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occitanie - Page 383

  • J'avais oublié de poser cette note à la bonne époque... mais, il n'est jamais trop tard pour les gourmands!

    Les crêpes, faisons-en toute l'année!

    La Chandeleur, autrefois "Chandeleuse", se fête le 2 février, soit 40 jours après Noël. Son nom vient du mot "chandelle".  A l’origine, au temps des Romains, il s’agissait d’une fête en l’honneur du dieu Pan. Toute la nuit, les croyants parcouraient les rues de Rome en agitant des flambeaux.

    Puis, en 472, le pape Gélase 1er décide de christianiser cette fête qui deviendra la célébration de la présentation de Jésus au temple. On organise alors des processions aux chandelles le jour de la Chandeleur: chaque croyant doit récupérer un cierge à l’église et le ramener chez lui en faisant bien attention à le garder allumé. Un dicton de Franche-Comté?

    Celui qui la rapporte chez lui allumée

    Pour sûr ne mourra pas dans l’année

    Ce cierge béni est censé avoir d’autres pouvoirs. On dit que quelques gouttes de sa cire versée sur des œufs à couver en assurent une bonne éclosion. Et aussi que sa flamme protège de la foudre si on l’allume pendant l’orage.

    Entre temps, une autre tradition a vu le jour: celle des crêpes. Cette tradition se rapporte à un mythe lointain selon lequel si on ne faisait pas de crêpes le jour de la chandeleur, le blé serait carié pour l’année. Un proverbe à ce propos:

    Si point ne veut de blé charbonneux

    Mange des crêpes à la Chandeleur

    Mais, c'était sans doute aussi un repas pour les pauvres. D’ailleurs, en faisant les crêpes, il faut respecter une autre coutume, celle de la pièce d’or. En effet, les paysans faisaient sauter la première crêpe avec la main droite tout en tenant une pièce d’or dans la main gauche. Ensuite, la pièce d’or était enroulée dans la crêpe avant d’être portée en procession par toute la famille jusque dans la chambre où on la déposait en haut de l’armoire jusqu’à l’année suivante. On récupérait alors les débris de la crêpe de l’an passé pour donner la pièce d’or au premier pauvre venu. Si tous ces rites étaient respectés, la famille était assurée d’avoir de l’argent toute l’année.

    On disait aussi que, celui qui retourne sa crêpe avec adresse, qui ne la laisse pas tomber à terre ou qui ne la rattrape pas sous la forme navrante de quelque linge fripé, celui-là aura du bonheur jusqu'à la Chandeleur prochaine.

    Enfin, n’oublions pas les croyances liées à la météo. En de nombreux pays, on croit que le jour de la Chandeleur, un ours sort de sa tanière. Si la température est douce et qu’il voit le soleil, il retourne vite reprendre son hivernage, car il sait que le beau temps ne durera pas. Un proverbe dans le Calendrier des bons laboureurs en 1628 disait :

    Si fait beau et luit Chandeleur

    Six semaines se cache l'ours

    Un autre proverbe français dit :

    Si le deuxième de février

    Le soleil apparaît entier

    L'ours étonné de sa lumière

    Se va mettre en sa tanière

    Et l'homme ménager prend soin

    De faire resserrer son foin

    Car l'hiver tout ainsi que l'ours

    Séjourne encore quarante jours

    Dans d'autres pays (aux USA par ex.) c'est la marmotte qui sort. Si elle voit son ombre, cela signifie qu'il y a du soleil, alors elle retourne vite continuer à hiberner car elle sait que l'hiver va encore durer.

    En effet :

    Soleil de la Chandeleur

    Annonce hiver et malheur

    Dans le Gard :

    Quand le soleil, à la Chandeleur, dit lanterne

    Quarante jours après il hiverne

    Dans le Nord :

    Quand Notre-Dame de la Chandeleur luit

    L'hiver de quarante jours s'ensuit

    Dans les Hautes Pyrénées :

    Lorsqu'à la Chandeleur le temps persiste au beau

    Berger serre ton foin, fais paître ton troupeau

    Dans le Vivarais :

    Quand pour la Chandeleur le soleil est brillant

    Il fait plus froid après qu'avant

    Au Pays Basque :

    À la Chandeleur verdure

    À Pâques neige forte et dure

    En Bretagne :

    A la chandeleur

    Il fait jour à 6 heures

    A chaque travailleur

    Sauf au tailleur

    Et au fainéant

    ALLEZ, TOUS AUX CREPES!

