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cuisine - Page 77

  • Crépettes à la cansalade et au râpé

    Pour servir de support à des amuse-bouche ou accompagner d'autres plats

    Photo: boudin à l'oignon que l'on trouve dans les charcuteries toulousaines

    Riche avec 3 œufs et de la crème fraîche ou plus légeres

    2 œufs à température ambiante

    150 ml lait; 100 g farine; 100 g de cansalade en très fins lardons

    Paprika, curcuma, thym ou basilic séché, sel et poivre au goût

    1 cuillère à soupe huile d’olive

    45- 50 g fromage râpé ou plus (comté, chèvre ou au goût

    Faire revenir les lardons avec ou sans huile (au goût) mais bon, comme ils sont très gras, il n'y a pas besoin d'huile... au fait, en faisant ainsi, vous les faire dégorger leur graisse et donc ils sont moins caloriques... (à moins que vous n'ayez besoin de cette graisse pour cuire autre chose).

    Mettre dans un saladier de verre, versez la farine, les aromates: battre les œufs en omelette et rajoutez; remuez bien; ajoutez la farine en pluie, remuez longuement encore et finissez par un peu d'huile d'olive.

    Laissez reposer un peu au réfrigérateur. Puis faire de petites crêpes plus ou moins rondes à la poêle et servir comme vous le souhaitez, chaud ou tiède.

    Support d'amuse bouche: écrasez du fromage frais ail et fines herbes (ou autres) mélangé ou pas avec de la moutarde et tartinez bien chaque crépette; posez un mouchoir (morceaux déchirés) de jambon cru, cuit ou des mouchoirs de saumon fumé, de magret fumé, de chorizo sauté à la poêle, des anchois à l'huile, des rondelles de saucisse toulousaine grillées, etc. etc… vous pouvez aussi mettre des rondelles de boudin grillées et/ou des rondelles d'andouillettes (cuites ou grillées).

    Le boudin à l'oignon se mange tout simplement avec du bon pain ou découpé en portion de 150 à 180g, tourné et retourné rapidement, dans un peu d'huile ou de graisse de canard dans une poêle en fer et servi avec de la purée maison ou sur des légumineuses (lentilles, haricots blanc, pois cassés...). Cela remplace la viande rouge ou la volaille et c'est extrêmement économique. Pas cher du tout, vraiment!

    Non et NON: à Toulouse, on ne mangeait jamais du boudin avec des pommes... c'est bien une idée de nordiste, ça!

    Au fait, le boudin contient beaucoup, mais alors-là, beaucoup de fer.... plus que les épinards.

     

     

  • Bon à savoir...

     

    Pourquoi vous ne verrez plus "sans paraben" ou "sans silicones" sur les étiquettes de vos cosmétiques

    Les allégations "sans", qui ont une valeur marketing mais peu d'intérêt informatif, disparaissent des étiquettes des produits cosmétiques pour faire place à la liste des ingrédents qui les composent.

    A partir du 1er juillet, les allégations "sans..." sur les produits cosmétiques vont être interdites.

    Les étiquettes des cosmétiques vont être revues de fond en comble. À partir du 1er juillet, les mentions "sans paraben", "sans silicones", "sans sulfates" ou encore "hypoallergénique" disparaissent des bouteilles de shampoing et autres tubes de crème en France et dans toute l'Europe.

    La composition des produits ne change pas

    "Quand vous achetez des pâtes farcies, vous savez ce qu'il y a comme farce! s'exclame Anne Dux, directrice scientifique de la Fébéa, le syndicat de l'industrie cosmétique. C'est de la communication positive, donc il faut, quand vous achetez un produit cosmétique, que vous sachiez réellement ce qu'il y a dans le pot et il est temps d'apporter au consommateur de l'information réelle sur ce qu'il y a dans le produit."

     

    Cela implique des emballages qui vont communiquer sur ce qu'il y a dans le produit au lieu de communiquer sur ce qu'il n'y a pas.”

    — Anne Dux

    Un produit sans silicones n'a plus le droit de l'annoncer comme tel sur son emballage, mais ça ne signifie pas que des silicones seront réintroduits dans la composition du produit. "On va expliquer par exemple, qu'on met du karité pour adoucir la peau, détaille Anne Dux, tel ou tel conservateur pour éviter la prolifération bactérienne, qu'on met des filtres solaires pour que le produit soit efficace, ou pour son activité anti-rides, mais la composition des produits ne change pas."

    Une base de données accessible à tous

    Les mots-clefs rassurants pour les consommateurs, comme les expressions "sans paraben", "sans phtalates" ou "hypoallergénique" (qui reste autorisée mais dont l'utilisation devient très encadrée et difficile à obtenir). Les as du marketing vont devoir trouver de nouvelles formules, dont on ne sait pas encore si elles déclencheront l'achat.

