Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

actualité - Page 25

  • Bon à savoir

    Dans les yaourts au soja vendus en grande surface, un additif indésirable: le phosphate de calcium.

    Une marque prédomine, c’est Sojasun, fabriqué par la société Triballat Noyal.

    Qu’y a-t-il dans Sojasun? Du soja bien sûr, des ferments lactiques bien sûr, mais aussi un additif: le phosphate de calcium.

    On doit s’intéresser à ces additifs aux phosphates car, étude après étude, ils sont associés via des taux élevés de phosphore à un risque accru de maladies cardio-vasculaires, de maladies rénales, et plus récemment de cancer. Leur présence dans une multitude de produits proposés par l’industrie agroalimentaire inquiète les scientifiques au point qu'à la demande de la Commission européenne, l'Agence européenne de l'alimentation (EFSA) a entrepris une réévaluation de ces additifs, une tâche à laquelle a été assignée une "haute priorité".

    Mais revenons à Sojasun et à la société Triballat Noyal. Il se trouve que cette société propose au réseau des magasins diététiques et bio, un autre yaourt au soja, sous la marque Sojade. Et qu’y a-t-il dans Sojade? La même chose que dans Sojasun (sauf que c'est bio), le phosphate de calcium en moins.

    Donc la même société commercialise deux yaourts au soja, l’un qui n’appelle aucune critique et l’autre qui renferme un additif indésirable. Pourquoi cette différence de traitement selon qu’on est en grande surface ou en magasin bio?

    D'après cette société: "Nous ajoutons du phosphate de calcium dans les desserts fermentés Sojasun pour atteindre un niveau de calcium comparable à celui des yaourts au lait de vache. Nous ne pouvons pas ajouter ce sel dans les desserts fermentés Sojade car il n’est pas autorisé en bio".

    Donc la réglementation bio protège les consommateurs en leur épargnant d’être exposés à des additifs suspects. En revanche, en grande surface, se déroule entre le soja et le lait de vache une course absurde à la teneur en calcium. Car Sojasun est loin d’être la seule spécialité à ajouter du phosphate de calcium à son soja: la plupart des marques font de même. Pourquoi parler de course absurde? Tout simplement parce que l’argument du calcium comme rempart contre les fractures est basé sur du vent: il n’y a aucune association entre la consommation de calcium et le risque de fracture. Cet argument fallacieux brandi par la propagande laitière pourrait avoir indirectement - on le voit avec l’exemple du soja aux phosphates - des conséquences fâcheuses.

    Voilà pourquoi si vous consommez des yaourts au soja régulièrement, ou occasionnellement, je vous conseille par précaution de les acheter plutôt dans le réseau bio/diététique.

     

  • Comment fabriquer son propre gin

    est "le" spiritueux en vogue, le chouchou des apéros d’été une fois noyé dans le tonic.

    Comment fabriquer son propre gin, l’un des rares spiritueux qu’on peut créer à son goût sans le redistiller,

    Vous pouvez craquer pour des agrumes insolites, des herbes rares ou des épices originales |

    Arrachez une vodka à son triste destin

     Le gin n’est jamais qu’une vodka pomponnée au genièvre et, éventuellement, habillée d’herbes, écorces, zestes et épices. Alors on commence par le commencement, et on achète une bouteille de vodka, de préférence titrant entre 50 et 65% (si le pourcentage d’alcool est trop mou ou trop violent, l’extraction des composés aromatiques des botaniques vous arrachera une grimace).

    Pourquoi une vodka et non un gin de base? Pour garder la maîtrise du dosage en genièvre, colonne vertébrale de votre gnôle de salle de bain. Et pour sauver une vodka de son triste destin sans saveur. Commencez modestement avec une bouteille, pas une baignoire.

    Avant même de commencer, essayez d’avoir une idée du gin que vous avez envie de créer. De cette décision dépendra le choix et le nombre des botaniques. Au début, mieux vaut rester simple, presque binaire, et travailler avec deux ou trois ingrédients.

    C’est le moment de craquer pour des agrumes insolites, des herbes rares ou des épices originales car vous les utiliserez en très faibles quantités, sans vous ruiner –pensez-y quand vous craquerez pour un gin à 50 euros, qui, lui, vous prend pour un gogo.

