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  • Indécent! dehors la racaille!

    Cela s’est passé dans le quartier Pissevin à Nîmes ce lundi 23 avril au matin. Une médecin s’est fait tabasser alors qu’elle se rendait chez un patient, selon nos collègues de France Bleu Gard.

    Insultée puis rouée de coups, elle a été projetée au sol puis frappée au visage, au torse et aux jambes. Elle a été admise en urgence à la polyclinique Grand Sud à Nîmes, ses blessures ont entraîné cinq jours d’ITT.

    En soutien à cette jeune femme tabassée, les médecins du quartier organisent une journée « santé morte » ce vendredi 27 avril. Plusieurs cabinets seront fermés ce jour.

    A noter que l’Occitanie, est la région la plus touchée de France par les agressions de médecins selon un dernier rapport. En 2017, plus de 110 médecins ont déclaré se faire agresser en Occitanie, et 51% d’entre eux sont des femmes.

    Déjà qu'on n'a pas tellement de médecins, si on nous les massacre, cela ne va pas aller....

     http://www.midilibre.fr/2018/04/25/nimes-une-jeune-femme-medecin-insultee-jetee-a-terre-et-rouee-de-coups-a-pissevin,1661886.php

  • Chimie et cassoulet

    Après les diverses préparations préalables essentielles (confection d'un bouillon très élaboré, cuisson des haricots dans ce bouillon, préparation des viandes, de la saucisse…), le tout est disposé dans une cassole et mis à mijoter dans un four.

    C'est dans la cassole que s'opère le subtil mariage des différents ingrédients et que se fait le cassoulet. Comme pour toute autre préparation culinaire, c'est la transformation des ingrédients au cours du chauffage qui conduit aux composés savoureux recherchés pour leurs arômes et leurs goûts spécifiques.

    Cette transformation implique notamment des réactions chimiques des différents constituants entre eux ou avec l'oxygène de l'air. Ainsi la cassole est un véritable creuset de chimiste. Le cassoulet est probablement l'un des plats cuisinés les plus complexes, compte tenu de la grande diversité des ingrédients, des viandes (plusieurs types), des légumes (haricots et divers autres légumes dans le bouillon de cuisson des haricots) et des épices... Toutes les transformations indispensables pour le développement des arômes et bonnes saveurs sont très lentes, se produisent à des températures modérées et demandent à être conduite avec douceur les cordons bleus du Lauragais sont des "chimistes moléculaires accomplis".

    Croûte du cassoulet

    La forme de la cassole, à large ouverture et à base large, offre une grande surface libre au contact de l'air. Cette forme favorise les réactions à sa surface au contact de l'atmosphère chaude du four, auxquelles participent notamment les différents types de graisses (canard, oie, porc). Les composés naturels bruns et goûteux créés conduisent à la formation de la belle croûte dorée ou rousse, typique du cassoulet. Les recettes ancestrales conseillent de rompre la croûte plusieurs fois (7 fois selon la tradition) et de la laisser se reformer; on évite ainsi le phénomène d'épaississement de la couche qui ralentit les réactions de surface au contact de l'air.

    La croûte "enfoncée" dans le cassoulet lui communique par ailleurs son bon goût et sa couleur brun doré; on peut, certes, comme le cassoulet toulousain (lire mes notes concernant les anglais et le bouillon soi-disant “de malade“)… lorsque le confit est rajouté aux haricots, on ne tourne plus avec louche ou écumoire: on doit juste secouer la marmite. Sinon, votre confit sera en bouillie au bon de sa cuisson.

     La nature de l'atmosphère du four plus ou moins chargée d’arômes provenant du combustible utilisé pour le chauffage du four intervient aussi sur les réactions de surface; au temps jadis, le four du boulanger chauffé au bois d’ajonc (fagots) faisait merveille; les ajoncs étaient cultivés dans la Montagne Noire toute proche.

    Des tours de main transmis de bouche à oreille

    Certains ajoutent un peu de concentré de tomates (pas de jus de tomate, macarel!) et d'autres un filet de vinaigre (dans l'assiette, comme mon papa)... à chacun son tour de main; ces ajouts qui agissent sur l'acidité du milieu, modifient certainement la nature et la vitesse de formation des composés goûteux, en bien ou en mal. La qualité de l'eau utilisée pour la cuisson des haricots, pH et dureté, influence la cuisson des haricots; il est bien connu que les eaux pures et légères comme celle de la Montagne Noire conviennent mieux pour la cuisson des haricots que les eaux dures chargées en calcium (eaux calcaires, eaux de puits..).

