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recettes - Page 205

  • Le lard, c'est du cochon dans le vrai cassoulet!

    Le lard gras, c’est le lard qui se trouve sur le dos du cochon — autrement dit la "bardière" — et qui comprend la couenne et un lard épais et gras, blanc comme neige car non entrelardé de maigre comme le lard de poitrine.

    On l’utilise en charcuterie, notamment pour la fabrication des pâtés et terrines afin de leur donner du moelleux. C’est aussi lui qui constitue les points blancs du saucisson.

    Autrefois, le lard gras se trouvait facilement pour la cuisine. Ce n’est hélas plus le cas depuis que l’on formate les cochons pour qu’ils soient… maigres!

    Les porcs sont en effet élevés pour avoir de moins en moins de gras car il semblerait que ce dernier fasse peur aux consommateurs: aux femmes, à cause de leur ligne; aux hommes à cause de leur santé. Enfin, c’est ce que les instances médicales et les diététiciens — relayés par les média — tentent de nous faire croire.

    Résultat: l’épaisseur du lard de bardière est de plus en plus réduite et on n’en trouve plus sur les étals, ce qui oblige à devoir le commander à l’avance chez son charcutier quand on souhaite préparer soi-même certaines préparations charcutières.

    Le lard gras est compact et ferme. Bien blanc. Rien à voir avec la cansalade. En dehors des charcuteries, nos grands-mères l’utilisaient pour graisser leurs poêles. Pour cela, elles coupaient un cube avec la couenne dans laquelle elles plantaient une fourchette, ce qui permettait de l’avoir bien en main pour frotter l’ustensile. Elles l’utilisaient également comme matière grasse de cuisine en le râpant. Ou plutôt en le grattant avec la lame d’un couteau, le lard bouchant les trous de la râpe. Qui n'a jamais goûté des pommes de terre au lard ne connaît rien du cochon! Un cassoulet arrosé de lard liquide, c'est un petit plus qu'il faut s'offrir de temps à autres.

    Le lard gras peut l être débité et devient dans ce cas:

    Les bardes: tranches laminées à la machine dans l’épaisseur du gras, sur toute la longueur de la bardière, le plus finement possible ;

    La couenne: peau du porc débarrassée de ses soies. Elle est vendue fraîche pour des utilisations diverses (pâtés, fonds de cuissons, gelées, etc.). Parfois, elle est légèrement salée pour éviter son rancissement. Elle est TOTALEMENT INDISPENSABLE dans le cassoulet!

    Heureusement, on trouve des élevages artisanaux, de races locales qui élèvent des cochons à l’ancienne pour de vrais produits nobles, charcuteries dignes de ce nom et, subséquemment… lard gras.

    Rappelez-vous que c’est le gras qui fixe le goût!

    STUPIDE! Faire son pâté et le polluer...

    On ne moule pas la terrine à pâté avec du film polyprop': utilisez des bardes de lard ou de la toile de lard...

     

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  • C'est encore l'heure du millas

    Le Milhàs ou Millas (occitan milhàs, de milh, désignant aussi bien le millet que le maïs) est une spécialité culinaire du sud-ouest de la France (Gascogne, Pyrénées, Midi toulousain, Lauragais, Aquitaine et Charente), également connue ailleurs sous des noms différents.

     C’est un parent proche de la polenta, faîte, elle, avec de la semoule de maïs.

     Il est, à l'origine, à base de farine de millet, d’où son nom, puis ultérieurement de farine de maïs (souvent mélangée ou remplacée par la farine de froment).

    Terroirs et productions

    A l'origine, le Millas est fait de farine de maïs cuite dans l'eau.

     La bouillie épaisse ainsi obtenue est étalée, mise à refroidir et coupée en carrés. Elle peut ensuite être frite à la poêle, salée ou sucrée et éventuellement préparée comme une galette ou crêpe épaisse.

