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Cuisine Toulousaine et Occitane - Page 293

  • Les "remontées" acides

    Le reflux gastro-œsophagien (RGO) correspond au passage d’une partie du contenu de l’estomac dans l’œsophage. L’estomac contient des substances très acides qui aident à digérer les aliments mais la paroi de l’œsophage n’est quant à elle pas faite pour supporter ce type d’acidité. Le reflux cause ainsi une inflammation de l’œsophage qui provoque des symptômes de type brûlures ou irritations locales.

    Lorsque le reflux est peu fréquent, sans conséquence, on dit qu’il est physiologique. Lorsqu’il devient fréquent, perceptible, il entraîne un risque de complications et de lésions de l’œsophage.

    Des médicaments risqués sur le long terme

    Les inhibiteurs de pompe à protons (IPP) sont les médicaments les plus prescrits en cas de reflux gastro-œsophagien (oméprazole, ésoméprazole, lansoprazole, etc.). Ils diminuent la sécrétion acide de l’estomac. On les utilise également protéger les muqueuses digestives de l’agressivité des anti-inflammatoires oraux (anti-inflammatoires non stéroïdiens, aspirine, stéroïdes).

    Pris au long cours, ces médicaments qui figurent parmi les plus prescrits et les plus profitables pour l’industrie pharmaceutique comportent des risques. Or 70% des patients à qui on les donne ne devraient pas en prendre, sachant qu’il existe des alternatives.

    L'alternative la plus efficace : l'alimentation

    Selon le Dr Cotinat, gastro-entérologue, « le traitement nutritionnel est de loin le plus efficace et le plus complet des traitements du reflux gastro-oesophagien ». L'alimentation anti-reflux vise à la fois à limiter les agresseurs (stress oxydant, stress psychologique, inflammation…), d’autre part, à améliorer les défenses du corps (salivation, barrière anti-reflux, potentiel antioxydant et anti-inflammatoire).

    Plus le reflux est pris tôt, et plus les lésions seront rapidement réversibles à l'aide de mesures nutritionnelles légères. En revanche, si vous souffrez de reflux depuis plusieurs années, vous aurez probablement besoin de changements alimentaires plus stricts.

    Voici les mesures diététiques contre le reflux qui ont été validées par les études scientiques :

    Manger plus de légumes et fruits, bien mastiquer à table

    Supprimer les boissons gazeuses et l'alcool

    Ne pas consommer des aliments acides: tomates, agrumes

    Manger plus souvent et pas trop le soir

  • Santé: aucun risque à manger de la viande, du fromage, du beurre

    Quel effet le gras saturé a-t-il vraiment sur la santé?

    Le BMJ, anciennement British Medical Journal, a publié une fantastique nouvelle étude qui fouille des données vieilles de 40 ans sur les effets de la consommation de graisses saturées sur la mortalité et les maladies cardiaques. Cette recherche était un essai d’intervention aléatoire contrôlé, sur l’alimentation, en double aveugle, avec des groupes parallèles, effectué dans le Minnesota à la fin des années 60 et au début des années 70, où 9000 participants ont été nourris soit de diète contenant des graisses saturées, tels de la viande, du lait, des œufs, ou de diète contenant des graisses polyinsaturées, principalement de l’huile de maïs.

     Les participants étaient plus de 9000 hommes et femmes, âgés de plus de 20 ans, et admis soit en maison de repos, soit dans l’un des six hôpitaux psychiatriques du Minnesota. L’expérience a duré entre 41 et 56 mois. Les chercheurs ont essayé de découvrir quels effets un régime pauvre en graisses saturées aurait sur les taux de cholestérol, les maladies cardiaques et la mortalité globale.

    Huiles végétales et cholestérol

    La consommation des huiles végétales a réduit le taux de cholestérol des participants à qui on en donnait. Alors que les chercheurs de l’époque, dans les années 70, n’ont pas relevé d’effet sur les tendances de pathologies cardiaques, ils pensaient que si leur expérience avait été prolongée, les avantages de réduction du cholestérol auraient fini par émerger. Les résultats de leur étude n’ont jamais été publiés, quoique les chercheurs aient rapporté certains de leurs résultats préliminaires à la conférence de la American Heart Association en 1975.

