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cuisine - Page 236

  • Le ragout de légumes de l'été mourant

    En septembre, qu'il fasse un temps pluvieux ou encore un peu ensoleillé (ok, là je parle pour les nordistes car ici, l'après été est une saison formidable qui peut durer jusqu'à mi-novembre) les légumes d'été ne se forment pas, restent verts.

    Pour les tomates vertes, pas de problème: chutney, confiture.

    Mais voici une recette goûteuse pour les autres légumes de l'été mourant.

    Depuis début septembre, j'ai vu que mon pied de courgettes faisait des fleurs mais pas de légume. Donc, j'ai récupéré les fleurs en cassant le plus bas possible; il se trouve souvent une amorce de courgettes; une fois passé dans l'huile quelques minutes, elles deviennent croquantes.

    J'ai trouvé deux tomates presque mûres; il faut dire que dès la fin août, je rajoutais dans la terre près du pied, quelques peaux de banane. C'est bien le seul endroit où je suis méchante!

    Si vous avez d'autres légumes qui refusent de se former, récupérez.

    Dans une grand poêle noire, -sans couche anti-adhésive car c'est du poison pour votre système digestif et neurologique,- j'ai fait sauter quelques petits oignons, de toutes couleurs par d'importance, ou des échalotes, si vous aimez…

    j'ai rajouté les fleurs et morceaux de courgettes et j'ai rajouté, enfin, quelques petites patates cuites à la vapeur quelques minutes auparavant et des bouts de ces tomates, mûre d'un côté mais avec beaucoup de vert au pédoncule, que j'ai retiré, bien sûr.

    J'ai fait sauter le tout à la graisse de canard

    (récupérée sur les magrets que j'achète souvent. Je n'ai jamais fait cuire les maigrets (le vrai nom du magret) avec leur couche de graisse, comme il est dit par les gens peu économe. Je retire la graisse du morceau de canard (c'est très facile, cela se décolle sans problème et je fais cuire mon filet de canard, bien saignant, dans une poêle hyper chaude; Quand à la peau, je la cisaille -sans la couper en lanière- et la fait fondre à feu doux dans une poêle propre et une fois toute la graisse récupérée, je la verse encore un peu chaude dans un pot de verre, vissant, conservé au réfrigérateur; j'utilise alors cette graisse pour faire beaucoup de plats qu'on dit maison.)

    On peut aussi écraser une ou deux gousse d'ail.

    Laissez cuire à feux doux vos légumes, à découvert… Je saupoudre d'une goutte de sucre semoule ou cassonade, -ce n'est pas grave de prendre la cassonade qui est typée, vous en mettrez qu'une demi-cuillère à café… cela adouci l'acidité de la tomate.

    Pour parfaire votre cassolette, sel, poivre, ou coriandre en poudre comme je préfère (et les herbes aromatiques que vous aimez).

    Puis, en fin de cuisson, deux œufs battus en omelette.

    Voilà votre marmite de légumes, ce n'est guère présentable mais, ma foi, c'est un goût de l'été qui finit dans la nostalgie des soirées chaudes.

     

  • Danger des faux sucres

    Saccharine, aspartame, sucralose : attention, effets pervers !

    Attention aux sucres de synthèse ! Leurs vertus ne sont pas aussi bonnes qu’on le dit.

    Hier, j’observais deux femmes prenant leur café crème – ce n’est pas de la crème mais du lait – après y avoir ajouté un sachet d’aspartame. Ces deux femmes ne pouvaient visiblement pas cacher leur surpoids frisant la limite pathologique. Elles devaient certainement utiliser du faux sucre pour ne pas aggraver leur cas. Plus simplement, elles voulaient sans doute se donner bonne conscience en suivant l’avis de leur médecin nutritionniste qui leur avait très probablement préconisé l’usage systématique d’une de ces molécules artificielles dites " sucres de synthèse zéro calories ". Le problème est que les boissons " zéro calories " sont devenues une mode car il n’y a pas que le café… Il y a aussi des confiseries basses calories ! On a reculé les limites du surréalisme alimentaire.

