Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

actualité - Page 27

  • Champagne

    Comment le champagne a-t-il, contre toute attente, atteint un tel prestige pour devenir le symbole festif par excellence dans le monde entier?

    Qu’est-ce qui a fait d’un simple vin, cultivé dans une région viticole plutôt médiocre, l’une des icônes les plus célèbres et les plus féériques d’aujourd’hui? Comment le champagne a-t-il, contre toute attente, atteint un tel prestige pour devenir le symbole festif par excellence dans le monde entier? Aucune fête, anniversaire, mariage, contrat d’affaires, événement sportif ou exposition artistique ne saurait être parfait sans champagne. Si ses mystérieuses bulles ne suffisent pas à tout expliquer, comment le champagne est-il devenu l’emblème de la fête?

    Examinons les 250 années de marketing avant-gardiste du champagne et ce qu’elles nous révèlent sur l’image en constante évolution du champagne et son rôle dans la culture de la consommation. La renommée impérissable du champagne est née de quatre temps de mythification. Ils ont façonné son identité nationale et les archétypes qui accompagnent sa consommation à l’époque moderne. Cette fabuleuse histoire d’image de marque nous offre une leçon de marketing. Elle permet de comprendre le pouvoir de la mythification collective en matière de connexion et de reconnexion des marques au tissu culturel de la société.

    Le mythe de l’origine

    À l’origine, la Champagne était plus connue pour son commerce de la laine que pour ses vins. Région viticole la plus septentrionale, son terroir n’était pas considéré comme adapté à la production de bons vins. La production était souvent offerte comme cadeau promotionnel aux acheteurs de laine.

    Ce sont les moines bénédictins qui ont commencé à améliorer la qualité des vins régionaux pour les vendre. Ils avaient besoin de fonds pour leurs monastères. Mais, contrairement à ce que l’on prétend souvent, ils n’ont pas "inventé" le champagne. Ce n’est que bien plus tard que Pierre "Dom" Pérignon (1635–1713), qui dirigeait un monastère à Reims, fut inscrit dans le "mythe de l’origine". Une stratégie promotionnelle élaborée pour souligner les notions de patrimoine, d’authenticité et de racines attachées au champagne et faire face à un marché toujours plus concurrentiel.

    Mais alors, qui a inventé le champagne? Hé bien… personne. Les bulles se forment naturellement dans certaines circonstances. Le champagne a réellement pris son essor quand les producteurs de laine, recevant de plus en plus de commandes de champagne de la part de leurs clients, y ont vu une opportunité de sortir de l’industrie de la laine, la production de champagne leur semblant une activité plus rentable et prometteuse. Le mythe attribuant l’invention de l’élixir magique aux saints hommes est demeuré.

    Le mythe de l’opulence

    Le second mythe forgé autour du champagne est celui de l’opulence. Le fait que le champagne soit singulièrement identifié et commercialisé comme un produit de luxe peut être attribué à… un heureux hasard. Il remonte aussi loin que l’année 496 après J.-C., quand le roi des Francs, Clovis, fut baptisé chrétien à Reims, berceau du champagne. Dès lors, la tradition voulut que les rois français se fassent couronner dans la ville.

    Par la suite, chaque couronnement donna lieu à de somptueux festins au cours desquels les invités s’enivraient du vin local, le champagne. Cette tradition marque l’origine du champagne comme boisson de fête, dégustée principalement par une minorité de privilégiés.

    Cette identité du champagne fut encore exacerbée lorsque le monarque le plus opulent de tous, à savoir Louis XIV, le roi Soleil, goûta pour la première fois au champagne dans la magnifique cathédrale de Reims, à l’âge de 16 ans. Ce fut Louis qui associa le champagne à ses autres obsessions : la mode, le prestige et le luxe.

    L’industrie connut encore une nouvelle impulsion grâce au décret de Louis XV, autorisant pour la première fois le transport du champagne – et uniquement du champagne –, dans des bouteilles en verre au lieu de fûts en bois. Pour les producteurs, cela fit toute la différence car le bois laissant échapper le gaz, le vin s’éventait. En outre, cette nouvelle loi contribua à l’élaboration soigneusement pensée du conditionnement du champagne – l’un des tout premiers cas de marketing moderne.

