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recettes - Page 200

  • Les films souples pour emballage

    Ces films très pratiques sont souvent fabriqués à base de PVC.

    Pour le rendre souple, les fabricants lui incorporent des plastifiants. Ces plastifiants peuvent se retrouver dans les aliments.

    Les plastifiants utilisés majoritairement dans les films souples sont des adipates. Au contact d’un aliment, ces plastifiants ont tendance à quitter le film pour se retrouver dans l’aliment. C’est surtout le cas pour les aliments gras.

    Le principal adipate est le Di(2-éthylexyl) adipate ou DEHA. Il est souvent mélangé à des phtalates dans les films d’emballage.

    Les films à usage ménager renfermeraient environ 20% d’adipates (DEHA essentiellement), mais les films à usage commercial peuvent enregistrer des valeurs supérieures (ces films sont en général plus épais, et la quantité de DEHA nécessaire est donc plus importante).

     

    Le DEHA migre à des niveaux variables selon l’aliment emballé: plus l’aliment est gras, plus il reste emballé longtemps, plus la température est élevée et plus la migration est élevée.

    Fruits et légumes en contiennent peu (sauf l’avocat) ;

    Des taux modérés, pouvant occasionnellement être élevés sont retrouvés dans les viandes fraiches et volailles cuites ;

    Les taux les plus hauts se trouvent dans les sandwiches et les fromages emballés;

    La migration est importante lorsqu’un aliment filmé est chauffé au micro-ondes (sans parler des barquettes alu!).

    Des chercheurs britanniques estiment que l’alimentation apporte environ 3 mg de DEHA par jour, l’apport maximum se situant autour de 8 mg.

    La dose journalière tolérable en Europe est de 0,3 mg par kg de poids.

    Les risques:

    Le DEHA entraîne des anomalies des fœtus dont les mères ont reçu des doses élevées pendant la gestation. Le DEHA aurait des effets tératogènes à haute dose

    Des études chez la souris femelle (mais ni chez la souris mâle, ni chez le rat) montrent un risque accru de cancers hépatiques.

    L’Agence internationale de recherches sur le cancer (IARC) considère que le DEHA ne peut être classé cancérogène, en raison du manque de données chez l’homme et des preuves limitées chez l’animal.

    Limitez et même supprimez totalement, l’usage de films ménagers, surtout si vous attendez un enfant ou si vos enfants sont très jeunes. Les études chez l’animal montrent que les effets toxiques sont plus marqués sur les organismes en développement.

    Demandez au commerçants de ne pas filmer les aliments gras que vous achetez (surtout les fromages). Apportez un récipient à cet effet.

    Si vous ne pouvez pas éviter les aliments filmés, vous pouvez réduire votre exposition en éliminant avec un couteau une couche fine de l’aliment qui a été au contact du film. Conservez ensuite l’aliment dans un récipient inerte (verre, céramique).

    On trouve du PVC (et des plastifiants) dans les emballages plastiques des biscuits et chocolats conditionnés, les emballages des barres chocolatées, certaines bouteilles.

    On en trouve aussi dans les cosmétiques: huiles pour bain, fard à paupières, eaux de toilette, fond de teint, rouge à lèvres, crèmes hydratantes, fard à joues, auto-bronzants…

    Eliminer les emballages plastiques permettrait de réduire considérablement l’exposition aux produits chimiques.

    Alors que les risques liés au bisphénol A (BPA) et aux phtalates sont au cœur des débats, une nouvelle étude publiée dans le journal  Environmental Health Perspectives conseille aux consommateurs de supprimer les emballages plastiques de leur alimentation afin de réduire leur exposition à ces composés.

    Pour évaluer le lien entre l’utilisation d’emballages alimentaires plastiques et le taux de BPA et de DEHP dans l’organisme, les auteurs ont mis cinq familles (20 personnes) au défi de supprimer durant 3 jours les emballages plastiques de leur alimentation et de privilégier les produits frais stockés dans du verre ou de l‘acier inoxydable. Les taux urinaires de BPA et de DEHP (phtalates) des participants ont été mesurés avant, pendant ainsi qu’à l’issue de l’étude.