    Pourtant, depuis l’arrivée sur le marché de l’aspartame en 1965, suivi du cyclamate en 1970, de la saccharine, finalement autorisée à la fin des années 70, alors que ce produit était connu depuis 1950, un point final a été mis à la controverse sur ses propriétés cancérigènes. Le sucralose est apparu en 1998. Ce dérivé chloré du sucre ou saccharose, et d’autres agents sucrants cryptiques ont suivi sans que l’épidémie d’obésité ne cesse de progresser.

    Rien de tout ça bien au contraire. Mis à part le stévioside* voir plus bas qui a fait ses preuves au Japon depuis des dizaines d’années – difficile de rencontrer des obèses dans ce pays à part les sumotoris – et qui est un produit naturel, tous ces produits de synthèse aux propriétés " sucrantes " posent donc problème. On sait que le message " sucre " envoyé au cerveau se répercute au niveau du pancréas qui excrète alors de l’insuline à titre préventif. Comme l’organisme a réagi à un leurre on comprend dès lors qu’il était impératif d’étudier dans le détail ce qui se passe au niveau du système digestif supposé recevoir du sucre, ainsi qu’au niveau des bactéries intestinales qui ont peut-être aussi un rôle à jouer dans cette affaire de dupes.

    Effets négatifs des sucres de synthèse

    C’est justement sur ce dernier point qu’une équipe de biologistes du Weizmann Institute a focalisé ses travaux puisque depuis toutes ces années, l’usage de " sucres artificiels " n’a eu aucun résultat positif sur la progression de l’obésité. Ce qu’ont découvert deux étudiants en thèse au Weizmann sous la direction du Professeur Eran Segal est pour le moins terrifiant et inattendu. Les succédanés du sucre auraient tendance à favoriser l’intolérance au sucre, donc le syndrome métabolique (l’obésité) et par voie de conséquence le diabète de type 2 mais pas comme on le suspectait en modifiant la réponse du pancréas au " signal sucre " transmis au cerveau, en agissant au contraire sur la flore intestinale, une perturbation résultant en une intolérance au glucose.

    Toute hypothèse devant être naturellement vérifiée, après avoir justement vérifié que des souris, quelle que soit leur lignée, devenaient intolérantes au glucose après avoir ingéré des agents sucrants à des doses équivalentes à celles préconisées pour l’alimentation humaine, ils ont traité ces mêmes souris avec des antibiotiques pour détruire en grande partie leur flore bactérienne intestinale. Comme ils s’y attendaient un peu, ils constatèrent que l’intolérance au glucose, c’est-à-dire une glycémie élevée, disparaissait très rapidement. Comme on sait que tous ces produits ne sont pas absorbés par l’intestin et ne se retrouvent donc pas dans le sang, ils ont ainsi tout le temps de baigner la flore bactérienne intestinale au cours de la digestion. Un effet sur cette flore était donc fortement suspecté. Pour apporter une preuve supplémentaire, des souris élevées stérilement ne répondaient pas négativement aux agents sucrants mais si on leur inoculait les bactéries intestinales d’autres souris alors elles développaient immédiatement une intolérance au glucose. C’était un peu comme si ces bactéries transmettaient l’intolérance provoquée par les agents sucrants.

    La dernière étape fut donc d’étudier cette flore et les modifications induites par les agents sucrants qui se révélèrent très profondes en favorisant certaines bactéries connues pour induire l’obésité tant chez la souris que chez l’homme. Comment dès lors transposer ces résultants alarmants aux humains ? D’abord il existe une banque de données très vaste qui passe en revue les connexions entre la flore bactérienne et la nutrition.