    Sa promotion par des célébrités fut immédiatement monnaie courante. Les étiquettes affichaient des superstars telles que Marie-Antoinette, Jeanne d’Arc, des officiers de l’armée victorieux, des nobles, des artistes et autres personnalités. Les vendeurs de champagne ont très vite compris l’intérêt de ces techniques de construction d’image pour renforcer la notoriété de leurs marques et attiser les désirs d’une base de clientèle croissante et toujours plus fortunée.

    Le mythe de la nation

    Avec la Révolution française de 1789, le couperet tomba, mettant fin à l’association du champagne avec les monarques et les aristocrates. Pourtant c’est la révolution qui lança le troisième, et peut-être le plus puissant, cycle de mythification en liant intimement le champagne à "l’âme" et aux vertus de la nouvelle République française.

    À cette époque, le champagne s’était acquis une renommée suffisante pour devenir un symbole national de premier plan, une réussite collective digne de respect. Non seulement "le champagne est l’image brillante de notre nation", selon la célèbre citation de Voltaire, mais il en est venu à être considéré comme "l’expression la plus glorieuse" de la civilisation française.

    Sous l’Empire la destinée glorieuse du champagne s’accomplit véritablement. Napoléon s’en servit quand il voulut établir une nouvelle société bourgeoise, industrieuse et loyale. Jean-Rémy Moët établissait Moët aux États-Unis, développant une nouvelle clientèle dont le président George Washington en personne. Et lorsque l’armée russe mit Napoléon en déroute et atteignit la ville de Reims, l’entreprenante Madame "Veuve" Clicquot ouvrit ses caves de champagne aux vainqueurs dans l’espoir que cela l’aiderait à conquérir le marché russe.

    Ces stratégies portèrent leurs fruits. Après la chute de l’Empire et à l’aube de la première révolution industrielle, le champagne connut un véritable âge d’or. Grâce à l’accès plus rapide aux différents marchés et à des réseaux ferroviaires efficaces, le champagne pouvait être transporté plus loin, en plus grande quantité et vers plus d’endroits que jamais auparavant. De nouveaux équipements permirent une production plus efficace et rendirent le champagne plus attrayant, tant d’un point de vue gustatif qu’esthétique.

    Le champagne s’imposa rapidement comme un symbole de la France aux yeux du monde. Cette période fut marquée par l’augmentation des contrefaçons. Mais l’Appellation d’Origine Contrôlée internationale n’était pas accordée au champagne avant les années 1930. Cette reconnaissance marqua l’aboutissement de plusieurs siècles d’efforts marketing de la part de la communauté de Champagne.

    Le mythe de la modernité

    Dès le début des années 1900, le champagne fut mis en avant par les publicitaires à travers le prisme de la modernité. Durant la Belle Époque, les publicités pour le champagne mettaient en scène les merveilles modernes auxquelles aspiraient les classes moyennes en expansion, voitures, montgolfières, bateaux à vapeur, avions…

    Ce n’est pas un hasard si le champagne était servi à bord du Titanic ou s’il fut dégusté à l’Exposition universelle de Paris en 1889, lors de laquelle la Tour Eiffel fut dévoilée aux yeux du monde. Le champagne devint omniprésent pour baptiser les navires et nouer des relations d’affaires. Il fit l’objet du tout premier film publicitaire au monde. Le champagne devenait un symbole de modernité à une époque où la France essayait d’oublier les horreurs de la Première Guerre mondiale et aspirait à se tourner vers un âge nouveau, plein de promesses.

    Lorsque la concurrence arriva sous la forme du Prosecco italien ou du Cava espagnol, les publicitaires du champagne s’adaptèrent, s’appuyant sur la mythologie, l’histoire et le patrimoine du champagne pour en faire un produit de prestige unique. Moët créa le mythe évoqué précédemment autour de Dom Pérignon pour promouvoir sa marque premium.

    Champagne et star: le cas Jay Z.

     

     

     

    Aux temps modernes, c’est avec James Bond, Audrey Hepburn ou, plus récemment, Beyoncé et son mari Jay Z, que nous adhérons aux mythes et à l’histoire entourant le champagne, preuve ultime de l’acuité contemporaine du champagne et de l’écho qu’il continue de trouver en tant qu’icône sur le marché mondial. Par le biais d’une mythification collective, le champagne a su non seulement tirer parti de tendances culturelles et sociales favorables, mais également gérer d’intenses contradictions culturelles, continuant ainsi à faire scintiller notre imaginaire.