    Préparation  d'une pâte économique; 20 min environ; Cuisson: à la poêle

     (Pour environ 30 crêpes)

    4 œufs; 1 pincée de sel; 1 verre (20cl) de farine; 1 verre d'eau tiède

    Mélanger tous les ingrédients dans un grand saladier. Commencez pas mettre la farine et diluer l'eau en la versant peu à peu. (Si nécessaire passer la pâte pour enlever les grumeaux). Laissez reposer une heure à température ambiante. Prenez un bout de chiffon propre, enroulez-le autour d'une fourchette et attachez pour faire tenir soit avec fil blanc propre soit en coupant le tissu et enroulant avec nœud. Mettre de l'huile dans un bol; faite tremper le tissu. Ensuite, faites chauffer votre poêle et passez le chiffon a l'huile; versez une louche de pâte à crêpes, il ne vous reste plus qu'à faire sauter les crêpes dans la poêle; la première crêpe se fait sauter avec dans la main tous les billets de votre porte-monnaie!

    Autre pâte plus riche

    Préparation : 20 min

    Ingrédients :

    - 250 grammes de farine; 1 cuillère à soupe de sucre semoule

    - 2 sachets de sucre vanillé; 1 pincée de sel; 1/2 litre de lait

    - 3 œufs; 3 cuillères à soupe d'huile neutre; arachide ou pépin de raisin

    Préparez la pâte en suivant les précautions de la recette ci-dessus.

    Voici ma façon perso: d'abord, je casse les œufs que je blanchis avec le sucre et j'ajoute la pincée de sel, je verse ensuite un peu de farine, je mélange, je rajoute le lait par petit tiers, puis la farine, puis du lait. On mélange soigneusement pour éviter les grumeaux. Je rajoute soit de l'eau de fleur d'oranger, soit un alcool: whisky, grand-marnier, armagnac, rhum.... Je met aussi une cuillère d'huile de pépins de raisin: elle est de goût neutre mais la pâte colle moins à la poêle.

    Laissez reposer une heure à plus température ambiante; au moment de faire sauter les crêpes dans la poêle à l'aide de la fourchette empanachée, je vérifie avec la louche si la pâte n'est pas trop épaisse; je rajoute alors soit de l'eau soit du lait. Certain font les crêpes à la bière; j'ai essayé, je n'ai pas trouvé que c'était meilleur ou plus léger. C'est le coup de main de la cuisinière qui fait les bonnes ou moins bonnes crêpes.

    Et je fais sauter ma première crêpe de l'année avec tous les billets d'euros qui sont dans mon porte-monnaie, tradition oblige! Nous, on préférait celle-ci à celle qui consistait à lancer la première crêpe sur le haut de l'armoire afin de la laisser toute l'année! non, mais, quel gaspillage! Je sais pas chez vous, mais nous, entre frères et soeurs, on se battait pour avoir la première crêpe!

    Des astuces bonnes à connaître

    Pour des crêpes qui ne collent pas à la cuisson, on incorpore une cuillère à soupe de beurre fondu directement dans la pâte. Il faut, bien sûr, toujours graisser la poêle avant et après chaque crêpe même si vous avez une poêle anti-adhérente.

    Et encore, attendre que la poêle soit bien chaude pour y verser la pâte à crêpe.

    Dès que les bords de la crêpe sont cuits, il faut les décoller à la spatule. Puis agiter la poêle légèrement jusqu'à ce que la crêpe se détache totalement de la poêle.

    Pour faire sauter, on place la crêpe sur le bord de la poêle, en la laissant dépasser un peu, et hop! D'un petit coup sec du poignet, la crêpe fait le grand saut plus ou moins haut! La rattraper et de l'autre côté pour continuer la cuisson. Feu moyen; vous irez plus vite avec deux poêles, mais, à deux c'est mieux et cela va plus vite!