    D’abord, le genièvre (et après on verra)

    L’intensité en genièvre sculpte l’essentiel du caractère d’un gin. C’est donc l’étape à ne pas saborder. N’achetez pas de baies déshydratées: vous avez besoin du gras, des huiles essentielles qu’elles renferment. Et faites le tri pour écarter toutes celles qui ne sont pas bien lisses et rebondies. Impératif, car les baies fripées et rabougries apportent des notes de terre humide, de vieux sapin qui pourrit sur pied.

    Baies de genièvre? ici: www.biotine-sep.com

    Quelle quantité de baies? Tout dépend de votre interprétation du gin. Commencez pépère, avec 25 grammes de genièvre pour 70 centilitres de vodka. Si les baies sont entières, laissez macérer une journée ou au-delà, mais un conseil, goûtez très souvent –il faut parfois savoir se sacrifier quand la quête le mérite.

    Si vous émiettez les baies pour en extraire les arômes huileux logés dans le cœur, quinze à trente minutes suffisent; au-delà, le boisé rafle la mise. Pour gagner en complexité, divisez la vodka diluée à différents degrés dans plusieurs récipients, en émiettant ou non le genièvre, et jouez sur plusieurs temps de macération pour créer ensuite un assemblage.

    À cette étape, laissez votre imagination poser les limites. Le gin, c’est le truc le plus facile à créer, car il n’y a pas de règles, on dispose d’une liberté totale. Et c’est aussi ce qu’il y a de plus difficile à faire, car il n’y a pas de règles, on dispose d’une liberté totale. Jusqu’à quel point user ou abuser de cette liberté? Allez, un peu d’aide.

    Vous pouvez laisser macérer tous vos ingrédients dans le même saladier de vodka ou les travailler un par un ou à plusieurs en vue d’un futur assemblage. Avec l’avantage de ne pas tout balancer si vous vous ratez sur une infusion; et l’inconvénient de devoir goûter régulièrement (j’insiste, le timing est crucial) chaque macération.

    Pour élaborer un gin dry et frais, jouez sur les zestes (non séchés) d’agrumes, la coriandre fraîche (30 à 40 minutes de macération dans l’alcool suffisent), le concombre tranché, le thé vert genre maicha…

     Pour un boisé tempétueux, privilégiez une macération longue des baies de genièvres non émiettées. Et misez sur une infusion rapide de thé noir dans l’alcool, du rooibos, de la réglisse pour calmer l’astringence. Les fleurs de jasmin séchées apporteront en sus un toucher de bois ciré précieux.

    Thés? fleurs de Jasmin? Réglisse? http://www.biotine-sep.com/phyto/index.html

    Un gin floral appréciera un genièvre délicat, des fleurs de jasmin fraîches, d’acacias, d’oranger, des pétales de rose, du gingembre frais émincé (en macération rapide), de la bergamote…

    Pour un gin méditerranéen, forcez sur le genièvre et piochez dans le répertoire frais et anisé: les écorces d’agrumes, les herbes de Provence (estragon, basilic, thym, romarin), une pointe d’anis étoilé, qui déposera nonchalamment un peu de profondeur en fin de bouche.

    Fleurs ici: http://www.biotine-sep.com/fleurs/index.html

    Alerte vigilance, certains ingrédients se montrent un peu traîtres à travailler. La gourmande vanille est de ceux-là. Faites-la toujours macérer à part. La cannelle et le girofle deviennent très vite astringents; ne les quittez pas d’un œil. Quand ils macèrent trop longtemps, le basilic vire à l’estragon, la lavande à la lessive et la menthe à la pisse de chat. De rien…

    Pour électriser un gin en berne, rien de tel que des graines de cardamome (sorties de leur cosse) ou du poivre du Sichuan. Pour une patine chaleureuse, quelques grains d’orge. Pour apporter de la tension, des écorces d’agrumes, dont la macération se compte en minutes seulement.