     

  • Les huiles à ne pas utiliser en fritures

    Certaines huiles chauffées à haute température génèrent des composés toxiques.

    Les huiles polyinsaturées sont fragiles à la chaleur. On sait aujourd'hui que lorsqu'elles sont trop chauffées elles s'oxydent et produisent des composés toxiques. L'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) surveille notamment la présence d'acrylamide dans les produits alimentaires comme les frites ou les chips. L'acrylamide est un composé cancérigène reconnu.

    D'autres substances se forment lorsqu'une huile est chauffée à haute température, il s'agit des aldéhydes (ou acroléine). Les aldéhydes se dégagent lorsqu'on chauffe des graisses ou du plastique mais on en retrouve également dans la fumée des pots d'échappement ou dans la fumée des cigarettes. Les aldéhydes polluent l'atmosphère et sont impliqués comme cause de cancers et de maladies neurodégénératives (maladie d'Alzheimer et de Parkinson) dans certaines études.

    Les aldéhydes sont produits lorsque les huiles se dégradent à la chaleur. Il s'agit de composés volatiles, c'est-à-dire qui s'évaporent. Il semble qu'une partie des aldéhydes puisse rester dans l'huile. Des chercheurs spécialistes des aldéhydes ont voulu vérifier leur présence ou leur absence dans des huiles de friture après des chauffes répétées. Ils ont chauffé répétitivement trois huiles dans une friteuse classique à 190°C : de l'huile d'olive, de l'huile de tournesol et de l'huile de lin. Les deux dernières sont riches en acides gras polyinsaturés, peu stables à la chaleur.

    Huiles polyinsaturées: ne pas chauffer, ne pas multiplier les bains

    Après les chauffes multiples les chercheurs constatent que l'huile de tournesol et l'huile de lin produisent rapidement de grandes quantités d'aldéhydes, en particulier l'huile de tournesol. A contrario, l'huile d'olive produit peu d'aldéhydes et plus tardivement. Ces résultats s'ajoutent à de précédentes données déjà enregistrées par ces chercheurs sur les huiles de friture. Ils avaient en effet montré que la chauffe des huiles à haute température produit aussi des composés aromatiques polycycliques hautement toxiques et avérés cancérigènes.

    Maria Guillen, directrice de l'étude, veut rassurer le public: "Ces données n'ont pas pour objectif d'alarmer la population mais elles sont ce qu'elles sont et nous devons en tenir compte. C'est la dose qui fait le poison". Mais les chercheurs doivent se rendre à l'évidence : les quantités produites d'aldéhydes sont en fait très proches des limites de sécurité fixées par le gouvernement espagnol et sont déjà toxiques.

    Pour limiter la toxicité des huiles chauffées il est conseillé de jeter l'huile après chaque friture. Les fritures à la maison sont donc probablement moins nocives que les fritures de la restauration où les consignes d'utilisation ne sont pas toujours respectées et les huiles utilisées pas toujours adaptées.

    D'une manière générale, je conseille de ne pas chauffer les huiles ayant une quantité importante d'acides gras polyinsaturés: tournesol, lin, mais aussi pépins de raisin, maïs, soja, cameline, macadamia.

    Prudence avec l'huile de colza. Les huiles monoinsaturées (olive, noisette) supportent mieux la chaleur, mais il ne faut pas trop monter en température.

    Et pour des informations plus pointues, consulter les articles suivants :

    Référence : D. Guillén M., S. Uriarte P., Aldehydes contained in edible oils of a very different nature after prolonged heating at frying temperature: Presence of toxic oxygenated α,β unsaturated aldehydes, Food Chemistry, Volume 131, Issue 3, 1 April 2012, Pages 915-926.

     

    Comme j'ai toujours lutté contre le poids, je ne fais -pratiquement- plus de fritures. Mais, cependant, comme je suis une cuisinière des familles qui privilégie l'économie et la santé, voici, une fois de plus mes conseils concernant la bassine à friture:

    Pour commencer, utilisez seulement une bassine inox, si vous en trouvez, ou une marmite en émail.