    Vous n'êtes pas obligé d'avoir une crêpière, cette poêle particulière dont les bords sont très bas. Elle est faite en principe au diamètre de la crêpe parfaite et surtout elle est anti-adhésive mais si vous ne la graissez pas, la crêpe sera sèche et peu goûteuse.

    Pour une pâte à crêpes au chocolat, ajoutez  30 gr de caco en poudre

    Vous pouvez aussi, au moment de servir, poser la crêpe dans une assiette, ajouter 4 gros carrés de chocolat, moitié chocolat noir (60 % de cacao minimum) et moitié chocolat au lait pour adoucir puis, pliez la crêpe en deux, couvrez et passez la au four à micro-ondes, 1 minute au maximum. Le top ? Un peu de crème anglaise, du chocolat aux noisettes en pâte à tartiner.

    Mais quoi qu’il arrive: qu'en ce 2 février il fasse beau, froid, pluvieux ou neigeux, n'hésitez surtout pas à confectionner quelques crêpes!

    Et puis, on peut en faire toute l'année, vous le savez bien… regardez les Bretons….. sans crêpes et crêperies, qu'aller manger  en Bretagne? J'espère qu'ils ont su résister à la vague des MacHunt et PizzaDonal!

     

     

  • Pour les feignasses qui les achètent en boîte...

    ... moi-même, souvent!!!

    Pommes de terre farcies aux Tripous

    Cuisson: 40 à 50 min au four préchauffé à 180°

    Par personne: 1 tripou acheté en préparation gastronomique, il vaut mieux.

    1 grosse pomme de terre.

    Pelez une très grosse pomme de terre à l'aide d'un petit couteau d'office.

    Evider le centre afin de loger le tripou dans la pomme de terre. Placer dans un plat, mettre la sauce du tripou, ajouter un demi verre d'eau. Recouvrir le plat d'un papier alu, vérifier la cuisson de la pomme de terre. Prolonger si nécessaire.

    Tripoux en rata de légumes ou que des patates!

    vous pouvez aussi les mettre dans du riz blanc, des pois chiches, des lentilles.

    Par personne: 1 ou 2 pommes de terre, 3 carottes; 1 petit oignon; 2 cuillères soupe graisse de canard; 2 verres de bouillon

    Pelez l'oignon et coupez-le en gros dés, faites sauter avec la graisse de canard; ajoutez les pommes de terres pelées et coupées en gros dés et les carottes épluchées et coupées en tronçons. Ajoutez le bouillon, 1 bouquet garni; baisser le feu et laisser cuire jusqu'à ce que vous puissiez perforer sans peine les pommes de terre ou un morceau de carottes; 10 minutes avant d'abaisser le feu, ajoutez la boite de tripoux; goûtez et rectifiez l'assaisonnement.

    Paquets de tripoux

    Cuisson: 25 à 30 min au four préchauffé à 200°

    4 tripous; 2 fonds de pâte feuilletée; 1 œuf

    Battre l'œuf dans un bol. Dérouler un fond de pâte, le couper en 4 parts égales.

    Sur chaque quartier, déposer un tripou.

    Avec un pinceau badigeonnez la première abaisse avec l'œuf battu.

    Posez une portion de pâte par-dessus.

    Bien souder les bordures, faites une cheminée (un petit trou dans la pâte au niveau du tripou pour évacuer la vapeur). Passez la dorure, exécutez quelques stries avec la pointe d'un couteau, sans percer la pâte. Faites cuire au four comme indiqué ci-dessus.

    Servir chaud accompagné d'une salade verte.

     

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  • Ils sont voisins… mais, pour une fois, on en fera tout un plat!

    Aligot

    Plat traditionnel de l'Aubrac, l'Aligot comporte de la pomme de terre, de la crème fraîche et de la tomme, fraîche elle aussi, de Laguiole ou du Cantal. A l'époque où les pèlerins traversaient ces hauts plateaux solitaires vers Compostelle, l'aligot n'était fait que de pain et de fromage. Aujourd'hui, c'est un plat de fête convivial mais, cela n'empêche pas de le consommer une fois par semaine.

