvre posée sur chaque pain perdu, vous pouvez aussi avant de poser sur la salade, gratiner les tranches deux minutes à grill puissant.

     

    Poêle en fer: vous n'avez pas encore visité mon site contre les poisons toxiques en cuisine?

    Pourtant, j'ai des centaines de visites par jour... vous êtes bien dépensier-es.... sachez que ce n'est plus la mode aujourd'hui! :-)

    www.tradi-cuisine.com

     

  • GÂTEAU DE RIZ A L'ANCIENNE

    Achetez du riz rond; inutile de chercher des riz étrangers... nous avons en France une superbe et belle région qui s'appelle la Camargue et qui nous fait les meilleurs riz qui soient!

    Autrefois, il fallait environ 45 mn pour cuire le riz... désormais, en ces temps de vitesse et précipitation, le riz se prépare en 5 minutes. Perso, je prends toujours du riz dont le temps de cuisson est le plus long: il est indiqué sur la boîte.... on ne sait pas trop quels moyens sont utilisés pour "tripatouiller" le riz et lui faire rendre gorge en 5 m'.

    On m'a toujours dit: dans le doute, abstient toi.

    C'est de bonne vertu.

    La recette ci-après est une recette de quand j'étais petite fille.Vous pouvez remplacer les fruits confits par les fruits de saison que vous rajoutez en brunoise au moment de servir.

    Nous, nous ne savions rien faire cuire comme desserts ou entremets sucrés sans rajouter de l'eau de fleurs d'oranger ou de l'amande amère, de la vanille. Désormais, on dispose de plus d'arômes.... l'essentiel est de réfléchir afin de savoir comment sont extraits ces arômes de la plante... ce genre de question vous permettra d'éviter quelques malaises plus ou moins graves et, qui sait, un cancer des voies digestives!

    Bien entendu, on n'est jamais assez prudents!

    D'autres infos sur les poisons et toxiques en cuisine: www.tradi-cuisine.com

    RECETTE

    Préparation: 1 heure; Cuisson: 75 minutes

    200 g de riz rond; 1 litre de lait entier; 150 g de sucre semoule

    2 œufs; 50 g de fruits confits coupés en petits morceaux;

    50 g d'amandes hachées; 2 cuillérées à soupe de farine;

    1 sachet de sucre vanillé; 1 zeste de citron non traité

    Beurre pour le moule;

    Portez le lait à ébullition puis versez-y le riz et la moitié de sucre.

    Couvrez et faites cuire 30 mn à feu doux. Remuez à plusieurs reprises.

    Puis laissez refroidir. Roulez les fruits confits dans la farine, afin qu'ils ne tombent pas au fond de la pâte.

    Séparez les jaunes et le blanc des œufs. Travaillez les jaunes avec le sucre restant et fouettez bien jusqu'à l'obtention d'un mélange mousseux. Ajoutez le riz, le zeste de citron, les amandes, les fruits confits et le sucre vanillé.

    Mélangez bien. Préchauffez le four, th.5.

    Battez les blancs d'œufs en neige ferme et incorporez-les délicatement au mélange. Beurrez un moule à bords hauts et remplissez-le avec la préparation.

    Faites cuire au four 1 heure 15 mn environ. Démoulez le gâteau de riz et laissez-le refroidir. 

    Recouvrez de caramel ou de fruits frais si vous voulez.

     

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  • L'oie grise de Toulouse

    Autre appellation: oie fermière du Gers.

    En fin d'année, nous y avions droit: l'oie ou la dinde farcie aux marrons. C'est très long à cuire mais que c'est bon!

    L’oie de Toulouse, une géante (pouvant atteindre 10 à 13 kg chez un jars) au plumage gris et au ventre et à l’arrière blancs, est, sans conteste, l’oie française la plus connue à l’étranger, où elle s’est acclimatée dans de nombreux pays. En France, elle porte souvent le nom de la région où on l’élève: oie fermière du Gers, oie des Landes etc.

    Il existe deux variétés: l’oie "à bavette" et l’oie "sans bavette".

    La première est de type industriel, la seconde de type agricole. L’oie à bavette est un volatile de taille énorme, à la carrure massive (cou fort, tête large et courte avec bavette). Son plumage est abondant, serré sur les régions supérieures du corps, mais bouffant aux cuisses et au croupion.