    Il vaut mieux faire cuire en deux ou trois fois votre quantité familiale;

    Utilisez de l'huile d'arachide ou de pépin de maïs;

    Mettre un litre dans votre friteuse (qui doit être absolument propre chaque fois que vous remettez de l'huile “neuve“);

    Faites chauffer l'huile à bonne température (voir indication sur l'étiquette, ou utilisez un thermomètre de cuisson, on en trouve pas trop cher); sinon, le bon vieux truc des anciennes: jetez une frite, si elle remonte et fait un bon bruit de grésillement, il est temps de mettre vos frites.

    Plongez le panier quatre minutes pour commencer, puis, retirez-le et posez, à côté du feu, sur un dessous de plat avec un plat en verre; (il ne faut pas poser le panier sur la friteuse étant donné que l'huile chauffée dégage des produits volatils… lisez plus haut).

    Au bout de 10 mn, replongez vos frites dans le bain (surveillez la température, elle ne doit jamais dépasser 200-220° degrés).

    Laissez cuire dans les 10 minutes: inutiles que vos frites soient trop colorées, n'oubliez pas que plus elles cuisent plus se développe l'acrylamide qui est toxique pour votre organisme).

    Si vous utilisez pour cuire deux platées de frites, vous pourrez encore utiliser cette huile mais NE DEPASSEZ JAMAIS PLUS DE 5 BAINS!

    Comptez chaque bain: si vous passez deux fois de frites à cuire en un repas, c'est DEUX bains!

    Quand l'huile est refroidie, versez-là dans un pot en verre, (genre conserve avec couvercle) et vous devez utiliser une passoire à tamis très, très fin.

    Surtout, laisser l'huile couler seule, ne pas “tchouiller“ à tout prix pour qu'elle passe plus vite: prenez votre temps, plus vous tchouillez, plus vous faites passer le minuscules impuretées.

    Personnellement, je fais couler l'huile “en petit rond“ dans le tamis ce qui fait que les impuretés les plus fines ne passent pas de force avec le flot… chi va piano, va sano!

    Rangez à l'abri de la lumière après avoir vissé le couvercle.

    N'oubliez pas de laver votre friteuse à fond.

    En résumé: vous devez retirer l'huile et laver la friteuse à chaque utilisation.

    Le dernier bain, utilisez-le pour faire frire des poissons et jetez l'huile.

    Si vous faites des fritures différentes, il vous faut prévoir un bocal pour chaque genre de friture: 1 pour les poissons, 1 pour les frites, 1 pour les beignets…

    C'est absolument nécessaire pour votre santé… et votre plaisir gustatif!

     

  • Bientôt du foie gras sans gavage?

    Je voulais laisser la note sur Johnny au moins jusqu'à samedi, mais j'ai cette nouvelle sur le foie gras et, le fois gras, c'est sacré chez nous!

     

    Obtenir des foies gras sans nourrir des oies de force. Tel est le pari d’une équipe de chercheurs toulousains. D’ici 2019, leur entreprise Aviwell, basée en Ariège, produira des foies naturellement gras destinés notamment aux marchés internationaux.

    Et si la science permettait d’améliorer le bien-être des oies et des canards élevés pour leurs foies? Une équipe de trois scientifiques toulousains a mis au point une méthode pour produire du foie d’oie naturellement gras sans passer par l’étape du gavage.

    Chercheur à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) depuis plus de 20 ans, Rémy Burcelin a mis à profit ses travaux sur le microbiote intestinal pour mener à bien ce projet. Il a étudié les mécanismes de la flore intestinale chez l’homme et les animaux. "Nous avons démontré que ce sont des bactéries qui sont responsables du développement de la stéatose hépatique (l’accumulation de graisse dans le foie, ndlr). Il n’y avait pas de raison que cela ne soit pas aussi le cas chez des oies sauvages". Ces dernières stockent en effet des graisses dans leur foie de façon naturelle afin de parcourir de nombreux kilomètres en période de migration.

    Pour tenter de reproduire ce phénomène chez des oies d’élevage, Rémy Burcelin s’associe avec Gérard Campistron, docteur en pharmacologie et propriétaire d’une exploitation agricole et avec Geneviève Bénard professeur à l’École vétérinaire de Toulouse. Ils montent une ferme expérimentale en Ariège et mènent des tests.