    "Évidemment on ne va pas faire les mêmes allégations pour un produit capillaire que pour un produit de soin de la peau, affirme Isabelle Orquevaux Hary, directrice scientifique et réglementaire de L'Oréal. Il n'y a pas eu d'unicité dans le remplacement des allégations "sans". Il n'y a pas de retrait sur le marché donc, ce n'est pas un changement du jour au lendemain. Après on verra si on a effectivement plus de questions des consommateurs." Par manque de place, dans certains cas les ingrédients ne pourront pas tous figurer sur les emballages.

    ”On développe des sites des marques, le site 'Au cœur de nos produits', pour apporter des informations complémentaires pour le consommateur qui souhaite en avoir”

    — Isabelle Orquevaux Hary

    Les industriels de la beauté ouvrent une base de données dans laquelle 25 000 ingrédients sont répertoriés selon leur fonction, leur origine, et tout ce que la science sait sur ces composants. Cette base de données est accessible aussi bien aux professionnels et aux consommateurs pour informer, et pour redonner confiance aux clients.

  • En 1911, Paris suffoquait déjà sous la canicule

    À la Belle époque, on ne parlait pas encore de réchauffement climatique. Mais pendant 70 jours de juillet à septembre 1911, la capitale ploie sous le soleil cuisant. Et perd des milliers de bébés.

    Par Charles de Saint Sauveur

    Au début du XXe siècle, on n'avait pas encore coutume de dire que tout ce qui faisait fureur aux Etats-Unis franchirait tôt ou tard l'Atlantique. Et pourtant… Juste après avoir semé la mort en Amérique, une vague de chaleur écrasante déferle à son tour sur l'Europe de l'Ouest. En France, elle va prendre ses quartiers d'été en 1911: 70 jours de canicule presque sans discontinuer pour une longue saison de cuisson.

    Le mercure commence son ascension le 4 juillet, s'octroie un petit break entre les 16 et 18, avant de se remettre dans le rouge jusqu'au 31. Sous les toits en zinc de la capitale, la fournaise est devenue si insupportable que beaucoup préfèrent dormir dans la rue. Sur les boulevards brûlants, les Parisiens en canotiers ne s'attardent pas. Certains s'abritent à l'ombre des marronniers, où ils essuient leurs moustaches perlées de sueur.

    Et que dire de ces pauvres dames en lourde robe, qui agitent frénétiquement leurs éventails. On en voit même se glisser furtivement dans les couloirs du nouveau métropolitain, en quête de fraîcheur salvatrice, quand les gamins préfèrent, eux, se jeter dans l'eau douteuse de la Seine. Paris brûle, mais la situation n'est pas plus réjouissante en province - 40 °C à Lyon et Bordeaux les 22 et 23 juillet - ou même à Londres.

    Les journaux s'échauffent contre les " météorologistes "

    "Lorsque le mois de juillet est chaud, le mois d'août est frais", se rassure-t-on en misant, faute de mieux, sur les poncifs. Août sera pire encore… Pendant quinze jours d'affilée, le thermomètre parisien refuse de descendre sous la barre des 30°C! "La chaleur bat nos murs, se répand sur le pavé de Paris ses éclaboussures de feu, dessèche les gosiers, brûle les crânes, et donne aux plus joyeux comme une envie de pleurer", décrit avec emphase le Figaro du 29 juillet.

    Les journaux commencent à s'échauffer contre les "météorologistes officiels", qui avaient annoncé un peu vite la fin du cauchemar: "Et v'lan, nous sommes bons pour une nouvelle vague de chaleur puisque ces messieurs - qui ne se sont jamais trompés, à condition qu'on prenne le contre-pied de leurs prédictions - nous font espérer de la fraîcheur", s'agace le 10 août une plume du Gil Blas (cité par le site Rétronews)

    Le lendemain, "Les Annales politiques et littéraires" cherchent un peu plus haut le responsable. Après tout, pourquoi ne pas convoquer le ciel au tribunal?

    "Faisons comparaître ce mois de juillet coupable d'excès de température, et interrogeons-le sévèrement", s'amuse la revue dominicale. Il n'y a bien que les viticulteurs pour se réjouir des raisins moins nombreux mais gorgés de soleil. Le Guide Hachette des vins accordera 19/20 aux crus de Bourgogne, de Côtes-Du-Rhône et d'Alsace.

