Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

france - Page 5

  • Justice est faite!!!

    Comment choisir, conserver et “cuisiner“ un avocat

    J'achète très souvent des avocats; achetez des avocats à la peau très épaisse: désolée mais les avocats d'Israël ont la peau trop fine… Comment le préparer?

    Je le coupe en deux, une moitié pour moi, l'autre pour quelqu'un d'autre. On mange à la cuillère, nature. Hein? pas de vinaigrette. C'est lui, la vinaigrette: l'avocat est très gras, très calorique. Voir plus bas.

    Il faut choisir des avocats du Chili. Nul besoin de choisir un avocat à maturité car il continue de mûrir après cueillette. Sauf que, les avocats d'autres provenances deviennent fibreux et sont immangeables: donc, avocat du Chili.

    En revanche, veillez à ce qu’il soit mûr avant de le consommer. Pour cela regardez si la chair du fruit est souple au niveau du pédoncule. Sciez l'avocat tout autour, jusqu'au noyau, forcez et séparez en deux. Pour le noyau, plantez la lame du couteau et tournez le couteau, ce dernier devrait sortir sans problème.

    Pour bien conserver un avocat il faut privilégier un endroit frais mais pas froid. Lorsqu’un avocat n’a pas atteint sa maturité et qu’il est encore ferme, vous pouvez le garder environ 5 jours à température ambiante. Pour un avocat mûr, il est préférable de le consommer très rapidement, mais il peut se stocker au frais pendant 2 à 3 jours.

    Pour le faire mûrir plus vite, posez-le à côté de pommes; ou enfermez-le dans un sac plastique avec un pomme, il va mûrir rapidement.

    Si cette envie est immédiate: préchauffez votre four à 90°C, mettez l’avocat dans du papier aluminium, puis enfournez-le 10 minutes. Lorsque vous le retirez du four, laissez-le refroidir avant de le déguster.

    Si vous voulez le consommer le lendemain: placez l’avocat dans un sac en papier avec une banane mûre, puis enfermez-les dans le four ou le micro-onde ÉTEINT, pendant 12 à 24h.

    Toujours pour le lendemain: emballez votre avocat dans du papier journal.

    Si vous voulez consommer que la moitié d’un avocat, il faut bien conserver l’autre moitié, car l’avocat s’oxyde très rapidement. Pour cela, il faut garder le noyau et asperger l’avocat de citron puis bien l’emballer dans du film alimentaire et le placer au frais. N’oubliez pas de le consommer rapidement par la suite. Mais, le film alimentaire, je suis contre, à cause du relargage des nitrosamides du plastique. Donc, à placer dans une boîte hermétique en inox (oui, on en trouve) ou en verre.

    des tas d'astuces? www.tradi-cuisine.com

    L’avocat est un fruit qui a de nombreuses vertus santé. Il fait partie des aliments phares de certains régimes comme le low carb ou le cétogène.

    Il renferme certes "beaucoup" de calories et de lipides, mais de très bonne qualité. De plus il est riche en vitamines, minéraux et en antioxydants. Il est parfait pour vos yeux!

    En cuisine il peut s’utiliser de diverses manières. Souvent consommé cru en salade, il peut remplacer beaucoup d’aliments qui sont riches en calories mais sans tous les avantages de l’avocat: beurre, huile des vinaigrettes ou encore mayonnaise par exemple.

    Quand je l'ajoute dans une salade (de maïs, de tomate, de betterave) je ne rajoute jamais de vinaigrette, car, la vinaigrette, voir plus haut, c'est lui! Même pas besoin de vinaigre… ou alors du vinaigre de Modène…

    On peut également le consommer cuit, et oui, par exemple gratiné au four avec un œuf du fromage et du bacon.

    Sauce pesto basilic avocat

    Pour 4 personnes: 50 g de pignons de pin, 1 avocat, Jus de citron jaune (1 citron)

    1 c. à s. d’huile d’olive; 2 gousses d’ail, 10 grandes feuilles de basilic

    Sel et poivre ou piment d'Espelette

    Dans une poêle faire légèrement griller les pignons de pin.  Dans un mixeur, mettre tous les ingrédients. Mixez le tout jusqu’à obtention d’une sauce homogène. Assaisonnez en fonction de vos goûts (sel, poivre).

    Vous pouvez conserver cette sauce 4 jours dans un récipient hermétique (en verre) au réfrigérateur.

    Vinaigrette pour salade

    Recette normale… perso, je ne mets par d'huile.

