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diététique - Page 8

  • Le microbiote intestinal impliqué dans la SEP

    Longtemps suspectée, l'existence d'une connexion entre les bactéries qui peuplent notre intestin et les affections de nature auto-immune ne fait aujourd'hui plus guère de doute. A tel point qu'en gastro-entérologie, on évalue déjà l'impact des transplantations fécales sur le cours évolutif des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin.

    Dans le domaine neurologique, une équipe américaine a comparé la composition microbienne (reflet du microbiote intestinal) via l'analyse de l'ADN fécal d'échantillons de selles provenant de 60 sujets atteints de SEP (sclérose en plaques) et de 43 sujets témoins. Les résultats ouvrent des perspectives intéressantes en termes de compréhension de la maladie et de conduite du traitement.

    Modulation immunitaire

    Par rapport aux selles des témoins, les selles provenant des sujets atteints de SEP ont des concentrations plus élevées de Methanobrevibacter et d'Akkermansia et, au contraire, moins élevées de Butyricimonas, des espèces bactériennes dont des travaux antérieurs ont montré l'implication dans l'inflammation ou l'association à l'auto-immunité.

    Plus important, les investigateurs ont pu montrer que ces variations de la flore microbienne allaient de pair avec des modifications d'activité de gènes impliqués dans la maturation des cellules présentatrices d'antigène et dans les voies de signalisation interféron et NF-kB des cellules T et des monocytes, deux cellules clés du système immunitaire.

    Des implications thérapeutiques ?

    En comparant les flores de sujets traités et de sujets non-traités, les investigateurs ont également pu constater que les traitements visant à modifier le cours évolutif de la maladie contribuaient à un certain degré de normalisation de la flore intestinale, par exemple en renforçant Prevotella et Sutterella, qui sont en général diminués par rapport aux témoins chez les sujets non traités.

    Cette constatation laisse supposer que la modification du microbiote intestinal pourrait être un acteur du bénéfice thérapeutique. Et, partant de là, il est même possible d'imaginer que repérer chez des sujets à risque les variations de flore mises en évidence dans ce travail, et les corriger, pourrait empêcher la maladie de se déclarer.

    A suivre

    Dr Jean-Claude Lemaire

    Référence

    Jangi S et coll. : Alterations of the human gut microbiome in multiple sclerosis. Nat Commun. 2016 ; 7 : 12015.

    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4931233/

    Précisions supplémentaires apportées par une amie médecin (lire entre guillemets)

    Les patients sous traitement modificateur de la maladie avaient augmenté l' abondances des genres Prevotella par rapport aux patients non traités. Bien que Prevotella a été signalé à être augmentée dans la polyarthrite rhumatoïde et inflammatoire de l'intestin maladie , Prevotella a déjà été corrélée à la consommation de régimes riches en fibres, dont le principal substrat, les fibres, peut entraîner la génération du métabolite  butyrate immuno-régulateur

    Nous avons constaté que Prevotella était faible dans la SEP non traités, et que le traitement avec un traitement modificateur de la maladie était associée à une augmentation de l'abondance relative de Prevotella. Dans une cohorte plus petite de 20 patients atteints de SEP par rapport aux 40 contrôles au Japon, les auteurs ont détecté une diminution de Prevotella11 dans la SEP. Compte tenu de cette conclusion cohérente, les études futures de l'enquête sur le rôle de Prevotella dans MS sont garantis.

    “La bactérie Prevotella est en diminution dans la SEP. Chez les patients traités, elle augmente;

    On peut augmenter cette bactérie en mangeant des fibres ( des légumineuses ) mais pas que; je ne sais même pas si on trouve ces bactéries en "comprimés"...

    Il y a augmentation d'une bactérie qui fait du méthane et d'un autre et baisse d'autres espèces de bactéries“.

    Et, pour vous aider j'ai cherché:

    Que sont les légumineuses ?

    Les légumineuses, souvent appelées “légumes secs“, désignent les graines comestibles présentes dans les gousses. Regroupant le plus grand nombre d’espèces végétales, les légumineuses sont très utiles à l’homme, que ce soit pour l’alimentation ou l’industrie.

    Elles regroupent les 3 catégories suivantes :

    Fèves et haricots secs (vive le cassoulet toulousain! :-) haricots blancs, rouges, noirs, romains, pinto, mungo, adzuki, soja…

    Lentilles: vertes, brunes, noires, rouges…

    Pois secs: cassés, entiers, chiches…

    Le soja, l'arachide, le haricot, les pois, les fèves et les lentilles sont les légumineuses les plus cultivées dans le monde.

