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société

  • Comment choisir le foie gras?

    Foie Gras, blocs, médaillons ou galantines…

    L’appellation "Canard à foie gras du Sud-Ouest" est une indication géographique protégée et les différentes préparations à base de foie gras sont définies par un décret datant de 1993, destiné à protéger le consommateur.

    LES PREPARATIONS UTILISANT SEULEMENT LE FOIE GRAS ENTIER COMME MATIERE PREMIERE

    Il faut distinguer les produits utilisant le foie gras entier comme seule matière première et les préparations à base de foie gras.

        Sont appelés "Foie gras", les préparations exclusivement composées de morceaux de lobes de foie gras (d’oie ou de canard) agglomérés et d’un assaisonnement.

        Est appelé "Bloc de foie gras" , la préparation à base de foie gras reconstitué et d’assaisonnement.

    Ne peuvent être appelées "Bloc de foie gras" les préparations dont la masse d’eau et d’assaisonnement dépasse les 10 % de la masse totale.

    Le "bloc de foie gras avec morceaux" indique une préparation dont les morceaux de foie gras dépassent 30% de la masse totale du produit.

    LES PREPARATIONS A BASE DE FOIE GRAS

    D’autres préparations utilisent le foie gras, mais pas comme unique matière première utilisée.

        Est appelée "Galantine de foie d’oie ou de canard" , une préparation contenant à part égale: 50 % de foie gras ou de bloc de foie gras, 50% d’assaisonnement et de farce.

        La mousse de foie d’oie ou de canard est composée à 50% de foie gras mélangée à de la farce.

        Le "médaillon" ou le "pâté" de foie d’oie ou de canard doit contenir au minimum 50% de foie gras ou de bloc. La préparation présente une farce entourant un noyau de fois gras. Les "parfaits de foie d’oie ou de canard" sont composés à 75% de foie gras, plus du foie maigre.

    A distinguer également: le foie gras, une préparation cuite et assaisonnée, et le foie gras entier qui désigne les lobes de foie juste "dénervés".

    Dans une terrine, regardez toujours la quantité de graisse de canard. S'il en reste trop et que vous ne voulez pas la consommer, conservez au réfrigérateur –se conserve longtemps- et rajoutez à vos préparations culinaires, omelette, vermicelle, pommes sautées, etc.

  • Salmonelles, PFAS, dioxines:

    pourquoi les œufs sont moins "sains" qu’on le croit

    Longtemps perçus comme un aliment sain et nutritif, les œufs sont aujourd’hui pointés du doigt pour leurs risques sanitaires: salmonelles, PFAS et dioxines se glissent dans la filière avicole.

    Comprendre ces menaces est devenu essentiel pour éviter que le plaisir de casser un œuf ne devienne un pari sanitaire.

    SALMONELLES DANS LES OEUFS: UNE MENACE ANCIENNE MAIS TOUJOURS ACTIVE

    La contamination des oeufs par la bactérie Salmonella enteritidis ou d’autres souches reste une cause fréquente d’intoxications alimentaires: en France, le rappel massif de 3 millions d’œufs en octobre 2024 est dans tous les esprits.

    Les États-Unis n’y échappent pas non plus: en juin 2025, une enquête de l’agence américaine FDA rapportait que 134 cas d’infection ont été associés à des oeufs distribués sous plusieurs marques, entraînant 38 hospitalisations et au moins un décès. Cette épidémie montre la persistance du risque dans une filière pourtant très industrialisée.

    Ce n’est pas un phénomène isolé: une revue internationale souligne que les éclosions liées aux œufs constituent un défi dans de nombreux pays, du fait de la capacité de Salmonella à coloniser les voies reproductives des poules et donc à contaminer directement l’intérieur de l’œuf.

    Les systèmes de tri, de conditionnement et de stockage sont autant d’étapes critiques — et parfois vulnérables — dans lesquelles l’agent pathogène peut se propager.

    Les symptômes — diarrhée, fièvre, crampes abdominales — apparaissent généralement entre 12 et 72 heures après ingestion et durent plusieurs jours. Le public vulnérable (personnes âgées, enfants, immunodéprimés) court un risque accru de complications. Même lorsque les pratiques sanitaires sont strictes, l’"auto-contamination" durant la manipulation, le transport ou le stockage demeure une faille probable. Ces incidents montrent que les œufs ne sont jamais " sans risque " et que la vigilance doit être constante de la ferme jusqu’à l’assiette.