    Temps préparation: 40 minutes. Temps cuisson: 35 minutes.

    Calories: Absolument démentiellement de trop!

    Ingrédients (pour 6 personnes)

    1 kg de pommes de terre pour purée, 400 grammes de tomme fraîche, 100 grammes de beurre, 250 grammes de crème fraîche épaisse,

    Sel fin de cuisine, Poivre blanc moulu. Ou bien, celui qui traîne dans le placard

    Les quantités sont données à titre approximatif et pour un nombre précis, elles dépendent du nombre de personnes en plus ou en moins, de la grandeur des plats utilisés et du goût de chacun et de la profondeur de la faim ou de l'estomac qui engloutit!

    Brossez les pommes de terre sous l'eau froide et les mettre dans une marmite. Couvrir largement d'eau froide. La porter à ébullition. Faire cuire pendant 30 minutes. Puis, égouttez et laissez en attente..

    Pendant qu'elles refroidissent, détaillez le fromage en lamelles régulières. Pressez les pommes de terre en purée dans une terrine. Ajoutez le beurre et la crème fraîche. La saler et la poivrer. Mélangez intimement avec un bon coup de muscle.

    Versez à nouveau cette préparation dans la casserole nettoyée. Posez cette dernière sur feu modéré.

    Faites chauffer doucement la purée en remuant avec une spatule en bois. Incorporez alors le fromage en lamelles petit à petit. Faut toujours prendre son temps quand on fait de la bonne cuisine!

     

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    Remuez vigoureusement le mélange pour qu'il fonde au contact de la purée chaude. Continuez à remuer avec la spatule en faisant le tour des parois de la marmite. Arrachez bien tout. Et, tournez manège! cela est fatiguant, mais ensuite!!!!

    Puis, soulevez l'aligot au milieu et regardez bien: Lorsque des fils apparaissent au terme de cette opération, l'aligot est cuit. Retirer aussitôt du feu, sinon il le sera trop cuit et les fils de fromage durciront.

    Accompagne parfaitement les viandes en sauce, grillées, ou les volailles bien croustillantes… du boudin? de la saucisse toulousaine? du cœur ou de la langue en sauce? du gibier? bon, foncez, imaginez, mitonnez des daubes…. et faites-en tout un plat!

     

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  • Bon, économique: les langues

    Langue de veau ou bœuf, chaude en sauce ou froide en vinaigrette

    C’est un plat qui s’est perdu. Dommage!

    Une langue, du bouillon fait avec tablette, laurier, thym, sel, poivre, deux cuillerées à café de câpres, 1 verre vin blanc sec, 40 petits oignon blancs, 1 oignon jaune, 250 g champignons de Paris, 1 cuillère soupe de farine.

    Graisse de canard ou saindoux.

    Blanchir tout d'abord la langue durant 10 mn à l'eau bouillante salée. La retirer et le plus fastidieux commence: il faut peler la langue; retirer cette sorte de pellicule blanche. Ensuite coupez en morceaux assez gros.

    Mettre le bouillon dans la marmite à feu moyen; coupez l'oignon en cubes et faite rissoler avec de la graisse de canard. Rajoutez les morceaux de langue, tournez et retournez à feu moyen 5 à 6 minutes; saupoudrez de la farine, cuire encore deux minutes, le temps d'enrober les morceaux de langue.

    Mettre dans ¾ l bouillon juste à couvert de la viande, rajouter le verre de vin blanc, le laurier, du thym; faite cuire 1 h 30 en marmite sur le feu moyen.

    Au bout de ce laps de temps, rajoutez les petits oignons blancs, les champignons de Paris et les câpres bien rincés et laissez mijoter encore 20 mn à feu doux.

    Rectifiez l'assaisonnement avec poivre; saupoudrez de persil haché avant de servir chaud.

    Vous pouvez proposer la langue, une fois cuite avec simplement une vinaigrette bien relevée, à la diable: avec câpres, filets anchois…

    A la place de la vinaigrette, on pourrait aussi napper avec une sauce tomate bien relevée au basilic ou, mieux encore, une mousseline verte de cresson-oseille que l’on aura juste blanchis avant de les mixer avec une cuiller de crème.