    Il y est répertorié un grand nombre de rapprochements entre nutrition et nature de la flore bactérienne intestinale. N’ayant pas froid aux yeux, ces deux étudiants ont voulu apporter des éléments de preuve supplémentaires en demandant à une dizaine de volontaires de se plier à une expérience toute simple. Ces personnes n’utilisaient jamais d’agents sucrants et leur tolérance au glucose, leur glycémie, fut vérifiée. Ils leur demandèrent alors de se soumettre à la consommation d’agents sucrants, pendant une semaine par exemple, avec leur café ou leur thé ou encore en buvant des boissons pétillantes de couleur brune bien connue affichant zéro calories sans aucunement changer leurs habitudes alimentaires. Le résultat fut évident : la majorité de ces volontaires bénévoles ont montré une intolérance au glucose à deux ou trois exceptions près. En analysant leur flore intestinale à l’aide du séquençage des ARN ribosomaux, ceux qui étaient restés indemnes, c’est-à-dire qui n’avaient pas développé d’intolérance au glucose, avaient une flore différente de celle des autres sujets. D’après les directeurs de thèse de ces étudiants, les Docteurs Segal et Elinav, certaines bactéries de l’intestin sécrètent au contact des agents sucrants des substances présentant des propriétés inflammatoires entraînant une modification de la capacité de l’organisme à assimiler le glucose.

    L’usage d’agents sucrants provoque donc les désordres métaboliques contre lesquels ils ont paradoxalement été destinés, que ce soit la perte de poids, un palliatif au traitement du diabète de type 2 ou d’autres situations métaboliques comme l’hypoglycémie résultant d’un excès d’insuline lors de l’ingestion de glucose. On se trouve donc devant un phénomène de société extrêmement préoccupant puisqu’on retrouve des agents sucrants dans plus de 1500 produits alimentaires et, de plus, ces agents sucrants sont en vente libre dans n’importe quel drugstore ou supermarché. Personne ne vous empêche de préparer à la maison des sorbets à la saccharine ou des tartes sucrées avec de l’aspartame pour réduire la quantité de sucre contenue dans les abricots ! Mais si vous développez un embonpoint peu esthétique ne vous en prenez qu’à vous-même…

    Source : The Weizmann Institute

    *CONCERNANT LE STEVIA

    En tant que phytonutrionniste, il y a plus de 15 ans que je proposais à mes client-es du stevia qui remplace très naturellement le sucre et en évite tous ses inconvénients. Quand je dis “naturellement“ c'est en fait parce que le stevia est une plante sucrante.

    Comme dit dans wiki, Stevia est un genre de la famille des Asteraceae. Il regroupe environ 240 espèces d'herbes aromatiques ou d'arbrisseaux dont quelques-unes contiennent des édulcorants naturels, notamment Stevia eupatoria et Stevia rebaudiana, connues sous le nom générique de stévias

    L'utilisation d'extraits de certaines espèces comme édulcorant trouve son origine en Amérique du Sud. Pendant des siècles, les Guaraní du Paraguay et du Brésil ont utilisé les stévias, principalement l'espèce Stevia rebaudiana qu'ils appelaient ka'a he'ê (« herbe sucrée »), comme sucre et dans des breuvages médicinaux. Les feuilles peuvent être consommées fraîches, ou infusées dans le thé et les aliments. http://fr.wikipedia.org/wiki/Stevia

    Je le vendais sous forme “naturelle“: les feuilles pulvérisées donnaient une poudre VERTE; car, vous comprenez bien qu'une plante, c'est vert. Il me fallait convaincre les personnes qu'il fallait s'habituer à cette couleur différentes. Mais, une fois goûté, elles en redemandaient!

    Puis, un jour, tout à coup, le stevia est interdit à la vente en France.

    VOICI L'EXPLICATION

    Cela a duré environ 5 années: le temps de laisser l'agro-alimentaire s'emparer de cette bonne opportunité et nous pondre un produit “naturel“ BLANCHI;

    Et, comment fait-on pour blanchir un produit? on utilise des produits chimiques de synthèse dans un process que je n'ose imaginer.