    L'acidité et la teneur en calcium du milieu intervient en effet dans le mécanisme complexe de dégradation des parois végétales pendant la cuisson; en renforçant (établissement de liaisons chimiques avec les ions calcium qui perturbe la cuisson) ou en affaiblissant la cohésion moléculaire, ces facteurs agissent sur l'amollissement des haricots. Personnellement, mon bouillon a toujours été réalisé avec de l'eau plate en bouteille.

    SE MÉFIER DU VERNIS A L’INTÉRIEUR DE LA CASSOLE!!!!

    Un peu trop "chimique" à mon goût... et dans le mauvais sens!

     

    D'après Jean Odol: "Archéologie et patrimoine du Lauragais” 1995 - avec un plan très détaillé d’une borde

    Bibliographie:

    Pariset: "Mœurs et usages du Lauragais" 1867

    Fabre: "La vie quotidienne des paysans du Languedoc au 19e siècle"

    Fallou: "Le cassoulet"

    Ravari-Vergnes: "La cuisine des pays d’oc et de cocagne"

  • Toulouse, ma belle ville….. regrets…

    Toulouse: nouvelle soirée de violences urbaines après le contrôle d’une musulmane en niqab (MàJ: des voitures incendiées, 2 interpellations)

    Les premiers heurts ont éclaté dans le quartier de Bellefontaine ce lundi soir. Selon la police, des "tirs de mortier" ont été lancés depuis des appartements en coursive. Les policiers ont répliqué par des tirs de grenades et de bombes lacrymogènes. Une barricade est actuellement en flammes rue Paul Gauguin. Plusieurs voitures sont actuellement en flammes dans le quartier.

    Nouvelles violences urbaines ce lundi soir dans le quartier du Mirail à #Toulouse: 2 interpellations, des voitures en feu mais pas de blesséshttps://t.co/SzxaA39t4S pic.twitter.com/bzQQ741RiB

    — La Dépêche du Midi (@ladepechedumidi) April 16, 2018

        Les émeutiers jouent au chat et à la souris avec la police. Il y aurait 2 interpellations. #Toulouse pic.twitter.com/AnLaTkBG0T

     — Fabrice VALERY (@FabValery) April 16, 2018

    Les incidents se multiplient désormais de l'autre côté de la rocade de #Toulouse à la Faourette pic.twitter.com/wCPFpEaK8Q

    — Fabrice VALERY (@FabValery) April 16, 2018

    Plusieurs véhicules en feu à la Reynerie #Toulouse #mirail pic.twitter.com/rBK8CvOvzc

    — Fabrice VALERY (@FabValery) April 16, 2018

    #TOULOUSE – La situation est toujours tendue au #mirail ce soir pic.twitter.com/5FohypKNqj

    — Fabrice VALERY (@FabValery) April 16, 2018

    Incendie de barricades à Bellefontaine le #mirail Toulouse. Très nombreuses forces de l'ordre prises à partie. pic.twitter.com/rmEZRp1kMX

     — Fabrice VALERY (@FabValery) April 16, 2018

    Nouveaux incidents ce soir au #mirail pic.twitter.com/nA4AbeOpDp

    — Fabrice VALERY (@FabValery) April 16, 2018

    La préfecture avait pourtant pris ce lundi un arrêté interdisant la vente et le transport de carburant au détail, craignant de nouveaux incidents. […] selon des sources policières, c’est le contrôle d’identité d’une femme portant un niqab et pour lequel des policiers ont été pris à partie dimanche après-midi qui pourrait être à l’origine de ces événements.

     

    Non mais, on est où là? on est chez nous?

  • TOULOUSE-RANGUEIL: La vie des patients y est "mise en danger"

    Une enquête révèle les graves dysfonctionnements du CHU de Toulouse

    Le site d'investigation Médiacités a eu accès à plus de 26.000 fiches d'incident enregistrées par le personnel du CHU de Toulouse de septembre 2013 à mars 2017, révélant de graves dysfonctionnements. Bâtiments inadaptés, incidents techniques, pannes de matériel... les soignants se plaignent de "mettre en danger la vie des patients".