    Plus de 40 000 morts, surtout des bébés

    Mais il y a beaucoup plus préoccupant : certains quartiers de la capitale n'ont plus d'eau. Les gazettes égrènent chaque jour la liste des victimes, fauchées par la chaleur ou ses conséquences. Le Dr Jacques Bertillon, chef de la statistique municipale, par ailleurs frère aîné d'Alphonse, le célèbre criminologue, tient les comptes morbides dans son "Bulletin hebdomadaire". Du 23 au 29 juillet, puis du 13 au 19 août, la mortalité atteint des sommets, note le démographe. L'ennemi mortel, c'est la diarrhée, qui fait des ravages dans toute la France. Les plus savants parlent de "toxicoses caniculaires".

    Au total, la canicule de 1911, qui s'étire jusqu'à la mi-septembre, fera 41 072 décès dans l'Hexagone (surcroît de mortalité observée en regard de la moyenne des trois dernières années).

    Une véritable hécatombe qui frappe pour un quart les personnes âgées. Quasiment toutes les autres victimes sont des bébés de moins de deux ans. Parmi eux, les plus vulnérables sont les enfants abandonnés, et, de l'autre côté de l'échelle sociale, les petits placés en nourrice. Ils boivent en effet leur lait en biberon et cet été-là, une épidémie de fièvre aphteuse fait des ravages dans les cheptels bovins. "Il faudra marquer cette année d'une croix noire", consigne, dans son journal, un médecin de la Semaine inférieure.

    Note de la rédactrice

    Alphonse Bertillon a inventé le système des empreintes digitales.

    C'est bien connu: la météo est l'art de dire le temps QU'IL AURAIT DU FAIRE!

  • Attention au poisson pas frais

    J'ai acheté dans un hypermarché du poisson censé être frais; il s'agissait de saumonette... Il fut emballé dans une poche qui se ferme et en principe, on peut le consommer 24 h après. A l'ouverture, aucune odeur nauséabonde (comme disent les bobos en parlant des mecs qui conduisent des diésel, la clope à la bouche!)

    Hélas, préparé au bain-marie comme je fais toujours, il avait un goût très désagréable et j'ai dû le jeter. Fort heureusement, nous n'avons pas eu de problèmes intestinaux.

    J'avais acheté deux pavés de saumon mis à congeler. Du coup, je me tâte. Donc, si vous achetez du poisson, consommez-le tout de suite: N'attendez pas!

    Mince alors, si on peut plus faire confiance aux supermarchés!

    Finalement, je crois que je vais, désormais, n'acheter que des poissons en boîtes ou surgelé (décongelez sans le plastique, bien sûr). Dommage, que l'on ne trouve pas sardines et pilchards en pots de verre car le bisphénol qui recouvre les parois des boîtes... ça me refroidi un peu.

    Astuce: en boîte, les poissons gras (thons, sardines, maquereaux) ne sont pas chers et représentent une bonne source d’oméga-3. Surtout si vous ne jetez pas l'huile des sardines....

    Achetez des pilchards (maquereaux à la tomate)... nous en consommons très souvent en été: c'est tout prêts, il n'y a qu'à ouvrir la boîte (après stase d'une heure au frigo)

    L'hiver, vous pouvez le "réchauffer" au bain-marie ou dans de l'eau bouillante, durant quelques minutes.

    Avec des pommes de terre bouillies: un régal, par cher. Il y a souvent des œufs dans le ventre des maquereaux femelle; j'adore cela!

    Voici un tableau qui compare les prix des poissons en conserve. Il est important de ramener le prix au kilo car les boîtes sont toutes de contenance différentes. Il est préférable de les choisir sans huile mais quand c'est le cas, préférer l'huile de colza, riche en acides gras poly-insaturés et bonne source d'oméga-3 ou l'huile d'olive, riche en acide gras monoinsaturés au lieu de l'huile de tournesol. Les maqueraux à la tomate sont les moins chers.

     

     

     

    Poissons en conserve

    Prix €/kg

    Thon naturel

    14,92

    Thon à l'huile d'olive

    13,2

    Thon à l'huile de tournesol

    10,7

    Maquereaux aux aromates

    9,1

    Maquereaux à la muscade

    12,7

    Maquereaux à la tomate

    8,28

    Sardines à l'huile d'olive

    18,78

    Sardines à l'huile de tournesol

    10,95

    Sardines à la tomate

    9,03

    Sardines au citron

    10,07

  • Filet de canard ou de lapin pané

    accompagné de sa sauce tartare

    5 à 8 filets de canard ou 4 filets de lapin

    2 œufs; 100 g de chapelure

    100 g de farine; Un filet d'huile de pépins de raisin (pour le goût neutre)

    Sel, poivre

    Sauce tartare

    1 jaune d'œuf; 20 g de moutarde maison; 25 cl d'huile pépins de raisin

    1 cl de vinaigre de vin blanc ou votre vinaigre maison

    1 cuillère à soupe de persil plat haché

    1 cuillère à soupe de ciboulette hachée

    20 g de câpres au vinaigre haché

    20 g de cornichons haché

    Sel, Poivre

    Préparez les filets: mélangez l’œuf avec du sel et du poivre dans une assiette creuse et battez à la fourchette.