    Il ne faut pas jeter le bouillon de cuisson. La langue est fade, d’accord, mais son bouillon a un petit goût épatant. On le laisse refroidir et la gélatine dans la langue va figer les gras sur le dessus. Le lendemain, on ôte cette croûte sans intérêt et on obtient un bouillon vraiment pas comme les autres.

    Si l'on ne peut pas hacher soit même sa langue, le faire faire par son boucher le plus tard possible dans l'achat. Préparer le jour-même de préférence.

    Rajouter sel, poivre, de la coriandre fraîche, du basilic ciselé lui aussi et des tomates séchées hachées ainsi que des copeaux de parmesan. Rajouter 1 jaune d'œuf mais ne prévoir ni ail ni oignons. Il faut rester dans le délicat.

    Servir ce tartare sur un bon lit de salades mélangées et fraîches, absolument, avec un jet d'huile d'olive au final.

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  • Le foie gras: conseils officiels

    Les conseils de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes

    La définition des préparations à base de foie gras est fixée par le décret n°1993‐999 du 9 août 1993 relatif aux préparations à base de foie gras. Les dispositions qui y figurent renforcent la protection des consommateurs contre d'éventuelles tromperies et garantissent la loyauté des transactions.

    Qu'est‐ce que le foie gras

    Le foie gras doit provenir exclusivement d'oies (mâles ou femelles) ou de canards (mâles uniquement) gavé(e)s de façon à provoquer, chez l’animal, une stéatose hépatique (ce qui signifie que les cellules du foie se chargent en graisse, notamment en triglycérides).

    Produits dont l’unique matière première est le foie gras

    "Foie gras entier": préparations composées d'un foie gras entier ou d'un ou plusieurs lobes de foie gras et d'un assaisonnement.

    "Foie gras": préparations composées de morceaux de lobes de foie gras agglomérés et d'un assaisonnement.

    "Bloc de foie gras": préparations composées de foie gras reconstitué et d'un assaisonnement. La reconstitution, qui s'effectue par des procédés mécaniques (ou cutterage), consiste à émulsionner un mélange de foie gras et d’eau. Les quantités d’eau ajoutées directement et indirectement (par l’assaisonnement) ne peuvent excéder 10 % de la quantité finale de préparation. Lorsque le bloc contient des morceaux de foie gras, ces derniers doivent représenter au moins 30 % du poids du produit ; le "bloc avec morceaux " constitue le haut de gamme du "bloc de foie gras".

    Produits à base de foie gras et d'autres matières premières

    Dans ces préparations sont incorporées d'autres matières premières que le foie gras. C’est pourquoi la référence au " foie gras " n’est pas autorisée dans la dénomination de vente. Elle peut néanmoins la compléter, à condition que le pourcentage de foie gras mis en oeuvre soit indiqué.

    - Préparation contenant plus de 50 % de foie gras:

    "Parfaits de foie d'oie ou de canard": préparations contenant au moins 75 % de foie gras auxquelles sont ajoutés du foie maigre d'oie ou de canard et un assaisonnement. "Médaillons ou pâtés de foie d'oie ou de canard": préparations contenant au moins 50 % de foie gras ou de bloc de foie gras et un assaisonnement; elles sont présentées en noyau entouré d'une farce. " Galantines de foie d'oie ou de canard": préparations contenant au moins 50 % de foie gras ou de bloc de foie gras mélangé à une farce et un assaisonnement.

    - "Mousses de foie d'oie ou de canard": préparations contenant au moins 50 % de foie gras mélangés à une farce et un assaisonnement. Le produit possède la texture caractéristique de sa dénomination.

    - Préparations contenant plus de 20 % de foie gras Pour ces produits, la dénomination de vente est complétée par les termes "au foie d'oie" ou "au foie de canard". On y trouve notamment les "pâtés au foie d'oie ou de canard".

  • Gamelle, cantoche, etc....