    Le saviez-vous?

    Même si elles semblent plus proches des noix, les arachides (cacahuètes) font partie de la famille des légumineuses. (Voila pourquoi, perso, je suis adict aux fruits secs!!!!) Cependant, les personnes allergiques aux arachides ne doivent pas pour autant éviter les légumineuses. La plupart des personnes allergiques à cet aliment n’ont pas de réaction avec les haricots, les pois ou encore les lentilles.

     

     haricots sec grosnoirs.JPG

     

     

     

     

     

  • Et si juste une cuillerée de L-arginine pouvait aider le biofilm des dents à partir?

    De nombreux composants de nos produits d’hygiène buccale sont destinées à empêcher les bactéries cariogènes de se développer: le fluorure de sodium dans ACT interfère avec le transport d’électrons et la synthèse d’ATP, les huiles essentielles dans la Listerine ont des effets antiseptiques et abrasifs – de petites particules insolubles dans le dentifrice aident à éliminer la plaque et le tartre quand vous vous brossez les dents. L’élimination des bactéries buccales aide à lutter contre la carie, la gingivite et la parodontite, mais les cavités (appelées aussi caries dentaires) ne sont pas causées par tous les microbes oraux. Le principal coupable, Streptococcus mutans, provoque des caries en acidifiant son environnement, ce qui déminéralise l’émail protégeant nos dents.

    Illustration de la prévalence de la plaque dentaire

    Bien sûr, S. mutans réside ainsi avec le reste de nos microbes oraux, où il forme des biofilms multi-espèces qui constituent la plaque dentaire. Cela peut conduire à une carie. Les caries sont générées lorsque S. mutans fermente le sucrose, trouvé dans notre alimentation, en acide lactique, et ce processus se produit dans un biofilm qui contient également d’autres streptocoques viridans et des actinomycètes. Une nouvelle étude publiée dans le Journal of Bacteriology suggère que l’addition de L-arginine peut changer la composition chimique du biofilm, inhibant spécifiquement la carie sans perturber le reste de la flore microbienne orale.

    La recherche montre qu’une bactérie orale arginolytique, Streptotoccus gordonii, décompose l’arginine afin de produire de l’ammoniac. Cet ammoniac peut empêcher le pH de diminuer, annulant ainsi les effets de l’acide produit par S. mutans. Le premier auteur, Jinzhi Lui et le responsable scientifique, Hyun Koo, étaient au courant de travaux de recherche précédents corrélant des niveaux salivaires plus élevés d’arginine chez des personnes sans carie, et a émis l’hypothèse que l’addition supplémentaire de L-arginine peut diminuer le risque de caries. Ils ont testé leur hypothèse in vitro sur des biofilms mixtes de S. mutans, S. gordonii et Actinomyces naeslundii afin de représenter trois des principales espèces bactériennes orales retrouvées chez les personnes saines.

    Les biofilms ont été cultivées en présence de saccharose, avec ou sans suppléments de L-arginine. Les chercheurs ont observé que le pH du biofilm était près de dix fois plus élevé avec les ajouts d’arginine, comme ils l’avaient prévu. Les auteurs ont constaté que l’arginine a également permis la domination de S. gordonii et a maintenu la croissance de A. naeslundii, tout en empêchant une croissance de S. mutans. Cela suggère un moyen de maîtriser les membres causant une maladie dans une population bactérienne mixte sans avoir des effets négatifs sur les membres restants, avec perturbation minimale du microbiome oral.

    La L-arginine à diminué la matrice du biofilm et des microcolonies

    Les effets ne se limitent pas à la croissance, cependant. Les biofilms sont enfermés dans une matrice extracellulaire, et S. mutans contribue à la formation d’exopolysaccharides insolubles dans cette matrice en partie par la production de GtfB (ou glucans synthesized by streptococcal glucosyltransferases). L’exposition à l’arginine réprime les niveaux normaux de l’expression de S. mutans, entraînant moins polysaccharides extracellulaires entourant les biofilms (voir image de gauche). Donc, en plus de diminuer la présence de bactéries pathogènes, les biofilms exposés à l’arginine sont moins protégés par leur matrice extracellulaire, et pourraient être sensibles aux molécules antimicrobiennes ou à l’enlèvement par des procédés mécaniques (comme le brossage des dents !).

