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santé - Page 26

  • Mes poêles en fer

    Celle-ci est mon premier achat (lourde et chère!) mais solide... et bonne efficacité si vous savez y faire. Tous mes conseils ci-après.

    Non, je ne reviens pas au temps des dinosaures: mais, si vous voulez retrouver le bon goût de la bonne cuisine, ces poêles sont celles qu'il vous faut.

    Déjà, ces poêles sont sans revêtement. AUCUN. Cela veut donc dire sans produit chimique. La poêle est uniquement constituée d’acier, un simple alliage de fer et de carbone (à très faible taux, juste de quoi durcir le fer).

    C’est une matière saine et inusable, qui ne craint pas les rayures (donc, vous utilisez des couteaux et des fourchettes de manage de tous les jours) et qui favorise des résultats de cuisson professionnels… Oui, oui…. vous n'avez pas idée!

    Enfin, elle n’est pas chère!  (sauf celle ci-dessus, la rolls) Pour environ 20€ cette poêle durera toute votre vie et vous pourrez la transmette à vos héritiers!

    Il y a environ 20 ans, j'ai pris conscience du danger des poêles anti-adhésive; j'ai donc acheté ma première poêle en fer; c'est une poêle de marque, très lourde…Elle pèse: 1,8 kg! Oui, c'est très lourd… mais dans 60 ans, je l'aurai encore! Elle a un diamètre de 28 cm.

    Sur l'étiquette collée au fond, il y avait le mode d'emploi pour première utilisation. Je me souvenais qu'enfant chez nous, il y avait une poêle en fer, bien noire.

    Heu… oui, j'ai commencé à cuisiner (et faire tout chez moi) à partir de mes 8 ans… le corolaire d'une mère très faignante!

    Nous avions une cuisine bois et charbon… avant de faire cuire quoi que ce soit, on retournait la poêle sur les flammes et on brûlait l'intérieur. On enlevait les résidus de charbon avec un tampon de papier du journal quotidien.

    Comme la poêle familiale était ancienne, elle était déjà culottée. (c'est ce qui empêche qu'elle rouille… cependant, si vous avez raté le culottage, pas de soucis, la rouille, c'est bon pour la santé… à petites doses, bien sûr… autrefois, pour les gens anémiés, on mettait de vieux clous dans de l'eau et on faisait boire l'eau “rouillée“ aux fragiles, donc, vous ne risquez rien si vous avez une poêle rouillée de ci, de là).

    Pour ma grande poêle, le culottage a duré, très longtemps…. il était bien avancé et même terminé quand une femme de ménage à eu l'idée saugrenue de gratter avec un boule en fer, croyant bien nettoyer ma poêle: raté… il m'a fallu plusieurs années supplémentaires pour qu'elle n'attache plus.

    Depuis, j'ai acheté une seconde poêle, qui est bien moins lourde, et de diamètre 26. Donc, puisque vous savez compter, j'ai deux poêles en fer (et une en inox, pour le plaisir.. je vous dirais bientôt comme on cuisine dans la poêle inox….).

    Voici comment j'ai culotté la première poêle, celle du diamètre 28.

    Pour commencer, bien sûr, la laver à l'eau très chaude, sans liquide vaisselle car les ustensiles de cuisine en fer ne nécessitent pas l’utilisation de liquide vaisselle ou d’autres détergents. Au contraire, ces dernières attaquent le culottage.

    Surtout, ne pas faire:

    Votre ustensile de cuisine en fer ne doit pas aller au lave-vaisselle, ni au four micro-ondes. Dans de mauvaises conditions d’utilisation, la poêle peut rouiller; il suffit dans ce cas d’enlever la rouille avec une brosse à dents dures éventuellement, mais comme la rouille n'est pas dangereuse, passez juste un tampon de papier huilé et servez-vous de votre poêle en toute quiétude. NON, on ne risque rien: cela m'est arrivé pour mes deux poêles et je suis encore là!

    (Ne pas laisser, non plus, séjourner les aliments dans une poêle en acier. Pour cela, utilisez plutôt des moyens de conservation plus adaptés. (des boîtes hermétiques en verre, bien sûr!).