    "Boite à tartine", "panier du goûter", vous avez peut-être un autre nom? La gamelle fait partie de la culture enfantine mais aussi de la culture ouvrière; on en consomme le contenu entre ouvriers du même bord, à l’écart des chefs, "entre soi" ; certains préfèrent même manger assis par terre, au vestiaire, plutôt que d’aller à la cantine où se côtoient cadres, employés et ouvriers. La cantine expose l’être humain à une confrontation avec d’autres, de sexe, de niveaux et de classes sociales parfois différents, ce qui peut poser, parfois, problème.

    D’une certaine façon, la gamelle est à l’origine de la cantine, un local réservé pour y réchauffer et y manger le contenu de la gamelle. Peu à peu, de la soupe puis des repas sont proposés dans la cantine, ce qui amène la disparition de la gamelle.

    Pour le petit enfant, aller à la cantine c’est ne plus manger le repas préparé par le parent, c’est devoir changer d’habitudes alimentaires, c’est devoir parfois – ou souvent – se forcer ou être forcé à avaler des mets qu’on n’aime pas, de subir éventuellement les lazzi des autres élèves et des professeurs, et connaître la honte. Le côté émotif joue un rôle, mais il ne peut justifier la mauvaise réputation qu’ont les cantines depuis des décennies.

    Cette mauvaise réputation n’est pas nouvelle. Sylvie-Anne Mériot fait remonter son origine à l’Ancien Régime, époque où la nourriture collective consistait en des soupes légères, légumes cuits à l’eau et fromages desséchés, servis dans les hospices aux exclus de la société (pauvres et mendiants, malades et handicapés…). L’image négative de la cantine, qui existe dans tous les milieux, est au XXIe siècle principalement alimentée par la monotonie et la tristesse des repas qui furent proposés dans les années 1930 et le sont encore parfois : pâtes, boulettes, purée, petits pois, jambon ou épinards… Une nourriture parfois rare, souvent lourde, voire indigeste, de la ragougnasse, qui a mené des élèves, comme Auguste Angellier, ou des prisonniers, comme ceux de la prison de Nancy en 1972, à la révolte. L’obligation de manger " toute son assiette " est aussi difficilement acceptable – sauf lorsqu’on aime ça. Les gens ont également mis en doute la qualité nutritionnelle des aliments ou leur origine, comme l’exprime clairement Pierre Perret:

    Je comprend pas maman que ça t’affole

    Ça qu’on mange à la cantine de l’école

    Ils l’ont bien précisé tout est pulvérisé

    Traité piqué aseptisé ça peut pas nous peser

    Crois-moi qu’avec toutes ces vitamines

    Le chlorate et la pénicilline

    Qu’y a dans les épinoches

    Et les chipolatas

    Y a pas un astibloche

    Qui viendrait y faire sa casbah

    (...)

    Question de la bidoche y a rien à redire

    Tout ce qui est pas au granulé on le vire

    Le directeur est formel

    Y dit que ça serait mortel

    Si tout d’un coup comme ça on bouffait des trucs naturels

    Tout ce qui est douteux y fait le sacrifice

    Il l’envoie aux vioques dans les hospices

    Ça part dans les casernes aux cuisines des prisons

    Ça y a suffit d’une fois qu’ça y a fait crever ses cochons

    Dans l’argot, les jargons et les régionalismes[modifier]

    La cantine de caserne est nommée le " tapis de grive          "

    La cantine de prison est le " tapis de malades".

    " Cantine ", ou encore " cantoche ", est le terme souvent utilisé par les écoliers et adolescents pour désigner la restauration scolaire.

    La cantine de l’École normale supérieure s’appelle le " pot ".

    Dans le vocabulaire de la marine, la cantine commune pendant l’armement ou le désarmement d’un navire s’appelle la "cayenne".

    Dans le vocabulaire de l’armée, la cantine pour les militaires du rang dans une caserne s’appelle l’"ordinaire"; la cantine des officiers et sous-officiers est le mess.

    La " cantine " québécoise est quasiment l’équivalent d’un snack-bar américain: un petit restaurant " rapide " au bord d’une route ou d’une rue, sans places assises – sauf éventuellement quelques tables de pique-nique à l’extérieur – et sans serveur. Les mets y sont parfois de qualité mais toujours peu élaborés : sandwichs en tous genres, poutine, guédille...

    La "cantine" est aussi un régionalisme suisse signifiant gamelle (le récipient), selon le Robert historique d’Alain Rey.

