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Recettes - Page 227

  • Piperade jambon

    Plat léger d'été

    pour 4 personnes :

    4 tranches généreuses de Jambon de Bayonne

    8 œufs; 1 kilo de poivrons verts

    1 kilo de tomates; du persil haché

    1 piment, 1 oignon, 1 tête d’ail

    Huile, sucre, sel

    1 cuillère de graisse d’oie ou de canard

    Commencez par éplucher, épépiner les poivrons verts, les tailler en lanières, les faire étuver dans deux cuillerées à soupe d’huile avec l’oignon émincé, l’ail, les tomates épluchées, le piment taillé en rondelles; ajoutez une pincée de sucre.

    Faites cuire doucement jusqu’à évaporation complète. Battre  ensuite les huit œufs en omelette, salez légèrement.

    Passes, pendant deux minutes, quatre tranches de Jambon de Bayonne dans la graisse d’oie ou canard et réservez au chaud versez ensuite la graisse de cuisson dans les légumes.

    Hors du feu, incorporez les œufs au mélange de tomates et de poivrons.

    Brouillez, avec une fourchette,  l’ensemble qui doit être moelleux puis mettre sur feu doux pendant trois minutes.

     

  • Le sel de Salies-de-Béarn

    "croque-au-sel"

    Pour nous, c'étaient les tomates, oignons nouveaux et les radis, toujours dégustés à la croque au sel.

    Et puis, personnellement j'adorais les tartines. Je sais, je vais faire hurler les nutritionnistes (dont je suis) en vous racontant ceci:

    Très souvent, enfant, au goûter, je passais une gousse d'ail sur une belle tranche de pain de campagne, puis je tartinais à la graisse de canard et je saupoudrais chichement de gros sel.

    Je faisais cela parce que j'avais vu mon papa le faire; ce genre de tartines étaient courantes dans les années 50… faut dire, qu'en ce temps-là, il n'y avait pas d'eau chaude au robinet et l'on se chauffait à la cuisinière à bois. Il fallait des calories pour se réchauffer dans l'air glacial des maisons sans confort… quand on avait une maison, n'oubliez pas, nous étions juste après la guerre de 39-45.

    Pour le goûter, nous avions toujours un café au lait avec des tartines à la margarine ou confiture maison, du pain et 2 morceaux de sucre, des tartines ci-dessus, du pain tchintché (tartine frottée à l'ail et huile, avec 3 ou 4 grains de gros sel). Quelques rares fois, nous avions droit à une demi-bille de chocolat ou une pêche, deux abricots, 3 noix, un peu de raisin…

    On n'en demandait pas plus: c'était comme cela, en fait. Cela nous a pas si mal réussit: pour l'instant, j'ai passé la soixantaine... qui peu en dire autant? mais, je vous souhaite la même chose.... on ne sait jamais de quoi la vie est faite!!!

    Un sel de légende et de tradition

    Le sel de Salies-de-Béarn est obtenu par simple évaporation des eaux souterraines selon une méthode ancienne : dans une poêle à sel. Il s’agit d’un sel 100% naturel, exceptionnellement riche en oligo-éléments.

    Présent naturellement sous les Pyrénées depuis des millions d’années, le Sel de

    Salies-de-Béarn est protégé en profondeur dans des eaux dix fois plus salées que l’eau de mer.

    Son mode de production authentique et traditionnel confère à ce sel 100% naturel et exceptionnellement riche en oligo-éléments, des qualités gustatives incomparables.

    Exploitation depuis plus de 3000 ans!

    Les fouilles les plus récentes attestent d’une exploitation du sel vieille de plus de 3000 ans. Au Moyen Age, les habitants de Salies de Béarn décident de s’organiser pour éviter l’anarchie et mieux répartir la richesse commune. C’est ainsi que naquit la Corporation des Part Prenants de la Fontaine Salée.

    Le Livre Noir de 1587 atteste de cette codification qui fait les Salisiens collectivement propriétaires de la fontaine salée.

    A cette époque, Salies possède en Béarn le monopole du commerce du sel qui, ne l’oublions pas est une denrée rare, précieuse et fort convoitée.

    Ainsi, Salies exporta sa richesse sur les routes du Royaume et sur le "Cami Salié" en particulier (la voie du sel).

    Ni Louis XIV, ni plus tard la Révolution, ne parvinrent à faire abolir les droits de la Corporation des Part Prenants. Napoléon 1er alla même jusqu’à les reconnaître.

    La suppression de l’impôt sur le sel: la gabelle, la concurrence du sel marin mettent en difficulté les artisans façonneurs locaux. Même si la production se modernise, avec la création des Salines, Salies doit impérativement diversifier ses activités.

