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Cuisine Toulousaine et Occitane - Page 236

  • Attention, danger!

    Photo: ail des ours

    Après la mort d'un sexagénaire, l'Anses alerte sur les risques d'intoxication aux plantes

    L'Anses met en garde contre les dangers, potentiellement mortels, de la cueillette. Avec les beaux jours, attention à ce que vous cueillez dans la nature et mangez, recommande l'agence sanitaire.

    Au mois de mai, les centres antipoison du Grand Est ont recensé vingt cas d’intoxication par du colchique, que des promeneurs avaient pris pour de l’ail des ours ou du poireau sauvage.

    Au mois de mai, les centres antipoison du Grand Est ont recensé vingt cas d’intoxication par du colchique, que des promeneurs avaient pris pour de l’ail des ours ou du poireau sauvage.

    L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) a recensé plusieurs cas d'intoxication grave ces dernières semaines en France. L'agence alerte donc, lundi 1er juillet sur les risques de cueillir et de manger des plantes non comestibles. Récemment encore, un homme est mort à cause d'une erreur de jugement : un sexagénaire qui croyait ramasser du persil tubéreux dans son jardin, l'a mangé. Il s'agissait en fait d'une plante toxique, l'oenanthe safrané, qui ressemble beaucoup au persil tubéreux. La confusion est courante.

    Plus de 250 cas d'intoxication par an

    Se tromper de plante provoque souvent des douleurs bénignes, abdominales, des vomissements, des diarrhées. Mais des symptômes plus graves peuvent également être constatés. Au mois de mai 2019, les centres antipoison du Grand-Est ont recensé vingt cas d’intoxication par du colchique, que des promeneurs avaient pris pour de l’ail des ours ou du poireau sauvage. Là le risque est plus grand : vertiges, perte de cheveux, arrêt cardiaque ou même coma.

    Au total, les pouvoirs publics recensent plus de 250 cas d'intoxication par an à cause de telles méprises. Les confusions les plus fréquentes sont les suivantes : manger des bulbes de narcisses que l'on a pris pour un oignon, des feuilles d'arum confondues avec de l'oseille ou des épinards, de la vérâtre consommée à la place de gentiane, ou de la belladone au lieu de raisin.

    L'Anses conseille donc de ne surtout pas ramasser et consommer une plante, une fleur ou un bulbe si vous n'êtes pas sûr de vous.

    Le mieux encore est d'aller sur mon site de plantes bio

     

     

    par exemple: acheter des fleurs de plantes, ici "fleurs de sureau"

     

  • Bon à savoir...

     

    Pourquoi vous ne verrez plus "sans paraben" ou "sans silicones" sur les étiquettes de vos cosmétiques

    Les allégations "sans", qui ont une valeur marketing mais peu d'intérêt informatif, disparaissent des étiquettes des produits cosmétiques pour faire place à la liste des ingrédents qui les composent.

    A partir du 1er juillet, les allégations "sans..." sur les produits cosmétiques vont être interdites.

    Les étiquettes des cosmétiques vont être revues de fond en comble. À partir du 1er juillet, les mentions "sans paraben", "sans silicones", "sans sulfates" ou encore "hypoallergénique" disparaissent des bouteilles de shampoing et autres tubes de crème en France et dans toute l'Europe.

    La composition des produits ne change pas

    "Quand vous achetez des pâtes farcies, vous savez ce qu'il y a comme farce! s'exclame Anne Dux, directrice scientifique de la Fébéa, le syndicat de l'industrie cosmétique. C'est de la communication positive, donc il faut, quand vous achetez un produit cosmétique, que vous sachiez réellement ce qu'il y a dans le pot et il est temps d'apporter au consommateur de l'information réelle sur ce qu'il y a dans le produit."

     

    Cela implique des emballages qui vont communiquer sur ce qu'il y a dans le produit au lieu de communiquer sur ce qu'il n'y a pas.”

