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Cuisine Toulousaine et Occitane - Page 291

  • Comment fabriquer son propre gin

    est "le" spiritueux en vogue, le chouchou des apéros d’été une fois noyé dans le tonic.

    Comment fabriquer son propre gin, l’un des rares spiritueux qu’on peut créer à son goût sans le redistiller,

    Vous pouvez craquer pour des agrumes insolites, des herbes rares ou des épices originales |

    Arrachez une vodka à son triste destin

     Le gin n’est jamais qu’une vodka pomponnée au genièvre et, éventuellement, habillée d’herbes, écorces, zestes et épices. Alors on commence par le commencement, et on achète une bouteille de vodka, de préférence titrant entre 50 et 65% (si le pourcentage d’alcool est trop mou ou trop violent, l’extraction des composés aromatiques des botaniques vous arrachera une grimace).

    Pourquoi une vodka et non un gin de base? Pour garder la maîtrise du dosage en genièvre, colonne vertébrale de votre gnôle de salle de bain. Et pour sauver une vodka de son triste destin sans saveur. Commencez modestement avec une bouteille, pas une baignoire.

    Avant même de commencer, essayez d’avoir une idée du gin que vous avez envie de créer. De cette décision dépendra le choix et le nombre des botaniques. Au début, mieux vaut rester simple, presque binaire, et travailler avec deux ou trois ingrédients.

    C’est le moment de craquer pour des agrumes insolites, des herbes rares ou des épices originales car vous les utiliserez en très faibles quantités, sans vous ruiner –pensez-y quand vous craquerez pour un gin à 50 euros, qui, lui, vous prend pour un gogo.

    D’abord, le genièvre (et après on verra)

    L’intensité en genièvre sculpte l’essentiel du caractère d’un gin. C’est donc l’étape à ne pas saborder. N’achetez pas de baies déshydratées: vous avez besoin du gras, des huiles essentielles qu’elles renferment. Et faites le tri pour écarter toutes celles qui ne sont pas bien lisses et rebondies. Impératif, car les baies fripées et rabougries apportent des notes de terre humide, de vieux sapin qui pourrit sur pied.

    Baies de genièvre? ici: www.biotine-sep.com

    Quelle quantité de baies? Tout dépend de votre interprétation du gin. Commencez pépère, avec 25 grammes de genièvre pour 70 centilitres de vodka. Si les baies sont entières, laissez macérer une journée ou au-delà, mais un conseil, goûtez très souvent –il faut parfois savoir se sacrifier quand la quête le mérite.

    Si vous émiettez les baies pour en extraire les arômes huileux logés dans le cœur, quinze à trente minutes suffisent; au-delà, le boisé rafle la mise. Pour gagner en complexité, divisez la vodka diluée à différents degrés dans plusieurs récipients, en émiettant ou non le genièvre, et jouez sur plusieurs temps de macération pour créer ensuite un assemblage.

    À cette étape, laissez votre imagination poser les limites. Le gin, c’est le truc le plus facile à créer, car il n’y a pas de règles, on dispose d’une liberté totale. Et c’est aussi ce qu’il y a de plus difficile à faire, car il n’y a pas de règles, on dispose d’une liberté totale. Jusqu’à quel point user ou abuser de cette liberté? Allez, un peu d’aide.

    Vous pouvez laisser macérer tous vos ingrédients dans le même saladier de vodka ou les travailler un par un ou à plusieurs en vue d’un futur assemblage. Avec l’avantage de ne pas tout balancer si vous vous ratez sur une infusion; et l’inconvénient de devoir goûter régulièrement (j’insiste, le timing est crucial) chaque macération.

    Pour élaborer un gin dry et frais, jouez sur les zestes (non séchés) d’agrumes, la coriandre fraîche (30 à 40 minutes de macération dans l’alcool suffisent), le concombre tranché, le thé vert genre maicha…

     Pour un boisé tempétueux, privilégiez une macération longue des baies de genièvres non émiettées. Et misez sur une infusion rapide de thé noir dans l’alcool, du rooibos, de la réglisse pour calmer l’astringence. Les fleurs de jasmin séchées apporteront en sus un toucher de bois ciré précieux.