    Pourquoi donc les résultats d’une étude si rigoureuse n’ont-ils pas été plus largement publiés? Le BMJ cite aussi le biostatisticien Steven Broste ayant utilisé ces données du Minnesota dans sa thèse de Master en 1981, et qui n’a pas détecté de différences de mortalité entre les groupes consommant des graisses saturées et insaturées. D’après le Washington Post, Broste suggère qu’au moins une partie de la raison de la publication incomplète des données pourrait avoir été la nature humaine.

    Les chercheurs du Minnesota avaient une théorie en laquelle ils croyaient, selon laquelle réduire le cholestérol dans le sang rendrait les gens en meilleure santé. En fait, cette idée était répandue et allait bientôt être adoptée par l’État fédéral dans ses premières recommandations en matière de nutrition. Dès lors, quand les données qu’ils avaient collectées chez les patients psychiatriques se sont révélées en conflit avec cette théorie, les scientifiques ont pu éprouver une certaine réticence à croire ce que leur expérience a dévoilé.

    Les résultats allaient à l’encontre de ce que les gens croyaient à l’époque, a dit Broste. Tout le monde pensait que le cholestérol était le coupable. Cette théorie était si répandue, et on y croyait si fort, et soudain elle n’était pas supportée par les données. Était-ce une mauvaise théorie? Ou étaient-ce de mauvaises données? Ma perception est qu’ils se sont retrouvés coincés à essayer d’interpréter les données.

    La récupération et la réinterprétation des données par le BMJ mettent maintenant en évidence que le régime à base d’huile végétale a fait baisser le taux de cholestérol, mais pas la mortalité ni les maladies cardiaques. En fait, pour les participants de plus de 65 ans, des taux de cholestérol plus faibles ont conduit à des taux de mortalité plus élevés, et non plus bas. De plus, les chercheurs du BMJ ont exhaustivement passé en revue d’autres essais contrôlés et ont rapporté " qu’ils n’apportent pas de soutien à l’hypothèse traditionnelle sur l’alimentation et le cœur ".

    Recommandations cœur-santé

     L’étude du BMJ est une étude supplémentaire dans une ligne de recherche en pleine croissance, qui mine les recommandations alimentaires " cœur-santé " de l’État fédéral et de l’American Heart Association (AHA). L’AHA avertit quand même :

    Il existe beaucoup d’informations conflictuelles sur les graisses saturées. Devrais-je en manger ou pas? L’American Heart Association recommande de limiter les graisses saturées que l’on trouve dans le beurre, le fromage, la viande rouge et d’autres produits d’origine animale. Des décennies de science saine ont prouvé que cela peut faire monter votre taux de " mauvais " cholestérol, et augmenter votre risque de maladie cardiaque.

    La chose la plus importante à se rappeler c’est le tableau global de la nutrition. Les graisses saturées ne sont qu’un morceau du puzzle. En général, vous ne pouvez pas vous tromper en mangeant davantage de fruits, de légumes, de grains complets et moins de calories.

    Quand vous entendez parler du dernier régime en vogue, ou d’une théorie sur l’alimentation nouvelle ou d’apparence étrange, tenez compte de la source. L’American Heart Association ne fait ses recommandations qu’après avoir soigneusement considéré les dernières preuves scientifiques.

    Il y a de moins en moins de preuves conflictuelles, et une soigneuse considération s’impose peut-être, en effet. Voyez l’émission de Reason TV, Comment l’État vous fait grossir, Gary Taubes sur l’Obésité, les Glucides et la Mauvaise Science

    Traduction Contrepoints.org

     

  • Tordez le cou à votre coq

    … cela fera plaisir à vos voisins!