    — Anne Dux

    Un produit sans silicones n'a plus le droit de l'annoncer comme tel sur son emballage, mais ça ne signifie pas que des silicones seront réintroduits dans la composition du produit. "On va expliquer par exemple, qu'on met du karité pour adoucir la peau, détaille Anne Dux, tel ou tel conservateur pour éviter la prolifération bactérienne, qu'on met des filtres solaires pour que le produit soit efficace, ou pour son activité anti-rides, mais la composition des produits ne change pas."

    Une base de données accessible à tous

    Les mots-clefs rassurants pour les consommateurs, comme les expressions "sans paraben", "sans phtalates" ou "hypoallergénique" (qui reste autorisée mais dont l'utilisation devient très encadrée et difficile à obtenir). Les as du marketing vont devoir trouver de nouvelles formules, dont on ne sait pas encore si elles déclencheront l'achat.

    "Évidemment on ne va pas faire les mêmes allégations pour un produit capillaire que pour un produit de soin de la peau, affirme Isabelle Orquevaux Hary, directrice scientifique et réglementaire de L'Oréal. Il n'y a pas eu d'unicité dans le remplacement des allégations "sans". Il n'y a pas de retrait sur le marché donc, ce n'est pas un changement du jour au lendemain. Après on verra si on a effectivement plus de questions des consommateurs." Par manque de place, dans certains cas les ingrédients ne pourront pas tous figurer sur les emballages.

    ”On développe des sites des marques, le site 'Au cœur de nos produits', pour apporter des informations complémentaires pour le consommateur qui souhaite en avoir”

    — Isabelle Orquevaux Hary

    Les industriels de la beauté ouvrent une base de données dans laquelle 25 000 ingrédients sont répertoriés selon leur fonction, leur origine, et tout ce que la science sait sur ces composants. Cette base de données est accessible aussi bien aux professionnels et aux consommateurs pour informer, et pour redonner confiance aux clients.

  • En 1911, Paris suffoquait déjà sous la canicule

    À la Belle époque, on ne parlait pas encore de réchauffement climatique. Mais pendant 70 jours de juillet à septembre 1911, la capitale ploie sous le soleil cuisant. Et perd des milliers de bébés.

    Par Charles de Saint Sauveur

    Au début du XXe siècle, on n'avait pas encore coutume de dire que tout ce qui faisait fureur aux Etats-Unis franchirait tôt ou tard l'Atlantique. Et pourtant… Juste après avoir semé la mort en Amérique, une vague de chaleur écrasante déferle à son tour sur l'Europe de l'Ouest. En France, elle va prendre ses quartiers d'été en 1911: 70 jours de canicule presque sans discontinuer pour une longue saison de cuisson.

    Le mercure commence son ascension le 4 juillet, s'octroie un petit break entre les 16 et 18, avant de se remettre dans le rouge jusqu'au 31. Sous les toits en zinc de la capitale, la fournaise est devenue si insupportable que beaucoup préfèrent dormir dans la rue. Sur les boulevards brûlants, les Parisiens en canotiers ne s'attardent pas. Certains s'abritent à l'ombre des marronniers, où ils essuient leurs moustaches perlées de sueur.

    Et que dire de ces pauvres dames en lourde robe, qui agitent frénétiquement leurs éventails. On en voit même se glisser furtivement dans les couloirs du nouveau métropolitain, en quête de fraîcheur salvatrice, quand les gamins préfèrent, eux, se jeter dans l'eau douteuse de la Seine. Paris brûle, mais la situation n'est pas plus réjouissante en province - 40 °C à Lyon et Bordeaux les 22 et 23 juillet - ou même à Londres.

    Les journaux s'échauffent contre les " météorologistes "

    "Lorsque le mois de juillet est chaud, le mois d'août est frais", se rassure-t-on en misant, faute de mieux, sur les poncifs. Août sera pire encore… Pendant quinze jours d'affilée, le thermomètre parisien refuse de descendre sous la barre des 30°C! "La chaleur bat nos murs, se répand sur le pavé de Paris ses éclaboussures de feu, dessèche les gosiers, brûle les crânes, et donne aux plus joyeux comme une envie de pleurer", décrit avec emphase le Figaro du 29 juillet.