    Pour l'hôpital toulousain, c'est une fuite accablante. Bâtiments inadaptés, incidents techniques, pannes de matériel... Les incidents relatés par le site Médiacités à partir du contenu de 26.173 fiches d'incident internes rédigées et enregistrées par le personnel du CHU entre septembre 2013 et mars 2017 dressent le portrait d'un établissement à la dérive, allant jusqu'à mettre en danger la vie de ses patients. Des documents constitués de témoignages de soignants dénonçant certains dysfonctionnements au quotidien. De l'incident logistique bénin aux anomalies plus graves et inquiétantes.

    Plus d'une dizaine de ces écrits pointent des dysfonctionnements techniques graves. Par exemple, en juillet 2016, au service de chirurgie faciale de l'établissement: la "pièce à main du moteur" aurait "craché un liquide noir dans la bouche du patient", lors d'une intervention chirurgicale. Le patient a été brûlé aux lèvres et à la joue gauche. L'hôpital se défend en soulignant qu'un "audit" a été réalisé suite à cet incident. Cette même année, des défaillances ont également été observées autour des défibrillateurs. Un cardiologue signale dans une fiche qu'en pleine urgence vitale, un appareil n'a pas reconnu le "signal au moment de choquer le patient". Dans sa note, il précise que le personnel est "fatigué de ce manque de moyens qui met en danger la vie des patients".

    L'état des bâtiments, inadaptés ou vétustes, revient aussi régulièrement dans les doléances des soignants. En janvier 2017, une fiche mentionne un "écart trop important" entre le palier et l'ascenseur provoquant des chutes de patients transportés en brancard. Au service de traumatologie, la porte d'entrée d'un service d'accueil et de soins d'urgence est désignée le 2 mars 2016 comme "défaillante". Conséquence : en hiver, la température ne dépasserait pas 15 degrés. "Les patients sont allongés dans ce hall, sans même une couverture, confie un agent de service au site d'investigation. Un rideau cache-misère a été installé. Avec la force du vent qui s’engouffre dans le hall, il se soulève, allant même jusqu’à recouvrir le premier patient installé. Nous travaillons dans des conditions inacceptables, les patients sont reçus dans des conditions inacceptables pour un hôpital qui se prévaut être le deuxième de France."

    Des pannes d'électricité sont aussi présentées comme "quotidiennes". Le 13 juin 2016, un chirurgien fait état d'un "arrêt des appareils alors que des procédures étaient en cours". Il a ensuite fallu "7 à 8 minutes pour rallumer les machines", faisant courir un "risque vital réel pour les patients", écrit-il. L'hôpital, de son côté, assure qu'un "programme d’investissement technique important a été engagé par le CHU pour améliorer les équipements et sécuriser les installations" depuis ces faits.

    Taux d'activité en hausse, effectifs en baisse

    Le manque de personnel est aussi dénoncé. De très nombreuses notes relèvent des "surcharges de travail" pour un trop petit nombre d'infirmières. "Équipe en sous-effectif ce soir. Nombre de patients dépendants important, mise en danger des patients importante. Ils doivent attendre pendant de longues minutes", alertent des soignants le 12 mars 2016. "Une équipe épuisée physiquement (même pas 5 minutes de pause entre 13h30 et 23h) et moralement (sentiment de travail mal fait et de mettre en danger la vie des patients)", témoigne une autre infirmière du service gynécologie.

    Les retards de "brancardage" ne sont également pas rares. L'un des formulaires évoque notamment le cas d'une patiente nécessitant un scanner en urgence, qui a dû patienter neuf heures avant de pouvoir être prise en charge par un brancardier, faute de personnel disponible.

    Une situation qu'explique la CGT par un taux d'activité du CHU est pleine progression (+4,5% en 2016, +2% en 2017) alors que les effectifs sont en constante diminution. En deux ans, 150 postes auraient été supprimés.

     

    Des conditions difficiles qui ne semblent pas être propres à l'hôpital toulousain. Depuis le mois de janvier, les soignants font entendre leur colère sur les réseaux sociaux par le hashtag #BalanceTonHosto, répertoriant les situations au mieux cocasses, au pire dramatiques, dues au manque de moyens. Dernièrement, certains syndicats ont également voulu attirer l'attention sur la situation des services d'urgences "débordés" de patients, obligeant les soignants à faire dormir certains patients sur des brancards, en plein couloir, faute de lits disponibles.