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occitanie - Page 380

  • Nature vivante: une éthique philosophique de la nourriture

    Nous avons souvent du mal à imaginer les plantes comme des êtres intelligents car on relie généralement l'intelligence à la présence d’un cerveau et d’un système nerveux, dont les plantes sont dépourvues. Pourtant, pour le philosophe, les plantes sont des êtres intelligents, sociaux et complexes. La preuve en est qu’elles communiquent entre elles.

    Par exemple, Michael Marder cite une recherche parue en 2014 (3) qui montre que les plantes "peuvent repousser ou accélérer leur propre floraison en fonction des informations qu’elles ont reçues de leurs voisines via des molécules émises par les racines. Si, dans des conditions de laboratoire, une plante est exposée plus longtemps à la lumière, non seulement elle fleurira plus vite, mais elle transmettra aussi par les racines l’information sur ces circonstances favorables à une autre plante qui n’en profite pas directement". Conséquence : la plante destinataire de l’information fleurira aussi plus tôt que prévu.

    Mais le système agricole actuel, qui ne se préoccupe pas forcément du "bien-être végétal, considère plutôt les plantes comme des machines organiques servant à produire nourriture, bois ou carburant. De plus, les pratiques agricoles agissent sur le patrimoine génétique des plantes, dans l’objectif de générer plus de profits. 

    Concernant notre alimentation proprement dite, le philosophe signale qu’ "il faut savoir que nous pouvons nous nourrir de certaines de leurs parties, comme les fruits, sans tuer l’organisme entier. Dans les cultures non-occidentales, c’était vraiment un critère important pour un régime acceptable: le jaïnisme, par exemple, bannit la consommation de végétaux racines, comme les carottes ou les betteraves. "En effet, dans cette religion, on considère que les racines hébergent les âmes des plantes.

    Globalement, le philosophe pense que nous accordons trop d’importance aux choix personnels dans les comportements alimentaires, en oubliant les végétaux et les animaux qui nous entourent. En définitive, "manger n’est pas une activité très éthique" en soi car celui qui mange détruit ce qu’il mange ! Mais il admet aussi que "La façon la plus éthique de manger est de se nourrir de fruits et légumes qui ont poussé localement."

    Enfin, au lieu de penser uniquement à ce qui est dans notre assiette, le philosophe aimerait que l’on pense aussi à la manière dont on reçoit et respecte cette nourriture, par exemple en remerciant pour ce don qui nous est fait.

    (1) Plant-Thinking: A Philosophy of Vegetal Life, Michael Marder, 2013, Paperback.

    (2) The Philosopher's Plant: An Intellectual Herbarium, Michael Marder, 2014, Paperback.

     (3) Falik O, Hoffmann I, Novoplansky A. Say it with flowers: flowering acceleration by root communication. Plant Signal Behav. 2014;9:e28258.

  • Votre horoscope insolite et déjanté

    Amour, Travail est en ligne

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  • La vérité sur le foie gras aux figues....

    Comment choisir un foie gras cru?

    Seul un foie gras cru se comportera bien à la cuisson et restera entier. Un foie gras de qualité moindre se délite et fond sous l'effet de la chaleur.

    Astuces pour reconnaître un foie gras de bonne qualité et juger sa fraîcheur :

    - il doit être de couleur uniforme

    - il doit être souple au toucher : presser un doigt sur le foie, il ne doit pas s'enfoncer trop facilement et ne doit pas laisser d'empreinte profonde.

    Un foie gras se déguste, à la manière ancienne, mi-cuit.

    Faites griller des tartines de pain: pain de seigle ou de campagne

    Posez de petits éclats de foie gras sur la valeur d'une bouchée de pain.

    Dégustez. C'est tout.

    On pose un éclat de foie, on tartine pas…. vous consommez le plus haut niveau de la gastronomie française et pas un pâté. Le foie gras, ce n'est pas du pâté. Capito?

    Et puis, le foie gras congelé??? Non, non, non et NON!

    Pour le vin, ne vous cassez pas la tête: buvez celui que vous voulez mais, je vous en prie, ne prenez pas du vin blanc liquoreux…. autant avaler du coca!

    En règle générale, je prends un bon Cahors…. c'est mon vin préféré.

    Ou bien un vin apéritif Thuillé: là, c'est à mon avis, divin. Le petit Jésus en culottes de velours, comme à dit je ne sais qui…

    Et si vous n'aimez pas le vin, de l'eau, ce n'est pas plus mal… même s'il vous manquera le velours des culottes!