    Les journaux commencent à s'échauffer contre les "météorologistes officiels", qui avaient annoncé un peu vite la fin du cauchemar: "Et v'lan, nous sommes bons pour une nouvelle vague de chaleur puisque ces messieurs - qui ne se sont jamais trompés, à condition qu'on prenne le contre-pied de leurs prédictions - nous font espérer de la fraîcheur", s'agace le 10 août une plume du Gil Blas (cité par le site Rétronews)

    Le lendemain, "Les Annales politiques et littéraires" cherchent un peu plus haut le responsable. Après tout, pourquoi ne pas convoquer le ciel au tribunal?

    "Faisons comparaître ce mois de juillet coupable d'excès de température, et interrogeons-le sévèrement", s'amuse la revue dominicale. Il n'y a bien que les viticulteurs pour se réjouir des raisins moins nombreux mais gorgés de soleil. Le Guide Hachette des vins accordera 19/20 aux crus de Bourgogne, de Côtes-Du-Rhône et d'Alsace.

    Plus de 40 000 morts, surtout des bébés

    Mais il y a beaucoup plus préoccupant : certains quartiers de la capitale n'ont plus d'eau. Les gazettes égrènent chaque jour la liste des victimes, fauchées par la chaleur ou ses conséquences. Le Dr Jacques Bertillon, chef de la statistique municipale, par ailleurs frère aîné d'Alphonse, le célèbre criminologue, tient les comptes morbides dans son "Bulletin hebdomadaire". Du 23 au 29 juillet, puis du 13 au 19 août, la mortalité atteint des sommets, note le démographe. L'ennemi mortel, c'est la diarrhée, qui fait des ravages dans toute la France. Les plus savants parlent de "toxicoses caniculaires".

    Au total, la canicule de 1911, qui s'étire jusqu'à la mi-septembre, fera 41 072 décès dans l'Hexagone (surcroît de mortalité observée en regard de la moyenne des trois dernières années).

    Une véritable hécatombe qui frappe pour un quart les personnes âgées. Quasiment toutes les autres victimes sont des bébés de moins de deux ans. Parmi eux, les plus vulnérables sont les enfants abandonnés, et, de l'autre côté de l'échelle sociale, les petits placés en nourrice. Ils boivent en effet leur lait en biberon et cet été-là, une épidémie de fièvre aphteuse fait des ravages dans les cheptels bovins. "Il faudra marquer cette année d'une croix noire", consigne, dans son journal, un médecin de la Semaine inférieure.

    Note de la rédactrice

    Alphonse Bertillon a inventé le système des empreintes digitales.

    C'est bien connu: la météo est l'art de dire le temps QU'IL AURAIT DU FAIRE!

  • Attention au poisson pas frais

    J'ai acheté dans un hypermarché du poisson censé être frais; il s'agissait de saumonette... Il fut emballé dans une poche qui se ferme et en principe, on peut le consommer 24 h après. A l'ouverture, aucune odeur nauséabonde (comme disent les bobos en parlant des mecs qui conduisent des diésel, la clope à la bouche!)

    Hélas, préparé au bain-marie comme je fais toujours, il avait un goût très désagréable et j'ai dû le jeter. Fort heureusement, nous n'avons pas eu de problèmes intestinaux.

    J'avais acheté deux pavés de saumon mis à congeler. Du coup, je me tâte. Donc, si vous achetez du poisson, consommez-le tout de suite: N'attendez pas!

    Mince alors, si on peut plus faire confiance aux supermarchés!

    Finalement, je crois que je vais, désormais, n'acheter que des poissons en boîtes ou surgelé (décongelez sans le plastique, bien sûr). Dommage, que l'on ne trouve pas sardines et pilchards en pots de verre car le bisphénol qui recouvre les parois des boîtes... ça me refroidi un peu.

    Astuce: en boîte, les poissons gras (thons, sardines, maquereaux) ne sont pas chers et représentent une bonne source d’oméga-3. Surtout si vous ne jetez pas l'huile des sardines....