    Remarque: on vous fait le même coup avec le café décaféiné: c'est aussi une manipulation à l'aide de produits chimiques

    Ces procédés, bien évidemment, sont excellents pour avoir un cancer de la gorge, de l'estomac, des intestins. Et des voies respiratoires pour ceux qui travaillent dans ces usines “transformatoires“ de produits nature.

     

     

  • L'ail sauve la vie

    SAUCE AILLADE  (tradition Midi-Pyrénées - Languedoc)

    Pilez de l'ail, des amandes et des noix et diluez le tout dans du bouillon. A rajouter dans des soupes ou sauces claires. Vous pouvez remplacer les amandes par de la mie de pain. En Espagne, on appelle cela "Picata". Elle est très fortement épicée.

     

    Vous n'osez pas "monter" une mayonnaise parce qu'elle pourrait rater? Franchement, j'en ai raté 2 en 45 ans. Alors, courage, pas de soucis, faites exactement comme j'indique et vous verrez que le goût de votre mayonnaise maison n'aura aucune commune mesure avec une quelconque mayonnaise du commerce. Si vous ratez, pas de chance, voyez l'information après la recette.

    MAYONNAISE MAISON A L'AIL

    I œuf, 1 cuil bien pleine de moutarde, 1/3 l huile d'olive (pour un goût de fruit) ou d'arachide ou pépin de raisin si vous avez besoin d'un goût neutre), une ou deux gousses d'ail

    Dans un bol, cassez l'œuf et gardez seulement le jaune que vous mélangerez durant trois ou quatre minutes avec la cuillère de moutarde forte. Verser une goutte d'huile, battez longtemps sans verser, au bout de deux minutes, reverser lentement tout en battant bien; puis au bout de 3 minutes, vous pouvez verser plus fort l'huile. N'arrêtez pas de battre après la dernière goutte d'huile, continuez une ou deux minutes, c'est cela qui aidera la mayonnaise à rester ferme longtemps.

    Vous pouvez ensuite mettre une demi cuillère café de vinaigre bon vin. Pilez les gousses d'ail après avoir dégermé, rajoutez en remuant un moment; je conseille de rajouter l'ail à la fin, cela évite que la mayonnaise ne tourne.

    Vous pouvez rajouter plusieurs épices ou aromates à votre mayonnaise: de la purée de tomate pour avoir une sauce aurore,

    un œuf dur pilé -à rajouter en même temps que le premier jaune- cela donne la sauce mousseline, à utiliser avec un chou rave;

    du gingembre en poudre et/ou du raifort râpé pour des légumes crus, notamment des choux fleurs;

    avec cerfeuil, poivre, câpres et rondelles de cornichon, on obtient la mayonnaise gribiche, je crois me souvenir de ce nom; cette mayo va très bien dans les sandwiches, bien tartinée sur du pain et entourant une tranche de jambon blanc et/ou des champignons de paris et/ou des sardines;

    si vous avez raté la mayonnaise, pis de panaque:

    Dans un bol, remettre un jaune avec un peu de moutarde, battre longtemps puis verse la mayo ratée en fouettant ou battant longuement. Et le tour est joué!

  • Les produits laitiers, toujours bons pour la santé !