    Thés? fleurs de Jasmin? Réglisse? http://www.biotine-sep.com/phyto/index.html

    Un gin floral appréciera un genièvre délicat, des fleurs de jasmin fraîches, d’acacias, d’oranger, des pétales de rose, du gingembre frais émincé (en macération rapide), de la bergamote…

    Pour un gin méditerranéen, forcez sur le genièvre et piochez dans le répertoire frais et anisé: les écorces d’agrumes, les herbes de Provence (estragon, basilic, thym, romarin), une pointe d’anis étoilé, qui déposera nonchalamment un peu de profondeur en fin de bouche.

    Fleurs ici: http://www.biotine-sep.com/fleurs/index.html

    Alerte vigilance, certains ingrédients se montrent un peu traîtres à travailler. La gourmande vanille est de ceux-là. Faites-la toujours macérer à part. La cannelle et le girofle deviennent très vite astringents; ne les quittez pas d’un œil. Quand ils macèrent trop longtemps, le basilic vire à l’estragon, la lavande à la lessive et la menthe à la pisse de chat. De rien…

    Pour électriser un gin en berne, rien de tel que des graines de cardamome (sorties de leur cosse) ou du poivre du Sichuan. Pour une patine chaleureuse, quelques grains d’orge. Pour apporter de la tension, des écorces d’agrumes, dont la macération se compte en minutes seulement.

    Epices: http://www.biotine-sep.com/epices/index.html

    Les astuces qui font la différence

    Terminé? Filtrez le contenu du saladier dans un banal filtre à café pour stopper net l’activité des plus petites graines (cardamome ou miettes de genièvre); laissez reposer. Puis, procédez à la réduction à la Volvic si votre vodka titrait à plus de 40%. Diluez lentement, sur une semaine si possible, en oxygénant à chaque fois le mélange. Cette étape va donner de la cohésion à l’assemblage.

    Embouteillez dans un joli flacon sombre si la robe jaune orangé due aux macérations vous plonge dans le désarroi. Si les 70 centilitres de vodka de départ remplissent tout juste une bouteille de 50 centilitres de votre gin maison, pensez à espacer les étapes de contrôle qualité..... la prochaine fois.

    De rien!

     

  • Mesurer l'âge cérébral...

    Des chercheurs britanniques de l’Imperial College de Londres ont montré qu'il est possible de déterminer l'âge cérébral d'un patient, potentiellement différent de son âge civil, ce qui pourrait fournir des informations sur l’état de santé présent et à venir du cerveau, et même dans certains cas alerter sur un risque de mort prématurée. C’est l’écart entre les deux âges qui permettrait de tirer ces conclusions capitales. Les spécialistes affirment avoir mis au point une méthode de calcul de l’âge du cerveau qui, basée sur la neuro-imagerie, analyse le volume de tissu cérébral.

     

    Celui-ci est étudié grâce à des ordinateurs appliquant des algorithmes spécifiques et mis en parallèle avec des clichés d’examens par imagerie par résonance magnétique (IRM). Une fois l’âge cérébral évalué, il faut le comparer à l’âge chronologique du patient, ce que les scientifiques ont fait avec un groupe de personnes âgées écossaises. Or, les résultats obtenus montrent que plus la différence entre cet âge et l’âge réel est importante, plus les risques de mauvaise santé mentale et physique, voire de décès, sont élevés.

     

    Face à ce constat, les chercheurs estiment que leur dispositif pourrait à terme devenir un outil de dépistage pour identifier un éventuel déclin cognitif ou un risque de mourir avant d’avoir atteint 80 ans. "Quelqu’un pourrait aller chez son médecin, avoir une analyse du cerveau et le médecin pourrait dire "votre cerveau est 10 ans plus vieux qu’il ne le devrait", et conseiller de changer d’alimentation, de mode de vie ou de commencer un traitement", s’enthousiasme le docteur James Cole, principal auteur de l’étude.

    Paru dans la revue Nature

  • Fruits rouges du jardin en gelée gourmande

    Depuis l'été dernier, il me restait un bol entier et la moitié d'un autre, dans mon congélateur, remplis de mûres, framboises et petites fraises Mara des bois. Ils prenaient de la place et depuis quelques temps, j'avais l'idée d'une recette pour “leur faire une vie“.