    La suppression des emballages plastiques entraîne une diminution moyenne de 66% du taux de BPA et de 55% du taux de DEHP. Ces résultats montrent clairement que les emballages alimentaires représentent la principale source d'exposition à ces composés.

    Référence:

    Rudel RA, Gray JM, Engel CL, Rawsthorne TW, Dodson RE, Ackerman JM; Food Packaging and Bisphenol A and Bis(2-Ethylhexyl) Phthalate Exposure: Findings from a Dietary Intervention. Environ Health Perspect,  doi:10.1289/ehp.1003170.

     

     

     

  • Aimez-vous fortement le cracra…

    … ce “magma“ au fond de la poêle quand on fait des patates sautées à la graisse de canard?…. j'adore, que c'est bon! hélas, il parait que c'est cancérogène!!!

    Savez-vous que les fritures vous font vieillir?

    Les aliments trop cuits, portés à haute température apportent des composés toxiques appelés produits de glycation avancés ou AGE qui accélèrent le vieillissement et exposent au risque de maladie chronique, dont le diabète.

    Trop d'AGE, et vous cuisez à petit feu!

    L'état des connaissances sur la nutrition et votre santé et un message: bouilli, c'est mieux que rôti ou frit.

    On croit avoir tout tenté. Tout essayé pour prévenir et guérir les maux de l’alimentation moderne. Avec deux maîtres mots: nutriments et apports. Lipides, glucides et calories sont les piliers fondateurs de l’alimentation santé. Et pourtant!

    Depuis le début du 20e siècle et l’avènement de l’industrie alimentaire les maladies liées à l’alimentation s’aggravent et se multiplient. Et si on s’était trompé? Et si la clé de notre santé, ça n’était pas ce qu’on mange, mais la façon dont on le prépare?

    Les pommes frites croustillantes, le pain grillé, potentiellement cancérogènes

    L’Agence de sécurité alimentaire du Royaume-Uni met en garde contre les aliments glucidiques trop chauffés, qui peuvent augmenter le risque de cancer via l'acrylamide.

    La FSA, l'Agence de sécurité alimentaire du Royaume-Uni lance une campagne d'information à destination de la population britannique pour informer des risques liés à l'acrylamide, une substance cancérogène qui se forme à haute température dans certains aliments. Cette campagne fait suite à une étude de novembre 2015 qui montre que le pain trop toasté, les pommes de terre trop dorées renferment des niveaux élevés d’acrylamide. Selon le Pr Guy Poppy, directeur scientifique de la FSA, " les niveaux d’acrylamide auxquels nous sommes exposés par l’alimentation pourraient augmenter le risque de cancer."

    L'acrylamide est une substance chimique qui se forme naturellement dans les aliments riches en amidon lorsqu’ils sont cuits à haute température: friture, cuisson au four, rôtissage... Le principal mécanisme chimique à l’origine de ce processus est appelé réaction de Maillard; c’est également cette réaction qui confère une couleur dorée aux aliments et affecte leur saveur. L’acrylamide se forme à partir des sucres et des acides aminés (principalement l’asparagine) naturellement présents dans de nombreux aliments.

    Pommes de terre croustillantes, chips, frites, pain grillé, biscottes

    L'acrylamide se retrouve dans des produits tels que les chips de pomme de terre, les frites, le pain, les biscuits ou encore le café. Il a été détecté pour la première fois dans des aliments en avril 2002, mais il est présent depuis que l’homme cuit ses aliments. L'acrylamide est également présent dans la fumée de tabac.

    L’étude britannique de 2015 a analysé des échantillons d’aliments préparés par 50 familles britanniques et mesuré la quantité d'acrylamide en laboratoire.