    Après cinq ans de recherche mêlant analyses ADN et outils de biostatistiques et bio-informatiques, ils réussissent à identifier les bactéries responsables du développement naturel d’un foie gras et isolent celles ayant permis de produire les plus gros. Puis, ils mettent au point un cocktail de ferments qu’ils administrent à des oisons âgés d’un jour. Les oies d’élevage développent alors un foie naturellement gras au bout de 20 semaines. Tout en étant élevés en plein air et en se nourrissant de maïs. "Nous parvenons à obtenir des foies autour de 300-400 grammes contre 800 grammes pour des foies gras traditionnels. Et avec un goût tout à fait similaire“.

    Cette innovation arrive au moment où la méthode du gavage est de plus en plus controversée. Une dizaine de pays européens ont décidé d’interdire cette pratique, aux côtés des États-Unis, du Canada et de l’Argentine. (Tans pis pour ces crétins, mais qu'ils ne viennent pas important NOTRE PART de foie gras!).

    Des marchés justement ciblés par Aviwell. Rémy Burcelin le précise d’emblée: "Nous ne voulons pas concurrencer le foie gras, nous visons plutôt les États où les consommateurs n’y ont pas accès. "

    Mais ce foie sans gavage n’est pas près de finir dans toutes les assiettes. Il faut compter autour de 800 euros le kilo pour les produits d’Aviwell contre moins de 150 euros pour du foie gras traditionnel. Les producteurs s’inscrivant dans ce type de démarche restent d’ailleurs rares. L’Espagnol Edouardo de Sousa est un des seuls à se targuer d’en produire dans le monde. Olivier Demaret, éleveur de canards dans le Lot-et-Garonne, avait annoncé sa volonté de se lancer à son tour. Mais la grippe aviaire et les contraintes d’élevage ont mis entre parenthèses son projet. Aujourd’hui, les deux éleveurs continuent de produire du foie de façon traditionnelle.

     Aviwell, actuellement en phase expérimentale, changera bientôt d’échelle. Dès le printemps prochain, 1 000 oies seront élevées et les premiers foies devraient être vendus fin 2018-début 2019.

     

    Prêts à acheter du foie gras "naturel" à 800 euros le kg?

     

     

  • Fabriquez du lait fermenté

    Recette en fin de note

    On perd (un peu) de poids en avalant des probiotiques

    Les probiotiques, sous forme de yaourt ou de compléments nutritionnels, pourraient à court terme aider des personnes en surpoids ou obèses à maigrir, mais le poids perdu reste faible.

    L'intestin abrite des milliards de bactéries qui fermentent les glucides non digestibles ; les sous-produits de cette fermentation pourraient augmenter la satiété, diminuer l'appétit. Ils pourraient aussi favoriser la dépense énergétique en modulant le métabolisme des acides biliaires. Modifier le microbiote intestinal – en prenant des probiotiques par exemple pourrait donc aider à prévenir ou combattre le surpoids et l’obésité.

    Pour en avoir le cœur net, ils ont conduit une revue systématique et méta-analyse d'essais cliniques qui est parue dans la revue Obesity Reviews. Ils ont retenu 15 essais contrôlés randomisés, regroupant 957 participants en surpoids ou obèses. Les probiotiques utilisés étaient selon le cas des yaourts (5 essais), du lait fermenté (2 essais), du fromage (1 essai), du lait de soja fermenté (1 essai) et des bactéries vivantes (6 essais).

    Les résultats montrent que les personnes qui ont pris une supplémentation en probiotiques sur une période courte (3 à 12 semaines) présentent une diminution du poids corporel, de l’indice de masse corporelle et du pourcentage de graisses significativement plus importante que celles qui n’en ont pas pris pas. Mais les différences observées entre le groupe " probiotiques " et le groupe de contrôle sont plutôt modestes :

        - 0,6 kilo pour le poids corporel

        - 0,27 pour l'indice de masse corporelle

        - 0,60% pour le pourcentage de graisses

    En pratique

    Il ne faut pas attendre de miracles de la prise de probiotiques, mais il semble demeurer un petit bénéfice, au moins à court terme. Dans la plupart des essais, les souches utilisées étaient des Lactobacillus, avec aussi des souches des familles Spectrococcus et Bifidobacterium. Les suppléments faisaient appel à des capsules avec 1 à 60 milliards de bactéries par prise. Pour les yaourts, les quantités allaient de 200 g à 450 mL par jour.