    Comme il y avait plus de mûres que de framboises et que je supputais trop d'acidité pour un dessert gourmand, il me fallait mettre pas mal de crème fraîche. J'ai mis mes bols à décongeler sur le comptoir arrosé de sucre cassonade. C'est un truc que vous devez connaître si vous avez besoin de décongeler des fruits: il faut les couvrir de sucre en poudre, ainsi, ils conservent leur forme et ne se transforment pas trop en bouillie.

    Un truc que vous trouverez dans mon site: www.tradi-cuisine.com

    Lorsque tout a été décongelé, je les ai mixé sans autre forme de procès. Mais, avant, j'avais mis dans une grande casserole (en inox) 50 cl de crème fraîche allongée d'un verre de lait entier. J'ai mis le tout à chauffer, à feu doux.

     Pendant ce temps, j'ai mis à tremper dans l'eau froide 5 feuilles de gélatine et lorsqu'elles furent bien ramollies, je les ai versées dans la casserole avec la crème fraîche et j'ai fermement remué avec le fouet métallique (en inox). Inutile de faire bouillir, la gélatine se fond bien dans un liquide où l'on peut tremper son doigt sans se brûle, à condition de bien fouetter. Si vous aimez archi-sucré, vous en rajoutez; nous, on se contente du sucre des fruits en principe, sauf le saupoudrage (misérable) que j'ai fais pour avoir des fruits se “tenant“ mieux. Mais, bon, comme j'ai tout mixé, ils n'avaient pas besoin d'être présentables, vieux réflexe.

     J'ai rajouté mon coulis de fruits bien mélangé le tout et j'ai versé le mélange dans deux bols (en verre; en fait, les deux bols qui contenaient les fruits rouges congelés et qui étaient au congélo, si vous avez de la mémoire; il restait un peu de jus frais des fruits rouges); donc, j'ai rempli au trois-quarts et dans deux grands pots de yaourt (en verre). Chez moi, tous les ustensiles sont ou en inox, ou en verre, ou en céramique, terre, fonte… etc. Les bons vieux matériaux qui ont la noblesse de ne pas relarguer les produits de pétrochimie qui nous empoisonnent depuis les années soixante.

     J'ai mis mon petit monde de bols et verres au réfrigérateur pour que cela se solidifie et puis, basta ya, on a dégusté les bols le soir et les pots de yaourt le lendemain… et le roi n'est pas mon cousin! (si vous ne connaissez pas cette expression, posez-moi la question!).

     

  • 6 règles pour que votre cerveau continue de fabriquer des neurones

    Quelques recommandations inspirées par une conférence par Pierre-Marie Lledo, spécialiste des neurosciences à l’Institut Pasteur.

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     Aujourd’hui, je vous propose une communication du professeur Pierre-Marie Lledo, extraite de Sciences et avenir. Elle m’a paru à ce point édifiante que je la publie telle quelle.

    La production de nouveaux neurones ne s’arrête jamais. Des chercheurs ont observé que dans une région du cerveau impliquée dans la formation des souvenirs et la gestion des émotions, l’hippocampe, les anciens neurones étaient remplacés par d’autres, fraîchement produits à partir de cellules souches. Et chacun de nous aurait ce potentiel, quel que soit son âge. Rassurant.

    Sauf que les expériences sur des souris ont montré que cette capacité pouvait diminuer, voire même disparaître (en cas de stress) selon l’environnement. Au contraire, dans un environnement adapté, la neurogenèse chez les rongeurs a été multipliée par trois en quelques semaines. Le directeur du département de neurosciences à l’institut Pasteur nous livre six principes à respecter pour conserver un cerveau jeune jusqu’à la fin de ses jours.

     1 - Fuir la routine

    Le cerveau se nourrit du changement. En effet, la stimulation provoquée par le changement entraîne les cellules souches à produire de nouveaux neurones. Il faut donc fuir la routine, " respecter la libido sciendi, c’est-à-dire la soif de comprendre et d’apprendre ".