    On dit -sur le net- qu'il faut faire bouillir un bon quart d'heure des épluchures de patates. Ben, moi, je ne savais pas. Pour la première utilisation, j'ai commencé à brûler cette poêle avec… un chalumeau à gaz, celui dont on se sert pour brûler la crème brulée, justement… mais moi, je brûle mes crèmes au grill. Car...

    J'habitais une villa tout éclectique, pas de gaz, donc. Bien embêtée pour brûler ma poêle. Avant et après chaque utilisation, un coup de chalumeau dans la poêle, passage d'un tampon pour retirer du noir et ensuite huilage de la poêle pour la fois suivante. Donc, au fil du temps, elle noirci très bien et je suis contente; elle rouille est n'attache pas beaucoup… puis, la cata avec la femme de ménage en question.

    Je dois reprendre tout depuis le début…. et ma poêle attache et rouille comme au début…cette poêle qui pèse 1,800 kg, je la trouve pas très maniable. La mode des poêles en fer, revenant peu à peu, je trouve une poêle de diamètre inférieur, moins chère et moins lourde.

    Mais, maintenant, je suis un peu ré-habituée à la chose et je culotte très facilement ma poêle (sans passer par le bouillage d'épluchures: bizarre, ce truc: il me fait douter de la chose).

    En un an, ma poêle est noire de tout côté, n'attache pas (j'y fais souvent, comme hier soir, des œufs au plat) et ne rouille plus depuis longtemps.

    Je la lave avec de l'eau bouillante, je gratte un peu le cul (mais jamais l'intérieur!) et je la sèche avec du papier absorbant, puis je la range. Toutes les deux ou trois utilisations, je la renverse sur ma gazinière pour brûler l'intérieur et désinfecter en quelque sorte (n'oubliez pas qu'on ne doit pas mettre du liquide vaisselle)… oui, il y a 6 ans j'ai démangé dans une villa où il y a le gaz. Résultat: une poêle qui s’améliore quotidiennement.

    Il me suffit de huiler légèrement la poêle avant la cuisson et le tour est joué.

    Certaines pourraient croire que la poêle en fer gondole et ne vas pas sur l’induction. Oui, c'est vrai, dans le temps, elles étaient moins épaisses. Du coup, elles avaient tendance à se gondoler avec le temps. Mais cela importait peu puisque tout le monde cuisinait directement sur des flammes, sans un contact parfait avec la plaque.

    Aujourd’hui, la plupart des modèles sont plus épais voire très épais (2-3mm), ce qui évite la déformation des ustensiles de cuisson et par conséquent, elles sont parfaitement compatibles avec l’induction.

    Cuire avec votre poêle en fer? Badigeonnez légèrement votre ustensile de cuisine avec un peu de matière grasse et laissez-le chauffer. Une fois que la poêle en fer est bien chaude, vous pouvez saisir les aliments sur chaque face. Pensez à arrêter le feu avant la fin de votre cuisson car ces poêles gardent de la chaleur quelques minutes.

    Quand vous emportez la poêle directement à table, il faudra peut-être utiliser une manique… le manche peut être assez chaud.

    Au fait, cet ustensile de cuisine en fer ne doit pas aller au lave-vaisselle, ni au four micro-ondes. Ce qui est chouette, c'est qu'on peut utiliser des accessoires de cuisine métalliques pour remuer et vous pouvez couper à l’intérieur de la poêle avec un couteau bien tranchant: votre poêle en fer ne craint rien.

    Si vous êtes au tout électrique, de temps en temps, vous pouvez “purifier“ votre poêle en faisant chauffer du gros sel à feu vif pendant 1min 30. Essuyez ensuite avec du papier absorbant.

    Quand vous achetez des poêles en fer, elles sont grises... avec le culottage, elles deviennent de plus en plus noires. La poêle ci-dessus est neuve et donc, gris foncée.

     

     

  • Comprendre le degré d'alcool d’une boisson alcoolisée

    L'alcool éthylique ou éthanol provient de la fermentation du sucre (glucose et du fructose) contenus dans les fruits et les céréales.

    La teneur d'une boisson en alcool pur s'évalue en degré (°) et elle est inscrite sur les bouteilles en volume.

    Ex: un vin à 12° contient 12 ml d'alcool pur pour 100 ml de vin.

    Soit 12 x 0,8 = 9,6 g d'alcool pur pour un verre de 100 ml de vin.