    PFAS DANS LES ŒUFS

    En anglais, les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) sont communément surnommées "forever chemicals" parce qu’elles persistent dans l’environnement et s’accumulent dans les tissus vivants. Une étude récente de l’Université de Boston a observé une association entre la consommation d’œufs et les niveaux sanguins d’anciennes molécules de PFAS chez des adultes en Californie.

    Même si l’exposition alimentaire globale aux PFAS semble diminuer, les œufs figurent encore parmi les vecteurs alimentaires identifiés. De plus, un rapport européen sur la contamination alimentaire révèle que 39% des échantillons d’œufs analysés dans plusieurs pays (France, Allemagne, Danemark, Pays-Bas) étaient positifs à au moins un PFAS sur les quatre surveillés.

    Le PFOS, classé "cancérigène possible" par le Centre international de recherche sur le cancer, est majoritaire parmi les contaminations détectées. Les limites réglementaires en Europe pour les PFAS dans les aliments (poisson, viandes, œufs) sont souvent jugées trop laxistes: certains calculs montrent qu’un seul œuf respectant la limite maximale pourrait suffire à dépasser l’apport hebdomadaire tolérable chez un enfant.

    Cette situation illustre une faille structurelle: seuls quelques PFAS sont surveillés sur l’ensemble des milliers existants, et de nombreuses denrées — y compris les œufs d’élevage intensif — échappent aux contrôles. En clair, les œufs peuvent devenir un vecteur toxique, sans que la réglementation ne suive le rythme des découvertes chimiques et des innovations industrielles.

    DIOXINES ET POLLUANTS ORGANIQUES DANS LES OEUFS: UN HERITAGE TOXIQUE

    Les dioxines — composés chlorés souvent involontaires par la combustion industrielle — sont des polluants persistants connus pour leur toxicité (perturbation endocrinienne, immunodépression, effets cancérogènes). Dans le cas des œufs, ces molécules peuvent s’accumuler via l’alimentation des poules (alimentation contaminée, poussières, sols) et se retrouver dans le jaune ou le blanc.

    Une étude publiée en 2024 a mis en lumière l’accumulation de dioxines bromées dans les œufs, les volailles et les aliments pour volailles, en soulignant la nécessité d’un couplage entre des méthodes analytiques sensibles et des tests biologiques de réponse. Les auteurs rappellent que certaines dioxines bromées émergentes ne sont pas encore bien surveillées dans la réglementation alimentaire classique.

    À cela s’ajoute un phénomène de synergie: les dioxines peuvent agir avec d’autres polluants (comme les PFAS) pour amplifier les effets toxiques, même à faibles doses. En d’autres termes, un œuf légèrement contaminé peut devenir un ensemble de micro-risques invisibles cumulés.

    Dans les zones de forte pollution industrielle ou de contamination environnementale, les concentrations en dioxines dans les œufs peuvent dépasser les seuils de sécurité. Le couplage des polluants persistants avec les risques microbiologiques (comme les salmonelles) rend la lecture du danger beaucoup plus complexe.

    Dès lors, le constat s’impose: œufs, salmonelles, PFAS, dioxines constituent un triptyque de risques réels, souvent invisibles et cumulables. Pour le citoyen, la réduction de ces risques passe par des choix éclairés (origine, labels, cuisson), mais pour le système alimentaire dans son entier, c’est une refonte de la surveillance, des réglementations et des pratiques qui s’impose désormais.

  • 11 NOVEMBRE 1918: Vive l'armée Française

    Le choix du Soldat inconnu de 14-18

    Le 10 novembre 1920, deux ans après la fin de la Première Guerre mondiale, un jeune soldat français nommé Auguste Thin, âgé de 21 ans, appartenant au 132ᵉ régiment d’infanterie, fut désigné pour accomplir un geste hautement symbolique: choisir le cercueil du Soldat inconnu qui reposerait sous l’Arc de Triomphe à Paris.

    HUIT CERCUEILS AVAIENT ETE RASSEMBLES DANS LA CITADELLE DE VERDUN.

    Chacun contenait le corps d’un soldat français non identifié, tombé sur un des grands champs de bataille de la guerre: la Somme, l’Aisne, la Marne, la Meuse, l’Artois, la Flandre, la Champagne et la Lorraine. Ces huit régions représentaient toutes les armées françaises du front.

    Auguste Thin, fils d’un combattant mort pour la France, fut choisi pour représenter tous les anciens combattants. En entrant dans la crypte, il déposa un bouquet de fleurs sur l’un des cercueils — le sixième en partant de la droite — en disant simplement :

    "Le soldat que je désigne est le Soldat inconnu".