    Ingrédients: 1 avocat bien mûr, 1 échalote, 1 c. à soupe de moutarde

    3 c. à soupe d’huile d’olive, 3 c. à soupe de vinaigre de vin

    Sel et poivre

    Dans un récipient adapté, mélanger la moutarde et le vinaigre de vin.

    Coupez l’avocat en deux, retirer le noyau et la peau. L’écraser dans le mélange moutarde et vinaigre. Hacher finement l’échalote, la mélanger à la préparation avec l’huile d’olive.

    Assaisonnez la sauce avec du sel et du poivre.

    Cette sauce est parfaite pour accompagner une salade de tomate ou une salade composée.

    Mayonnaise à l’avocat

    Ingrédients: 2 avocats, Jus de citron vert (2 citrons), Cumin

    Quelques feuilles de coriandre, Sel et poivre

    Coupez les avocats en deux, enlevez le noyau et la peau.

    Dans un récipient adapté, écrasez soigneusement la chair des avocats, ajoutez le jus de citron, les feuilles de coriandre, le cumin, le sel et le poivre à votre convenance.

    Cette mayonnaise se marie très bien avec les produits de la mer.

    Saviez-vous qu’on peut également le consommer en version sucrée? En effet, sur le plan botanique, l’avocat est un fruit et il y a beaucoup de recettes sucrées à base d’avocat qui vont réveiller vos papilles.

    Sorbet à l’avocat

    Pour 4 personnes: 5 avocats; 50 g de miel; Quelques feuilles de basilic

    Zestes de citron vert

    Découpez en deux les avocats, retirez les noyaux. Prélevez la chair des avocats et la mettre dans une sorbetière avec les 50 g de miel, le basilic et les zestes de citron vert. Faire turbiner une trentaine de minutes.

    Mettre le sorbet dans un moule adapté, et laissez congeler pendant 3 h minimum.

     

  • Comment fabriquer son propre gin

    est "le" spiritueux en vogue, le chouchou des apéros d’été une fois noyé dans le tonic.

    Comment fabriquer son propre gin, l’un des rares spiritueux qu’on peut créer à son goût sans le redistiller,

    Vous pouvez craquer pour des agrumes insolites, des herbes rares ou des épices originales |

    Arrachez une vodka à son triste destin

     Le gin n’est jamais qu’une vodka pomponnée au genièvre et, éventuellement, habillée d’herbes, écorces, zestes et épices. Alors on commence par le commencement, et on achète une bouteille de vodka, de préférence titrant entre 50 et 65% (si le pourcentage d’alcool est trop mou ou trop violent, l’extraction des composés aromatiques des botaniques vous arrachera une grimace).

    Pourquoi une vodka et non un gin de base? Pour garder la maîtrise du dosage en genièvre, colonne vertébrale de votre gnôle de salle de bain. Et pour sauver une vodka de son triste destin sans saveur. Commencez modestement avec une bouteille, pas une baignoire.

    Avant même de commencer, essayez d’avoir une idée du gin que vous avez envie de créer. De cette décision dépendra le choix et le nombre des botaniques. Au début, mieux vaut rester simple, presque binaire, et travailler avec deux ou trois ingrédients.

    C’est le moment de craquer pour des agrumes insolites, des herbes rares ou des épices originales car vous les utiliserez en très faibles quantités, sans vous ruiner –pensez-y quand vous craquerez pour un gin à 50 euros, qui, lui, vous prend pour un gogo.

    D’abord, le genièvre (et après on verra)

    L’intensité en genièvre sculpte l’essentiel du caractère d’un gin. C’est donc l’étape à ne pas saborder. N’achetez pas de baies déshydratées: vous avez besoin du gras, des huiles essentielles qu’elles renferment. Et faites le tri pour écarter toutes celles qui ne sont pas bien lisses et rebondies. Impératif, car les baies fripées et rabougries apportent des notes de terre humide, de vieux sapin qui pourrit sur pied.

    Baies de genièvre? ici: www.biotine-sep.com

    Quelle quantité de baies? Tout dépend de votre interprétation du gin. Commencez pépère, avec 25 grammes de genièvre pour 70 centilitres de vodka. Si les baies sont entières, laissez macérer une journée ou au-delà, mais un conseil, goûtez très souvent –il faut parfois savoir se sacrifier quand la quête le mérite.

    Si vous émiettez les baies pour en extraire les arômes huileux logés dans le cœur, quinze à trente minutes suffisent; au-delà, le boisé rafle la mise. Pour gagner en complexité, divisez la vodka diluée à différents degrés dans plusieurs récipients, en émiettant ou non le genièvre, et jouez sur plusieurs temps de macération pour créer ensuite un assemblage.