    2 - Lutter contre l’infobésité

    Le cerveau est malléable et l’information invite directement les circuits à se régénérer. En revanche, la question à se poser est: quelle information? L’écosystème numérique dans lequel nous vivons entraîne une avalanche d’informations certes… Trop selon le médecin". L’information qui nous fait juste savoir est absolument délétère, et n’incite pas le cerveau à produire de nouveaux neurones. Bien au contraire, ce dernier, bombardé d’informations, est alors condamné à l’anxiété". Concrètement, il est indispensable de trier cette information : choisir l’utile, celle qui nous fait comprendre, et se débarrasser de la futile, celle qui nous fait juste savoir.

    3 - Bannir anxiolytiques et somnifères

    L’objectif des anxiolytiques et des somnifères est d’empêcher le cerveau, celui qui cherche à comprendre, de fonctionner. Leur consommation permet de mettre le cerveau en " marche automatique ". Leur utilisation chronique est donc une entrave à la production de nouveaux neurones.

    4 -Bouger!

    Il nous faut lutter contre la sédentarité car la science nous dit que, en cas d’activité physique, les muscles produisent des subtances chimiques (nommés facteurs trophiques) qui, par voie sanguine, viendront agir sur le cerveau et particulièrement sur la niche de cellules souches. Il existe donc une corrélation directe entre activité musculaire et production de nouveaux neurones.

     5 - Cultiver l’altérité

     Certaines parties de notre cerveau, que nous ne pouvons pas contrôler, ne sont engagées que lorsque ne nous sommes exposés à autrui". C’est ce qu’on appelle globalement le cerveau social. Plus vous allez cultiver votre altérité, et plus vous allez soigner votre cerveau car il sera enclin à produire plus de nouveaux neurones".

     6 - Soigner le microbiote

    Très récemment, les neurosciences, associées avec la microbiologie, ont montré qu’il y a une flore intestinale qui communique en permanence avec notre cerveau. Notre régime alimentaire a donc un rôle important: la consommation de fibres, un régime varié, incitent à la prolifération de certaines espèces bactériennes concourant justement à la prolifération de neurones. À l’inverse, une nourriture peu variée, riche en sucres, en graisses, favorise la prolifération d’espèces bactériennes qui ne permettront plus aux cellules de produire de nouveaux neurones, quel que soit l’âge.

    Un bon microbiote (régime alimentaire varié) favorise les nouveaux neurones.

     

  • Kebabs, boucheries halal…

    La mairie de Toulouse s’attaque aux "commerces communautaires

    Besoin d'une sacrée bonne viande à déguster sans s'inquiéter de problèmes? Allez chez Pilou, boucher à Gagnac sur Garonne…. C'est mon boucher!

    Dans le cadre de son opération "Commerce d'avenir", Toulouse veut soutenir la diversité du commerce de proximité. Entretien avec Jean-Jacques Bolzan, élu en charge du commerce.

    La mairie de Toulouse entend soutenir la diversité du commerce de proximité, notamment à Arnaud-Bernard.

    C’est ce qu’on appelle ne pas y aller avec le dos de la cuillère. Jean-Jacques Bolzan, adjoint au maire de Toulouse, entend mettre un frein au développement des "commerces communautaires". L’élu vise notamment le quartier Arnaud-Bernard, ses kebabs et ses boucheries halal.

    Dans un entretien accordé à Actu Toulouse, Jean-Jacques Bolzan dit vouloir s’appuyer sur l’opération "Commerce d’avenir" – lancée en 2010 – pour favoriser la diversité du commerce de proximité. Interview.

    Actu Toulouse : L’opération "Commerce d’avenir" a été lancée en 2010. Avec quel objectif? 

    Jean-Jacques Bolzan: "La mairie utilise son droit de préemption. Un Établissement public foncier local (EPFL) achète pour le compte de la ville des locaux commerciaux, les rénove, avant de les proposer à la location à des commerçants. Cela représente, en moyenne, un investissement de 70 000 euros. Cette opération était destinée aux quartiers du centre-ville en cours de réaménagement (Arnaud-Bernard, Bayard, Belfort, Romiguières, Pargaminières). On l’étend aujourd’hui à tous les cœurs de quartier pour amener de nouveaux commerces et compléter l’offre.