    Ce cercueil devint celui du Soldat inconnu de la Grande Guerre, représentant tous les soldats morts pour la France sans sépulture ni nom.

    Le 11 novembre 1920, il fut transporté à Paris et placé sous l’Arc de Triomphe, où brûle depuis 1923 la flamme du Souvenir.

     

    JOURNAL D’AUGUSTE THIN — VERDUN, 10 NOVEMBRE 1920

    Aujourd’hui, on m’a confié une mission que je n’oublierai jamais.

    Je m’appelle Auguste Thin, soldat du 132ᵉ régiment d’infanterie. J’ai vingt et un ans, et je porte encore au cœur les cicatrices de la guerre. Mon père est tombé au combat, comme tant d’autres.

    Moi, j’ai eu la chance d’en revenir… et aujourd’hui, je représente tous mes camarades de l’armée française.

    Dans la citadelle de Verdun, huit cercueils sont alignés. Chacun contient un soldat inconnu, tombé pour la France sur un champ de bataille différent: la Marne, la Somme, l’Aisne, l’Artois, la Champagne, la Meuse, la Flandre et la Lorraine. Huit destins anonymes, huit frères d’armes dont on ne saura jamais le nom.

    Le ministre m’a remis un bouquet de fleurs. Il m’a dit:

    "Choisissez celui qui reposera sous l’Arc de Triomphe".

    Je suis resté un instant immobile. Devant moi, ces cercueils semblaient dormir dans un même silence. Comment choisir entre eux? Chacun d’eux a versé son sang pour la patrie.

    Alors j’ai pensé à mon père, au 6ᵉ corps d’armée auquel j’appartiens. J’ai compté: un, deux, trois, quatre, cinq… le sixième cercueil.

    Je me suis arrêté.

    J’ai déposé doucement les fleurs sur le bois clair, en murmurant :

    " VOILA, C’EST TOI".

    Ce soldat, je ne sais ni son nom, ni son grade, ni son visage. Mais je sais qu’il représente tous ceux qui dorment encore sous la terre de France. Demain, il partira pour Paris, sous l’Arc de Triomphe, pour veiller sur eux tous, pour veiller sur nous.

    Et moi, Auguste Thin, simple soldat, j’aurai eu l’honneur de le choisir.

  • Empêchée de sortir, frappée avec un bâton, étranglée…

    Sur fond de mariage arrangé et de regroupement familial, un Bangladais fait vivre l’enfer à sa femme durant des années. Il écope de 6 mois avec sursis

    “Regroupement familial”. C’est sous cette bannière (plus administrative que romantique) que les deux époux, mariés au Bangladesh, se retrouvent à Toulouse en 2018. Rapidement pourtant, des tensions s’installent dans le couple.

    En octobre 2021, la femme est admise aux urgences pour des troubles du comportement. Elle confie alors aux soignants que son mari la bat depuis deux ans : “La veille, il m’a frappée avec un bâton, traînée par les cheveux, donné des coups de pied”. Elle dit s’être défendue “en le mordant”. (…)

    Une deuxième alerte survient en février 2023. Cette fois, la femme se réfugie dans une association d’hébergement d’urgence à Blagnac, en pleurs, choquée, avec des traces sur le visage et le corps. Elle raconte les coups, un étranglement, des insultes et dit vivre “isolée, enfermée, sans droit de sortie”. (…)

    Le procureur insiste sur les constats médicaux : “À chaque passage aux urgences, ses propos sont corroborés par des constatations médicales”. Il requiert pour ce primo délinquant, inconnu de la justice, 6 mois de prison avec sursis probatoire, et interdiction de contact. (…)

    Le tribunal tranche: coupable. Six mois d’emprisonnement avec sursis simple et 2 000 € de dommages et intérêts à verser à la victime.

    La Dépêche

     

    P.S.: c'est pas cher payé

     

  • Une nouvelle la taxe sur le sucre votée a l’assemblée Nationale

    Non contents de s’en prendre aux riches, les députés ont décidé de s’attaquer au porte-monnaie de l’ensemble des Français, y compris des plus modestes.

    Mercredi 29 octobre 2025, la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale a, en effet, adopté une taxe sur les produits alimentaires transformés contenant des sucres ajoutés.

    Le texte crée une "contribution" variable selon la teneur en sucres ajoutés, de 4 à 35 euros par quintal, prélevée à la première livraison en France (hors boissons déjà taxées), indexée chaque 1er janvier et affectée à la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). Les entreprises réalisant moins de 10 millions d’euros (M€) de chiffre d’affaires seraient exclues du champ.