    Il y a à peu près autant d'alcool pur ( 9 à 10 g) dans :

     = 1 verre de 100 ml de vin,

     = 1 verre de 70 ml d'apéritif à 18°,

     = 1 "demi" de 250 ml de bière à 5°,

     = 1 verre de 250 ml de cidre à 5°,

     = 1 flûte de 100 ml de champagne à 12°,

     = 1 dose de 25 ml de whisky à 45°,

     = 1 dose de 25 ml de pastis à 45°,

     = 1 dose de 25 ml de digestif à 45°.

    L'alcool est très énergétique : il apporte 7 kcal par gramme d'alcool. De plus, il s’agit de calories favorisant le stockage "des mauvaises graisses".

    Par exemple :

    1 verre de 100 ml de vin à 12° apporte 70 kcal.

    1 dose de 25 ml d'apéritif non sucré (whisky, rhum, vodka...) apporte 60 kcal.

    1 verre de 100 ml d'apéritif sucré ou 1 canette de bière de 250 ml apportent 100 kcal.

    Attention aux apéritifs et cocktails alcoolisés sucrés!

    L’apport en sucre masque l’effet de l’alcool. Ils se boivent très facilement et l’addition peut être lourde en alcool, sucre et donc en calories!

    Le bon côté de l’alcool

    L'alcool n'est pas un élément essentiel à la santé. L'eau est la seule boisson indispensable à l'organisme.

    Cependant, il semblerait qu’une petite consommation d’alcool (1 verre de vin par jour) serait un facteur de protection vasculaire. L’alcool et le tanin du vin rouge pourraient augmenter le " bon cholestérol sanguin " (HDL).

    Les alcools secs (whisky, vodka…) provoquent une dilatation des artères et pourraient favoriser l’élimination d’une plaque d’athérome. C’est pour cela que certains cardiologues conseillent de boire un verre de vin rouge par jour et un verre d’alcool fort par semaine.

    Le mauvais côté de l’alcool

    Une consommation abusive d’alcool engendre de nombreux désordres digestifs ou nerveux et sur le long terme, favorise l’obésité, l’artériosclérose, l’hypertension et l’alcoolisme chronique avec dégénérescence du foie, pancréas….

    Les limites de toxicité de l’alcool

    Les organismes de santé recommandent de ne pas dépasser :

    13 g d'alcool par jour pour une femme, ce qui représente, par semaine, 9 verres (de 100 ml) de vin à 12°.

    15 g d'alcool par jour pour un homme, ce qui représente, par semaine, 11 verres (de 100 ml) de vin à 12°.

     *Un verre de vin de 10 cl ou une autre boisson alcoolisée, définie dans le paragraphe suivant.

    Dans tous les cas, il est conseillé de ne pas dépasser 10 % de l'apport calorique total de la journée sous forme d'alcool, autrement dit, si votre alimentation est peu calorique, ne buvez pas ou très peu d'alcool!

    L'alcool est déconseillé pendant la grossesse ou pendant l’allaitement

     En effet, l’alcool traverse la barrière placentaire de la femme enceinte et diffuse dans le lait de la maman qui allaite. Il passe donc de la maman à l’enfant!

    Circuit de l'alcool dans l'organisme et alcoolémie

    L'alcool est ingéré par la bouche, passe dans l'œsophage puis dans l'estomac et arrive à l'intestin.

    Absorption de l’alcool

    La presque totalité de l'alcool est absorbée au niveau de l'intestin (seule une très faible quantité d'alcool est absorbée au niveau buccal).

    Aussitôt absorbé, l'alcool diffuse dans le sang à une vitesse qui dépend de sa dilution et de l'état de plénitude de l'estomac :

    elle est plus rapide pour les boissons alcoolisées de haut titre (eaux de vie) que pour celles plus diluées (bière, cidre ou vin),

    elle est plus rapide à jeun que si l'alcool est bu au cours d'un repas (surtout si celui-ci est riche en graisse).

    Diffusion et élimination de l'alcool

    Une faible quantité d'alcool est éliminée dans les urines, la transpiration ou la respiration et dans les larmes. En effet 90 % à 95 % de l'alcool ingéré est métabolisé au niveau du foie. L'alcool diffuse dans tous les organes pendant qu'il est lentement transformé par le foie. Il faut en moyenne 7 heures à l'organisme pour éliminer 1 g d'alcool.