    L’objectif de la mairie est de pouvoir orienter l’activité commerciale pour dynamiser, diversifier et renouveler l’offre de commerces. Dans le quartier Arnaud-Bernard, par exemple, il y a un nombre important de ‘commerces communautaires’ avec la présence de boucheries halal et de kebabs. L’opération ‘Commerce d’avenir’ permet d’apporter un peu de diversité : des commerces complémentaires à l’offre déjà existante ".

    "Priorité aux indépendants"

    Pour quel bilan?

    J.-J.B.: "Au total, dix locaux commerciaux sont aujourd’hui occupés par de nouveaux commerces. Il y a de belles réussites. Je pense notamment à l’auberge végétarienne Zinzin à Arnaud-Bernard et à la boucherie Desroches, rue Bayard. Ces commerces sont en phase avec l’évolution du quartier.

    D’autres commerces sont actuellement proposés à la location. C’est une opportunité pour qui souhaite ouvrir un magasin à Toulouse, sans engager trop de frais. Un appel d’offres est en cours. Nous proposons notamment un local de 157m2 au 29 rue de la Chaîne et un local de 57m2 au 21 rue Arnaud-Bernard. À plus long terme, la mairie souhaite que les commerçants puissent acheter les murs".

    L’offre est-elle réservée aux commerçants indépendants? Une chaîne de magasins peut-elle candidater? 

    J.-J.B : "La priorité est donnée aux commerçants indépendants. Mais nous n’avons pas d’idée préconçue sur le sujet. Nous ne sommes pas contre les chaînes, mais nous prônons de la diversité!".

     

  • Rue des 7-Troubadours, Toulouse

    A l'origine de l'Académie Jeux Floraux de Toulouse, 7 troubadours

    A la Toussaint 1323, sept personnages, que l'on nomme depuis "les sept troubadours", mais qui étaient un damoiseau, Bernard de Panassac, un habitant du Bourg de Toulouse, deux changeurs, deux marchands, et un notaire, se réunirent avec les capitouls pour créer un concours de poésie, doté d'une violette d'or que les capitouls s'engagèrent à payer. Ce prix fut donné pour la première fois le 3 mai 1324.

    Les suites de ce premier concours ne sont connues que trente ans après. Le caractère ludique n'a pas disparu, mais les Sept ont transformé ce qui n'était guère qu'un patronage en un véritable magistère, sous la forme gaiment simulée d'une institution universitaire, avec un chancelier, un bedeau-notaire et un massier.

    Deux nouvelles fleurs sont au concours, l' "églantine" (probablement une ancolie) et le souci. On charge le chancelier, Guillaume Molinier, de fixer par écrit les règles de la rhétorique et de l'art poétique. Il s'en acquitta en rédigeant un copieux ouvrage, précieux par les exemples qu'il donne, qui fournissent parfois des allusions aux préoccupations de l'époque (1356). Le siècle s'achève sur les derniers lauréats de langue d'oc.

     

     

  • Ne mangez plus de chorizo de cette marque

    Maltraitances animales: Colruyt et Delhaize réexaminent leur collaboration avec un fournisseur

    (Belgique)

    Les images qui montrent des cas graves de maltraitance ont été tournées par des membres de l'association internationale Animal Equality, au sein d'un élevage de cochons situé à Alhama de Murcia, dans l'est de l'Espagne. Il s'agit d'un producteur du fournisseur espagnol El Pozo, qui vend ses produits au groupe Colruyt et à Delhaize.

    L'organisation de défense des animaux belgo-néerlandaise, Animal Rights, a dès lors appelé les deux chaînes à retirer ces produits de la vente. Delhaize a fait savoir qu'une enquête avait été ouverte pour examiner précisément la situation. Tant que l'enquête est en cours, la collaboration est suspendue, a souligné l'entreprise.

    Viande retirée des rayons

    "La viande qui se trouve dans nos magasins est retirée des rayons. Les clients qui le souhaitent peuvent également ramener le produit", a expliqué le porte-parole de Delhaize Roel Dekelver. Colruyt a également immédiatement retiré la viande El Pozo de ses étals, a indiqué le groupe dans un communiqué.

    "Nous allons poursuivre le dialogue avec notre fournisseur afin de déterminer comment évoluera notre collaboration." Delhaize vend plusieurs produits en provenance d'El Pozo tandis qu'un seul produit se retrouve dans les magasins de Colruyt.