    On sait que le lait et les dérivés du lait, yaourts ou fromages, crème et beurre, constituent un apport en calcium et en d’autres minéraux précieux pour la santé. Mais les produits laitiers ont aussi une mauvaise réputation car il faut, au moins pour le lait, être capable de digérer le lactose, le principal sucre présent dans le lait. De plus, toutes sortes de rumeurs font régulièrement la une des journaux populaires sur les dangers du lait pour la santé. C’est la raison pour laquelle on trouve de moins en moins facilement du lait entier dans les linéaires des supermarchés. Par contre les ersatz de lait à base de soja et de bien d’autres végétaux pullulent, renforcés en vitamines, organiques, sans pesticides, sans lactose, écrémés, allégés, reconstitués, sans OGM, formule croissance…

    Quant aux yaourts et autres préparations fermentées ou non à base de lait, c’est carrément un florilège. Il y en a vraiment de toutes les couleurs et pour tous les goûts. C’est facile à comprendre puisque le lait entier UHT, celui qu’on trouve le plus facilement, n’apporte pas beaucoup de valeur ajoutée. Mais restons dans le basique en nous concentrant seulement sur 8 produits : lait, yaourt, fromage, fromage blanc, crème et beurre, lait demi-écrémé et yaourts allégés c’est-à-dire fabriqués avec du lait demi-écrémé. Définissons une portion de produits lactés ainsi : un quart de litre de lait (entier ou demi-écrémé) ou 175 g de yaourt ou 50 g de fromage ou encore 250 ml de fromage blanc. Prenons enfin un échantillon de personnes, hommes et femmes, en bonne santé et incluant dans leur régime alimentaire des produits lactés variés pour étudier quels sont les effets de ces derniers sur la santé en général.

    C’est ce genre d’étude qui a été réalisée sur 233 participants (105 hommes et 128 femmes), tous résidant dans la ville de Québec ou sa périphérie, de trente ans d’âge moyen et tous en bonne santé. Ils ont été scrupuleusement suivis pendant trois années afin d’établir des corrélations entre la quantité de produits lactés qu’ils consommaient chaque jour et leur état métabolique général. L’étude dirigée par le Docteur Iwona Rudkowska de l’Université Laval a montré que, contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’ " abus " de lait ou de produits dérivés du lait était plutôt bénéfique et pas seulement pour la solidité des os ! Si l’on revient à la définition d’une " portion " de produit lacté (lait ou dérivé) comme défini auparavant, il a pu être établi une relation statistiquement valable entre le nombre de " portions " quotidiennes et l’évolution de certains paramètres biologiques. Parmi ceux qui ont été suivis, citons les pressions artérielles systolique et diastolique (SBP et DBP dans la figure ci-dessous), la glycémie à jeun (FPG), l’insuline sanguine, les triglycérides (TG), le cholestérol total (Total-C), le cholestérol HDL (HDL-C) et le cholestérol LDL (LDL-C) le rapport cholestérol total sur cholestérol HDL (TC:HDL-C), la protéine C-réactive (CRP), l’interleukine-6 (IN-6) et enfin le facteur de nécrose tumorale alpha (TNF-a). HF et LF signifient respectivement lait entier et lait écrémé ou produit laitier allégé.

    Comme on ne s’y attendait pas du tout, la consommation de lait et de produits dérivés du lait entraîne une baisse de la tension et de la glycémie à jeun aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Le taux d’insuline circulante est significativement augmenté ainsi que la CRP. Dans le cas de la CRP, marqueur d’un symptôme inflammatoire, cette augmentation n’a pas pu être statistiquement corrélée ni à l’interleukine ni au TNF qui sont également considérés comme des marqueurs de symptômes inflammatoires. D’autres études de ce genre n’ont pas pu permettre de conclure quant à la signification de cette augmentation de la CRP qui pourrait provenir tout simplement d’un effet indirect de la flore intestinale. Cette éventualité n’a pas été abordée dans l’étude.

    Cependant, dans tous les cas, la présence parmi les acides gras circulant dans le sang d’acide trans-palmitoléique, un acide gras présent naturellement dans le lait, est un bon marqueur de la consommation de lait ou de produits lactés car cet acide gras est spécifique du lait. Le taux de cet acide gras était toujours corrélé à la diminution de la pression artérielle comme le montre la figure ci-dessous tirée de l’article paru dans Applied Physiology, Nutrition and Metabolism en libre accès.

