CANSALADE?
Les nordistes l'appellent: poitrine de porc salée et séchée, roulée ou pas.
roulée
plate (ici cuite)
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CANSALADE?
Les nordistes l'appellent: poitrine de porc salée et séchée, roulée ou pas.
roulée
plate (ici cuite)
Voila ce qui est inscrit sur la carte
Cassoulet maison au confit de canard et haricots tarbais
cochon(n)ailles de chez "Au terroir" - 21 euros
(J'ai mis cochonnaille avec un n entre-parenthèses car ce n'est pas sur le site… donc, il y a une faute.)
Pour la présentation pas de problème… un petit plat en céramique… sur une assiette.
En quelques secondes, ma religion est faite…
Les haricots sont des tarbais.
La sauce est “malade“: pour lui donner un peu de couleurs, je rajoute toujours quelques cuillères à soupe de purée de tomates; c'est plus joli à la vue sinon, la charcuterie et les haricots semblent malades tellement le plat possède un aspect visuel blanc cassé.
On peut aussi ajouter des tronçons de carottes: ça met aussi de la couleur!
Pas d'oignons rissolés.
Pas de cansalade
Pas d'ail ou de saucisson d'ail
Pas de viande de porc
De la saucisse ultra-fine au lieu de la vraie saucisse de Toulouse
Un morceau d'andouillette!!!!! ?
Un bout de confit de canard d'environ 30 g…
3 lanières de couennes d'environ 1 mm de large et 2 cm de long!
Fort heureusement, il n'y avait pas de croûte de levure. Ouf!
C'était tout de même a peu-près cuit.
L'ensemble était très fade, pas suffisamment chaud; bref un cassoulet triste et désenchanté.
Un cassoulet pour les touristes attrape-nigauds. Et je ne suis même pas sûre qu'il soit fabriqué maison….
Ma note: 6,75 sur 10.
Ma fille comme d'habitude prend une viande grillée… en l'occurrence une belle entrecôte… pour cette viande, c'était conforma à sa demande.
Cependant, elle était servie avec des
Normalement, ces dernières sont toutes petites, réalisées par les cuisinières italiennes d'une seule main, avec un geste assuré. Nous nous sommes trouvées devant 5 énormes, alignées sur une bande d'ardoise de 6 cm de large sur 15 ou 17 de large.
C'était froid, c'était fade, c'était immangeable. Ma fille y a juste goûté et s'est contentée de consommer son entrecôte.
Natacha Polony : Qu'est-ce que Paris a fait de la France ?
Par Natacha Polony
Notre chroniqueuse dénonce l'arrogance des " apprentis-sorciers " parisiens qui refusent de reconnaître leurs erreurs aussi bien sur la plan économique qu'en matière de politique étrangère.
Qui se promène sur les routes de France et rencontre ses habitants sera frappé par un phénomène incontournable et récurrent. De cette Provence à la culture millénaire au Lauragais enraciné dans sa mémoire, des Corbières sauvages à la Touraine paisible, on cultive une même détestation de "Paris". Pas forcément le rejet colérique des Marseillais fiers de leur cité grecque et jaloux de leur rayonnement mais un agacement bougon face à une entité indéfinie et omniprésente. Manifestation poujado-populiste? Éruption identitaire? Non, il y a là un sentiment qui marie des souvenirs ancestraux et le constat sociologique le plus contemporain.