    Epices: http://www.biotine-sep.com/epices/index.html

    Les astuces qui font la différence

    Terminé? Filtrez le contenu du saladier dans un banal filtre à café pour stopper net l’activité des plus petites graines (cardamome ou miettes de genièvre); laissez reposer. Puis, procédez à la réduction à la Volvic si votre vodka titrait à plus de 40%. Diluez lentement, sur une semaine si possible, en oxygénant à chaque fois le mélange. Cette étape va donner de la cohésion à l’assemblage.

    Embouteillez dans un joli flacon sombre si la robe jaune orangé due aux macérations vous plonge dans le désarroi. Si les 70 centilitres de vodka de départ remplissent tout juste une bouteille de 50 centilitres de votre gin maison, pensez à espacer les étapes de contrôle qualité..... la prochaine fois.

    De rien!

     

  • 6 règles pour que votre cerveau continue de fabriquer des neurones

    Quelques recommandations inspirées par une conférence par Pierre-Marie Lledo, spécialiste des neurosciences à l’Institut Pasteur.

     Vous aimez cet article? Partagez le!

     Aujourd’hui, je vous propose une communication du professeur Pierre-Marie Lledo, extraite de Sciences et avenir. Elle m’a paru à ce point édifiante que je la publie telle quelle.

    La production de nouveaux neurones ne s’arrête jamais. Des chercheurs ont observé que dans une région du cerveau impliquée dans la formation des souvenirs et la gestion des émotions, l’hippocampe, les anciens neurones étaient remplacés par d’autres, fraîchement produits à partir de cellules souches. Et chacun de nous aurait ce potentiel, quel que soit son âge. Rassurant.

    Sauf que les expériences sur des souris ont montré que cette capacité pouvait diminuer, voire même disparaître (en cas de stress) selon l’environnement. Au contraire, dans un environnement adapté, la neurogenèse chez les rongeurs a été multipliée par trois en quelques semaines. Le directeur du département de neurosciences à l’institut Pasteur nous livre six principes à respecter pour conserver un cerveau jeune jusqu’à la fin de ses jours.

     1 - Fuir la routine

    Le cerveau se nourrit du changement. En effet, la stimulation provoquée par le changement entraîne les cellules souches à produire de nouveaux neurones. Il faut donc fuir la routine, " respecter la libido sciendi, c’est-à-dire la soif de comprendre et d’apprendre ".

    2 - Lutter contre l’infobésité

    Le cerveau est malléable et l’information invite directement les circuits à se régénérer. En revanche, la question à se poser est: quelle information? L’écosystème numérique dans lequel nous vivons entraîne une avalanche d’informations certes… Trop selon le médecin". L’information qui nous fait juste savoir est absolument délétère, et n’incite pas le cerveau à produire de nouveaux neurones. Bien au contraire, ce dernier, bombardé d’informations, est alors condamné à l’anxiété". Concrètement, il est indispensable de trier cette information : choisir l’utile, celle qui nous fait comprendre, et se débarrasser de la futile, celle qui nous fait juste savoir.

    3 - Bannir anxiolytiques et somnifères

    L’objectif des anxiolytiques et des somnifères est d’empêcher le cerveau, celui qui cherche à comprendre, de fonctionner. Leur consommation permet de mettre le cerveau en " marche automatique ". Leur utilisation chronique est donc une entrave à la production de nouveaux neurones.

    4 -Bouger!

    Il nous faut lutter contre la sédentarité car la science nous dit que, en cas d’activité physique, les muscles produisent des subtances chimiques (nommés facteurs trophiques) qui, par voie sanguine, viendront agir sur le cerveau et particulièrement sur la niche de cellules souches. Il existe donc une corrélation directe entre activité musculaire et production de nouveaux neurones.

     5 - Cultiver l’altérité

     Certaines parties de notre cerveau, que nous ne pouvons pas contrôler, ne sont engagées que lorsque ne nous sommes exposés à autrui". C’est ce qu’on appelle globalement le cerveau social. Plus vous allez cultiver votre altérité, et plus vous allez soigner votre cerveau car il sera enclin à produire plus de nouveaux neurones".