    Plus les pommes de terre sont croustillantes, plus le pain est grillé, plus le niveau d'acrylamide qu'ils contiennent est élevé. Les pommes de terre ne doivent pas avoir une couleur plus soutenue que le doré, et le pain toasté devrait avoir la couleur la plus claire possible.

    En juin 2015, l’EFSA, l’agence de sécurité alimentaire européenne a conclu, sur la base d’études expérimentales que l'acrylamide et son métabolite, le glycidamide, sont génotoxiques et cancérigènes: ils endommagent l'ADN et provoquent le cancer. Pour l’instant, les études sur l’homme sont limitées et non concluantes.

    L'acrylamide étant présent dans un large éventail d'aliments consommés au quotidien, tous les consommateurs sont exposés, mais les enfants plus que d’autres groupes d’âge proportionnellement à leur poids corporel.

    Les catégories alimentaires qui contribuent le plus à l'exposition à l’acrylamide sont les produits frits à base de pommes de terre, le café, les biscuits, les biscuits salés, les pains grillés, les biscottes et le pain. Étant donné que tout niveau d'exposition à une substance génotoxique pourrait potentiellement endommager l'ADN et provoquer un cancer, les scientifiques de l'EFSA ont conclu qu'ils ne pouvaient pas définir de dose journalière tolérable (DJT) pour l’acrylamide dans les aliments.

    L'étude britannique montre une énorme variation de la quantité d'acrylamide présent dans les aliments selon la durée de cuisson.

    Les niveaux d’acrylamide dans le pain peu grillé et encore pâle sont en moyenne de 9 microgrammes par kg, tandis que le pain le plus grillé en contenait 167 mcg/kg, une valeur considérable. La même chose a été observée avec les chips: 1052 mcg/kg pour les plus cuites, 50 fois moins pour les moins cuites. Enfin, la FSA a relevé 490 microgrammes d'acrylamide par kg dans les pommes de terre rôties, soit 80 fois plus que dans les moins cuites.

    En plus de limiter les temps de cuisson, les chercheurs conseillent d’éviter de secouer les pommes de terre dans la poêle pour les rendre plus croustillantes, et de stocker les pommes de terre non cuites dans des endroits secs par opposition à un réfrigérateur car de basses températures peuvent augmenter la quantité de sucre de la pomme de terre, ce qui peut conduire à un surcroît d’acrylamide.

    On déconseille les fritures et les cuissons élevées, et on recommande de ne pas manger les parties roussies ou carbonisées des aliments.

    De plus, il faut savoir que:

    Les huiles polyinsaturées sont fragiles à la chaleur. On sait aujourd'hui que lorsqu'elles sont trop chauffées elles s'oxydent et produisent des composés toxiques. L'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) surveille notamment la présence d'acrylamide dans les produits alimentaires comme les frites ou les chips. L'acrylamide est un composé cancérigène reconnu.

    D'autres substances se forment lorsqu'une huile est chauffée à haute température, il s'agit des aldéhydes (ou acroléine). Les aldéhydes se dégagent lorsqu'on chauffe des graisses ou du plastique mais on en retrouve également dans la fumée des pots d'échappement ou dans la fumée des cigarettes. Les aldéhydes polluent l'atmosphère et ont été retrouvés comme cause de cancers et de maladies neurodégénératives (maladie d'Alzheimer et de Parkinson) dans certaines études.

    Les aldéhydes sont produits lorsque les huiles se dégradent à la chaleur. Il s'agit de composés volatiles, c'est-à-dire qui s'évaporent. Seulement il semble qu'une partie des aldéhydes puisse rester dans l'huile. Des chercheurs spécialistes des aldéhydes ont voulu vérifier leur présence ou leur absence dans des huiles de friture après des chauffes répétées. Ils ont chauffé répétitivement trois huiles dans une friteuse classique à 190°C, de l'huile d'olive, de l'huile de tournesol et de l'huile de lin. Les deux dernières sont riches en acides gras polyinsaturés, peu stables à la chaleur.