     Cette recette est en fait répandue dans toutes les zones de production traditionnelle de maïs (les variétés de maïs doux propres à l'alimentation humaine, et non les variétés  réservées à l'alimentation du bétail et aux usages industriels).

    La consommation du Millas est étroitement liée à la fabrication du confit de porc, d'oie ou de canard, qui se situe à la fin de l'hiver et au début du printemps. Traditionnellement, sa fabrication était réalisée dans les chaudrons ayant servis à la cuisson des confits, en raison de leur dimension. En effet, on ne peut faire du Millas en petite quantité, et un récipient d'une dizaine de litres a la taille idéale, pour ensuite tourner un long moment sans faire de grumeaux.

    Le Millas peut être préparé de manière plus élaborée en ajoutant d'autres ingrédients (œufs, lait, parfums variés), notamment dans les versions

    “dessert“ qui sont aujourd'hui plus pratiquées.

    Mais de façon générale,c'est une préparation essentiellement familiale.

    Savoir-faire

     

    Dans la pratique traditionnelle, après avoir fait le confit, on laisse un fond de graisse et de grattons dans la marmite, on ajoute de l'eau et un peu de sel. Lorsque l'eau bout, on ajoute la farine de maïs en pluie en remuant constamment, afin d'éviter la formation de grumeaux.

     Le Millas cuit environ 1 heure 30 à 2 heures, et doit être constamment remué. Puis on le verse sur une grande table recouverte d'une nappe farinée et bordée d'osier, où on le laisse refroidir avant découpage.

    Usages

    Une fois refroidi, le Millas est découpé en carrés d’une dizaine de centimètres de côté. On le servira grillé ou poêlé pour accompagner un plat.

     On peut aussi le saupoudrer de sucre et le manger en dessert.

     Si le sucre est ajouté avant de griller, le Millas se caramélise.

     Il peut être consommé nature, parfumé aux cèpes, au Rhum, à la vanille, comme le Millas jaune ariègeois ou au citron, comme le Millas blanc toulousain. Autrefois plat de pauvres, le Millas est aujourd’hui consommé le plus souvent en dessert.

     Il se conserve une semaine au frais.

    Recette du Millas

    Ingrédients

    2 litres d’eau salée, 1 cuillère à soupe de graisse de canard

    500 grammes de farine de maïs

    500 grammes de farine de blé

    Mettre l'eau dans une marmite (le récipient a une grande importance car il va falloir pétrir cette préparation pendant un bon moment).

    Quand l’eau est frémissante, y jeter les farines doucement. Remuez sans cesse avec un fouet jusqu'à ébullition.

    Baissez le feu, et continuer à remuer, (le but étant d'éviter au maximum les grumeaux, et que la pâte n'attache pas). Cuire environ une trentaine de minutes en remuant sans arrêt avec une grande cuillère en bois.

    En fin de cuisson rajoutez un peu d’eau de vie (ou du sucre ou encore de la vanille ou fleur d'oranger...)

    Le millas est cuit quand la cuillère en bois tient droite dans la préparation

    Videz ensuite le Millas cuit dans un grand plat (traditionnellement une sorte de cadre assez grand sur lequel on a posé une étoffe recouverte de farine de maïs), de façon à ce qu’il soit bien étalé, et se solidifie en une couche de quelques centimètres.

    Laisser refroidir.

    Découper en carrés que vous faîtes cuire, comme moi, dans une poêle en inox largement beurrée. Saupoudrez de sucre semoule et de cannelle. Laissez deux minutes à feu moyen, retournez les morceaux et cuire encore deux minutes; arrosez de 10 à 15 cl de crème fraîche liquide; quand la crème fraîche commence à bouillir, arrêtez le feu. Mangez aussitôt bien chaud.