    L’arginine est d’ores et déjà connue pour être une thérapie efficace pour l’hypersensibilité dentinaire et est généralement reconnue comme sûr (GRAS) jusqu’à 20 g/jour. Cependant, un certain nombre d’expériences, telles que des études in vivo, sont à faire avant de commencer à ajouter de la L-arginine à tous nos dentifrices et bains de bouche. Un perturbateur de biofilm tel que la L-arginine peut faire un long chemin vers la diminution des caries dentaires et l’augmentation du temps de la santé bucco-dentaire, avec une perturbation minimale des autres microbes oraux. Ceci est la première étape de l’application d’une découverte prometteuse en vue d’améliorer la santé humaine.

    Description de l’arginine

    L'arginine est l’un des 20 acides aminés qui composent nos protéines. Elle joue un rôle dans la division cellulaire, la guérison des blessures, l'élimination de l'ammoniaque par l'organisme, le bon fonctionnement du système immunitaire et la sécrétion de certaines hormones, notamment l’hormone de croissance. À partir de l'arginine, le corps fabrique de l'oxyde nitrique (NO), une substance qui favorise la dilatation des vaisseaux sanguins, et de la créatine, un nutriment non essentiel associé au développement et au bon fonctionnement des muscles.

    Sources alimentaires de l’arginine

    L’arginine est considérée comme un acide aminé "semi-essentiel", car la plupart du temps, l’organisme en synthétise des quantités suffisantes pour suffire à ses besoins. Mais il peut arriver, dans certaines conditions, que l’apport endogène ne suffise pas et que des suppléments d’arginine soient prescrits par un médecin. C’est le cas, par exemple, à la suite d’un traumatisme important, d’une infection grave ou d’une intervention chirurgicale majeure.

    L’arginine est présente dans de nombreux aliments tels que les légumineuses, certaines céréales, comme le riz brun, l’avoine et le sarrasin, ainsi que la viande rouge, la volaille, le poisson, les produits laitiers et les noix. Comme elle n'est pas considérée comme un nutriment essentiel, aucun apport nutritionnel recommandé n'a été établi pour l'arginine.

    Carence en arginine

    La carence en arginine, relativement rare, se manifeste par une mauvaise guérison des blessures, la chute des cheveux, des éruptions cutanées, de la constipation et la stéatose hépatique (hépatite graisseuse ou dégénérescence graisseuse du foie).

    Parmi les causes possibles de carence, citons certaines maladies congénitales qui empêchent la synthèse normale de l'urée, la sous-alimentation chronique, les troubles occasionnant une surproduction d'ammoniaque, un apport excessif de lysine, des brûlures, blessures ou infections graves.

     

  • Pour rester jeune, prenez de la glycine!

    Pour une fois, une recherche très sophistiquée débouche sur une lueur d’espoir que n’importe qui peut partager.

    Par Jacques Henry.

    La quête de l’éternité n’en finit pas de préoccuper les scientifiques et c’est bien normal car celui qui trouvera le moyen de prévenir le vieillissement inexorable de notre corps aura touché le gros jackpot. Les travaux vont un peu dans toutes les directions et c’est bien normal aussi car les causes du vieillissement sont multiples. On a identifié le raccourcissement des télomères, ces petits morceaux d’ADN qui se trouvent à chaque extrémité des chromosomes, un peu comme les ficelles au bout d’un bon saucisson à cuire de la bonne ville de Lyon. On a accusé l’augmentation d’espèces chimiques oxydées contribuant à endommager les membranes cellulaires avec un déficit en équipement enzymatique permettant de les éliminer qui apparaît avec la vieillesse. On a également identifié une autre cause précipitant la mort des cellules, un affaiblissement de la capacité des mitochondries, ces petites centrales électriques de la cellule, à fournir de leur énergie aux cellules. Enfin, on a accusé l’accumulation de mutations au cours de la vie, c’est-à-dire au cours du renouvellement de notre stock de cellules, mutations agissant dans tous les sens, y compris vers l’apparition de cancers.

    Pour tenter d’élucider l’énigme du vieillissement une équipe de biologistes de l’Université de Tsukuba à Ibaraki au Japon en liaison avec l’Institut Riken de la même ville a choisi une méthode différentielle astucieuse pour faire ressortir les différences entre des cellules "jeunes" et des cellules "vieilles". Il s’est agit d’étudier des lignées de fibroblastes établies à partir de jeunes sujets, y compris des fœtus, et de "vieux" sujets de 80 ans et plus. Le métabolisme énergétique général de huit lignées, 4 de chaque sorte, a été étudié en suivant la consommation d’oxygène des cellules car qui dit production d’énergie sous-entend consommation d’oxygène et dégagement de CO2. Dans les cellules de notre corps, ça marche comme dans une centrale électrique à charbon ou à gaz, un combustible comme du glucose est littéralement brûlé pour produire de l’ATP (adénosine-triphosphate) qui servira aux besoins en énergie de la cellule avec dégagement de CO2, celui-là même que l’on rejette en respirant.