    Achetez des pilchards (maquereaux à la tomate)... nous en consommons très souvent en été: c'est tout prêts, il n'y a qu'à ouvrir la boîte (après stase d'une heure au frigo)

    L'hiver, vous pouvez le "réchauffer" au bain-marie ou dans de l'eau bouillante, durant quelques minutes.

    Avec des pommes de terre bouillies: un régal, par cher. Il y a souvent des œufs dans le ventre des maquereaux femelle; j'adore cela!

    Voici un tableau qui compare les prix des poissons en conserve. Il est important de ramener le prix au kilo car les boîtes sont toutes de contenance différentes. Il est préférable de les choisir sans huile mais quand c'est le cas, préférer l'huile de colza, riche en acides gras poly-insaturés et bonne source d'oméga-3 ou l'huile d'olive, riche en acide gras monoinsaturés au lieu de l'huile de tournesol. Les maqueraux à la tomate sont les moins chers.

     

     

     

    Poissons en conserve

    Prix €/kg

    Thon naturel

    14,92

    Thon à l'huile d'olive

    13,2

    Thon à l'huile de tournesol

    10,7

    Maquereaux aux aromates

    9,1

    Maquereaux à la muscade

    12,7

    Maquereaux à la tomate

    8,28

    Sardines à l'huile d'olive

    18,78

    Sardines à l'huile de tournesol

    10,95

    Sardines à la tomate

    9,03

    Sardines au citron

    10,07

  • Pourquoi les écolos mentent.... CQFD

    Les canicules d’avant la canicule au cours du XXe siècle

    sun source https://unsplash.com/photos/BC49M6wl--8

    Canicule : quelques précédents météorologiques survenus au XXe siècle.

    Par Jo Moreau.

    Un article de Belgotopia

    Nous sommes abreuvés d’avertissements affolés devant l’épouvantable canicule qui nous attend la semaine prochaine, alimentée par notre inaction devant le thermostat climatique, pourtant dénoncée par notre future doctoresse honoris causa et ses suiveuses.

    Je me suis penché sur quelques précédents météorologiques survenus au XXe siècle, dont le début est caractérisé par une succession d’étés chauds et secs, et je vous en livre quelques exemples spectaculaires ici.

    Anno 1900

    Janvier est doux et printanier. Février connait un véritable ouragan sur toute la France, avec des vents atteignant 180 km/h.

    Le mois de juillet est le plus chaud à Paris depuis 1859. Longue période de fortes chaleurs avec des températures atteignant 40 degrés à Châteaudun. Paris manque d’eau.

    Londres: on relève des cas d’insolation.

    Cette période sera suivie de violents orages.

    Plusieurs tornades en Belgique.

    En octobre, nouvel épisode de chaleur exceptionnelle à Paris. Le 26 octobre inondations en Angleterre. Violentes tempêtes en Angleterre les 20, 27, 29 décembre et grandes inondations le 31 décembre.

    Anno 1911

    L’été a été si sec en juillet et août qu’en Flandre, des centaines de personnes font la queue avec des seaux devant les fontaines publiques.

    En France, juillet août et septembre sont très chauds et les températures dépassent fréquemment 35°. On dénombra 40 000 morts dus à cette canicule, aussi bien des personnes âgées que des enfants en bas âge. Les premières vraies averses de pluie surviennent le 20 septembre.

    La canicule a également sévi en Angleterre.

    En septembre, violente tempête sur la côte belge.

    Anno 1921

    Après la sécheresse qui a commencé à l’automne 1920, le 1er janvier 1921 la vague de douceur se poursuit: 19,4° à Bordeaux, 16,5° à Châteauroux, et s’aggrave en février. Mars et avril sont toujours exceptionnellement secs et ensoleillés.

    Du 14 au 17 avril, il neige fréquemment sur presque toute la France – un orage déverse 20 cm de grêle sur le Languedoc dans la soirée du 14 avril.

    En juin, la sécheresse devient dramatique, aucune goutte de pluie n’est observée dans l’Oise, la Somme et le Languedoc-Roussillon; à Paris, c’est le mois de juin le plus sec depuis 1810, une vague de chaleur exceptionnelle se produit entre le 24 et le 28 juin ; le 28 juin, un orage de grêle ravage les Deux-Sèvres avec des grêlons de 125 grammes.