     6 - Soigner le microbiote

    Très récemment, les neurosciences, associées avec la microbiologie, ont montré qu’il y a une flore intestinale qui communique en permanence avec notre cerveau. Notre régime alimentaire a donc un rôle important: la consommation de fibres, un régime varié, incitent à la prolifération de certaines espèces bactériennes concourant justement à la prolifération de neurones. À l’inverse, une nourriture peu variée, riche en sucres, en graisses, favorise la prolifération d’espèces bactériennes qui ne permettront plus aux cellules de produire de nouveaux neurones, quel que soit l’âge.

    Un bon microbiote (régime alimentaire varié) favorise les nouveaux neurones.

     

  • Rue des 7-Troubadours, Toulouse

    A l'origine de l'Académie Jeux Floraux de Toulouse, 7 troubadours

    A la Toussaint 1323, sept personnages, que l'on nomme depuis "les sept troubadours", mais qui étaient un damoiseau, Bernard de Panassac, un habitant du Bourg de Toulouse, deux changeurs, deux marchands, et un notaire, se réunirent avec les capitouls pour créer un concours de poésie, doté d'une violette d'or que les capitouls s'engagèrent à payer. Ce prix fut donné pour la première fois le 3 mai 1324.

    Les suites de ce premier concours ne sont connues que trente ans après. Le caractère ludique n'a pas disparu, mais les Sept ont transformé ce qui n'était guère qu'un patronage en un véritable magistère, sous la forme gaiment simulée d'une institution universitaire, avec un chancelier, un bedeau-notaire et un massier.

    Deux nouvelles fleurs sont au concours, l' "églantine" (probablement une ancolie) et le souci. On charge le chancelier, Guillaume Molinier, de fixer par écrit les règles de la rhétorique et de l'art poétique. Il s'en acquitta en rédigeant un copieux ouvrage, précieux par les exemples qu'il donne, qui fournissent parfois des allusions aux préoccupations de l'époque (1356). Le siècle s'achève sur les derniers lauréats de langue d'oc.

     

     

  • Ne mangez plus de chorizo de cette marque

    Maltraitances animales: Colruyt et Delhaize réexaminent leur collaboration avec un fournisseur

    (Belgique)

    Les images qui montrent des cas graves de maltraitance ont été tournées par des membres de l'association internationale Animal Equality, au sein d'un élevage de cochons situé à Alhama de Murcia, dans l'est de l'Espagne. Il s'agit d'un producteur du fournisseur espagnol El Pozo, qui vend ses produits au groupe Colruyt et à Delhaize.

    L'organisation de défense des animaux belgo-néerlandaise, Animal Rights, a dès lors appelé les deux chaînes à retirer ces produits de la vente. Delhaize a fait savoir qu'une enquête avait été ouverte pour examiner précisément la situation. Tant que l'enquête est en cours, la collaboration est suspendue, a souligné l'entreprise.

    Viande retirée des rayons

    "La viande qui se trouve dans nos magasins est retirée des rayons. Les clients qui le souhaitent peuvent également ramener le produit", a expliqué le porte-parole de Delhaize Roel Dekelver. Colruyt a également immédiatement retiré la viande El Pozo de ses étals, a indiqué le groupe dans un communiqué.

    "Nous allons poursuivre le dialogue avec notre fournisseur afin de déterminer comment évoluera notre collaboration." Delhaize vend plusieurs produits en provenance d'El Pozo tandis qu'un seul produit se retrouve dans les magasins de Colruyt.

  • Des conseils pour préserver vos articulations

    Qu'il s'agisse de prévenir les problèmes articulaires si vous êtes en bonne santé ou de diminuer les douleurs si vous souffrez d'arthrose, voici 13 conseils issus de la recherche.

    Bougez

    Une articulation qui bouge est une articulation moins raide. Que vous soyez au travail, allongé en train de lire, assis devant la télé, changez souvent de position, levez-vous régulièrement de votre chaise et marchez, bougez les bras, étirez-vous, prenez quelques minutes pour faire le tour du pâté de maison, prenez l'escalier plutôt que l'ascenseur.

    Perdez quelques kilos

    Les kilos en trop exercent une charge supplémentaire sur les articulations, ce qui augmente le risque d’abîmer les cartilages; c'est surtout le cas pour les articulations du genou. Saviez-vous qu'une surcharge de 10 kg représente un poids de 40 kg par genou?