    D’emblée les premières données ont été formelles: les "vieilles" cellules respirent beaucoup moins bien que leurs homologues "jeunes". En d’autres termes, elles consomment moins d’oxygène et par voie de conséquence elles vont finir par mourir par manque d’énergie avec toutes les conséquences que cette situation suppose. Que s’est-il donc passé dans la cellule pour en arriver à ce résultat? L’équipe dirigée par le Docteur Jun-Ichi Hayashi a cherché à identifier des différences dans les mutations de l’ADN des mitochondries affectant en particulier le système impliqué dans la détoxification et la neutralisation des espèces chimiques oxydées. Ce fut un coup d’épée dans l’eau: pas de différence notoire entre les "jeunes" et les "vieux", je parle, bien sûr, des fibroblastes en culture.

    L’idée inattendue du Docteur Hayashi fut de reprogrammer ces fibroblastes, en réalité de vulgaires cellules de la peau, en cellules souches multi-potentes. On sait le faire en introduisant des signaux dans la cellule à l’aide de virus porteurs de gènes qui réorientent les cellules, même âgées, en cellules embryonnaires. L’hypothèse était que si on programmait ensuite ces cellules multi-potentes pour qu’elles redeviennent des fibroblastes (on sait le faire aussi), elles devraient soit avoir gardé en mémoire leur "vieillesse" soit s’être refait une santé par ce processus. Si tel était le cas, il suffirait alors d’identifier les gènes (et l’expression de ces derniers) impliqués dans un tel artifice expérimental de rajeunissement pour avancer dans la compréhension du processus de vieillissement. Et le résultat de cette approche n’a pas du tout été celui qu’on attendait.

    D’abord le vieillissement ne provient pas d’un défaut (mutations) du matériel génétique propre aux mitochondries – ces petites entités sub-cellulaires possèdent en effet un ADN spécial différent de celui du noyau cellulaire – mais bien de mutations apparues dans l’ADN du noyau cellulaire. L’identification par différence des gènes moins bien exprimés dans les "vieilles" cellules a montré que la perturbation la plus spectaculaire se situait au niveau de deux activités enzymatiques régulant la production d’un amino-acide dans la mitochondrie et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit du membre le plus simple de cette famille de molécules essentielles à la vie, la glycine. Rien à voir avec l’arbuste grimpant du même nom et pour les aficionados de la chimie ça s’écrit NH2-CH2-COOH et ça s’appelle aussi acide amino-acétique.

    Cet amino-acide est impliqué dans de nombreux processus métaboliques et si sa synthèse continue vient à décliner en raison d’une déficience de l’expression de deux des enzymes clés impliqués dans cette synthèse, alors la cellule n’a plus qu’une seule issue, mourir faute d’énergie. Ces enzymes sont codés par l’ADN du noyau et le vieillissement des mitochondries ne provient donc pas de l’ADN mitochondrial mais bien de modifications de celui du noyau cellulaire. Ces gènes ont été identifiés par un artifice expérimental consistant à mesurer le niveau d’expression de ces derniers à un instant donné et en analysant les différences d’expression entre les fibroblastes " jeunes " et les fibroblastes "vieux". Ce ne fut pas une partie de plaisir puisque le travail consista à examiner l’expression de 27958 gènes nucléaires à l’aide de microarray (bio-puces en français)!

    Bref, il fallait une preuve ultime de l’implication de ces activités enzymatiques dans le vieillissement des mitochondries et ce fut très simple: réduire au silence l’expression des deux gènes identifiés, une manipulation maintenant communément utilisée en biologie moléculaire. L’équipe du Docteur Hayashi put ainsi faire vieillir prématurément des fibroblastes pourtant issus de fœtus ou de très jeunes enfants. Et si on donnait de la glycine à "manger" à ces fibroblastes dont ces gènes avaient été rendus silencieux, ils finissaient par s’habituer et rester "jeunes".

    Conclusion, gavez-vous de glycine, ça ne coûte pas cher, dans les 5 dollars le kilo, c’est disponible sur internet et ce n’est pas toxique! Pour une fois, une recherche très sophistiquée débouche sur une lueur d’espoir que n’importe qui peut partager. J’avoue que je suis moi-même surpris par le résultat final de ces travaux de grande qualité publiés dans Nature et disponibles pour les curieux ici.