    L'alcoolémie

    L'alcoolémie correspond à la présence d'alcool dans le sang. On la mesure par un taux d'alcoolémie exprimé en grammes par litre.

     Attention, l'alcoolémie autorisée par le code de la route est de 0,5 g d'alcool par litre de sang ce qui correspond par exemple à :

     pour un homme de 70 kg :

     . 2 verres de vin pris à jeun ou avec quelques amuse-gueules,

     . 3 verres de vin pris au sein d’un repas complet,

     pour une femme de 50 kg :

     . 1 verre de vin pris à jeun ou avec quelques amuse-gueules,

     . 2 verres de vin pris au sein d’un repas complet.

    Si la consommation de vin est double (soit 1 g d’alcool par litre de sang), il faudra attendre 3 à 4 heures après l’ingestion avant de retrouver une alcoolémie de 0,5 pour pouvoir prendre la route!

    Effet de l'alcoolisation

    Ivresse ou intoxication aiguë

    Cet état est obtenu par une consommation d'alcool importante.

    Ses effets sont d'autant plus évidents que le sujet n'est pas habitué à boire.

    On distingue 4 phases qui peuvent se succéder :

    un temps inapparent : le sujet se sent "normal" mais ses réflexes et son jugement peuvent être déjà perturbés,

    une phase d'euphorie : le jugement et l'autocontrôle sont déjà altérés. Le sujet se croit plus fort, plus intelligent…,

    une phase d'incoordination : apparaissent les troubles de l'équilibre et du langage,

     une phase de coma : si la consommation alcoolique est trop rapide et trop abondante, on peut observer une intoxication grave des centres nerveux (rythme cardiaque et respiration ralentis). Ce coma éthylique peut aller jusqu'à la mort.

    Alcoolisme chronique

    Il naît de l'absorption quotidienne, pendant des mois et des années, de quantités d'alcool trop importantes par rapport aux possibilités d'élimination de la personne.

    L'organisme est en permanence " imbibé d'alcool " et n'a pas le temps de transformer la totalité de l'alcool ingéré.

     Tous les organes peuvent être lésés surtout le système digestif et nerveux :

    au niveau de l'appareil digestif, on compte les gastrites, les cirrhoses, les pancréatites, les cancers de la bouche, du pharynx ou de l'œsophage,

    au niveau du système nerveux, on peut citer les troubles des réflexes, de la vision, de l'équilibre, lésions des nerfs (polynévrites), atteinte des centres nerveux (confusion mentale, diminution de la mémoire, somnolence…).

    Toutes ces lésions sont très souvent progressives et le sujet peut ne s'en rendre compte que très tardivement.

     On peut devenir un malade de l'alcool sans avoir jamais été ivre. Peu à peu l'organisme va passer à l'état de dépendance, c'est à dire qu'il ne pourra plus être privé d'alcool sans que se produisent des troubles graves.

    Les "on-dits" de l'alcool

    L'alcool réchauffe

    C'est une sensation de chaleur due à la dilatation des vaisseaux situés sous la peau. En réalité, la température du corps s'abaisse d'un ½ degré par fraction de 50 g d'alcool ingéré. La consommation d'alcool par temps froid peut au contraire masquer un abaissement de la température et provoquer de graves problèmes.

    L'alcool donne des forces

    L'alcool provoque dans un premier temps un sentiment d'euphorie qui donne une sensation de force mais ce sentiment s'évanouit rapidement et une sensation d'épuisement le remplace.

    Il n'y a pas beaucoup d'alcool dans la bière ou le cidre, on peut en boire à volonté

    Il est vrai que la bière et le cidre ont un degré d'alcool inférieur à une eau de vie, cependant les quantités consommées de ces boissons alcoolisées sont plus importantes. Il y a autant d'alcool pur dans un " demi " de bière (250 ml) que dans une dose de whisky (25 ml). Au final, une personne qui boit 2 " demi " de bière, ingère autant d'alcool qu'une personne qui prend 2 verres de whisky.

    En conclusion : la modération

    Les apéritifs alcoolisés, le vin, la bière, les digestifs... peuvent être consommés, s'ils font partie de moments festifs, mais en tenant compte :

    d’une part des limites de toxicité pour l’organisme,

    d’autre part de l'apport calorique total de votre alimentation.