    En s’orientant vers le thermalisme, la ville, sous l’impulsion en particulier du Docteur Nogaret,  offre à l’Or Blanc un débouché médical. En 1855, le premier établissement thermal voit le jour.

    En 1867 de solides voûtes de pierre recouvrent la source et son bassin : La Crypte du Bayaa protège désormais la précieuse fontaine. De belles demeures Béarnaises sont construites, de grands hôtels typiques de l’architecture thermale, en vogue à l’époque, sont mis en chantiers.

    Peu à peu, au cours des siècles, le commerce du sel s’est ainsi doublé d’une vocation thermale et touristique grandissante. Salies connaît alors ses heures de gloire en recevant de riches et très prestigieuses personnalités du monde de la Politique et du Spectacle en particulier.

    Aujourd’hui, la balnéothérapie vient compléter l’offre de soins et permet de toucher une clientèle grandissante à la recherche de ressourcement et de Bien être dans un cadre architectural et environnemental  que les Salisiens ont su et voulu préserver.

    Il est utilisé depuis des siècles sur les tables du Sud-Ouest de la France. Il est toujours préféré à tout autre sel par les professionnels de la salaison, notamment ceux du Jambon de Bayonne. En effet, le sel de Salies-de-Béarn est préconisé dans le cadre de l’IGP Jambon de Bayonne.

    Sel Gros et Fleur de Sel

    Reconnu pour son goût et ses bienfaits sur la santé, le Sel de Salies-de-Béarn est apprécié des gastronomes et des grandes toques de France.

    L'eau-mère: un concentré d'eau thermale

    Les eaux-mères sont obtenues par une lente évaporation de l’eau puisée en profondeur dans les sources salées de Salies-de-Béarn.

    Hydrothérapie des chevaux de sport

    Le concentré d’eau thermale est utilisé depuis le XIXème siècle pour l’hydrothérapie des chevaux de sport afin de soigner leurs membres. 

    Sel Gros de Salies-de-Béarn

    Sel de Salies de Béarn

    Traditionnellement utilisé pour les produits de salaison, le Sel Gros de Salies-de-Béarn est un élément essentiel de la cuisine du Sud-Ouest. Riche en éléments minéraux et oligo-éléments, il révèlera toutes les saveurs de vos plats. De plus, il est préconisé dans le cadre de l’IGP Jambon de Bayonne. Voir la note

    Conseils d’utilisation: cuisson de toutes préparations, cuisson en croûte de sel, court-bouillon

    Sous l’effet du soleil et du vent, des pétales fins et légers apparaissent à la surface de la poêle à sel et forment la Fleur de Sel de Salies-de-Béarn. Elle est issue de la première cristallisation du sel et récoltée à la main.

    Naturellement blanche et fragile, la Fleur de Sel de Salies-de-Béarn est prisée par les gourmets et les chefs étoilés pour son incroyable faculté à bonifier toutes vos recettes.

    Conseils d’utilisation: après la cuisson de vos préparations, sa légèreté incomparable fera merveille sur vos grillades, poissons, viandes, salades de saison et légumes à la "croque-au-sel".

     

  • C'est la saison!

    Le millas

    Traditionnellement, on mangeait le millas quand on tuait le cochon ou les canards.

    400 g de farine de maïs

    300 g de farine de froment

    1 litre 1/2 de lait

    1 litre 1/2 d'eau

    125 g de beurre

    125 g de sucre en poudre

    15 cl d'eau de fleur d'oranger

    1 petite cuillère de sel

    Pour préparer le millas, il faut un toupin, ou un  chaudron de cuivre (à défaut, un grand faitout), une "toudeilho", cime de sapin (à défaut, une grande spatule) et une nappe blanche de grosse toile.

    Dans le chaudron, faire bouillir l'eau, le lait ; salez et versez la farine en saupoudrant et en remuant sans s'arrêter pour éviter la formation de grumeaux.

    Mettre le beurre coupé en lamelles, le sucre et l'eau le fleur d'oranger.

    Cuire à feu doux durant 1 h en remuant souvent. Le millas est cuit lorsque la "toudeilho" tient toute seule dans le millas.

    Verser alors le millas sur la nappe farinée en une couche de 2 cm d'épaisseur.

    Le millas se mange lorsqu'il a refroidi, découpé en petits carrés frits à la poêle et sucré.

     

    Toulouse, toulousain, tradition, cuisine, recette, gastronomie, société

     

     

     

     

     

     

     

  • Nouvelle cuisine

    L'’impression alimentaire

    Le salon 3D Printshow met l'impression alimentaire à l'honneur cette année. Bien que le secteur soit très récent et encore peu connu, il trace peu à peu son chemin chez les professionnels de la restauration.