    Source

    Note: j’ajouterai pour mes lecteurs insomniaques que la glycine (3 grammes le soir) améliore la qualité du sommeil et j’avoue aussi que je suis tenté d’essayer pour mieux dormir surtout si en prime je peux rester "jeune"!

    Contrepoint.org

     

    Apports alimentaires et quantités associées

    La glycine est présente dans la viande, les produits laitiers, les cacahuètes, les amandes, la levure de boulangerie ou encore le poisson et certains fruits et les fèves. Elle doit être consommée entre 500 et 2000 mg par jour mais nous venons de voir qu'il faut aller jusqu'à 3000 mg.

    Synthétisée par l'organisme, la glycine est essentielle pour le fonctionnement du cerveau, mais également des muscles, de l'estomac et de la prostate.

    Les quantités synthétisées par notre organisme étant insuffisante pour assurer toutes ses fonctions, il est recommandé d'en consommer entre 500 et 2000 mg par jour.

    La Glycine à la dose de 6 g chez les hommes d'âge moyen, augmente la production d'hormone de croissance sans affecter les autres hormones.

    D'autres infos sur cette page de mon site

    http://www.biotine-sep.com/nonessentiels/index.html

  • Saumonette* au citron

    C'est un drôle de poisson: il n'a qu'une seule arête…. ce qui est très intéressant si vous avez, comme moi, un enfant qui n'aime pas le poisson à cause des arêtes. De plus, il cuit très vite et sans avoir un brevet de cuistot… je pense que c'est une des toutes premières recettes que j'ai sur faire! Pas d'huile sauf si vous faîtes une mayonnaise, du coup, c'est diététique et à bien y penser en cas de régime.

    En général, la saumonette* est pelée et attifée comme vous avez besoin. Elle se présente comme un poisson sans tête, sans peau et elle est un peu rosâtre. Quand vous la cuisez, elle devient toute blanche, enfin, un poil gris.

    Pour 3: une roussette** d'au moins 1 kg; eau; du laurier, du thym, du poivre en grain, du jus de citron.

    Faites un court bouillon avec les plantes ci-dessus et un jus de citron.  Lavez la roussette et coupez les tronçons pour une personne, mettez à cuire à feu très doux durant 25 m“, un court bouillon est toujours frémissant!

    Ensuite, vous retirez les morceaux, les mettez dans un plat de service et vous arrosez d'un jus de citron et saupoudrez de persil frais. C'est tout. Peut également se servir avec une mayonnaise ou une sauce Aurore (mettre un peu de concentré de tomate dans une mayo normale). Se mange tiède ou froid.

    A servir avec des pommes de terre vapeur, paille, noisettes, purée maison, bien sûr ou tous les légumes de la création nature ou à la crème.

     

    Roussette.jpg

     

    Impressionnant, non?

     

     

  • RAGOUT

    Un ragoût, ou ragout depuis 1990, désigne un type de préparation culinaire dont le nom vient de l'ancien français "ragoûter", de raviver le goût. On désigne généralement par ragoût un mélange de viande, de légumes et de pommes de terre ou de légumineuses cuit à feu doux dans une sauce, cette dernière étant ce qui distingue le ragoût de la potée, cuite dans le bouillon. En outre, la potée utilise souvent des salaisons (lard, jambon, saucisses…), tandis que le ragoût utilise plus souvent de la viande fraîche, ce qui conditionne sa cuisson.

    Le ragoût suppose souvent de faire rissoler la viande par exemple avec des oignons avant de la mettre dans la casserole ou la cocotte avec les légumes et les pommes de terre, ce qui permet de constituer la base de la sauce qui sera ensuite complétée par adjonction d'eau ou d'une boisson locale typique, telle que du vin ou de la bière, dans laquelle fondront certains des ingrédients (telle que la tomate) et éventuellement d'un épaississant tel que le pain ou de la farine.

    Le plat est traditionnellement longuement cuit à feu doux et servi en plat unique. C'est un plat ancien et populaire et que l'on trouve avec diverses variations locales dans toutes les régions d'Europe. Bien sûr, il change de nom selon le parlé local. Chez nous, on disait quelquefois: le “rata“, nom donné par les militaires pour parler de la cuisine des armées.