    Un été caniculaire s’abat sur la Lorraine. Le déficit de pluie atteint des records. Les récoltes s’annoncent faibles; les prés, pâturages et parcs sont "grillés" comme les arbres qui "se laissent déplumer" par le vent brûlant.

    Juillet reste extrêmement sec, absolument sans pluie dans la Beauce, le pays de Caux et la Picardie; du 22 mai au 11 juillet, il ne tombe que 2 mm à Paris.

    Cette sécheresse concerne également les Pays-Bas et l’Angleterre (le débit de la Tamise est réduit au 1/10eme de la moyenne) – La sécheresse perdure en Angleterre. On y dénombre de nombreux décès dus à la chaleur. Record de chaleur depuis 40 ans.

    Aux USA, les températures élevées perdurent depuis août 1920, avec des températures mensuelles supérieures de 3,4° (F) supérieures à la moyenne. Le mois de mars vit une température supérieure à 10,8° (F)

    Le 13 juillet, on observe également une chaleur torride et un maximum de 44,8° aurait été mesuré à Bourg (il s’agit de la valeur non officielle la plus élevée mesurée à l’ombre, en France). Le vent déclenche des incendies en Champagne et le village de Loisy-sur-Marne est totalement détruit.

    La vague de chaleur atteint son maximum les 28 et 29 juillet où l’on mesure des températures supérieures à 38° sur les trois quarts de la France (40 à 42° à Vesoul, Besançon, Albertville, Bourg en Bresse et Moulin)

    Le 29 juillet, véritable "sirocco" en Lorraine. Les fils téléphoniques sont distendus par la chaleur.

    En août, la grande sécheresse en Europe, combinée avec des températures élevées, est la cause d’une fonte rapide des glaciers alpins.

    Le déficit de pluie atteint des records. Début août, les mirabelles se font rares et comme la terre des jardins des maraîchers est brûlée, les légumes "ont pour ainsi dire disparu. Un pied de salade très dure se paie à des prix inconnus. On n’arrive presque plus à obtenir le bouquet nécessaire au pot-au-feu", peut-on lire dans les comptes-rendus de l’époque. Les prés, pâturages et parcs sont "grillés" comme les arbres qui "se laissent déplumer" par le vent brûlant.

    Octobre est le plus chaud et le plus sec depuis 1757. Une vague de chaleur exceptionnelle se produit du 1er au 20 octobre. Au cours de la première semaine, les températures dépassent partout les 30° -le 5 octobre, on atteint même 36° dans les Basses Pyrénées.

    Wahou!!! mon papa est né le 2 septembre 1921, dans les Basses-Pyrénées: elle a dû souffrir ma grand-mère!!!

    Le 4 novembre 1921 voit enfin le retour de la pluie, mettant fin à la sécheresse mais le beau temps dominera pratiquement jusqu’à Noël.

    Après qu’un véritable ouragan ait balayé les Flandres et toute la Belgique dans la journée du 7 novembre, de l’air glacial envahit tout le pays entre le 11 et le 14 novembre

    Du 4 au 7 décembre, les gelées restent très fortes. Les 28 et 29 décembre, sont à l’inverse très doux, les températures dépassent 15° sur presque tout le pays.

    L’année 1921 aura été la plus chaude et la plus sèche à Paris depuis le début des observations météo (1851) ; au total, il ne tombe que 270 mm d’eau contre 625 mm en moyenne. L’insolation fut également très élevée avec 2314 h de soleil contre 1650 h en moyenne.

    Anno 1934

    USA : Pratiquement l’ensemble du pays subit une sécheresse sévère. En juin, on relève des températures supérieures à 100°F (38°C)dans 48 états. Le Texas, l’Oklahoma et le Kansas sont l’objet d’une véritable  catastrophe, qui provoque l’exode majoritairement définitif de 3 millions d’habitants vers des cieux plus cléments.

    Chine: vague de chaleur inhabituelle. Dans certains endroits, on relève des températures de 40 à 45° entraînant de nombreux décès. Les récoltes sont ruinées.