    Si elle était définitivement adoptée, cette nouvelle taxe serait un sale coup pour les entreprises qui ont eu à encaisser, ces dernières années, la hausse du prix des matières premières et de l’énergie, ainsi qu’une inflation normative.

    Cette "contribution" risque fort de comprimer les marges, freiner l’investissement et pénaliser l’innovation.

    Marie-Claude Stoffel, directrice de Nougat Chabert et Guillot, à Montélimar, estime que cela pourrait représenter entre 500 000 et 650 000 euros de surcoût pour son entreprise. LE NOUGAT, C’EST 69% DE SUCRE!

    Si les industriels répercutent tout ou partie de cette taxe sur les prix, ce sera aussi un coup dur pour les Français qui ont eu à subir une forte hausse des prix des produits alimentaires ces dernières années.

    Alors que 69% de nos compatriotes se disent pessimistes face à l’avenir, les députés n’ont pas d’autres idées que de taxer les produits "plaisir" à même de leur remonter le moral.

    Bien évidemment, en votant cette "contribution", les députés affirment vouloir "améliorer la santé des Français et financer des programmes de prévention".

    Il existe déjà une "taxe soda" sur les boissons sucrées dont nous attendons toujours qu’on nous démontre qu’elle a réussi à faire baisser la consommation.

    Une étude Kantar, menée un an après l’instauration de cette taxe, avait montré que les adolescents n’avaient bu que 5 cl de boissons sucrées en moins par semaine, soit l’équivalent de trois calories!

    Cette taxe ne corrigera pas durablement les comportements alimentaires mais fragilisera la production française, l’emploi et l’investissement. Elle repose sur une base économique faible et une philosophie fiscale discutable.

    Elle ne doit surtout pas être votée en séance plénière.

    Philbert Carbon

  • Protéger nos églises et nos racines

    Il y a cinq ans, la France était frappée au cœur: le sacristain et deux fidèles étaient assassinés dans la basilique Notre-Dame de Nice.

    Ce drame n’était pas un fait divers: c’était un symbole.

    L’attaque d’un lieu de prière, d’un sanctuaire de paix, d’un témoin vivant de notre civilisation.

    Depuis lors, les violences, dégradations et profanations dans nos églises n'ont malheureusement pas cessé, et Toulouse n'est pas épargnée.

    En 2022, c’est à la cathédrale Saint-Étienne, au cœur même de notre ville, qu’un sacristain a été agressé par un individu qui avait également déposé un colis suspect près de l’autel.

    Plus récemment, en 2024, l’église de l’Immaculée - Conception, dans le quartier du Faubourg-Bonnefoy, a été vandalisée: autel renversé, objets sacrés détruits, statue de la Vierge voilée.

    Ces gestes ne sont pas anodins:

    ils visent ce que nous sommes, ce qui nous unit, ce qui nous dépasse.

    Toulouse, ville d’Art et d'Histoire, de foi et de culture, doit aujourd'hui regarder cette réalité en face: la sécurité de nos lieux de culte n'est plus garantie. Malgré les efforts déployés, la réponse reste insuffisante face à la répétition de ces actes.

    Protéger nos églises, ce n’est pas un réflexe religieux: c'est un devoir de civilisation.

    Chaque année, plus d’un millier d’actes antichrétiens sont recensés en France 1 165 en 2023 selon le ministère de l’Intérieur, soit trois par jour en moyenne.

    Ces profanations représentent plus de 80 % des atteintes contre les lieux de culte de notre pays. Ce n’est plus une exception, c’est un phénomène de fond.

    Quand on s'attaque à nos croix, à nos églises, à nos cimetières, c'est notre identité même qu'on profane et qu'on tente d'effacer. Même si la majorité de ces actes sont crapuleux, chaque profanation porte atteinte à notre mémoire collective.

    À l'heure où Éric Zemmour publie La messe n'est pas dite, rappelons-le: la France n'a pas encore renoncé à son âme.

    La transmission, la foi, le respect de nos racines chrétiennes font partie intégrante du ciment national. Les détruire ou les laisser s'effriter, c'est renoncer à ce que nous avons de plus précieux: notre héritage.

    À Toulouse, je veux que la ville protège ses églises, non par nostalgie, mais parce qu’elles sont les repères vivants de notre histoire.

    Voici mes propositions concrètes:

    PROTÉGER

    Installation de caméras de surveillance autour des lieux de culte.