  • Astuces pour brûler encore plus de calories

    Pour bien brûler, donc pour bien contrôler votre poids ou pour maigrir, en bonne santé, vous devez prendre en considération chacune des actions suivantes:

    Augmentez vos dépenses caloriques: avoir une vie active.

    Restaurez ou augmentez votre musculature: faire du sport.

    Corrigez vos apports caloriques: mangez ni trop ni trop peu.

    Équilibrez votre alimentation: veiller à une bonne répartition de vos protéines, lipides et glucides alimentaires.

    Ciblez votre alimentation: faire les bons choix

    Consommer des aliments riches en chrome. Cet oligo-élément facilite la stabilisation de la glycémie (taux de sucre dans le sang). Ceci a pour conséquence d’éviter le stockage des graisses.

     Les aliments les plus riches en chrome sont les viandes, le foie de veau, les brocolis, les haricots verts, les champignons, les asperges, les pommes de terre, les prunes, le gruyère, les céréales complètes, le germe de blé, la levure de bière.

    Il n’y a pas que l’alimentation qui permette de brûler des calories, mais votre mode de vie peut y contribuer largement.

    Faire du sport régulièrement dans les limites de votre santé et votre condition physique: cela permet de maintenir, voire augmenter votre masse musculaire. Non seulement, vous augmentez vos dépenses caloriques liées à l’activité sportive, mais aussi celles liées à votre musculature. N’oubliez pas que les muscles dépensent beaucoup d’énergie mais pas la graisse corporelle qui ne fait que stocker les calories excédentaires! Ainsi, plus vous serez musclé(e), plus vous dépenserez de calories… même en dormant!

    Lutter contre le froid: cela augmente la dépense énergétique.

    Quelques conseils: ne chauffez pas trop votre lieu de vie, réduisez de un à deux degrés la température de votre maison en hiver, dormez la fenêtre ouverte. Ne vous couvrez pas excessivement. Alternez douches froides et chaudes.

    Évitez les médicaments vendus pour activer le métabolisme: certains médicaments ou compléments alimentaires à base de plantes sont vendus pour maigrir. Il faut être très vigilant aux nombreuses contre-indications et aux risques d’accidents cardio-vasculaires. Par ailleurs, leur efficacité sur le long terme n’est pas prouvée.

     

  • Lutter contre la maladie de Lyme

     Certaines huiles essentielles auraient une activité remarquable contre la bactérie Borrelia burgdorferi  responsable de la maladie de Lyme.

    La maladie de Lyme, ou borréliose de Lyme, est la maladie à transmission vectorielle la plus courante en France avec environ 29 000 cas par an, selon l’agence Santé publique France. C’est une morsure de tique qui transmet la bactérie Borrelia burgdorferi. Alors que la majorité des patients peuvent être soignés avec un traitement antibiotique lors de la phase aiguë de Lyme, 10 à 20 % d’entre eux continuent à souffrir de symptômes chroniques comme : fatigue, douleurs musculaires et articulaires.

    Une fois la maladie installée, elle peut se propager à différents organes : cœur, articulations, système nerveux. La cause de ce syndrome persistant n'est pas connue mais on sait cependant que la bactérie responsable de la maladie de Lyme, Borrelia burgdorferi, peut entrer dans une phase dite stationnaire dans laquelle de nombreuses cellules se divisent lentement ou pas du tout. Les cellules à division lente ou dormantes sont des cellules "persistantes", qui peuvent se former naturellement dans des conditions de privation de nutriments ou de stress, et sont plus résistantes aux antibiotiques. C'est pourquoi il est en effet plus facile de guérir de la maladie aux stades précoces que lorsqu’elle a commencé à progresser en phase chronique.

    Certains chercheurs ont recherché d'autres médicaments ou composés pouvant tuer les bactéries de Lyme persistantes dans l'espoir de traiter les personnes présentant des symptômes persistants de la maladie de Lyme. Parmi ces composés, les chercheurs se sont intéressés aux huiles essentielles qui sont des liquides volatiles et concentrés extraits de plantes. Des études ont montré que certaines avaient des propriétés antimicrobiennes.