    Mes voisins ont un coq qui chante la nuit et le jour…. je commence à en avoir par-dessus la tête… en attendant que je m'énerve et contacte la police municipale (d'après la loi, un coq ne doit pas chanter plus que deux fois par jour, matin et soir… trop souvent dans la journée est considéré comme une nuisance sonore… et oui!).

     

    Coq au vin

    Ingrédients

    un coq (ou à défaut un poulet, ou une poularde) découpé en morceaux, des petits oignons, des gousses d'ail, (des lardons) de cansalade, un verre à liqueur de Marc (eau-de-vie) ou Armagnac, du bon vin rouge, un bouquet garni, des carottes, des champignons de Paris, du persil.

    On commence par les oignons que vous découpez en cubes et faites roussir à bien brun dans la marmite avec un peu de graisse de canard ou d'oie.

    Pelez et coupez en lamelles l'ail que vous ajoutez dans la cocotte; si vous voulez vous la jouer toqué de la toque, ajoutez des rondelles de carottes à faire roussir et les champignons de Paris…. s'ils sont frais, sinon, en saumure (en boîte pleine de bisphénol) vous les rincez sous l'eau courante à petits filets (économisez l'eau!) et vous rajoutez après avoir mis le vin rouge et l'Armagnac.

    Pour les petits oignons, j'utilise des oignons de chez Picard, surgelés parce que je n'ai pas la patience de le peler. Couvrir le tout et laisser mijoter au minimum 1h30 et le mieux 2 heures en marmite.

    Perso, je mets dans la cocotte minute, c'est plus économique, cuisson 50 mn puis laisser la vapeur partir seule, sans ôter la souper, ce qui finit de cuire le coq au vin.

    Servir avec des pommes vapeur, du riz de Camargue (achetez Français… les autres riz basmati ou autres, moi, je trouve que ça pu et empeste la cuisine… chacun son trip!) ou des pâtes fraîches.Maison, c'est facile. Même si vous n'avez pas la machine à pâte.

     

  • Soupes maisons ultra-rapides

    … n'achetez plus jamais de soupe en brique.. 1° La boîte est recouverte d'un film polyéthymachin;

    2) dans la recette, outre les antimachin, il y a du sucre à hauteur de 4 morceaux pour un litre!

    Donc, quand vous voulez une bonne soupe, en dehors de la soupe “tourin“ toulousain, voici comment je procède:

    Dans un premier temps, puisque vous consommez des légumes à tous les repas, il arrive qu'il en reste souvent; parfois, des salades sont en train de mourir dans le frigo, récupération.

    Dans une grande casserole ou marmite, vous mettez tous vos restes de légumes…. si vous n'en avez pas, ouvrez un pot en verre de légumes au naturel: on en trouve de toutes sortes: haricots blancs et verts, asperges, flageolets, petits pois avec ou sans carottes, carottes elles mêmes, etc…

    Ouvrez le bocal, videz le contenu dans une passette et passez tous l'eau du robinet; versez le contenant de la passoire dans votre grande casserole; ajoutez un litre d'eau ou plus en bouteille (l'eau du robinet contient des molécules médicamenteuses: chimio, pillule, antibio, etc… qu'aucune usine de traitement ne parvient à retirer; perso, je fais tous mes bouillons à l'eau en bouteille, même mon café!).

    Rajoutez un bouillon cube, du sel, du poivre, du curcuma, laissez cuire 5 minutes. Mixez le mélange; rajoutez du persil frais ciselé, de la ciboulette fraîche ou autres herbes aromatiques, saupoudrez de fromage râpé (parmesan, chèvre ou autre);

    Versez sur des croûtons de pain… si vous avez trois minutes de plus, faites sauter vos croûtons dans de la graisse de canard.

    Mangez très chaud, bien sûr!

  • Le cholestérol alimentaire "autorisé" revu à la hausse !