     

  • C'est l'or du beur'

    BEURRE A LA MOUTARDE

    Pour les viandes; mais aussi pour les canapés

    100 g de beurre frais; 1 cuillère à café de Moutarde forte de Dijon (ou de moutarde maison) 1 cuillère à café de moutarde en grain (facultatif)

    ½ cuillère à café de purée de tomate (facultatif)

    Poivre; Eventuellement une pointe de piment

    BEURRE D'ANCHOIS

    Beurre froid aux anchois qui pourra accompagner toutes vos viandes froides ou grillées, ou pour garnir des canapés gourmands

    Pour environ 150 g de beurre préparé:100 g de beurre doux, ramolli à température ambiante

    50 g de filets d’anchois à l’huile, égouttés et hachés

    Pas de sel

    Poivre noir du moulin; Mixez le tout

    Bien travailler le tout à l’aide de vos mains afin de rendre la préparation homogène.

    Réservez au frais le beurre ainsi préparé pendant au moins 30 mn avant utilisation.

    BEURRE DE SARDINE

    Un beurre préparé, frais et savoureux, parfait pour garnir des toasts ou des canapés à l’heure de l’apéritif. Accompagne également les poisson.

    100 g de beurre doux ramolli

    50 g de sardine à l’huile, égouttée, dés-arrêtées et émiettées

    1 filet de jus de citron

    Poivre

    Travaillez le beurre à l’aide d’une spatule souple jusqu’à ce que celui-ci soit bien mou et souple.

    Y incorporer les morceaux de sardine, et bien mélanger jusqu’à l’obtention d’une préparation bien homogène.

    Réservez au réfrigérateur pendant au moins 2 h avant utilisation.

    N'oubliez pas ma petite recette que j'adore à l'apéritif:

    Rillettes de sardines épicées

    I boîte de sardine au piment; un fromage frais ail et ciboulette

    Sel, poivre, coriandre, etc…

    Ecrasez les sardines, mélangez au fromage frais, nappez les canapés. OU mettre sur des feuilles d'endives à engloutir d'un coup!

    Surtout, n'utilisez pas de film polypop' s'il vous prend l'envie de faire des rouleaux de beurre;

    c'est danger!

    http://www.tradi-cuisine.com/papierdecuisson/index.html

  • Pour copier le coq au vin mais en plus allégé

    Poulet sauce au vin

    Ingrédients pour 4 personnes :

    3 cuillère à soupe d'huile d'olive; 4 cuisses de poulet, avec dos, sans peau

    1 oignon jaune, 2 gousses d'ail,    

    16 champignons de Paris, 260 g de tomates en conserve (en dés)

    250 ml de vin rouge (soit un quart de litre); 2 feuilles de laurier, 1 branche de thym frais,      

    16 olives noires

    Faites chauffer l'huile à feu moyen dans un poêlon ou casserole. Y faire revenir les morceaux de poulet, quelques-uns à la fois jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés sur tous les côtés, soit environ 10 min. Les retirer alors et les réserver sur une assiette.

    Hacher finement l'oignon et l'ail; trancher finement les champignons.

    Faites sauter l'oignon et l'ail dans le même poêlon 2-3 min jusqu'à ce qu'ils soient bien bruns avec un peu d'huile si nécessaire. Ajoutez les champignons coupés en morceaux et faites cuire 2-3 min jusqu'à ce qu'ils aient rejeté leur eau.

    Ajoutez les tomates en dés, le vin, les feuilles de laurier et le thym. Bien gratter le fond du poêlon et porter à ébullition.

    Remettre le poulet dans le poêlon. Saler et poivrer, couvrir et laissez mijoter environ 40 minutes à feu moyen à couvert, jusqu'à ce que le poulet soit tendre. Retourner les morceaux de poulet au moins une fois pendant la cuisson.

    Ajouter les olives 5 min avant la fin de la cuisson. Servir.

     

  • Remplacez le papier plastique

    Poisson entier dans le court-bouillon

    Afin d'éviter qu'il ne se défasse, vous pouvez le rouler dans un papier d'aluminium ou le papier plastique mais en ne serrant pas comme un papillote... mais comme nous sommes contre l'alu qui est dangereux pour la santé, comment faire alors? Comme faisaient les cuisiniers autrefois: roulez dans un morceau de tissu très propre que vous pourrez refermer lui car le tissu est perméable et le court-bouillon lui donnera les arômes que vous voulez imprégner dans la chair.