    Finalement boire du lait entier, manger des fromages blancs arrosés de crème et des yaourts nature riches en matières grasses, ce n’est pas aussi mauvais pour la santé qu’on a pourtant tendance à le croire.

    Source : Université Laval

  • EXPRESSIONS TOULOUSAINES - 2

    Savez-vous qui se trouve entre Gaillac et Rabastens?

     

    Quelqu'un qui a trop bu!

    Désolée pour les habitants du coin!!!

     

  • Le sang de la vie

    Ce sont tous mes préférés... j'adore le Cahors, Madiran, Buzet, Corbières, Gaillac...

    Rouge seulement et uniquement!

    Connaissez-vous le rikiki?

    Le Grenache à disparu depuis trois ou quatre ans.... il ne reste que le vin de Thuilié... 1 tuerie! si vous le manquez, je ne peux rien faire pour vous.

    Moi, je bois le même vin tout au long du repas... mais, je ne bois qu'au restaurant: bonne chère, bon vin! à la maison, je bois de la Salvetat. Et le rikiki... au moins deux fois par semaine. Le vin, c'est l'antioxydant qui nous protège de l'Alzheimer... donc, té, comme vous, j'en bois!

    Au fait: le vin de Fronton, je vous le laisse... Mais, vous aussi, laissez-le... ça vaut mieux

     

    On nous oblige à dire qu'il faut boire avec modération. Donc, acte.

     

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    Forts ou légers, tanniques ou fruités, les vins de Midi-Pyrénées sont aussi variés que les régions qui les ont vu naître. Cahors, gaillac, fronton, madiran et pacherenc du Vic Bilh, marcillac, etc. pour les plus prestigieux des vins AOC, mais aussi côtes de St-Mont, côtes de Brulhois, vins d'Entraygues et du Fel, etc. pour les VDQS ; pour les apéritifs, bien entendu l'armagnac, l’hypocras en Ariège, le pousse-rapière et floc de Gascogne dans le Gers.

    Le vignoble de Buzet, 1800 ha, donne une gamme assez étendue de vins, blancs, rouges et rosés, agréables, légers, charnus et fruités, traités de façon traditionnelle, dont 11 châteaux et domaines.

    À côté, sur la même rive de la Garonne, s’étend le vignoble des côtes du Brulhois (200 ha), "vins noirs " qui se marient fort bien avec truffes, cèpes, civets et cassoulets du pays.

    Le vignoble de fronton AOC (les " côtes-du-frontonnais ") s’étend sur 1 850 ha, sur la rive gauche du Tarn. La caractéristique de ces crus est la prédominance de la négrette. Nommé ainsi en raison de la peau noire du raisin et la couleur rouge foncé de son vin, ce cépage fut rapporté de l’île de Chypre par les Chevaliers de St-Jean-de-Jérusalem. Le reste est constitué de Gamay, Cabernet, Cot, Syrah, Fer-Servadou. Tel encépagement donne des vins très typés, caractérisés par une large palette d'arômes (cassis, violette, framboise, épices, réglisse).

    Le vignoble de gaillac AOC s’étend sur 2 500 ha, dans le Tarn, au nord-est de Toulouse. La viticulture florissait dans cette région dès la fin du Ier s. av. J.-C. On a découvert à Montans l’atelier qui fabriquait les amphores vinaires. Au Moyen Âge, Gaillac et son vignoble se développent sous l’influence des moines bénédictins. Transporté sur le Tarn jusqu’à Bordeaux, le gaillac devient l’un des vins de prédilection de la cour d’Angleterre. Henri IV fait don de cinquante barriques à Henri VIII lors de leur rencontre au Camp d’Or. Dans ses Mémoires (XVIIe siècle), Catel en vante la renommée et la qualité : " Ce vin est grandement propre à l’estomach et n’est point fumeux, tellement qu’il va plus tost aux veines qu’à la teste. " Les vins rouges, encépagés en duras, sont des vins colorés, souples, les blancs, encépagés en mauzac, sont secs, doux et un peu effervescents.