    Manger un œuf par jour n’est pas aussi mauvais pour la santé qu’on a bien voulu le répéter. Analyse de la constitution d’un mythe

    Parmi les aliments riches en cholestérol on trouve notamment les œufs, le foie de veau, la langouste et les crevettes. Une langouste quotidiennement n’est pas à la portée de toutes les bourses mais ce n’est pas le cas des œufs. Et pourtant depuis près de 50 ans, les recommandations des nutritionnistes vont dans le sens d’une diminution de la consommation d’oeufs selon le prétexte que les œufs augmentent le taux de cholestérol sanguin et que c’est mauvais pour la santé. Par exemple aux USA la consommation d’œufs n’a cessé de chuter depuis les années 50 à la suite de recommandations répétées d’experts en nutrition et métabolisme :

    C’est une véritable révolution qui se prépare aux USA avec la prochaine publication des " Dietary Guidelines " émises par le comité fédéral qui s’occupe de nutrition et émet des recommandations que naturellement tout citoyen (ou presque) suit à la lettre. L’industrie pharmaceutique a développé le gigantesque business des statines pour réduire substantiellement le taux total de cholestérol sanguin au détriment parfois de la santé de personnes parfaitement bien portantes. Cela non pas pour leur donner bonne conscience si ces dernières dégustent deux œufs brouillés au petit déjeuner, mais parce qu’en accord avec des " comités " de médecins, le taux idéal doit se situer aux alentours de 2 g/litre (200 mg/dl). C’est bon pour la vente de statines et ce sera encore meilleur quand la nouvelle " Dietary Guideline " sera publiée dans le courant de l’année 2015.

    En effet, manger un œuf par jour n’est pas aussi mauvais pour la santé qu’on a bien voulu le répéter depuis le début des années 60. Le comité a découvert, espérons-le par hasard, que finalement les milliers d’études dites de science nutritionnelle, l’un des sujets relatifs à la santé, peut-être le plus complexe, ne sont pas concluantes : les œufs ne sont pas néfastes pour la santé, point barre. Ce supposé effet néfaste du cholestérol remonte justement à l’année 1961 quand l’American Heart Association déclara péremptoirement que les œufs étaient mauvais pour les artères. L’argumentation de l’époque était sinon légère du moins contestable mais les autorités fédérales émirent la première recommandation relative aux œufs. Cette décision fut reprise par de nombreux pays occidentaux quitte à mettre sérieusement en péril le business des producteurs d’ œufs, mais c’est une autre histoire… Parmi de nombreux autres sujets de nutrition qui seront modifiés dans cette nouvelle mouture des " Guidelines ", le sel, la viande rouge, le sucre, les acides gras saturés et même les oméga-3 seront reconsidérés ! Pour résumer le Washington Post a synthétisé les prochains rapports comme indiqué ci-dessous.

    Cette espèce de peur du cholestérol montée en épingle par l’American Heart Association (AHA) provient du fait qu’à la fin du XIXe siècle il fut reconnu que les plaques obturant les artères étaient constituées en partie de cholestérol, mais en partie seulement. L’AHA préconisa de ne pas ingérer plus de 300 mg de cholestérol par jour, tous aliments compris. Or quand on sait qu’un seul jaune d’œuf en contient 200 mg, il est difficile de respecter ce genre de recommandation. Les industriels de la bonne et mauvaise bouffe se sont frotté les mains car l’opportunité de vendre des produits sans cholestérol était une nouvelle poule aux œufs d’or – sans faire de jeu de mots – de même que les préparations sans gluten ou les plats sans sodium sont des mines inépuisables de bénéfices.

    Dans ce domaine, l’imagination est très fertile et ce sont les recommandations officielles qui favorisent ces opérations mensongères de marketing. Le métabolisme du cholestérol varie selon les individus et leur état de santé. On estime qu’une personne sur 4 " gère " mal le cholestérol alimentaire et enrichit son sang en " mauvais " cholestérol formant des petits LDL denses et la cause de cette sorte de déviance métabolique est encore largement inconnue. Ce que l’on a observé est que les lapins par exemple supportent très mal trop de cholestérol alors que les rats s’en accommodent très bien… et chez les humains cette différence est probablement d’origine génétique.