    L’oie sans bavette, un peu plus légère et svelte, possède un plumage abondant, serré, mais moins épais sur le croupion et les cuisses que sur le dos et la poitrine. Ce type, plus productif que le précédent, est prioritairement utilisé pour l’obtention des foies gras dans le Sud-Ouest (foie gras d’oie et de canard).

    Après la période d’élevage qui dure environ six mois, suit une étape de pré-engraissement d’une quinzaine de jours (l’animal est nourri en deux repas pour développer son jabot), précédant le gavage proprement dit. Celui-ci s’étend sur environ 20 jours.

    L’animal est surnourri avec du maïs additionné de sel (pour l’inciter à boire). Au final, le foie hypertrophié sera retiré après l’abattage.

    En dehors du foie, la chair fondante de cette oie est transformée en confits, magrets, rillettes et de nombreuses autres spécialités.

    Un peu d’histoire

    L’oie est élevée depuis des siècles dans le Sud-Ouest. Sa chair était transformée en confits. A la fin du XVIIIe siècle, une énorme oie grise (prisée pour son foie) remplacera peu à peu les oies communes de la région.

    L’oie fermière de Toulouse est traditionnellement une volaille aux proportions très généreuses dont on consomme la viande mais dont on obtient surtout un foie gras en très populaire, non seulement en France mais aussi dans d’autres pays. Si le confit est la recette la plus ancienne, le foie gras de l’oie grise est désormais tendance, surtout que sa saveur est clairement plus délicate que celle du foie gras de canard.

     

     

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    Une recette parmi d'autres

    Pour huit personnes, préparation vingt à trente minutes, cuisson deux heures.

    Une oie de 3 kg environ,

    1 kg de pommes reinettes (évitez les pommes farineuses, trop acides ou douceâtres),

    deux cuillerées à soupe de Calvados, un oignon, trois échalotes, deux feuilles de sauge (important), graisse, beurre ou huile, sel et poivre.

    Pelez les pommes, coupez en quartiers, arrosez avec deux cuillerées à soupe de Calvados, et laissez macérer quinze minutes en arrosant.

    Pelez et hachez finement oignon et échalotes, les mélanger à la sauge ciselée et en ajoutant les pommes macérées, introduire la farce à l’intérieur de l’oie.

    Salez, poivrez, chauffer le four à 180 degrés.

    Recoudre l’ouverture, ne pas barder l’oie. Graissez abondamment le plat et ajoutez un petit filet d’huile, déposez l’oie dans le plat, enfournez.

    Après cinq à sept minutes de cuisson, badigeonnez l’oie avec la graisse fondue. Arrosez très souvent en cours de cuisson.

    Comptez deux heures de four. La volaille est cuite lorsqu’elle laisse échapper une légère vapeur et dégage son fumet.

    On accompagnera ce plat d’une garniture de salsifis sautés au beurre et champignons (par exemple).

    Les vins qui vont avec sont pour notre région, des Gaillac, Saint-Mont, Minervois, Corbières et Buzet.

    D’autres farces

    Robert Courtine préconisait pour cette farce des marrons grillés (1 kg) écrasés à la fourchette auxquels il ajoutait 250 g de chair à saucisse, plus le foie raidi à la graisse et le gésier, le cœur haché avec persil, échalotes, estragon, et jaunes d’œufs pour lier le tout. Il servait l’oie farcie avec des boudins noirs, des crépinettes, une salade verte.

    A Segré (Maine-et-Loire), les oiselles sont farcies avec marrons, échalotes; les grises, échine de porc, foie, gésiers de l’oie, feuille de sauge, persil, crème fraîche, madère pour parfumer et coulis de tomate (facultatif). L’oie est précuite avant d’être farcie, déglaçage au vin blanc sec. Recette classique rapportée par Curnonsky.

    Pour les marrons, présents dans de nombreuses recettes de farce ou d’accompagnements, gagnez du temps en utilisant des marrons en conserve généralement excellents. On peut évidemment “tenir“ la farce avec de la mie de pain trempée.