    Un repas tout au Champagne… j'ai déjà essayé mais, bof, il reste seulement le souvenir d'avoir dégusté un repas très, très cher…. qui m'a été offert.

    Je ne suis pas assez gastronome pour le disséquer et vous certifier que c'est meilleur de boire du champagne avec du foie gras. Essayez, vous verrez bien. Les sensations gustatives, c'est comme la politique, chacun la sienne.

    Mais, surtout, je vous en conjure: jamais de foie gras avec des confits d'oignons, de figues ou de balsamique! ce produit se suffit à lui-même.

    Il fut une époque où j'écrivais ce que l'on nomme des “piges“ dans des journaux ou magazines. Je réalisais des grilles de mots croisés (de ma tête, pas des grilles avec logiciels, excusez du peu) d'autres jeux et des recettes gastronomiques pour le Journal des Chasseurs.

    Un jour, le rédacteur en chef me dit: nous en avons assez de voir que la commission européenne veut faire supprimer le foie gras!

    Et je lui dis: je peux prouver que le foie gras a été inventé par les oies!

    Il me dit: chiche! écrivez l'article et je le passe.

    Et donc, voici ce qui est passé dans le magasine, (de mémoire)

    Le foie gras a été révélé au monde du temps des Romains. Il existait, aux alentour de Rome des vergers de figuiers, donc la saison des fruits est fin août-septembre.

    Les oies, ces volatiles bien connues, prenaient la tangente justement en fin août septembre pour partir vers les pays africains, se réchauffer les plumes.

    Or donc, pour ce long voyage, nos amies les oies italiennes savaient qu'il leur fallait consommer beaucoup pour tenir ce long voyage au-dessus des flots méditerranéens. Elles se réunissaient près des figuiers de Rome emplis de ces bons fruits bien mûrs qu'elles aimaient passionnément et en consommaient, consommaient, consommaient le plus qu'elles pouvaient.

    Les Romains du coin qui étaient aussi fainéants que le furent nos rois quelques centaines d'années plus tard, ayant vu le manège de ces damoiselles bien grasses, se mirent tout simplement à les chasser. La chair de l'oie n'étant pas plus mauvaise qu'autre chose, ils avaient là de la viande à rôtir qui leur tendait les bras, sans coup férir.

    Ils se donnaient juste la peine de les attraper et, ils s'aperçurent donc que le foie des oies était énorme et d'un parfait délice!

    Un foie d'oie engraissée aux figues devint ainsi le nec plus ultra. La chair de l'animal qui avait consommé des figues fraîches, devenait un délice  pas croyable.

    Bien sûr, j'ai écris l'article de façon moins imagée….

    Cet article bien entendu, n'est pas tombé dans les oreilles de sourds… quelques petits malins se sont dit: on va faire du fric. Et se démenèrent à inventer des tas de recettes plus idiotes les unes que les autres avec de la confiture ou des figues cuite dans le foie.

    Les saisons des figues ne durent que quelques mois. Quelles soient italiennes, françaises ou d'ailleurs. Il y a un maximum de canards et d'oies à gaver partout: en Pologne, au Canada, chez nous et ailleurs…. mais, toute la récolte mondiale ne suffirait pas pour cela qu'elles soient fraîche ou figues sèches.

    Donc, à moins d'avoir vos 4 oies ou 5 canards dans le fond de votre jardin que vous engraisserez de figues fraîches, je vous déconseille de dépenser votre argent en foie gras trafiqués…  ne vous laissez pas berner! Vous économiserez, de plus!

    Par contre, il me vient une idée: peut-être serait-il intéressant de finir sa tartine en croquant du raisin vert (pas mûr, j'entends)????

     

    Toulouse, toulousain, recette, gastronomie, occitanie, société

     

     

     

     

     

     

  • Piperade jambon

    Plat léger d'été

    pour 4 personnes :

    4 tranches généreuses de Jambon de Bayonne

    8 œufs; 1 kilo de poivrons verts

    1 kilo de tomates; du persil haché

    1 piment, 1 oignon, 1 tête d’ail

    Huile, sucre, sel

    1 cuillère de graisse d’oie ou de canard

    Commencez par éplucher, épépiner les poivrons verts, les tailler en lanières, les faire étuver dans deux cuillerées à soupe d’huile avec l’oignon émincé, l’ail, les tomates épluchées, le piment taillé en rondelles; ajoutez une pincée de sucre.