    Dans un article paru en 2017 dans la revue Frontiers in medicine, des chercheurs de l’université Johns Hopkins (Baltimore) ont évalué l’activité de 34 huiles essentielles contre B. burgdorferi en phase stationnaire de culture.

    Toutes les huiles essentielles n’étaient pas efficaces mais cinq d’entre elles se distinguaient car elles étaient plus efficaces que la daptomycine, un médicament pourtant connu pour son activité contre B. burgdorferi : l’origan, la cannelle, le clou de girofle, la citronnelle et la menthe. Les huiles d’origan et de cannelle éradiquaient complètement B. burgdorferi en phase stationnaire de croissance avec seulement 0,05 % de concentration. Les chercheurs ont travaillé avec des bactéries en phase stationnaire pour modéliser les bactéries persistantes dans l’organisme.

    Les trois huiles les plus actives (origan, cannelle et clou de girofle) avaient une activité remarquable contre B. burgdorferi même à faible concentration (0,125 %). Le carvacrol était la molécule qui semblait la plus active dans l’huile d’origan; il était efficace contre les bactéries en phase stationnaire de croissance. Le carvacrol pourrait détruire les membranes microbiennes. L’huile d’origan réduisait la taille des colonies de micro-organismes agrégées en biofilms. Les symptômes chroniques pourraient s'expliquer par le fait que des bactéries ne sont pas détruites par les antibiotiques et persistent dans l’organisme. De manière générale, les antibiotiques sont peu actifs contre les bactéries lorsqu'elles forment des biofilms, des écosystèmes microbiens organisés qui peuvent adhérer aux tissus. Or ici certaines huiles essentielles avaient une très bonne activité contre les biofilms.

    Dans une nouvelle étude parue en octobre 2018 dans la revue Antibiotics, la même équipe de chercheurs a testé 35 autres huiles essentielles contre B. burgdorferi. Ils ont découvert que 10 de ces huiles - notamment les huiles de gousses d’ail, d’arbre à myrrhe, de feuilles de thym, d’écorce de cannelle, de piment de la Jamaïque ou encore de graines de cumin - présentent une activité de destruction significative contre les bactéries B. burgdorferi en phase stationnaire de croissance, à une concentration de 0,1%. Parmi les huiles testées, l'huile essentielle d'ail (Allium sativum) s'est avérée la plus active : à une concentration de 0,05% elle a complètement éradiqué les bactéries B. burgdorferi en 7 jours. D'autres huiles testées sont également capables d'éradiquer totalement la bactérie mais à une concentration plus élevée (0,1%) : huiles de piment de la Jamaïque (Pimenta officinalis), d'arbre à myrrhe (Commiphora myrrha), de gingembre sauvage à épis (Hedychium spicatum) ou encore de verveine exotique (Litsea cubeba).

    Ces huiles seraient ainsi plus efficaces que les antibiotiques pour tuer les formes persistantes de la bactérie et pourraient être particulièrement utiles pour soulager les symptômes de la maladie de Lyme chronique.

     Mon site phyto

     

  • Camomille: tisane? oui, mais pas que...

    La tisane à la camomille est connue pour ses effets calmants et pour aider à bien dormir. Cet usage traditionnel a été confirmé par des études de petite ampleur (80 femmes pour la première et 34 personnes, hommes et femmes confondus pour la seconde). Ces essais ont montré que la camomille pouvait améliorer la qualité du sommeil, le temps d’endormissement, limiter les réveils nocturnes et réduire les symptômes de dépression (1, 2).

     Mais la camomille aurait également des effets antibactériens, anti-inflammatoires, anti-diarrhée et elle protégerait le foie (3).

     D’autres études ont également indiqué des effets bénéfiques de la camomille chez des personnes atteintes de diabète de type 2 qui ont vu leur glycémie s’améliorer ainsi que leur résistance à l’insuline et leurs taux de lipides sanguins (4).

    Un autre effet bénéfique, mais cette fois pour les femmes : la camomille permettrait de limiter les symptômes du syndrome prémenstruel (5).

    2 - Suzanna M Zick, Benjamin D Wright, Ananda Sen, and J Todd Arnedt. Preliminary examination of the efficacy and safety of a standardized chamomile extract for chronic primary insomnia: A randomized placebo-controlled pilot study. BMC Complement Altern Med. 2011; 11: 78. Published online 2011 Sep 22.