    La sauge est très souvent utilisée. Sa saveur piquante et amère convient à tous les aliments gras, et les Italiens l’utilisent davantage. De plus, la sauge vous aidera à digérer le gras!

    Britanniques et Flamands l’ajoutent à l’oignon pour les volailles et les sauces, les Allemands à la charcuterie.

    Les cuisiniers des Balkans et du Moyen-Orient l’utilisent avec le mouton rôti.

     

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    UN PEU PLUS DE RECETTES CUISINE ANCIENNE?

    www.nos18ansenmai68.com

     

     

  • Le rata comme chez moi

    Grosses faims…

    et petit budget? Faites du rata!

    Pour 4 à 6 personnes: 1 kg de haricots secs blancs ou lentilles ou pois chiches ou fèves sèches;

    1 gros oignon jaune;

    800 g de pommes de terres; 2 ou 3 carottes;

    1 cote de céleri (facultatif) 1 belle couenne de porc (facultatif);

    1 os de jambon ou 3 cotes d'échine de porc ou 400 g de saucisse de Toulouse ou 1 carcasse de poulet ou autre volaille;

    2 l de bouillon; sel, poivre; thym en branche et/ou laurier

    Vous n'êtes pas obligé(e) de faire tremper les haricots la veille mais il vaut mieux faire tremper pois chiche et fèves sèches. Pour les haricots et les lentilles, faites-les blanchir dix minutes après la rotation de la soupape de la cocotte vapeur; jeter l'eau et remettre à cuire avec le bouillon (de l'eau et trois kub); et si vous aviez un os à moelle?

    Dans une grosse marmite(1h 30), ou la cocotte-minute (55 mn); faites cuire les légumineuses dans un premier temps avec le bouillon,  rajoutez thym et laurier; si vous rajoutez des couennes, les faire cuire en même temps, après les avoir blanchies à l'eau bouillante une dizaine de minutes, l'os de jambon et/ou l'os à moelle; vous rajoutez l'oignon et la viande de porc dès que rissolés;

    pendant ce temps-là, faites roussir l'oignon coupé en brunoise dans de l'huile; rajoutez les viandes pour qu'elles dorent de tous côtés à feu moyen durant une dizaine de minutes en remuant, la saucisse de Toulouse;

    faites cuire 25 mn minimum la viande dans la marmite avec les légumineuses, et rajoutez la saucisse seulement le dernier quart d'heure; rajoutez les carottes coupées en rondelles, la cote de céleri; pelez et coupez en quatre les pommes de terre et rajoutez, sel et poivre; faite cuire quinze minutes de plus à feu moyen; goutez et rectifiez l'assaisonnement.

    Si vous trouvez le bouillon trop pâle (cela fait "malade"!) rajoutez quelques cuillères de concentré de tomate ou bien vous aurez pris soin de mettre une cuillère à café de curcuma qui donne belle couleur dorée.

     

  • A goûter absolument !

    Le fénétra: Amande, abricot et citron confit: une association délicieuse.

    Toulouse a plusieurs spécialités sucrées. Si les bonbons, dont le plus légendaire est probablement le cachou, sont à découvrir, le fénétra lui, est un gâteau typique à ne surtout pas manquer. Fenetra et une vraie spécialité toulousaine, gâteau à base de pâte d’amande, meringue et écorces de citrons confits.

    Parfois, pâte sablée aux amandes, citrons confits et abricots sont les principaux ingrédients de cette recette ancestrale. Pour goûter le fénétra authentique, vous devrez trouver une pâtisserie. Il n’est que peu proposé sur les cartes des restaurants toulousains... D'ailleurs, il n'y a qu'à voir le cassoulet que la plupart proposent!

    Ce gâteau à base d’amandes et de citron confit est un dessert très ancien, typique de la cuisine occitane. Son origine remonte aux Romains qui le consommaient durant la fête des morts. Cette procession donnait lieu à un grand repas familial au cours duquel on mangeait le fenetra.