    Faites cuire doucement jusqu’à évaporation complète. Battre  ensuite les huit œufs en omelette, salez légèrement.

    Passes, pendant deux minutes, quatre tranches de Jambon de Bayonne dans la graisse d’oie ou canard et réservez au chaud versez ensuite la graisse de cuisson dans les légumes.

    Hors du feu, incorporez les œufs au mélange de tomates et de poivrons.

    Brouillez, avec une fourchette,  l’ensemble qui doit être moelleux puis mettre sur feu doux pendant trois minutes.

     

  • Les maisons toulousaines (1)

    A Toulouse, y'a des maisons; cela vous semble, bien sûr évident. Mais, les maisons de Toulouse ont des particularités intéressantes, d’où, cette note avec des spécificités techniques prises sur des sites ou blogs d'amoureux de Toulouse

    http://www.les-petites-toulousaines.com/

    La Toulousaine que nous voyons par milliers dans nos rues de faubourgs, souvent en enfilades, est la maison traditionnelle non seulement de Toulouse mais de toutes les communes du Païs d'Oc.

    La brique industrielle selon le brevet de Virebent de 1831 a révolutionné la fabrication  de la brique artisanale permettant ainsi l'adaptation des bordes du nord toulousain (fermes maraîchères) à l'ensemble de la ville.

    Il est vrai que le choix des Capitouls de reconstruire la ville médiévale dévastée au 3/4 par l'incendie de 1463 par des maisons de brique a été décisif, la ville s'est parée de rose jusqu'au début du XXe siècle.

    http://www.cuisine-toulousaine.com/archive/2014/10/03/comment-toulouse-est-devenue-la-ville-rose-5460245.html

     

    Nos Maraîchères et Toulousaines ont comme socle commun l'habitat rural de nos régions, même type de construction, même organisation architecturale. Lors de l'année 1980, année du Patrimoine Pierre Teysseyre alors Président de la Maison du Tourisme et du développement rural faisait le constat que 10000 maisons rurales étaient déjà en voie de disparition. Alain Savary Député et Président du Conseil Régional de Midi-Pyrénées mit alors en œuvre une politique de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine, pour l'Esthétisme, le Social et l'Ecologique (extrait des préfaces du livre édité en 1980 par les éditions VMPO 'Vieilles maisons des pays d'Oc' de Daniel Pawlowski et Henri Fondeville).

    Ces bordes de nos campagnes sont parfois accompagnées de pigeonniers,(droit obtenu à la révolution française qui était réservé autrefois au seigneur). La ville de Colomiers (Colombiers à l'origine) dans son centre ancien comme dans ses campagnes en a de nombreux. Sur Borderouge grâce à l'action de Michel Gazeau, nous en avons un, restauré, de belle facture au boulevard Netwiller, mais hélas la borde, elle, a disparu.

    http://patrimoinetoulousain.over-blog.com/article-la-richesse-du-patrimoine-toulousain-58703169.html

    Toulousaines, maisons

    A quoi reconnaitre une toulousaine ?

    Elle n'est pas très haute :

    elle se limite à un rez-de-chaussée avec une petite corniche qui marque le plancher du galetas

    ("galetas" est un ancien terme français désignant l'espace disponible sous la toiture ; il est utilisé par Viollet-le-Duc dans son dictionnaire de l'architecture.)

    Critères impératifs

    Une "Toulousaine" est une maison originellement sans étage

    Elle est construite majoritairement en briques.

    Le faîte du toit est parallèle à la façade.

    Il comporte deux pentes

    S'il y a un étage cela devient une "toulousaine surélevée" ou "toulousaine à talons hauts".

    Elle est symétrique le plus souvent, avec un couloir central et une ou deux fenêtres de part et d'autre. Les fenêtres qui encadrent la porte en sont très proches, les deux autres fenêtres se tiennent à distance.

    Au centre du couloir, courait autrefois une petite rigole creusée dans les larges tommettes carrées du sol.

    Ce ruisseau charriait les eaux usées de la maison vers le caniveau de la rue (avant que ne soit instauré partout le tout à l'égout).