    Le docteur Michel de Lorgeril, spécialiste des pathologies vasculaires et de nutrition et dont les travaux de recherche concernent les processus de formation des " plaques " artérielles riches en cholestérol ( http://michel.delorgeril.info/ ) ne blâme pas pour autant l’abus d’aliments riches en ce métabolite essentiel : une multitude d’évidences sont en faveur d’une alimentation raisonnable et surtout d’une discipline de vie favorisant un fonctionnement harmonieux de l’organisme.

    Bref, la prochaine décision de " déclassifier " les aliments riches en cholestérol constitue pour de nombreux pathologistes une avancée significative après des années de fausses appréciations de ses effets supposés négatifs.

    Source : Washington Post

  • L'omelette oignon-pommes de terre et le pourpier

    Ci-dessus, pourpier

    C'est une omelette que j'adore! elle est très facile à réaliser. Prenez une poêle en tôle. Si vous l'avez bien culottée, l'omelette n'attache pas; il faut, cependant, bien la huiler de partout, même sur les bords (cela vaut pour toutes les omelettes, bien sûr)..

    Pour 2 qui ont bien faim ou pour un plat unique du soir

    5 œufs; deux pommes de terre, 1 gros oignon jaune, de l'huile d'olive, persil haché frais.

    Pelez les deux pommes de terre et coupez-les en gros cubes. Pelez l'oignon en gros cubes. Dans un saladier moyen, battez es 5 œufs.

    Maintenant faites cuire: les pommes de terres (dix minutes) dans la poêle et un centimètre d'huile d'olive; lorsqu'elles commencent à être un peu dorées, ajoutez les oignons et faites rissoler le tout. Lorsque l'ensemble est bien brun, penchez la poêle: s'il y a trop d'huile, ôtez-en soit en passant une cuillère à soupe, soit en sortant le mélange et le posant sur papier absorbant dans le plat de service, tandis que vous videz la poêle dans l'évier (prévoyez un bout de papier absorbant pour sécher le bord de la poêle); soit en poussant le mélange d'un côté et passez un papier absorbant sur le trop d'huile pour le retirer. Bref, ne laissez pas trop d'huile mais sans la retirer tout à fait si vous ne voulez pas que votre battue d'œufs colle à la poêle.

    Si vous n'avez aucun problème de poids, laissez le mélange oignon-pommes de terre tel que.

    Remontez le feu en puissance maxi et quand la poêle recommence à crépiter, versez les œufs et laissez cuire l'omelette. Cinq à six minutes d'un côté (vérifier que tout se coagule.

    Recouvrez la poêle d'une assiette plate de la même circonférence et, d'un coup, d'un seul, renversez l'omelette dans l'assiette et à nouveau dans la poêle. C'est une petite habitude à prendre et on la réussit très bien.

    Laissez cuire encore deux minutes sur l'autre face, saupoudrez de persil haché et éteindre le feu. Laissez la poêle en place durant deux à trois minutes pour profiter de la chaleur résiduelle d'une poêle en tôle. C'est prêt à consommer avec une salade amère: mâche, pissenlit, cresson, endives, etc. Pourquoi pas, au printemps, des jeunes pousses de pourpier qui est la plante qui contient le plus d'oméga 3 de la nature, celui dont nous manquons tous, en permanence.

    Le pourpier? vous pouvez le trouver dans votre jardin, c'est ce que trop souvent les jardiniers appellent mauvaise herbe. Il faut ramasser au printemps les jeunes pousses bien avant que les branches ne deviennent rouges, signe que le pourpier est trop vieux et dur à consommer. Le pourpier, c'est une salade de printemps la plus consommée en Grèce.