    À cette étape, laissez votre imagination poser les limites. Le gin, c’est le truc le plus facile à créer, car il n’y a pas de règles, on dispose d’une liberté totale. Et c’est aussi ce qu’il y a de plus difficile à faire, car il n’y a pas de règles, on dispose d’une liberté totale. Jusqu’à quel point user ou abuser de cette liberté? Allez, un peu d’aide.

    Vous pouvez laisser macérer tous vos ingrédients dans le même saladier de vodka ou les travailler un par un ou à plusieurs en vue d’un futur assemblage. Avec l’avantage de ne pas tout balancer si vous vous ratez sur une infusion; et l’inconvénient de devoir goûter régulièrement (j’insiste, le timing est crucial) chaque macération.

    Pour élaborer un gin dry et frais, jouez sur les zestes (non séchés) d’agrumes, la coriandre fraîche (30 à 40 minutes de macération dans l’alcool suffisent), le concombre tranché, le thé vert genre maicha…

     Pour un boisé tempétueux, privilégiez une macération longue des baies de genièvres non émiettées. Et misez sur une infusion rapide de thé noir dans l’alcool, du rooibos, de la réglisse pour calmer l’astringence. Les fleurs de jasmin séchées apporteront en sus un toucher de bois ciré précieux.

    Thés? fleurs de Jasmin? Réglisse? http://www.biotine-sep.com/phyto/index.html

    Un gin floral appréciera un genièvre délicat, des fleurs de jasmin fraîches, d’acacias, d’oranger, des pétales de rose, du gingembre frais émincé (en macération rapide), de la bergamote…

    Pour un gin méditerranéen, forcez sur le genièvre et piochez dans le répertoire frais et anisé: les écorces d’agrumes, les herbes de Provence (estragon, basilic, thym, romarin), une pointe d’anis étoilé, qui déposera nonchalamment un peu de profondeur en fin de bouche.

    Fleurs ici: http://www.biotine-sep.com/fleurs/index.html

    Alerte vigilance, certains ingrédients se montrent un peu traîtres à travailler. La gourmande vanille est de ceux-là. Faites-la toujours macérer à part. La cannelle et le girofle deviennent très vite astringents; ne les quittez pas d’un œil. Quand ils macèrent trop longtemps, le basilic vire à l’estragon, la lavande à la lessive et la menthe à la pisse de chat. De rien…

    Pour électriser un gin en berne, rien de tel que des graines de cardamome (sorties de leur cosse) ou du poivre du Sichuan. Pour une patine chaleureuse, quelques grains d’orge. Pour apporter de la tension, des écorces d’agrumes, dont la macération se compte en minutes seulement.

    Epices: http://www.biotine-sep.com/epices/index.html

    Les astuces qui font la différence

    Terminé? Filtrez le contenu du saladier dans un banal filtre à café pour stopper net l’activité des plus petites graines (cardamome ou miettes de genièvre); laissez reposer. Puis, procédez à la réduction à la Volvic si votre vodka titrait à plus de 40%. Diluez lentement, sur une semaine si possible, en oxygénant à chaque fois le mélange. Cette étape va donner de la cohésion à l’assemblage.

    Embouteillez dans un joli flacon sombre si la robe jaune orangé due aux macérations vous plonge dans le désarroi. Si les 70 centilitres de vodka de départ remplissent tout juste une bouteille de 50 centilitres de votre gin maison, pensez à espacer les étapes de contrôle qualité..... la prochaine fois.

    De rien!

     

  • Mesurer l'âge cérébral...

    Des chercheurs britanniques de l’Imperial College de Londres ont montré qu'il est possible de déterminer l'âge cérébral d'un patient, potentiellement différent de son âge civil, ce qui pourrait fournir des informations sur l’état de santé présent et à venir du cerveau, et même dans certains cas alerter sur un risque de mort prématurée. C’est l’écart entre les deux âges qui permettrait de tirer ces conclusions capitales. Les spécialistes affirment avoir mis au point une méthode de calcul de l’âge du cerveau qui, basée sur la neuro-imagerie, analyse le volume de tissu cérébral.

     

    Celui-ci est étudié grâce à des ordinateurs appliquant des algorithmes spécifiques et mis en parallèle avec des clichés d’examens par imagerie par résonance magnétique (IRM). Une fois l’âge cérébral évalué, il faut le comparer à l’âge chronologique du patient, ce que les scientifiques ont fait avec un groupe de personnes âgées écossaises. Or, les résultats obtenus montrent que plus la différence entre cet âge et l’âge réel est importante, plus les risques de mauvaise santé mentale et physique, voire de décès, sont élevés.