    La conteuse Joëlle Marty se rappelle : "je me souviens bien de la rigole, en effet, bien insuffisante d'ailleurs quand l'eau montait dans la rue et s'infiltrait dans la maison, queues de rat en plus brrrr ! "

    Le souvenir des vieux toulousains, à défaut de madeleine goûteuse, s'instaure parfois, au détour d'une rue sombre, de l'Hygiène Madron qui assurait à cette époque la vidange des fosses d'aisance.

    Ah, la fameuse “pompe à merde“…. on la voyait souvent et surtout, on la “sentait“ dans les rues de Toulouse. Il fallait, bien souvent patienter, nez bouché, pendant longtemps quand la “pompe“ vidait une fosse de maison située dans une ruelle étroite du vieux Toulouse…. Je l'ai vu encore fonctionner quand je demeurais au 19 rue de la Colonne en 1971!

    Critères optionnels

    L'encadrement des portes et des fenêtres est le plus souvent fait de briques rouges saillantes.

    Si la façade est crépie, on trouve des encadrements en relief, plus ou moins travaillés.

    La grande corniche à hauteur du toit est plus décorative que la petite.

    Les corniches ne vont pas jusqu'au coin des murs, laissant bien souvent passer la canalisation de descente des eaux recueillant la pluie des gouttières.

    La grande corniche supporte une antéfixe (frise décorative).

    L'attique est percé d'oculi avec cache en terre cuite ajourée, dans le même style que l'antéfixe bordant le toit. On a dit, un peu rapidement, que les oculi sont des ouvertures d'aération; ils servaient de fait, plutôt à la climatisation de la maison en permettant à la couche d'air emmagasinée dans le galetas, de se renouveler (plutôt lentement) avec pour conséquence un matelas d'inertie thermique appréciable, surtout par les étés parfois torrides de la région de Toulouse.

    Un oculus, également appelé un œil-de-bœuf est, en architecture, une petite ouverture ou lucarne, de forme circulaire ou approchante (on en trouve de cruciformes, de losangiques, de carrées, d'hexagonales ou d'ovales).

    Cette ouverture peut être pratiquée sur une façade, un comble, une porte, un mur, une cloison, etc. Elle est généralement placée dans la partie supérieure de son support. On en trouve également au centre de nombreuses coupoles, et au sommet d’un tympan dans les basiliques latines.

    Les fenêtres centrales sont plus rapprochées de la porte que les autres.

    Des soupiraux, quelquefois ouvragés, sont possibles.

    Les volets sont éventuellement peints au bleu pastel qui a fait la richesse de la région. Ces contrevents peuvent être classiques ou faire corps avec la fenêtre.

    Toutes sortes de décorations sont possibles: céramique, briques à deux teintes, garde corps... 

    Les oculi sont généralement au-dessus des fenêtres et de la porte.

    Le toit descend plus bas derrière la maison que devant (de la hauteur de l'attique).

    Les toulousaines vues du ciel n'ont généralement pas le plan rectangulaire qu'on imagine en les regardant depuis la rue. Elles sont plutôt carrées comme l'a remarqué Mr Grau.

    Suite prochaine note

     

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    quartier Ricollets: enfilade de toulousaines

     

     

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    Maison Toulousaine

     

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    Type du surhausse

     

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    Maison maréchaire

     

  • Sauté de jambon de Bayonne basquaise

     

    Pour 6 personnes :

    1 beau poulet jaune du Gers d’environ 1,5 kg

    150 g de Jambon de Bayonne, 4 oignons jaunes

    Piment d’Espelette en poudre et 3 gousses d’ail

    4 tomates dont 1 bien mûre

    4 poivrons (2 verts, 1 jaune, 1 rouge)

    10 cl d’huile olive; 1 bouquet garni

    Verre de vin blanc, Persil frais, Sel, poivre

    Coupez le poulet en morceaux, puis saupoudrez-le de piment d’Espelette.

    Faites chauffer la cocotte à feu vif. Pelez les tomates et coupez-les en petits quartiers.

    Faites griller les morceaux de poulet. Pendant ce temps, pelez et émincez les oignons et l’ail.

    Taillez les poivrons en lanières (après avoir bien retiré les pépins). Coupez le jambon de Bayonne en lamelles. Retirez les morceaux de poulet lorsque la peau est brunie sur toutes les faces. Ajoutez l’huile et jetez-y les lamelles de Jambon de Bayonne.

    Coupez le poulet en morceaux, puis saupoudrez de piment d’Espelette

     

     

     

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