    Il parait que l'INRA tente de trouver une nourriture naturelle pour les saumons d'élevage (car, si vous ne le savez pas, on donne aux salmonidés de la farine de poissons de haute mer ce qui est une totale aberration compte-tenu de la quantité de poissons mondiale qui disparait chaque jour). L'Inra aurait trouvé une bonne nourriture mais ne parvient pas à trouver ce qui aiderait les poissons à devenir rose, signe qu'ils contiennent des omégas-3, ceux dont nous avons tant besoin. J'ai envoyé un mail à cet organisme il y a deux ou trois ans pour leur signaler que le pourpier pourrait les aider dans leur recherche de nourriture pas chère mais je n'ai pas de réponse. Alors, si un jour ces gens se félicitent d'avoir trouvé une nourriture naturelle et pas chère pour nourrir les saumons d'élevage à base de pourpier, vous saurez d'où vient leur réussite!

     

  • INCROYABLE! bon à savoir...

    Après 60 ans, plus on a de " mauvais " cholestérol, plus on vit longtemps

    Un taux de cholestérol-LDL élevé (" mauvais " cholestérol) est associé à une mortalité plus faible

    La plupart des personnes de plus de 60 ans qui ont un taux de cholestérol-LDL élevé (le soi-disant " mauvais " cholestérol) ont une meilleure espérance de vie que celles dont le taux est bas, rapporte une étude indépendante publiée dans le BMJ. Un traitement hypocholestérolémiant apparaît donc dans cette population non seulement inutile mais probablement risqué.

    Cette étude va à l’encontre de la vision défendue par la plupart des cardiologues et par l’industrie pharmaceutique. Mais elle conforte les travaux du Dr Michel de Lorgeril et du Pr Philippe Even en France.

    Les auteurs ont identifié 19 études de cohorte portant sur 30 cohortes avec un total de 68 094 personnes de plus de 60 ans. Ils ont relevé une relation inverse entre la mortalité toutes causes et le taux de cholestérol-LDL dans 16 cohortes. Dans deux cohortes, la mortalité cardiovasculaire était plus élevée chez les personnes dont le LDL était le plus bas.

    En d'autres termes, un taux plus élevé de LDL prédit un risque de décès plus faible chez les plus de 60 ans, et (avec des preuves plus limitées) ne se traduit pas par un risque accru de décès par maladie cardiaque ou accident vasculaire cérébral.

    On sait depuis longtemps, qu’en prenant de l’âge, il vaut mieux conserver un taux de cholestérol total relativement plus élevé, qu’avoir un taux bas. Les données sur les niveaux de LDL-cholestérol chez les personnes âgées sont plus récentes, mais elles vont donc dans le même sens comme le montre cette étude.

    Les médecins qui exercent à l’hôpital, ceux qui ont la charge de personnes âgées, qu’elles soient placées en maisons spécialisées ou qu’elles vivent chez elles devraient prendre connaissance de ces résultats. En effet, trop de patients se voient prescrire des statines ou d’autres hypolipémiants qui viennent s’ajouter aux autres médicaments et augmentent le risque d’effets indésirables graves.

    L’étude est évidemment attaquée par des médecins et chercheurs, pour la plupart liés à l’industrie pharmaceutique. Le principal reproche est le suivant : dans ces études, les personnes avec des taux élevés de LDL ont pu se voir prescrire par la suite des statines, et c’est la prise de ces médicaments qui expliquerait l’effet protecteur attribué au LDL. En  fait, les études d’observation montrant qu’un LDL plus élevé est lié à un risque de mortalité plus faible existaient bien avant la période " statines ". Par ailleurs, aucune étude contrôlée n’a montré que les statines réduisent la mortalité totale. De plus trois études citées dans ce travail tenaient compte de l'utilisation de statines : deux ont trouvé un fort effet protecteur avec un cholestérol-LDL élevé et la dernière n’a trouvé aucune association.

    Sources

    Ravnskov U, Diamond DM, Hama R. Lack of an association or an inverse association between low-density-lipoprotein cholesterol and mortality in the elderly: a systematic review. BMJ Open 2016;6:e010401