    Le “grand fenetra“ existe encore, je pense. J'y ai souvent assisté mais il ne se déroule qu'en centre ville et comme j'étais plutôt dans les quartiers... je devais donc me rendre en centre ville pour voir la cavalcade, comme j'appelais cela;

    des groupes folkloriques descendent les rues principales en dansant et chantant.... puis, on se retrouve dans la cour du Capitole, (l'ancien palais des Capitouls qui sert de mairie) pour chanter en occitan. Une fois ou deux a été mis en perce le “vin de Toulouse“; et oui! notre ville possède une petite vigne mais je n'ai pas eu l'honneur de goûter à ce vin qui est très, très rare. Je crois cependant qu'on le sert dans les maisons de retraite de la ville...

    Comme indiqué plus haut, le Fénétra est une vraie spécialité toulousaine qui fait partie du patrimoine local et de l'histoire de la ville. Ce savoureux gâteau est un dessert très ancien, typique de la cuisine occitane.

    Ce nom provient des Feretralia (le Fénétra s'est d'ailleurs longtemps appelé Férétra et d'ailleurs, moi-même, j'utilise ce terme) qui se déroulaient alors au moment des ides de mars. Les toulousains se rendaient en procession à la grande nécropole du sud de la ville (il existe toujours une rue du fénétra qui reprend ce chemin).

    Plus tard, au Moyen Âge, cette fête de "pardon" (pour les fautes commises) se déplace aux alentours de Pâques. A partir du XVIIIe siècle, elle devient procession festive, spectacles de rues, jeux (au cours desquels on grimpe aux fameux mât de cocagne)  et donne lieu à un grand repas familial au cours duquel on partage le Fénétra, un gâteau très apprécié

    Le tournant du XXe siècle et les deux guerres mondiales semblent sonner le glas de cette tradition que la mairie de Toulouse décide pourtant de relancer avec succès dans les années 60.

    Le gâteau, j'en ai mangé, enfant… Mais, de nos jours, force est de constater que peu de pâtissiers à Toulouse confectionnent ce gâteau. Ce furent surtout les grand-mères qui l’ont fait connaitre à quelques autochtones.

    Aujourd'hui, on trouve le vrai gâteau Fénétra dans quelques pâtisseries toulousaines comme " la Bonbonnière " 41 rue des tourneurs, la " Maison Pillon " 2 rue Ozenne, la " Maison Saunal " 31 avenue des Minimes et dans la boutique " Régals " située 25 rue du Taur, une enseigne spécialisée depuis quatre générations dans les produits toulousains,

    Fière de son passé romain (dont témoigne encore le nom de place du Capitole), Toulouse fête le Fénétra, la version locale et juilletiste du Carnaval, depuis plus de... 2000 ans !

    LA RECETTE:

    Pour 1 tarte ou 2 tartelettes de 16 cm de diamètre

    Pour la pâte sablée :

    200 g de farine

    100 g de beurre

    100 g de sucre en poudre

    2 jaunes d'œuf

    Pour la garniture :

    6 gros abricots (ou 150 g de confiture ou compote d'abricot)

    40 g de citron confit

    3 blancs d'œuf (120 g)

    100 g de sucre en poudre

    30 g de farine

    100 g d’amandes en poudre

    Préparez la pâte sablée : mélangez la farine et le beurre coupé en dès, émiettez du bout des doigts pour sabler la pâte. Faites un puits au centre et versez le sucre, le sel et les jaunes d’œuf. Incorporez peu à peu avec la préparation de farine. Ramassez la pâte en boule. Filmez-la et laissez-la reposer 1h au frais.

    Coupez les abricots en lamelles. Faites-les cuire avec une noisette de beurre et une cuillerée à soupe de sucre, sur feu moyen, jusqu’à avoir une compotée. Vous pouvez rajouter de l'arôme d'amande douce.

    Etalez la pâte sur un plan de travail fariné et foncez-en un moule à tarte (26 cm de diamètre) ou deux moules à tartelettes de 16 cm de diamètre.

    Piquez le fond avec une fourchette et étalez la compoté d’abricot. Répartissez les écorces de citron confit.

    Battez les blancs d’œuf en neige ferme. Ajoutez le sucre et continuez de fouetter. Mélangez la farine et la poudre d’amande dans un bol et ajoutez-les à la meringue. Mélangez avec une maryse en soulevant la pâte du bas vers le haut sans faire retomber les blancs.

    Répartissez la meringue à l’amande sur le fond de tarte.

    Faites cuire 20 à 25 min dans le four préchauffé à 180°C.

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