     3 - Miraj S, Alesaeidi S. A systematic review study of therapeutic effects of Matricaria recuitta chamomile (chamomile). Electron Physician. 2016 Sep 20;8(9):3024-3031. eCollection 2016 Sep. Review.

     4 - Rafraf M, Zemestani M, Asghari-Jafarabadi M. Effectiveness of chamomile tea on glycemic control and serum lipid profile in patients with type 2 diabetes. J Endocrinol Invest. 2015 Feb;38(2):163-70.

     5- Sharifi F, Simbar M, Mojab F, Majd HA. Comparison of the effects of Matricaria chamomila (Chamomile) extract and mefenamic acid on the intensity of premenstrual syndrome. Complement Ther Clin Pract. 2014 Feb;20(1)

    La tisane de camomille, c'est ici:

     

     

     

  • Qu'est-ce qu'on mange aujourd'hui? du plastique

    Si la pollution de l’environnement par le plastique est maintenant bien étudiée, celle de l'humain via les aliments est moins connue. Deux études récentes montrent que nous ingérons tous des particules de plastique via l'alimentation.

    D’une production de 30 millions de tonnes de plastique en 1970, on est passé à 322 millions de tonnes en 2015. Or ce matériau, dérivé du pétrole, est très mal recyclé. Il s'accumule ainsi dangereusement dans l'environnement. Et si la pollution de la nature par le plastique est bien étudiée et connue, chez l'homme, en revanche, les effets de cette pollution restent peu évalués même si de multiples études toxicologiques indiquent un risque pour la santé humaine quand des particules de plastique sont ingérées.

    Selon une petite étude de l'université de Vienne, dévoilée lors de la rencontre européenne annuelle des gastro-entérologues fin octobre 2018, il y a de fortes chances pour que les selles de chacun d'entre nous contiennent des microparticules de plastique. Le Dr Philipp  Schwabl et son équipe ont en effet analysé les selles de 8 volontaires habitant chacun un pays différent de l'Union européenne, et âgés entre 33 et 65 ans. Résultat: chaque échantillon de selles contenait des microparticules de plastiques, avec environ 20 particules par 85 g.

    Plus de 95% des particules retrouvées provenaient de plastiques utilisés dans les emballages des aliments: du polypropylène (issu des bouchons de bouteille par exemple), du polyéthylène téréphtalate (PET) utilisé dans les bouteilles de boisson, du polystyrène contenu dans les ustensiles et les gobelets en plastique et du polyéthylène des sacs en plastique...

    Le Dr Schwabl a trouvé ces résultats proprement "ahurissants". "Je crois qu'essayer de réduire l'utilisation du plastique et des aliments emballés dans du plastique pourrait être bénéfique pour la nature et pour nous", a-t-il déclaré.

    Cependant, selon le Dr Schwabl comme d'autres experts, il est trop tôt pour dire si ces particules de plastique pourraient nuire à la santé humaine.

    Une autre étude, américaine cette fois, publiée en avril 2018 a recherché la présence de particules de plastique dans 159 échantillons d'eau du robinet, 12 marques de bière et 12 marques de sel marin. Les scientifiques ont trouvé des microparticules de plastique dans 81% des échantillons d'eau analysés (entre 0 et 61 particules par litre). De même des microparticules ont été retrouvées dans toutes les marques de bières et de sel marin analysées, à raison de 4 particules par litre de bière en moyenne et de 212 particules par kilo de sel en moyenne. Pour les chercheurs, si on se base sur la consommation alimentaire officielle de la population, chaque personne ingérerait en moyenne 5800 microparticules de plastique par an issues de ces trois sources alimentaires seulement, provenant essentiellement de l'eau du robinet.

    Chacun, à son niveau, peut agir pour réduire les déchets plastiques.

    Réduire la production d'emballages plastiques est une nécessité pour notre environnement mais aussi pour notre santé. Dans la mesure où ce que nous ingérons provient en grande partie de l'environnement, et que ce dernier est pollué, notre alimentation en vient à contenir aussi du plastique.

    Le plastique reste une matière mal recyclée, même dans les pays développés disposant d'infrastructures de recyclage bien établis. Ainsi, l'Europe a recyclé 26% des plastiques jetables en 2012, contre 8,8 % au cours de la même année pour les Etats-Unis. La seule solution viable pour l'environnement comme pour les êtres vivants reste d'en produire moins. Et tout le monde peut participer à cette réduction.