    Élaboration d'un plan municipal de sécurisation des églises en concertation

    avec les paroisses et les associations de quartier.

    PRÉSERVER

    Lancement d’un fonds municipal dédié à la restauration des édifices religieux, en priorité pour les églises en péril, sans distinction de culte mais avec exigence de respect du patrimoine toulousain.

    Soutien aux associations œuvrant à la mise en valeur des traditions chrétiennes dans l’espace public (crèches, fêtes patronales, concerts sacrés).

    TRANSMETTRE

    Organisation chaque lundi de Pentecôte de la “Journée du clocher” à Toulouse, ouverte à tous, pour redécouvrir l’histoire spirituelle et artistique de nos quartiers.

    Intégration des églises dans les circuits culturels et scolaires de la ville: redonner aux jeunes générations le goût du patrimoine chrétien qui a façonné l'âme de Toulouse.

    Une ville qui ne protège plus ses églises ne protège plus sa mémoire, ni son avenir. Je veux au contraire défendre le lien vital entre foi, culture et sécurité.

    C’est par là que commence la Reconquête!

    Arthur COTTREL - candidat aux prochaines élections municipales

     

    Ceci explique cela????

    https://ripostelaique.com/une-jeunesse-dorigine-extra-europeenne-a-toulouse-une-diversite-enracinee-et-en-expansion.html

  • Pénurie d’aliments à cause des aléas climatiques

    Certains aliments sont particulièrement sensibles aux variations de température. Ils connaissent déjà des pénuries ou des hausses sensibles de prix.

    LE CAFÉ, BOISSON MENACÉE

    Les plants de café sont particulièrement sensibles aux variations de température et d’humidité. Ils subissent donc de plein fouet les dérèglements du climat. Au Brésil, l’un des principaux pays producteurs de café, l’alternance de sécheresse et de frimas a altéré la production de nombreux caféiers.

    Cette crise a une incidence sur les prix. Ainsi, entre avril 2020 et décembre 2021, les prix du café ont déjà augmenté de 70%, note une enquête du New York Times(1).

    PLUS DE CHOCOLAT A CAUSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE?

    Le cacaoyer est également une plante exigeante, ayant besoin d’une température stable. Les régions équatoriales, où poussent le cacao, sont particulièrement touchées par le dérèglement climatique. Il affecte la production de cacao, et pourraient donc à terme créer une pénurie de chocolat.

    Sauvegarder les plants de cacao, pour pouvoir encore manger du chocolat, une bonne raison d’agir contre le dérèglement climatique.

    PÉNURIE DE CEREALES A VENIR

    La sécheresse, les catastrophes climatiques, mais aussi les conditions géopolitiques ont créé ces dernières années une pénurie de céréales, engendrant une forte inflation. Il ne s’agirait que des prémices d’une crise plus importante. En effet, le changement climatique pourra altérer les conditions de production des céréales, comme le blé ou le maïs, aliments de base de l’alimentation pour des milliards de personnes.

    C’est le climat, mais également la ressource en eau, qui affectent les récoltes de céréales. D’où l’importance de revoir le modèle agricole, vers des systèmes plus durables et plus résilients, et choisir des variétés de céréales plus rustiques ou plus économes en eau.

    MENACE SUR LES POMMES DE TERRE

    Les pommes de terre sont un autre aliment de base d’une bonne partie de la population. En 2022, la récolte de pommes de terre a déjà souffert du réchauffement climatique en France. L’Union Nationale des Producteurs de Pommes de Terre (UNPT) indique que la récolte a diminué de 12% en 2022 par rapport à 2021, à cause des épisodes caniculaires et de la sécheresse, qui provoquent l’arrêt de la croissance de la pomme de terre.

    Ces épisodes pourraient se multiplier, et donc créer une véritable crise de la pomme de terre.

    LE POISSON EN SURSIS

    Les océans souffrent particulièrement des dérèglements climatiques, mais également de l’acidification, de la pollution plastique, de la surpêche… Les poissons sont donc d’ores et déjà plus rares et plus petits qu’il y a quelques années.

    On prévoit que les prises de poissons devraient chuter d’1,5 millions de tonnes. D’ici quelques décennies, si l’on ne fait rien, le poisson pourrait disparaître de nos assiettes.

    Qu’il s’agisse d’aliments plaisir, comme le chocolat, ou d’aliments essentiels comme le blé, il est indispensable de maintenir les conditions climatiques essentielles aux récoltes. Les pénuries risquent de toucher en priorité les populations les plus pauvres, qui ne pourront plus se nourrir décemment.