     

    Face à ce constat, les chercheurs estiment que leur dispositif pourrait à terme devenir un outil de dépistage pour identifier un éventuel déclin cognitif ou un risque de mourir avant d’avoir atteint 80 ans. "Quelqu’un pourrait aller chez son médecin, avoir une analyse du cerveau et le médecin pourrait dire "votre cerveau est 10 ans plus vieux qu’il ne le devrait", et conseiller de changer d’alimentation, de mode de vie ou de commencer un traitement", s’enthousiasme le docteur James Cole, principal auteur de l’étude.

    Paru dans la revue Nature

  • 6 règles pour que votre cerveau continue de fabriquer des neurones

    Quelques recommandations inspirées par une conférence par Pierre-Marie Lledo, spécialiste des neurosciences à l’Institut Pasteur.

     Vous aimez cet article? Partagez le!

     Aujourd’hui, je vous propose une communication du professeur Pierre-Marie Lledo, extraite de Sciences et avenir. Elle m’a paru à ce point édifiante que je la publie telle quelle.

    La production de nouveaux neurones ne s’arrête jamais. Des chercheurs ont observé que dans une région du cerveau impliquée dans la formation des souvenirs et la gestion des émotions, l’hippocampe, les anciens neurones étaient remplacés par d’autres, fraîchement produits à partir de cellules souches. Et chacun de nous aurait ce potentiel, quel que soit son âge. Rassurant.

    Sauf que les expériences sur des souris ont montré que cette capacité pouvait diminuer, voire même disparaître (en cas de stress) selon l’environnement. Au contraire, dans un environnement adapté, la neurogenèse chez les rongeurs a été multipliée par trois en quelques semaines. Le directeur du département de neurosciences à l’institut Pasteur nous livre six principes à respecter pour conserver un cerveau jeune jusqu’à la fin de ses jours.

     1 - Fuir la routine

    Le cerveau se nourrit du changement. En effet, la stimulation provoquée par le changement entraîne les cellules souches à produire de nouveaux neurones. Il faut donc fuir la routine, " respecter la libido sciendi, c’est-à-dire la soif de comprendre et d’apprendre ".

    2 - Lutter contre l’infobésité

    Le cerveau est malléable et l’information invite directement les circuits à se régénérer. En revanche, la question à se poser est: quelle information? L’écosystème numérique dans lequel nous vivons entraîne une avalanche d’informations certes… Trop selon le médecin". L’information qui nous fait juste savoir est absolument délétère, et n’incite pas le cerveau à produire de nouveaux neurones. Bien au contraire, ce dernier, bombardé d’informations, est alors condamné à l’anxiété". Concrètement, il est indispensable de trier cette information : choisir l’utile, celle qui nous fait comprendre, et se débarrasser de la futile, celle qui nous fait juste savoir.

    3 - Bannir anxiolytiques et somnifères

    L’objectif des anxiolytiques et des somnifères est d’empêcher le cerveau, celui qui cherche à comprendre, de fonctionner. Leur consommation permet de mettre le cerveau en " marche automatique ". Leur utilisation chronique est donc une entrave à la production de nouveaux neurones.

    4 -Bouger!

    Il nous faut lutter contre la sédentarité car la science nous dit que, en cas d’activité physique, les muscles produisent des subtances chimiques (nommés facteurs trophiques) qui, par voie sanguine, viendront agir sur le cerveau et particulièrement sur la niche de cellules souches. Il existe donc une corrélation directe entre activité musculaire et production de nouveaux neurones.

     5 - Cultiver l’altérité

     Certaines parties de notre cerveau, que nous ne pouvons pas contrôler, ne sont engagées que lorsque ne nous sommes exposés à autrui". C’est ce qu’on appelle globalement le cerveau social. Plus vous allez cultiver votre altérité, et plus vous allez soigner votre cerveau car il sera enclin à produire plus de nouveaux neurones".

     6 - Soigner le microbiote

    Très récemment, les neurosciences, associées avec la microbiologie, ont montré qu’il y a une flore intestinale qui communique en permanence avec notre cerveau. Notre régime alimentaire a donc un rôle important: la consommation de fibres, un régime varié, incitent à la prolifération de certaines espèces bactériennes concourant justement à la prolifération de neurones. À l’inverse, une nourriture peu variée, riche en sucres, en graisses, favorise la prolifération d’espèces bactériennes qui ne permettront plus aux cellules de produire de nouveaux neurones, quel que soit l’âge.

    Un bon microbiote (régime alimentaire varié) favorise les nouveaux neurones.