    Pour sa 3e édition, le 3D Printshow reprend ses quartiers au Carrousel du Louvre à Paris les 17 et 18 octobre. L'occasion pour le public et les professionnels de découvrir les dernières innovations de cette jeune industrie.

    Sur 7 000 mètres carrés et avec un panel d'une cinquantaine d'exposants, le salon couvre tous les champs de l'impression 3D, de la médecine à la décoration, en passant par l'architecture, et même la restauration. La nourriture est d'ailleurs l'un des thèmes phares du salon, auquel participent les principaux acteurs de ce domaine encore balbutiant.

    Un secteur peu connu

     "Le marché est en plein essor, mais il n'est pas très connu (...) c'est pourquoi nous devons communiquer, afin que les gens sachent ce que l'impression 3D peut leur apporter“, affirme Christina Zheng, directrice général de Choc Edge, une entreprise qui fabrique des imprimantes à chocolat.

    Arc de triomphe en chocolat - Choc Edge

    Si le secteur n'est pas encore très connu, c'est parce qu'il ne compte pour le moment que peu d'acteurs. Le prix des machines étant un facteur venant limiter le recours à cette technologie. Mais, " je pense que d'ici trois ans, les prix auront baissé. Regardez les autres domaines de l'impression 3D, ils ont beau être jeunes, on trouve désormais des machines très efficaces pour à peine 600 euros ", note Frits Hoff, directeur et fondateur du FabLab Maastricht, une fondation néerlandaise spécialisée dans la recherche de nouveaux matériaux pour les imprimantes 3D.

    Un domaine résolument orienté vers les professionnels

    Parmi les clients des entreprises qui commercialisent des imprimantes pour fabriquer de la nourriture, il y a entre autres les pâtisseries, les chocolatiers, les chefs cuisiniers qui souhaitent créer des recettes originales, mais ces produits s'adressent aux professionnels de la restauration.

    L'impression 3D de nourriture présente deux intérêts majeurs. D'abord, offrir une personnalisation de masse. C'est-à-dire que les clients peuvent facilement et rapidement obtenir des produits personnalisés. " Nos appareils sont beaucoup utilisés pour les mariages ou pour personnaliser des gâteaux d'anniversaire ", indique Christina Zheng.

    Le second intérêt, c'est que des machines puissent s'occuper des tâches répétitives, sans brider la création des recettes : " le but n'est pas de pousser la restauration vers une industrialisation encore plus importante ", explique Frits Hoff. Un avis partagé par Luis Fraguada, directeur de la recherche de Robots In Gastronomy, qui fabrique des appareils pour imprimer du chocolat: "c'est plutôt une nouvelle manière de créer". En effet, les imprimantes 3D sont moins rigides que les machines industrielles habituelles, ainsi, la conception serait plus libre.

    Pour ce qui est de l'arrivée éventuelle de ces machines chez les particuliers, Luis Fraguada se montre sceptique: "je ne pense pas qu'on verra les imprimantes 3D arriver dans les cuisines des gens, ou alors, dans très longtemps. Pour l'instant, elles sont surtout intéressantes pour les professionnels".

     

  • Sauté de jambon de Bayonne basquaise

     

    Pour 6 personnes :

    1 beau poulet jaune du Gers d’environ 1,5 kg

    150 g de Jambon de Bayonne, 4 oignons jaunes

    Piment d’Espelette en poudre et 3 gousses d’ail

    4 tomates dont 1 bien mûre

    4 poivrons (2 verts, 1 jaune, 1 rouge)

    10 cl d’huile olive; 1 bouquet garni

    Verre de vin blanc, Persil frais, Sel, poivre

    Coupez le poulet en morceaux, puis saupoudrez-le de piment d’Espelette.

    Faites chauffer la cocotte à feu vif. Pelez les tomates et coupez-les en petits quartiers.

    Faites griller les morceaux de poulet. Pendant ce temps, pelez et émincez les oignons et l’ail.

    Taillez les poivrons en lanières (après avoir bien retiré les pépins). Coupez le jambon de Bayonne en lamelles. Retirez les morceaux de poulet lorsque la peau est brunie sur toutes les faces. Ajoutez l’huile et jetez-y les lamelles de Jambon de Bayonne.

    Coupez le poulet en morceaux, puis saupoudrez de piment d’Espelette

     

     

     

  • 1 recette de ma chère marraine, ma tante

    qui a vécu de 1915 à 1923 dans les Hautes-Pyrénées; décédée l'année de ses 100 ans!

     

    Garbure du Béarn

    1 cul de jambon de pays

    Tous les légumes de saison, ail, poivre, sel

    Oignons, bouquet garni

    Viandes confites: longe de porc, saucisses, cou de canard, ailerons ou cuisses

    ou carcasse de canard, d'oie, etc.