    Vous pouvez aussi utiliser une passoire inox; le poisson baignera dans l'eau aromatisée mais sera moins bousculé par les bouillons.

    Qui est un vrai cordon bleu?

    Sachez qu'une bonne cuisinière sait qu'il faut plonger le poisson de rivière dans un court-bouillon bouillant alors que le poisson de mer devra être immergé dans un court-bouillon froid.

    Astuces de mon site internet: www.tradi-cuisine.com

     

     

     

  • Gastronomie: Bœuf Rossini

    Grande cuisine à l'ancienne!

    4 personnes

    4 tranches de filet de bœuf, 200 g de foie gras de canard cru, 3 dl de fond de veau

    1 dl de porto, 4 tranches de pain de mie sans croûte

    50 g de beurre, sel, poivre du moulin

    En option: une truffe de 40 g

    Sortez du réfrigérateur les tournedos 1 h à l’avance. Dans une sauteuse à fond épais, faites revenir 20 g de beurre jusqu’à l’obtention d’une jolie couleur. Saisissez les tournedos 2 min de chaque côté. Couvrez-les pour les conserver au chaud.

    Gardez le gras de cuisson et remettez la sauteuse sur le feu. Ajoutez le porto, puis le fond de veau, détachez les sucs de cuisson et laissez réduire 3 à 5 min, en fouettant. Passez la sauce au chinois.

    Détaillez le foie gras en 4 tranches de 1 cm d’épaisseur. Dans une poêle chaude, colorez-les de chaque côté (1 min aller/retour: il faut que le foie gras reste rosé). Ajoutez la fleur de sel, le poivre puis déposez-les sur un papier absorbant.

    Préchauffez votre four à 200°. Faites réchauffer la sauce au bain marie, rajoutez un peu de beurre et la truffe en lamelles (garder 4 jolies lamelles pour la décoration).

    Dans une sauteuse, remettez les tournedos à dorer légèrement. Arrosez-les de la sauce et réservez à feu doux. Eteignez le four.

    Déposez les tranches de foie gras pour qu’elles soient bien chaudes. Toastez légèrement le pain de mie sans bord coupé à l’emporte-pièce.

    Dressez aussitôt en commençant par le tournedos puis le foie gras. Ajoutez un toast, nappez de sauce et terminez, si besoin, par la truffe.

  • Paupiettes de veau et écrasée de pommes de terre

    4 personnes

    50 g beurre; 1 cuillère à soupe d’huile de pépins de raisin; 8 petites paupiettes de veau, 8 feuilles de sauge, sel, poivre du moulin

    600 g de grosses pommes de terre, 50 g de beurre, 1 cuillère à soupe de crème fraîche épaisse, ciboulette ciselée (facultatif), persil haché

    Préparez l’écrasé de pommes de terre. Épluchez les pommes de terre et faites-les cuire dans une casserole d’eau bouillante salée. Lorsqu’elles sont bien cuites, égouttez-les et mettez-les dans un saladier. Ajoutez le beurre et la crème. Salez et poivrez, puis écrasez l’ensemble. Vous pouvez ajouter de la ciboulette ciselée ou du persil haché si vous le souhaitez. Réservez au chaud.

    Faites fondre le beurre et l’huile dans une cocotte ou une sauteuse. Saisissez les paupiettes dans la matière grasse chaude et laissez-les colorer quelques minutes. Baissez le feu et ajoutez les feuilles de sauge. Laissez-les roussir et infuser 5 ou 6 min, en arrosant les paupiettes régulièrement avec la graisse de cuisson. Couvrez et laissez cuire 15 min à feu très doux.

    Lorsque les paupiettes sont cuites, dressez-les avec l’écrasé de pommes de terre dans un plat de service. Nappez du jus de cuisson et dégustez bien chaud.