     

    FAIRE SON LAIT FERMENTE

    Vous êtes, auparavant, obligé-e d'acheter du lait fermeté ou lait ribot

    Vous mettez un verre de ce lait fermenté dans du lait entier, pasteurisé ou non. Vous laissez à température ambiante deux ou trois jours.

    Vous pouvez reprendre ce lait pour recommencer quelque fois à refaire du lait fermenté.

    Vous pouvez également mettre une cuillère à soupe de choucroute crue dans du lait et laisser fermenter trois à quatre jours.

    Idéal pour re-ensemencer votre microbiote intestinal.

  • Bonne question: Pourquoi les vins les plus chers semblent avoir meilleur goût?

    Les prix sur les étiquettes influencent notre goût des vins: le même vin a un meilleur goût chez les participants quand il est étiqueté avec un prix plus élevé.

    Des scientifiques de l’INSEAD Business School et de l’Université de Bonn ont découvert que le centre de la prise de décision et de la motivation dans le cerveau jouait un rôle pivot dans l’apparition de ces biais sur les prix. Le cortex médian préfrontal et le striatum ventral sont particulièrement impliqués dans ce processus [1].

    Des recherches précédentes de l’INSEAD avaient déjà montré qu’un prix plus élevé, pour le chocolat ou pour le vin, augmentait l’attente que le produit en question ait un meilleur goût et cela affecte en retour les régions cérébrales qui traitent l’information du goût. Cependant, on ne savait pas comment l’information sur le prix agissait afin que les vins les plus chers soient perçus par le cerveau comme ayant un meilleur goût. Le phénomène selon lequel des produits identiques sont perçus différemment à cause des différences de prix est appelé "l’effet placebo marketing". Comme pour les placébos médicamenteux, son effet ne vient que des propriétés qu’on lui attribue: "la qualité a son prix".

    Les chercheurs ont évalué comment différents prix étaient traduits en des expériences de goût correspondantes dans le cerveau, même si les vins testés étaient les mêmes. Trente participants ont pris part à cette étude, 15 femmes et 15 hommes, âgés en moyenne de 30 ans.

    Ce test du goût s’est déroulé dans un scanner IRM, ce qui permettait d’enregistrer l’activité du cerveau en même temps que les participants goutaient les vins. À chaque fois, le prix du vin était affiché en premier. Environ un millilitre de vin était distribué à chaque participant via un tube dans leur bouche. On demandait ensuite aux participants d’évaluer chaque vin en appuyant sur un bouton dont l’échelle allait de 1 à 9. Leur bouche était rincée entre chaque gorgée mais on servait le même vin à chaque fois, seul le prix changeait!

    "L’effet placebo marketing a ses limites: si, par exemple, un vin de très mauvaise qualité est vendu 100 euros, l’effet sera certainement absent," explique le Professeur Weber, auteur de l’étude. C’est pourquoi les chercheurs ont réalisé leurs tests en utilisant un vin rouge de qualité moyenne vendu au prix de 12 euros. Dans l’IRM, les prix affichés étaient de 3 euros, 6 euros ou 18 euros. Afin de rendre l’étude aussi réaliste que possible, on donnait 45 euros de crédit aux participants au début. Pour certaines dégustations, la somme affichée était déduite de cet acompte dans certains essais.

    "Comme on s’y attendait, les sujets ont déclaré que le vin le plus cher avait meilleur goût que le vin meilleur marché," rapporte le Professeur Plassmann. "Cependant, le fait que les participants paient ou non le vin ne faisait pas de différence." Le même vin a conduit à une meilleure expérience de dégustation du fait qu’ils s’attendaient à une meilleure qualité à cause du prix plus élevé du vin.

    Les mesures de l’activité cérébrale par IRM ont confirmé cela. L’équipe de recherche a découvert que toutes les régions du cortex préfrontal mais aussi du striatum ventral étaient activées quand les prix étaient plus élevés. Alors que le cortex préfrontal apparaissait être particulièrement impliqué dans l’intégration de la comparaison du prix et ainsi dans l’attente de l’évaluation du vin, le striatum ventral fait partie du système de récompense et de motivation du cerveau. "Le système de récompense et de motivation est activé de façon plus importante avec des prix plus élevés et cela augmente apparemment l’expérience gustative dans les mêmes proportions," dit Weber.

    Comment bloquer cet effet placebo?