    Japon : 4000 morts dans un typhon apocalyptique.

    France: vague de chaleur torride et sécheresse au printemps et en été. Mi-avril, la température atteint près de 30°. Mi-septembre, 36° à Clermont-Ferrand. En décembre, la température moyenne est supérieure de 5° à la normale.

    Australie : sécheresse catastrophique, la majorité des forêts sont détruites.

    Afrique du Sud : sécheresse sur tout le pays. Mort d’environ 10 millions de moutons.

    Belgique: tornade dans la région du Centre. Plusieurs maisons détruites à Binche, où un train déraille, soufflé par les rafales.

    Je vous épargne les années ultérieures, dont plusieurs ne furent pas tristes non plus !

    Jo Moreau

    belgotopia.blogs.lal...

    Jo Moreau est un blogueur belge. Il développe dans "Belgotopia" des analyses critiques de la politique et de la science.

     Le jour de ma naissance, 10 août 1950, il faisait 40° de moyenne, dans toute la France

    mais il devait faire beaucoup plus à Toulouse, non?

     

  • Le bouillon cube

    Il est très utilisé pour donner du goût aux soupes, sauces, risottos et ragoût, le bouillon est un incontournable de la cuisine. Mais qui aujourd'hui prend encore le temps de faire son propre bouillon (moi!!!), alors qu’existe la "magie" des bouillons cube du supermarché. Une "magie" qui doit tout aux additifs: un agglomérat de sel, glutamate (un exhausteur de goût potentiellement toxique), sucres, arômes, graisses transformées… la liste est longue. Au total, moins de 10 % des ingrédients contenus dans les bouillons cubes sont peu transformés. Et les bouillons bio sont également concernés. Donc, les rayer définitivement de votre liste de courses.

    Oui, mais on fait comment à la place?

    Rajoutez beaucoup plus de liquide que dans la recette (quoi, il vous faut des recettes?) que vous suivez…

    Récupérez le bouillon du pot-au-feu, celui des légumes du couscous (fait maison), de la ratatouille, du poulet rôti ou encore des lentilles au lard et confit de canard, de la blanquette, des légumes que vous faites à la cocotte-minute (mettre de l'eau en bouteille), bref, toutes les recettes que vous mitonnez vous-même (et pas avec les cuiseurs de quelques genres qu'ils soient.... mauvaises cuisinières!!!)

    Versez dans des bacs à glaçons et les congeler. Vous n'aurez plus qu'à utiliser un ou deux glaçons ensuite dans vos préparations. Ou bien comme moi, j'achète uniquement des pots en verres (et seulement des boîtes de sardine ou pilchards car cela n'existe pas en verre) et je garde ces pots pour congeler mes bouillons. Juste penser à les sortir du congélo le matin pour la cuisine du soir.

    Hachez des herbes (persil, coriandre, menthe, ciboulette…), de l'ail, de l'oignon et ajoutez-y de l'huile et/ou des épices. Versez ces préparations dans des bacs à glaçons pour vous en servir plus tard pour cuire du riz, ou de la viande par exemple.

    Manger sainement, c'est manger des aliments vrais, peu transformés, principalement des végétaux, et les plus variés possible. Faites appel pour cela à des aliments bruts que vous préparez vous-même et ne venez pas me chanter que vous n'avez pas le temps. Quand je travaillais chez les patrons, je faisais des préparations à l'auto-cuiseur et, pendant que je regardais le film du soir à la télé, ma cocotte-minute faisait tout le boulot.