    Plongez un à un les filets dans la farine mise dans une assiette creuse, tapotez pour retirer l’excédent.

    Trempez ensuite dans l’œuf puis la chapelure placée dans une assiette creuse. Réservez éventuellement au réfrigérateur jusqu’à la cuisson.

    Faites chauffer une poêle avec de l’huile et mettez à cuire les filets de lapinou de canard sur feu moyen. Comptez 10 à 15 minutes de cuisson pour le lapin, un peu moins pour le canard

    Faites la sauce:

    On commence par faire une mayonnaise

    Dans un bol ou un saladier, mettre le jaune d'œuf avec une cuillère à soupe de moutarde, battez quelques minutes: c'est à ce moment-là que dépend l'épaisseur de la mayo… mélangez à l'aide d'un fouet ou d'une fourchette. Sans cesser de remuer, versez ensuite l'huile goutte par goutte pour commencer, puis en filets. Vous ne devez pas “noyer“ d'huile; versez très, très lentement et incorporez en battant sans cesser. Ajoutez à la fin seulement le poivre, le sel.

    Dès que la mayonnaise est ferme et donc finie, ajoutez le vinaigre.

    Ajouter tous les condiments à la mayonnaise qui devient alors “tartare“, puis rectifiez l'assaisonnement qui doit être haut en goût.

    Si vous avez vu trop large ou si vous voulez garder votre mayonnaise maison (ATTENTION, pas plus de 24h! c'est impératif au réfrigérateur) ajoutez, après avoir fini d'incorporer l'huile, du vinaigre bouillant.

    Je répète, une mayonnaise maison ne se conserve pas plus de deux jours au réfrigérateur; vous risquez de graves problèmes intestinaux. De même, un plat où de la mayo est mélangée dans la recette est à jeter au bout de deux jours maximum.

    MEME S'IL S'AGIT d'une mayonnaise réalisée fraîche par un traiteur…

    Bon si vous avez acheté une mayo industrielle et êtes incapable de la faire vous-même, vous êtes bien misérable!

     

     

  • Salade de betterave au fromage de chèvre

    Recette de santé que je fais régulièrement avec mes ingrédients faits maison ou du jardin

     

    Un sachet de betteraves bio (c'est une semi-conserve, inutile de conserver au réfrigérateur en permanence… par contre, à réfrigérer une ou deux heures avant la préparation);

    fromages de chèvre (cabécou) ou une buchette bio

    Sel, poivre, persil haché frais (du jardin), 1 grosse cuillère à soupe de germes de blé (la boîte de germes se conserve au frigo car comme elle dure longtemps, les germes étant huileux, vous risquez de les voir rancir…), autant d'huile de noisette et vinaigre maison, 1 cuillère à café de moutarde maison

    Le goût sucré de la betterave se marie à merveille avec la saveur du chèvre dans cette recette. Transformez-la en repas principal en y ajoutant du quinoa cuit d'avance et refroidi.

    Coupez les betteraves en gros cubes, rajoutez le fromage émietté, la vinaigrette à la moutarde à l'huile de noisettes, parsemez de persil haché frais et de germes de blé.

    Les germes de blé “boivent“ la vinaigrette: rajoutez-là au dernier moment et soyez généreux-ses.

    Vous pouvez remplacer le quinoa par des épinards frais ou surgelés; les laver, les blanchir dans l'eau bouillante, les couper au couteau et rajoutez, quand ils sont froids, à la salade.

     

  • Frites de carottes à l'ail et au râpé

    Des frites différentes mais si bonnes!

    Carottes, Huile d’olive, Ail en poudre

    Sel et Poivre

    Parmesan ou râpé de chèvre ou de comté

    Yaourt grec, Citron

    Mettre à tremper des carottes bio dans de l'eau bicarbonatée durant 15 mn.  Si elles viennent du jardin, lavez-les bien avant.

    Coupez l’extrémité des carottes  et les fanes, puis coupez-les en julienne épaisse, comme des frites.

    Déposez les carottes dans un plat, versez un filet d’huile d’olive, de l’ail en poudre, du sel, du poivre et du fromage râpé. Mélangez bien et enfournez 15 minutes à 200 °C.

    Dans un petit bol, mélangez du yaourt grec avec du sel, du poivre et de l’ail en poudre. Ajoutez un filet de jus de citron.