    La "cantine" est, dans certaines régions de France, un récipient pour conserve ; ainsi, dans le pays lyonnais, est-elle un bocal cylindrique en verre, largement ouvert dans le haut, pour la mise en conserve des fruits à l'eau-de-vie].

    La " cantine " est le nom de la boutique dans les marchés de Dakar.

    La cantina italienne est un lieu de stockage et de vieillissement des vins, alcools et charcuteries.

    La cantina espagnole est l’endroit où on garde les boissons et où on boit; c’est un synonyme de bar. Le terme est encore utilisé pour le lieu de restauration dans les gares de chemin de fer, mais il est peu à peu remplacé par cafeteria.

    J'ai tenté de trouver l'assiette en fer-blanc (?) que nous avions dans les années 55 à la cantoche de Colomiers, mais je n'ai rien trouvé sur la toile.

    Dommage. Je me souviens de ces assiettes couleur d'étain. Etaient-elles, justement en étain? peut-être.

    Lorsque j'étais très petite, à la cantine de Colomiers, je pense me souvenir que les repas étaient très bons. C'était le temps où il y avait des cuisinières dans la cuisine... ce n'était pas le temps où l'on portait tous les matins de la bouffe dans des casiers alu, réalisée par les mains anonymes de sociétés du cac 40.

    Je ne vais pas affirmer de façon péremptoire que, en ce temps-là, la tomate avait vraiment goût à la tomate. Sans doute. Mais ce qui est sûr, c'est qu'elle n'était pas arrosée de pesticides. Oui, on en mangeait moins des fruits et légumes mais on les consommait dans la saison; tout le monde, nous d'ailleurs, n'avait pas de jardin potager. Le reste du temps, c'était le rata: ragoût de viandes à bouillir, haricots, lentilles, patates, riz. Une bonne soupe, un pot-au-feu... un riz au lait. Maintenant, on est devenu difficile et on  a rendu nos enfants encore plus difficiles.

    Apparemment, la crise financière va nous obliger à être moins regardants et à se contenter d'avoir quelque chose dans l'assiette, parce que, quand on a faim, tout fait ventre! Une seule chose est sûre: contrairement à nos parents, grands-parents et ancêtres, on n'aurait pas l'ennemi sur le pas de la porte. La paix en Europe; avec ça et du courage pour se retrousser les manches!...

  • Les maisons toulousaines: d'autres en parlent mieux que moi

     

    Nos petites toulousaines, au départ simples maisons de maraîcher toulousain adonnés à la culture des légumes ou spécialisés dans celle des violettes; ceci avant que l'on déborde sur d'autres types de petites maisons, elles aussi qualifiées de toulousaines quand elles respectent certains des fondamentaux de ces maisons de maraicher.

    La porte d'entrée, parfois s'enrichit d'un verre épais, tourmenté, bleu par exemple.

    Mais parfois elle reste de bois, et vous n'y entrerez pas.

    On s'invitait plutôt dehors, sur le trottoir torride à la fin des chaudes journées d'été, quand le cagnard épuisant fait place à la fraîcheur du soir. Les toulousaines et parfois les toulousains sortent des chaises, s'installent commodément, elles rient d'un "zinfle" qui passe, se font confidentielles ou laissent monter leur voix; ce qui ne les conduit pas forcément à la castagne !

    S'il y a "des étrangers qui ne sont pas d'ici" on parle en français tout simplement; sauf s'il y a des enfants qui devraient ne pas comprendre quelque gauloiserie; alors ce sera le "patois" (l'occitan). Cette belle langue encore vivante, ne serait-ce qu'à Radio Toulouse ou dans les colonnes de La Dépèche du Midi. Vous y pourriez lire les savoureuses aventures de Catinou et Jacouti au village de Minjecèbes, racontées par le regretté Charles Mouly !

     

    Toulouse est Ville Rose, les toulousaines couvertes de tuiles canal, les pourtours d'ouverture consolidés de briques rouges.

    Les volets peuvent être marqués d'un Z rustique ou se solidariser à la fenêtre. Il est vrai que depuis l'explosion de l'usine AZF nombre de fenêtres ont été refaites au goût du jour...