    "De façon ultime, le système de récompense et de motivation nous joue des tours," expliquent les chercheurs. Quand les prix sont élevés, cela nous pousse à croire qu’un goût est présent mais qui n’est pas seulement produit par le vin lui-même, car les produits goutés étaient objectivement tous les mêmes dans toutes les dégustations. "La question excitante est maintenant de savoir s’il est possible d’entrainer le système de récompense pour le rendre moins réceptif à de tels effets placebo marketing," expliquent les chercheurs. Ceci pourrait être possible en entrainant la perception physique de chacun – tel que le goût – dans une plus large mesure.

    Références et notes:

    [1] Liane Schmidt, Vasilisa Skvortsova, Claus Kullen, Bernd Weber und Hilke Plassmann, How context alters value: The brain’s valuation and affective regulation system link price cues to experienced taste pleasantness. Scientific Reports.

  • Comment bien choisir son foie gras?

    Malgré la hausse des prix, nous serons nombreux à avoir envie de foie gras pour Noël.

    Noël, c'est dans un mois! Une question se pose déjà: aurons-nous du foie gras? Avec la grippe aviaire, beaucoup de canards ont été abattus, ce qui fait monter les prix. L’important est de ne pas choisir n’importe lequel:

    Pour bien choisir son foie gras

    Regarder les labels

    Un foie gras IGP (Indication géographique protégée) Canard à foie gras du Sud-Ouest garantit que les canards ont été élevés, abattus et transformés dans la région.

    Le poids

    Une bonne idée pour être sûr d’acheter un foie entier, mais il faut faire attention au poids : en dessous de 500g, il risque d’être sec, au-dessus de 600, il sera trop de gras.

    L’éthique

    Une chose qui a fait renoncer certains d’entre nous au foie gras, c’est la cruauté du traitement infligé aux animaux. Le Label rouge peut être un bon indicateur parce qu’il interdit le gavage en cage. Sinon, il vaut mieux se tourner vers les producteurs qui vendent directement sur internet. Dans tous les cas, si l’éthique est un critère important pour vous, il vaut mieux éviter les supermarchés. Un petit truc : vous pouvez opter pour le foie gras d’oie. Il ne représente que 8% du marché et ne relève donc pas de l’élevage intensif.

    Et vous, quels sont vos petits péchés mignons à Noël?

     

  • PARDON, PARDON, PARDON!

    Hier, par hasard, je regardais l'émission sur de Morandini qui parle des médias… j'ai vu un reportage qui montrait une soi-disant “voyante“ dans ses œuvres. C'était un extrait d'une émission de M6… J'ai pensé un instant aller sur le replay de M6 pour voir ce reportage en entier…. ma fille m'a dit: “je l'ai vu en lisant le programme télé mais je ne t'en ai pas parlé parce que je savais que tu allais te mettre en colère de voir ces incapables!". J'ai renoncé ce matin parce que je savais que voir toutes ces escrocs, cela allait me faire vomir.

    Aussi, j'ai décidé de faire cette note pour demander, humblement, pardon à toutes les personnes qui ont la malchance de tomber dans les filets de ces escrocs!

    PARDON, PARDON, PARDON!

    La voyance, ce n'est pas du tout ce que vous avez vu et entendu!

    Lisez tous mes film-textes sur ma chaîne Youtube: Paranormal, c'est normal? avec mon nom de voyante: Josyane JOYCE.

    Lisez toutes les archives de mon blog de mon site:

    www.josyanejoyce.com

    vous y apprendrez ce qu'est la véritable voyance.

    Je vous supplie de croire une petite voyante qui a toujours fait de son mieux, depuis 1984 pour prouver la réalité des compétences de la vraie voyance et qui, une fois encore, vous demande très humblement PARDON pour toutes les insanités et avanies perpétrées à votre encontre par ces charlatans et escrocs, sans compassion, sans amour, sans honneur.

    Signée: Josyane JOYCE

    Si vous être demandeur et demandeuse d'emploi, j'offre une réponse gratuite à votre question sur le travail, le vendredi 24 novembre 2017.

    Contactez le 05 61 83 88 66 de 9h30 à 12 h et de 15h30 à 19h30

    Je ne répondrai qu'aux questions de personnes en recherche d'emploi; merci de ne pas insister pour d'autres problèmes.