    En plus, un excès de graisses corporelles donne naissance à des substances inflammatoires qui peuvent aggraver les douleurs articulaires. La graisse abdominale en particulier est une source de cytokines pro-inflammatoires.

    Pas d’étirements avant un exercice

    Les spécialistes déconseillent de s’étirer avant un exercice: cela entraîne une rétraction musculaire, qui augmente le risque de déchirure. Chez les personnes qui souffrent d’arthrose, les étirements avant un exercice rendent les articulations plus susceptibles au risque de blessure. A la place, il existe des mouvements spécifiques à chaque activité physique, par exemple, décocher des coups de pied dans le vide avant de nager: cela échauffe les muscles et assouplit les articulations.

    Des exercices non traumatisants

    L'exercice est efficace pour freiner le développement de l'arthrose et soulager les douleurs. En prévention des troubles articulaires, les meilleurs exercices sont ceux qui exercent le moins de stress et d’impact sur l’articulation, comme la natation, le vélo, la musculation avec des poids légers.

    Musclez-vous

    Des muscles forts autour de l’articulation garantissent qu’elle sera mieux préservée. A l’inverse, les études montrent que les personnes qui ont des quadriceps faibles ont plus de risque de développer une arthrose du genou. Une augmentation même minime de la force musculaire se traduit par un bénéfice. La musculation se fait de préférence sur appareils, avec des poids légers et des mouvements lents.

    Des mouvements amples et complets

    Les articulations doivent être mobilisées dans toute leur amplitude pour éviter qu’elles se raidissent. Si vous souffrez d’arthrose, votre kinésithérapeute vous indiquera des mouvements quotidiens à effectuer.

    Renforcez votre ceinture abdominale et dorsale

    Des abdominaux plus forts améliorent l’équilibre général, ce qui diminue le risque d’atteinte articulaire de tous ordres. Pour adopter des exercices, efficaces, non traumatisants, vous pouvez consulter le livre de Christophe Carrio, Sculptez vos abdos.

    Adoptez une bonne posture

    Tenez vous droit, que vous soyez assis ou debout. Une bonne posture protège vos articulations de la tête au pied. La marche contribue à adopter une bonne posture si elle est rapide. La natation aussi contribue à une bonne posture.

    Articulations sensibles? Utilisez le froid ou la chaleur

    La glace est un antalgique naturel et gratuit. Elle diminue la douleur et les gonflements. Elle est surtout intéressante en fin de journée, lorsque les articulations ont été éprouvées par les mouvements et les déplacements. Si vos articulations vous font souffrir, appliquez de la glace dans un tissu pendant 20 minutes (pas de glace au contact direct de la peau). Un sachet de légumes surgelés peut aussi faire l’affaire, et il existe des poches froid/chaud que l'on peut laisser au réfrigérateur ou au contraire chauffer au micro-ondes. Car la chaleur peut aussi soulager les douleurs de l'arthrose. Mais dans ce cas, il vaut mieux l'appliquer au lever, pour réveiller l'articulation et la préparer à la journée.

    Malgré ce que vous racontent certains médecins: en cas de douleurs rhumatismales, il n'y a que l'aspirine qui vous aidera à combattre la douleur. La notice précise de ne pas dépasser un certain nombre de grammes par jour. Non, l'aspirine ne cause pas d'ulcères à l'estomac. C'est une vieille rengaine qui date d'avant les années 60: en ce temps-là, l'aspirine se présentait sous forme de petits cachets non-effervescents (la dilution effervescente n'existe qu'après les années 70); les petits cachets d'AVANT cette période, effectivement, pouvaient se nicher dans des petits replis de l'estomac, y stagner et causer des ulcères parce qu'ils ne se dégradaient pas assez vite. Si vous devez avaler plusieurs grammes par jour, prenez la précaution de délayer l'eau avant de l'avaler à l'aide d'une cuillère à café pour que l'aspirine se dissolve parfaitement.

    L'aspirine est toujours remboursée par la sécurité sociale: pourquoi à votre avis? parce qu'elle est indispensable à de nombreuses personnes au niveau cardiaque.