    Avant les toulousaines de la fin du XIX° ou du début du XX° siècle, il y avait leurs mères, voire leurs ancêtres: de petites maisons qui les préfigurent, sans étages elles-aussi, avec des murs d'une épaisseur à la mesure des inquiétudes de leurs bâtisseurs. Ce qui les rendaient fraîches l'été, chaudes l'hiver !

    Certaines de ces grand-mères toulousaines, les plus rustiques, les plus anciennes, sont bâties en terre crue dans laquelle se nichent des palpins de toutes grosseurs. Non des pierres taillées, mais plutôt les grosses caillasses ou les galets de Garonne.

    C'est une longue histoire qui remonte aux Romains (Cf. leur Aqueduc) et à la Reine Pédauque.

    Certains aujourd'hui préfèrent enlever le crépi qui masquait et protégeait le tout. Ce crépi est pourtant indispensable à une longue vie, les pluies venues du vent d'autan sont responsables d'une érosion sévère et parfois rapide.

    Les sous sols sont rares en raison de la proximité de la nappe phréatique. Il y a parfois de belles caves de briques roses voûtées, par exemple au centre ville; elles sont rarement sèches !

    Devant la maison, la bedoucette.

    Et si vous aviez la chance d'être abonné au téléphone, la magnifique inscription émaillée "Ici appel téléphonique en cas de sinistre" ou bien, pendant la guerre, si vous aviez creusé une tranchée dans le jardin ou aménagé votre cave => "Abri" : c'était en cas de bombardement ! Et tous les voisins, à la moindre sirène, de s'empresser, de descendre, de s'inquiéter ou se rassurer les uns les autres en citant les chances et les malheurs : "ils se sont réfugiés dans le puits, et la bombe est tombée juste dessus; ils sont morts, alors que leur lit n'avait pas été touché !".

    Nous - ceux du quartier - étions moins fiers; car même "en piquet" les aviateurs de Sa Majesté n'étaient pas à l'abri de l'erreur et auraient bien pu lâcher un projectile sur nous !

    Derrière: le jardin avec son puits, pour boire, arroser, irriguer, se laver. Autrefois c'étaient de grandes surfaces potagères émaillées de légumes, de fruitiers, de violettes. Ce fut bien précieux pendant la deuxième guerre mondiale; on y ajoutait alors de la volaille ou quelques lapins. Aujourd'hui c'est plutôt un minuscule lopin de terre, un jardin secret, recélant des trésors animaux (tortues, mésanges, ...) ou végétaux.

    Et au fond, bien souvent, une "résidence secondaire", la chartreuse, parfois réduite à n'être qu'une cabane à outils ou un petit hangar.

    Certaines toulousaines arborent un petit terrain fleuri à l'avant, pour se séparer de la rue.

    Devant la maison, bordant les pavés bien plats et bien carrés de la rue, le trottoir policé depuis Mai 68, autrefois en cailloux pointus, bien serrés les uns contre les autres. Mon cuir chevelu se souvient des rudes contacts avec ce sol inhospitalier à l'occasion de quelque bagarre entre copains. Et de rentrer à la maison baigné de sang et grondé par votre mère pour vous inviter à plus de retenue.

    Comme toutes, elle tenait à ce que vous rentriez propre, surtout des pieds. Les chaussures ou les galoches avaient tendance, les soirs de pluie, à ramener toutes sortes de terres et de déchets en la maison jusque là bien tenue. Elle tenait à ce que vous rentriez propre; et c'était faisable puisque chaque entrée était escortée d'un "décrottoir" en fer forgé ou en tôle accroché au mur ou planté dans le sol : il suffisait de passer et repasser la semelle sur cet astucieux ornement pour recevoir un sourire plutôt que des gronderies!

    Pour une vision plus historico-géographique, voir le très intéressant travail de Rivals et de ses collaborateurs.

    Et déjà, prenez connaissance de l'histoire du vieux Montjoire en français ou en occitan ainsi que des autres histoires sous la plume courageuse de Célestin Barrat.

    http://www.les-petites-toulousaines.com/

     

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    Bernard AURIOL