    Une fois la vapeur disparue (attention, ne retirez pas la soupape, laissez la vapeur mollement mourir et, pendant ce temps-là, votre plat continue de cuire avec la chaleur qui perdure plus de dix minutes, à rapprocher du temps de cuisson indiqué dans la recette. Bon, une recette, on la lit une première fois et ensuite, on laisse courir son imagination de bonne cuisinière…)

    Vous savez bien que la plupart des plats mitonnés sont meilleurs réchauffés! Même le cassoulet. Le bouillon de cassoulet, mais que c'est bon ensuite pour faire un rata de patates-carottes avec une rondelle d'osso-bucco ou un sauté de porc, de dinde…. et pour la soupe alors, juste chauffer du bouillon conservé, rajouter l'eau nécessaire à la quantité, monter en gros bouillons et verser sur du pain dur avec un jaune d'œuf (et le blanc dans le bouillon qui “bouille“ tout son saoûl en occitan: sadoul) avec râpé à profusion sans la soupière…

    Ou alors, utilisez le bouillon décongelé pour faire cuire de petites pâtes. Vous rajoutez un hachis de persil frais ou de l'ail haché et voili-voilà la bonne soupe maison, très, très saine et pas pleine de colorants et autres “saletés chimiques que vous avalez avec les préparations toutes pleines…

    Ben, se faire sa cuisine soi-même, c'est bon pour la santé… sauf, si vous avez la malchance d'avoir une susceptibilité génétique pour qu'une maladie auto-immune vienne vous casser la vie! mais, bon, manger sainement toute sa vie, faire du sport c'est vous donner la possibilité si vous avez après la cinquantaine la malchance d'être mangé par une maladie auto-immune de ne pas vous trouver en fauteuil roulant ou allongé pour le temps qu'il vous reste à vivre.

     

  • Filet de canard ou de lapin pané

    accompagné de sa sauce tartare

    5 à 8 filets de canard ou 4 filets de lapin

    2 œufs; 100 g de chapelure

    100 g de farine; Un filet d'huile de pépins de raisin (pour le goût neutre)

    Sel, poivre

    Sauce tartare

    1 jaune d'œuf; 20 g de moutarde maison; 25 cl d'huile pépins de raisin

    1 cl de vinaigre de vin blanc ou votre vinaigre maison

    1 cuillère à soupe de persil plat haché

    1 cuillère à soupe de ciboulette hachée

    20 g de câpres au vinaigre haché

    20 g de cornichons haché

    Sel, Poivre

    Préparez les filets: mélangez l’œuf avec du sel et du poivre dans une assiette creuse et battez à la fourchette.

    Plongez un à un les filets dans la farine mise dans une assiette creuse, tapotez pour retirer l’excédent.

    Trempez ensuite dans l’œuf puis la chapelure placée dans une assiette creuse. Réservez éventuellement au réfrigérateur jusqu’à la cuisson.

    Faites chauffer une poêle avec de l’huile et mettez à cuire les filets de lapinou de canard sur feu moyen. Comptez 10 à 15 minutes de cuisson pour le lapin, un peu moins pour le canard

    Faites la sauce:

    On commence par faire une mayonnaise

    Dans un bol ou un saladier, mettre le jaune d'œuf avec une cuillère à soupe de moutarde, battez quelques minutes: c'est à ce moment-là que dépend l'épaisseur de la mayo… mélangez à l'aide d'un fouet ou d'une fourchette. Sans cesser de remuer, versez ensuite l'huile goutte par goutte pour commencer, puis en filets. Vous ne devez pas “noyer“ d'huile; versez très, très lentement et incorporez en battant sans cesser. Ajoutez à la fin seulement le poivre, le sel.

    Dès que la mayonnaise est ferme et donc finie, ajoutez le vinaigre.

    Ajouter tous les condiments à la mayonnaise qui devient alors “tartare“, puis rectifiez l'assaisonnement qui doit être haut en goût.

    Si vous avez vu trop large ou si vous voulez garder votre mayonnaise maison (ATTENTION, pas plus de 24h! c'est impératif au réfrigérateur) ajoutez, après avoir fini d'incorporer l'huile, du vinaigre bouillant.

    Je répète, une mayonnaise maison ne se conserve pas plus de deux jours au réfrigérateur; vous risquez de graves problèmes intestinaux. De même, un plat où de la mayo est mélangée dans la recette est à jeter au bout de deux jours maximum.

    MEME S'IL S'AGIT d'une mayonnaise réalisée fraîche par un traiteur…

    Bon si vous avez acheté une mayo industrielle et êtes incapable de la faire vous-même, vous êtes bien misérable!