    Vous pouvez utiliser des "broutes" de navets: repousses de navets avant floraison, que vous pouvez les cuisiner en potage de légumes ou comme des épinards.

    Faire un bon bouillon clair avec un jarret de jambon. Laisser frémir 30 minutes, ajouter un bouquet garni, puis les légumes de saison: poireaux, carottes, un peu de céleri, fèves et pois frais, chou cavalier ou pommé, navet rond, pommes de terre, oignons légèrement fondus à la graisse, fanes de radis et "broutes" de navets sans oublier l’indispensable haricot frais ou sec que l’on aura laissé gonfler 12 heures dans de l’eau claire.

    Laisser bouillir à petit feu 2 à 3 heures, ajoutez en fin de cuisson un peu d’ail pilé et les viandes confites... La louche doit tenir debout au milieu du "Toupin" si votre garbure est à la bonne consistance.

    Pour ne pas en laisser une miette, n’oubliez pas de faire chabrot.

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    Faire chabrot

  • Des salades du coin

    Je l'appelle fraîche parce qu'il faut cuire les viandes.... plus bas, une recette aux abats confits, plus rapide

     

    Salade gersoise fraîche

    Préparation : 30 minutes - Cuisson: 15 minutes

    Pour 4 personnes: 1 salade (laitue ou batavia), 1 magret de canard fumé ou des aiguillettes de canard fraîches, 6 à 8 cœurs de canards frais, 1 cuillère à soupe d'huile, 3 cuillères à soupe de vinaigre de vin, Sel & poivre (du moulin)

    Effeuiller la salade, la laver et bien l'essorer.

    Couper les cœurs de canard frais en fines lamelles et les placer dans une sauteuse, à feu doux. Les cœurs doivent cuire dans leur propre graisse. Les retirer, les égoutter et les remettre au chaud dans la sauteuse.

    Couper très finement le magret de canard, dans le sens de la longueur. Poêler les lamelles de magret ou les Aiguillettes à feu vif.

    Préparez la vinaigrette et assaisonnez la salade dans un récipient approprié.

    Préparez 4 assiettes et y répartir la salade assaisonnée.

    Y ajouter les lamelles de cœurs, les morceaux de magret ou les Aiguillettes.

    Terminez en donnant quelques tours de moulin à poivre. Servir immédiatement.

    Pour transformer la salade du Gers en salade landaise, rajoutez 4 tranches de jambon cru et 4 tranches de foie gras poêlées à feu doux et sans s'attarder.

    Ma Salade gersoise aux confits (gésiers, foies ou cœurs)

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    Celle que je fais souvent car, plus rapide

    Il faut 400 g de gésiers, de cœurs ou de foies de volailles confits

    1 belle salade verte (par pitié, pas de salade sous plastique…. la salade est lavée avec de l'eau très fortement javellisée… vous voulez un cancer des voies digestives ou quoi?)

    1 grosse gousse d'ail; 1 peu de cébollade (oignons frits avec du vinaigre et arrosés de vinaigre balsamique à la fin) ou des petits oignons dans du vinaigre blanc

    5-6 petits pains grillés au froment

    des noix fraîches ou des cerneaux pris dans des noix fraîches (pas sous plastique, ne valent rien) ou des pignons de pain ou des noisettes fraîches

    du roquefort coupé en dés.

    Pour commencer, faites sauter vos petits confits pour bien retirer la graisse, réservez.

    Dans la graisse qui reste, faites sauter des croûtons de pain grillé au froment que vous aurez fabriqués vous-même après avoir frotté avec la gousse d'ail. S'il ne reste plus de graisse, utilisez une huile d'olive de cuisson

    Nettoyez la salade verte, préparez une vinaigrette bien moutardée à l'huile de noix ou de noisette, poivrée et salée.

    Dans le saladier, mettre la salade, filtrez et passez sous l'eau les petits oignons blanc en vinaigre, rajoutez-les.

    Ouvrez les noix, brisez-les en petits morceaux; faites sauter dans la poêle les pignons, amandes effilées ou noisettes pour remonter l’arôme si vous avez choisi ces graines.

    Posez dans la salade les morceaux de gésiers ou cœurs ou foies de volaille refroidis et des carrés de roquefort.

    Versez la vinaigrette moutardée ou, mieux, laissez à côté pour que chacun la rajoute à son envie.

    Vous pouvez saupoudrer de persil frais haché.

     

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    Pour rendre la salade plus consistante et en faire un plat unique, vous pouvez rajouter une boîte de haricots blanc cuits que vous laverez bien avant de les rajouter