    Résultat: Après les chauffes multiples les chercheurs constatent que l'huile de tournesol et l'huile de lin produisent rapidement de grandes quantités d'aldéhydes, en particulier l'huile de tournesol. A contrario, l'huile d'olive produit peu d'aldéhydes et plus tardivement. Ces résultats s'ajoutent à de précédentes données déjà enregistrées par ces chercheurs sur les huiles de friture. Ils avaient en effet montré que la chauffe des huiles à haute température produit aussi des composés aromatiques polycycliques hautement toxiques et avérés cancérigènes. Maria Guillen, directrice de l'étude, essaye de rassurer le public: "Ces données n'ont pas pour objectif d'alarmer la population mais elles sont ce qu'elles sont et nous devons en tenir compte. C'est la dose qui fait le poison." Mais les chercheurs d'origine Espagnole sont obligés de se rendre à l'évidence: les quantités produites d'aldéhydes sont en fait très proches des limites de sécurité fixées par le gouvernement Espagnol et sont déjà toxiques.

    Pour limiter la toxicité des huiles chauffées il est important de jeter l'huile après chaque friture. Les fritures à la maison sont donc probablement moins nocives que les fritures de la restauration où les consignes d'utilisation ne sont pas toujours respectées et les huiles utilisées pas toujours adaptées.

  • Boudin blanc maison

    Si vous n'avez pas le Saint Frusquin nécessaire pour des boudins normeaux, pas de souci: faites des conserves... mettez en verrines de 150 g.

    200 g. de saindoux (graisse de porc); 1 kg d’oignons jaunes; 200 g. de blanc de poulet; 200 g. de lard blanc; 200 g. de mie de pain: 200 ml de lait 1/2 écrémé

    200 ml de crème fraîche liquide; 4 jaunes d’œufs; beurre; sel et poivre du moulin

    Un peu de noix de muscade; du thym; laurier; persil

    Des boyaux de porc si vous avez le matériel, sinon vous tassez dans des verrines et vous passez au bain-marie durant 2 h30 à gros bouillon.

    Tout d’abord, mettez la mie de pain à tremper dans le lait. Puis, pendant ce temps, découpez les oignons en dés puis faites-les blanchir dans du beurre avant de les mettre à cuire dans le saindoux.

    Pilez bien au mortier si possible le blanc de poulet et la mie de pain trempée. Comme c'est assez dur, vous pouvez également passer le tout au hachoir avec une grille dont les trous font 12 à 16 mm (selon que vous aimiez le boudin avec des gros morceaux ou pas). Le but est d’obtenir une pâte.

    Ajoutez les jaunes d’œufs battus dans la crème et mélangez soigneusement. Vous pouvez vous servir d’un malaxeur à viande si vous en avez un.

    Salez, poivrez, ajoutez le thym, le laurier, le persil et râpez un peu de noix de muscade.

    Maintenant, versez cette préparation sur les oignons qui ont eu le temps de cuire.

    Re-mélangez bien le tout et laissez cuire environ 15-20 minutes en remuant de temps en temps.

    Il ne reste plus qu’à mettre en boyaux. Vous pouvez utiliser un poussoir à viande ou adapter un entonnoir à votre hachoir. En général, on choisit un entonnoir de 30 mm de diamètre pour du gros boyau.

    Pour pouvoir les séparer facilement pensez à faire deux nœuds entre chaque boudin.

    Enfin, cuisez-les 45 minutes dans l’eau bouillante et n’oubliez pas de piquer légèrement ceux qui remontent à la surface pendant la cuisson (à cause de l’air) avant qu’ils éclatent.

    Si vous n'êtes pas équipé, utilisez un bouillon à conserves et stérilisez au moins deux heures. A déguster sur du pain de campagne, trois semaines après.

     

  • Mangeons la demoiselle!!!

    Vous ne savez pas ce que c'est? Pis de panaque, je vous l'explique. Quand vous avez fait cuire une volaille, après l'avoir sévèrement dégustée par tous ses bouts, bien souvent, à la fin du repas, il ne vous reste que la carcasse. Et bien, c'est cela la demoiselle!!!