    Je vous dis et redis, insistez pour obtenir de l'aspirine par votre médecin; c'est un vrai médicament des douleurs articulaires. Sachez aussi qu'elle est très utilisée par les personnes atteintes de scléroses en plaques, (comme moi par exemple, c'est pour cela que je défends fortement ici, l'aspirine). Prenez les mêmes précautions que je le fais, à conditions bien sûr que vous ne soyez pas allergiques à l'aspirine. Plus bas de l'article, plantes naturelles pour vous aider à vaincre les douleurs.

    Procurez-vous toutes les gélules et tisanes sur ma boutique, ici:

    www.biotine-sep.com

    S'il ne le sait pas, indiquez-bien à votre médecin que vous prenez de l'aspirine en auto-médication; évitez l'aspirine 8 jours avant intervention chirurgicale; indiquez à votre dentiste que vous prenez de l'aspirine si son intervention est d'arracher une dent; risque de saignements plus importants. Aux U.S.A., de nombreuses personnes incluent obligatoirement un cachet d'aspirine par semaine (ils sont dosés à 50 mg, on n'en trouve pas en France): pour eux, c'est une pratique normale d'hygiène. Pour eux, l'aspirine fluidifie le sang est empêche les caillots de causer des infarctus.

    Mangez du poisson

    Le poisson gras apporte des graisses de la famille Oméga-3 (EPA et DHA) qui ont des propriétés anti-inflammatoires. Les poissons intéressants sont le maquereau, le hareng, la sardine, le saumon, à préparer pochés, à la vapeur ou en marinade pour éviter les cuissons agressives qui altèrent ces acides gras. On trouve aussi ces bonnes graisses dans les crustacés et les coquillages.

    Une très grande quantité d'oméga-3 se trouve dans l'huile de foie de morue. Surtout, ne pas jeter cette huile, ni celle des sardines en boîte! Une autre option est la prise de capsules d’huiles de poisson ou d’acides gras d’origine végétale.

    Limitez les huiles de tournesol et de maïs

    Ces huiles apportent un excès de graisses de la famille Oméga-6 qui favorisent l’inflammation. On a besoin de cette famille d’acides gras, mais sans excès. On peut remplacer ces huiles par de l’huile de colza, plus équilibrée (pour l’assaisonnement) et l’huile d’olive (pour l’assaisonnement et la cuisson), ou une huile très Oméga-3 comme le mélange cameline-colza-olive.

    Plus d'épices dans votre cuisine

    Le gingembre et le curcuma pourraient diminuer les processus inflammatoires articulaires. A utiliser en vrac en cuisine (ou sous la forme de complément alimentaire en gélules) pour mettre toutes les chances de votre côté. N'oubliez pas de poivrez suffisamment: le poivre potentialise 10 fois plus le curcuma. De son côté, le poivre contient une molécule fortement anti-inflammatoire.

    Des suppléments nutritionnels contre les douleurs articulaires

    Le sulfate de glucosamine et d’autres substances comme la S-adénosylméthionine (SAMe), mais aussi des plantes comme l’harpagophytum ou la griffe de chat peuvent améliorer les douleurs articulaires de l’arthrose. Toutes les études ne montrent pas cela, mais il existe pour ces substances des données prometteuses qui peuvent justifier de les essayer. Faites des macérations de tisanes de prêle, laurier, thym, romarin, bouleau, bambou et reine des près et buvez-en au moins 4 tasses minimum par jour pour en recueillir les bienfaits.

     

  • Rapide, simple, pas cher....

    Faites vous même vos pâtes! et le roi ne sera pas votre cousin!

    Farfalles (ou autres pâtes) aux rillettes

    Pour 4 personnes

    170 g de rillettes, 400 g de pâtes Farfalle (ou autres)

    Sel; Poivre

    Faites cuire les pâtes dans de l’eau salée. Les égoutter.

    Versez les pâtes dans un saladier, préalablement chauffé. Ajoutez les rillettes émiettées et les mélanger aux pâtes. Poivrer. Servir aussitôt.

    Aussi simple que cela!