    La viande utilisée peut être du porc, du bœuf ou du veau, du mouton ou de l'agneau. Les légumes utilisés sont par exemple les carottes, navets, céleris, oignons, pommes de terre. On trouve aussi des légumineuses tels que les haricots, les pois chiche ou des fèves.

    Par ailleurs, la préparation en ragoût peut également s'appliquer à des recettes végétariennes telle que le Ragoût de soja. Mais, ce n'est pas du tout mon truc.

    Bien sûr, la longue cuisson suppose d'avoir choisi des viandes peu nobles. Mais, c'est économique. Le ragoût, le plus souvent est meilleur réchauffé.

    Même si vous travaillez et rentrez tard, vous pouvez faire du ragoût. J'ai travaillé des dizaines d'années en entreprise: je faisais mon ragoût ou tout autre plat mijoté, la veille, à la cocotte-minute, tandis que je me détendais en regardant la télévision. Avant d'aller au lit, je l'entreposais sur la fenêtre, en hiver et s'il ne gelait pas ou déposé dans le réfrigérateur. Bien sûr, pour l'installer sur la fenêtre, il vaut mieux habiter au minimum au 1er étage. De même, si la journée devenait plus chaude que 10°, je sortais mon plat pour l'entreposer au réfrigérateur, voire sur le comptoir. On n'est pas obligé de toujours tout mettre au réfrigérateur: cela dépend de la température de la pièce mais un ragoût peut se conserver au moins un jour dans la cuisine mais, dans un plat de céramique, porcelaine ou inox. Vous n'agissait ainsi que si vous n'avez qu'une seule portion; sinon, vous devez le mettre au réfrigérateur si vous le consommait en plus de 24 h.

    Le lendemain, je n'avais plus qu'à faire réchauffer et me délecter.

  • Nature vivante: une éthique philosophique de la nourriture

    Nous avons souvent du mal à imaginer les plantes comme des êtres intelligents car on relie généralement l'intelligence à la présence d’un cerveau et d’un système nerveux, dont les plantes sont dépourvues. Pourtant, pour le philosophe, les plantes sont des êtres intelligents, sociaux et complexes. La preuve en est qu’elles communiquent entre elles.

    Par exemple, Michael Marder cite une recherche parue en 2014 (3) qui montre que les plantes "peuvent repousser ou accélérer leur propre floraison en fonction des informations qu’elles ont reçues de leurs voisines via des molécules émises par les racines. Si, dans des conditions de laboratoire, une plante est exposée plus longtemps à la lumière, non seulement elle fleurira plus vite, mais elle transmettra aussi par les racines l’information sur ces circonstances favorables à une autre plante qui n’en profite pas directement". Conséquence : la plante destinataire de l’information fleurira aussi plus tôt que prévu.

    Mais le système agricole actuel, qui ne se préoccupe pas forcément du "bien-être végétal, considère plutôt les plantes comme des machines organiques servant à produire nourriture, bois ou carburant. De plus, les pratiques agricoles agissent sur le patrimoine génétique des plantes, dans l’objectif de générer plus de profits. 

    Concernant notre alimentation proprement dite, le philosophe signale qu’ "il faut savoir que nous pouvons nous nourrir de certaines de leurs parties, comme les fruits, sans tuer l’organisme entier. Dans les cultures non-occidentales, c’était vraiment un critère important pour un régime acceptable: le jaïnisme, par exemple, bannit la consommation de végétaux racines, comme les carottes ou les betteraves. "En effet, dans cette religion, on considère que les racines hébergent les âmes des plantes.

    Globalement, le philosophe pense que nous accordons trop d’importance aux choix personnels dans les comportements alimentaires, en oubliant les végétaux et les animaux qui nous entourent. En définitive, "manger n’est pas une activité très éthique" en soi car celui qui mange détruit ce qu’il mange ! Mais il admet aussi que "La façon la plus éthique de manger est de se nourrir de fruits et légumes qui ont poussé localement."

    Enfin, au lieu de penser uniquement à ce qui est dans notre assiette, le philosophe aimerait que l’on pense aussi à la manière dont on reçoit et respecte cette nourriture, par exemple en remerciant pour ce don qui nous est fait.

    (1) Plant-Thinking: A Philosophy of Vegetal Life, Michael Marder, 2013, Paperback.

    (2) The Philosopher's Plant: An Intellectual Herbarium, Michael Marder, 2014, Paperback.

     (3) Falik O, Hoffmann I, Novoplansky A. Say it with flowers: flowering acceleration by root communication. Plant Signal Behav. 2014;9:e28258.

  • Votre horoscope insolite et déjanté

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