    On peut la jeter d'un air dégoûté lorsque l'on est assujetti à l'ISF. Mais, le vieux de la vieille, lui, il ne jette rien! Il récupère…. et le bougre, il sait bien que c'est un trésor gustatif et, en même  temps, économique.

    Il existe une façon succulente de consommer la demoiselle. Vous glissez cette dernière dans un plat légèrement huilé ou vous la disposez simplement sur la tôle huilée du four. Vous allumez ce dernier, température basse, dans les 150 à 170° et vous laissez la demoiselle une bonne demi-heure. Au moment de vous remettre à table pour le repas suivant, vous la sortez pratiquement froide du four et vous la cassez en gros morceaux pour chacun des vôtres. N'oubliez pas le bon pain au levain et un verre de bon vin de par chez nous: Corbières, Buzet, Cahors, Gaillac, rouge, mon pauvre monsieur…. et surtout, ne vous avisez pas à être “entre Gaillac et Rabastens“: cela voudrait dire que vous avez dépassé vos trois verres de vin et la maréchaussée risque de ne pas être d'accord avec votre histoire de demoiselle.

    Et puis, s'il reste encore un peu de viande autour de la carcasse, il y a des recettes d'accommodation culinaire qui peuvent vous enchanter le palais et vous donner bonne conscience de celle qui ne jette rien et se trouve, par le fait, dans la catégorie des Bonnes ménagères, à défaut d'être Cordon bleu… (manque le blanc et le rouge, qui a eu cette idée folle,,,).

    Pour 4 à 6 personnes: 1 belle demoiselle de poulet, oie, canard, pintade ainsi soit-il!!!

    1 kg de haricots secs blancs ou lentilles ou pois chiches ou fèves sèches; 1 gros oignon jaune; 800 g de pommes de terres; 2 ou 3 carottes; 1 cote de céleri (facultatif) 1 belle couenne de porc (facultatif); 1 os de jambon et, si vous êtes riche,  3 cotes d'échine de porc ou 400 g de saucisse de Toulouse….ou autres suprêmes de nouvelle volaille; 2 l de bouillon; sel, poivre; thym en branche et/ou laurier

    Vous n'êtes pas obligé(e) de faire tremper les haricots la veille mais il vaut mieux faire tremper pois chiche et fèves. Pour les haricots et les lentilles, faites-les blanchir dix minutes après la rotation de la soupape de la cocotte vapeur; jeter l'eau et remettre à cuire avec le bouillon (de l'eau et trois  carrés dorés que tout le monde connait et qui donne de la saveur dans le bouillon; si vous en trouvez du bio, c'est encore mieux…. si vous saviez avec quoi ils fabriquent nos vieilles tablettes de bouillon….. vous perdriez 10 kg tellement cela vous couperait la faim!); et si vous aviez un os à moelle? Ce n'est pas du luxe mais du meilleur dans la soupe.

    Dans une grosse marmite(1h 30), ou la cocotte-minute (55 mn); faites cuire les légumineuses dans un premier temps avec le bouillon,  rajoutez thym et laurier; si vous rajoutez des couennes, les faire cuire en même temps, après les avoir blanchies à l'eau bouillante une dizaine de minutes, l'os de jambon et/ou l'os à moelle; vous rajoutez l'oignon et la viande de porc dès que rissolés;

    Digression sur l'oignon: l'oignon en cube doit être rissolé à bien brun si vous n'avez pas de cube-bouillon car c'est lui qui colore le bouillon et lui fait prendre une saveur exquise…. j'ai dis coloré bien brun et je n'ai pas dis cramé! le cramé c'est cancérigène à la longue!