    En remontant le Tarn vers le nord-est, ce sont les Côtes de Millau (VDQS), avec ses blancs, rouges et rosés, puis au nord, sur le Lot, les vins de Marcillac, puis les VDQS du Fel, d'Entraygues et d'Estaing.

    Enfin, le Cahors, vignoble étalé sur les deux rives du Lot, dont le cépage principal est l'auxerrois (ou malbec, ou cot, pressac), à raison de 70 % du Merlot à 20 % et du Tannat à 2 %. La vigne est déjà cultivée dans la vallée du Lot à l’époque romaine. Le vignoble de cahors AOC s’étend aujourd’hui sur 4 000 ha. Au XIIe siècle, Aliénor d’Aquitaine, épouse du roi Henri II, exporte le cahors en Angleterre, où sa renommée ne cesse de croître. Au XIVe siècle, le vin, exporté en Scandinavie, aux Pays-Bas, en Russie, a l’honneur d’enivrer le tsar Pierre le Grand et les popes, qui le recommandent comme vin de messe... Le pape d’Avignon Jean XXII, natif de Cahors, implante le cépage auxerrois dans le vignoble papal de la vallée du Rhône. Ainsi naît un vin béni : le Châteauneuf du pape.

  • La cuisine de fin de mois difficile

    1 seul paquet de nouilles……et trop de monde autour de la table?

    Tant pis, vous pouvez alourdir vos pâtes en ne les passant pas pour faire partir l'eau quand elles sont cuites: oui, c'est pas présentable, c'est pas al dente comme on nous rabache... mais, au moins, il y en aura pour plus de monde! il faut encore plus étoffer comme indiqué ci-après.

    Dans un bol, mélangez plusieurs cuillères de concentré de tomate avec une cuillère à soupe de farine ou de maïzena et une louche de bouillon ou d'eau des pâtes; jetez dans la casserole en remuant; salez, poivrez. Boostez positif en saupoudrant, hors du feu, de deux cuillères de persil haché. Vous pouvez rajouter une ou deux gousses d'ail à vos pâtes.

    1 kg de patates et juste ou 1 deux œufs?

    Pelez les pommes de terres, coupez-les en cubes; faites rissoler à la graisse de canard ou huile d'arachide; lorsqu'elles sont bien rissolées et deux minutes avant d'éteindre; battez les œufs en omelette; salez, poivrez, rajoutez sur les pommes de terre, remuez, cela cuit vite! Si vous n'avez qu'un œuf, rajoutez-lui trois cuillères à soupe d'eau ou de lait ou, Byzance, de la crème fraiche liquide ou de lait condensé non sucré. Saupoudrez avant de servir d'un hachis d'ail et persil.

    Quelques biscottes, ou de la chapelure et trois œufs pour 4-5 personnes?

    Allons-y pour la panade! même si vous y êtes, elle peut vous aider à passer une soirée difficile.

    Battez les œufs en omelette et rajoutez comme-ci-dessus, eau ou lait ou crème fraîche; versez les biscottes écrasées finement ou la chapelure, ou du pain sec finement écrasé; jetez le mélange dans une poêle bien chaude avec deux cuillères à soupe d'huile d'olive; remuez en faisant cuire comme une brouillade.

    D'ailleurs, cette brouillade peut très bien convenir pour épaissir le bouillon d'une très grosse marmite de rata.

    1 œuf et de la farine?

    Faites des crêpes un peu épaisses et garnissez de tout ce que vous trouvez au fond du frigo ou du placard: ne jetez pas un vieux bout de fromage: râpez-le et utilisez-le

    Toutes mes astuces de récup' en cuisine: faites-passer le lien à vos ami-es!!

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