     

  • La sclérose en plaques

    Quelles sont les causes de la Sclérose en Plaques? 

    L’origine de la SEP est multifactorielle, elle résulte de l’interaction entre gènes et environnement.  Si on ne connaît pas la cause précise qui provoque une SEP, on sait que certains gènes impliqués dans l’immunité pourraient représenter un facteur prédisposant à la maladie.

    On parle de maladie polygénique car plusieurs gènes doivent être réunis pour acquérir une prédisposition.

    Des facteurs environnementaux interviennent également  sans qu'il soit possible d'identifier l'un d'entre eux comme pouvant à lui seul déclencher la maladie: faible exposition au soleil qui entraîne une baisse de synthèse de la vitamine D (plus de cas de Sclérose en Plaques dans les pays occidentaux du nord, diminution très nette des cas de SEP lorsque l’on se rapproche de l’équateur) le tabagisme, infection à certains virus (EBV notamment). La pollution pourrait également augmenter le risque de SEP.

    Quels sont les 1ers symptômes de la SEP?  

    Les symptômes apparaissant au début de la maladie ou lors de son évolution sont variables d’un individu à l’autre. Certaines manifestations sont fréquentes: troubles de la sensibilité (sensation de fourmillement, d’engourdissement, de piqure, de brulure ou de froid, décharge électrique); troubles visuels, troubles moteurs … mais dans près d’un cas sur deux, le début de la maladie est marqué par l’apparition d’un seul symptôme.

    Dans un premier temps, le neurologue fait le diagnostic en fonction:

    • des symptômes décrits par le patient
    • de leur apparition dans le temps, soit sous forme de poussées différentes, soit de façon continue.

    Certains examens complémentaires peuvent aider à établir le diagnostic:

    • l’IRM, qui permet de visualiser les plaques au sein du système nerveux central et d’étudier leur évolution dans le temps;
    • la ponction lombaire, qui permet de rechercher des signes d’inflammation dans le liquide céphalo-rachidien

    Quel lien entre SEP et vaccins contre l’hépatite B? 

    De nombreuses études ont démontré l'absence de lien de causalité entre la vaccination contre l'hépatite B et la SEP.

    Ce vaccin est par ailleurs recommandé chez tous les enfants, adolescents et adultes susceptibles de contracter l’hépatite B, une infection pouvant être mortelle.  Selon plusieurs études, les vaccins contre l’hépatite B, la grippe, le tétanos, la rougeole et la rubéole n’augmente pas le risque de SEP ou de névrite optique.

    Il n’y a pas encore de données cliniques pour les vaccins suivants: la méningite, la typhoïde, l’hépatite A, la coqueluche et l’encéphalite japonaise. Prenez le temps de discuter de ces vaccins avec votre médecin de famille et votre neurologue.

    La Sclérose en Plaques a t-elle un impact sur l’espérance de vie? 

    Au cours des 40 dernières années, l’amélioration de la longévité de la population en règle générale, ainsi que les améliorations des soins pour lutter contre la SEP, ont contribué à l’augmentation de la survie des personnes atteintes de cette maladie. Par ailleurs, il est reconnu que la réduction de la longévité des personnes atteintes de la SEP est généralement liée à des handicaps avancés et aux complications liées à celle-ci.

    Aujourd’hui, on peut dire que l’espérance de vie des personnes atteintes de SEP serait de 5 à 7 ans inférieurs à la moyenne, et le fossé se réduit avec les avancées de la Recherche et le fait que la maladie soit traitée de plus en plus tôt.

    Peut-on mourir de la Sclérose en Plaques? 

    La Sclérose en Plaques est une maladie chronique, qui accompagne la personne touchée toute la vie puisqu’il n’existe pas de traitement pour la guérir aujourd’hui. Cependant, la Sclérose en Plaques est une maladie qui ne fait pas mourir. Chaque patient a une forme différente de maladie. Il existe quelques formes (la minorité des scléroses en plaques) extrêmement sévères et qui évoluent très rapidement. Ces patients peuvent avoir une espérance de vie réduite mais cela reste des cas isolés et rares.

    http://www.ligue-sclerose.fr