    Pendant ce temps-là, faites roussir l'oignon coupé en brunoise dans de l'huile ou de la graisse de canard, macaniche! rajoutez les viandes pour qu'elles dorent de tous côtés à feu moyen durant une dizaine de minutes en remuant, la saucisse de Toulouse; faites cuire 25 mn minimum la viande dans la marmite avec les légumineuses, et la saucisse seulement le dernier quart d'heure; rajoutez les carottes coupées en rondelles, la cote de céleri; pelez et coupez en quatre les pommes de terre et rajoutez, sel et poivre; faite cuire quinze minutes de plus à feu moyen; goutez et rectifiez l'assaisonnement. Si vous trouvez le bouillon trop pâle (cela fait "malade"!) rajoutez quelques cuillères de concentré de tomate ou bien vous aurez pris soin de mettre une cuillère à café de curcuma qui donne belle couleur dorée et que c'est anti-oxydant et anti-inflammatoire surtout si vous poivrez abondamment car la capçaïcine du poivre multiplie par 8 les bonnes propriétés du curcuma. Si vous voulez éviter les flatulences, n'obérez pas votre branche de romarin.

    Si vous voulez que le conjoint vous saute dessus, arrosez abondamment d'une pincée de coriandre en poudre qui, en même temps que c'est aphrodisiaque, libère les intestins des flatulences! Félicitation, vous êtes arrivé-es au bout de la lecture.

     

  • Céleri à la tomate

     

     

    Désolée: le camescope est vieux de 8 ans!

    Mais, comme on dit, qu'importe le flacon....

     

     Téléphone: 05 61 83 88 66

     

     

     

     

  • Récupération de reste de volailles

    Découpez ou effilochez les restes de volailles: dinde, poulet, canard, oie….

    Pour faire une quiche

    Foncez un moule à bord hauts, (tourtière ou moule à manqué) avec une abaisse de pâte brisée. Piquez le fond avec les dents d’une fourchette.

    Parsemez-y les restes de volaille. Vous pouvez ajoutez des petits dés de fromage (comté, reblochon).

    Dans une assiette creuse, battez 4 à 6 œufs avec 40 cl de crème fraîche liquide (±), sel, poivre, épices à votre goût. Versez sur la volaille.

    Enfournez à mi-hauteur au four préchauffé à 180 °C et faites cuire 40 à 45 minutes.

    Pour servir, démoulez et présentez chaud ou froid avec une bonne salade verte.

    Pour une tourte, c'est la même recette mais en ajoutant un disque de pâte posé en couvercle sur la tarte.

    Faites une petite cheminée au centre pour que la vapeur puisse s’évacuer. Dorez la pâte au jaune d’œuf étendu d’un peu d’eau. Enfournez à mi-hauteur au four préchauffé à 180°C et faites cuire 45 minutes environ.

    Pensez cependant que pour une tourte, c’est mieux si la garniture est un peu plus consistante. Aussi, n’hésitez pas à y mêler le reste de farce de la volaille ou/et un boudin blanc émietté.

    Vous pouvez aussi rajouter des champignons de Paris ou mieux, des trompettes de la mort pour donner un côté plus endimanché.

    Et si jamais il vous reste aussi un peu de truffe, même seulement des brisures, n’hésitez pas à les incorporer également à la garniture.

     

  • FEUILLETÉS APÉRO

    A la cansalade et au fromage de comté râpé;

    2 disques de pâte feuilletée pur beurre; 200 gr de lardons de cansalade coupés en allumette

    200 gr de Comté râpé; 1 œuf (pour la dorure) mais si vous voulez économisé l'œuf, prenez un peu de lait; sel et poivre

    Sur le 1er disque avec sa feuille de papier sulfurisé, étalez les petits lardons que vous aurez fait revenir pour retirer la graisse, puis, parsemez du Comté râpé;

    Posez le 2ème disque et étalez un peu au rouleau. Passez la dorure au pinceau puis salez légèrement toute la surface et enfin, poivrez légèrement.

    Rafraîchir cette galette 20 min au congélateur.

    Ensuite, découpez la pâte ferme en allumettes et disposez-les sur plaque.

    Enfournez niveau 2 du four à 180° (th 6) 15-20 minutes.