Paris, c'est cette puissance qui arase tout, qui rabote les droits et les identités. Paris, c'est un mélange d'arrogance, de certitude et de bonne conscience. Derrière ce sentiment, il y a la colère de n'être pas entendu, pas même considéré. Il y a l'impuissance et la révolte d'un peuple qui croit encore à l'Histoire et qui sait que la démocratie devrait consister à traduire dans les décisions prises au nom de la Nation, par l'Assemblée de ses représentants et du gouvernement qui en émane comme par le Président qu'il a élu, ce moment où la diversité des intérêts et des conceptions se recompose pour forger le Bien commun. On en est bien loin…
Et si au moins, ils les voyaient faire amende honorable, ces brillants esprits qui veulent penser pour eux. Mais l'été fut rythmé par les effroyables nouvelles de Mossoul et des Chrétiens d'Orient, et qu'ont vu les Français dans leurs journaux et leur poste de télévision? Les apprentis sorciers qui avaient soutenu l'intervention américaine en 2003 reconnaître leur tragique erreur et dénoncer la folie d'une idéologie qui consistait à imposer la démocratie et le marché - surtout le marché - par les armes? Pas du tout. Ils ont pu entendre Bernard Kouchner livrer ses oracles sans que personne n'ose lui demander un mea culpa.
L'été vit aussi se poursuivre le désastre économique, hausse du chômage, emplois menacés dans les abattoirs, feuilles d'impôts délirantes, spirale de la déflation… Ont-ils entendu Jacques Attali, Alain Minc et tous les chantres de la "mondialisation heureuse" admettre une erreur de jugement? Rien de rien.
Alors, Paris incarne tout cela. Les chevaliers francs et les seigneurs du Nord qui vinrent écraser la civilisation occitane sous prétexte d'hérésie cathare, et le légat du Pape, Arnaud Amaury, lâchant devant les remparts de Bézier: "Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens". Plus tard la réduction progressive de toute identité spécifique à une forme d'archaïsme forcément hermétique aux Lumières, aux Droits de l'Homme et au Progrès.
Dans cette France aux paysages sublimes, on sent, bien sûr, de l'inquiétude, mais on sent surtout une force de volonté inaltérable à mille lieues de la résignation de ces élites nationales qui ont décrété que la France est un pays mineur.
Pourtant, la France est riche de cette diversité qui fait que l'Anjou n'est pas le Dauphiné et que l'Artois n'est pas le Périgord. Elle vit de ces terroirs humains aussi bien que géographiques. Et il ne s'agit là ni d'identitarisme ethnocentré ni de régionalisme folklorique. On ne joue pas à parler catalan ou à perpétuer le souvenir des traditions ch'tis.
On le fait parce qu'on y trouve une dignité qui est celle d'un humain conscient de toutes les dimensions de son identité. Mais Paris, ce "Paris" qui symbolise à la fois la puissance publique et les élites, au lieu de cultiver cette diversité nationale qui a fait la grandeur de la France dans la richesse de ses différences, tel que le célébrait la Fête de la Fédération du 14 juillet 1790, a systématiquement gommé ou éradiqué cette plus value française que constituait la possibilité de crier "Vive la République" en breton, en corse, en alsacien, en basque ou en occitan, cette possibilité de vivre dans un paysage identifié, dans un environnement culturel foisonnant.
Certes, si cela avait au moins permis de sauver la patrie en danger! Même pas! Car l'idéal de cette société de liberté, d'égalité et de fraternité censée justifier la virtualisation des identités françaises est aujourd'hui foulé aux pieds par la crise du politique, le renoncement à toute émancipation véritable et les certitudes d'experts occupés à développer un village mondial indifférencié où circuleront des produits standardisés. La télévision et la société de consommation sont en train de détruire cette diversité française bien plus sûrement que ne le firent les injonctions à parler Français des instituteurs de la IIIème République. "Défense de parler flamand et de cracher par terre" pouvait-on lire dans les cours de récré du Nord. Du coup on ne parle plus flamand mais on crache sur la France. Avant que You tube et le selfie généralisé n'achèvent le travail.
Et cependant, dans cette France aux paysages sublimes, cette France dont on nous dit, cette année encore, que 84 millions d'étrangers sont venus la visiter, on sent, bien sûr, de l'inquiétude, mais on sent surtout une force de volonté inaltérable à mille lieues de la résignation de ces élites nationales qui ont décrété que la France est un pays mineur. Dans chaque département, dans chaque contrée, on trouve des paysans qui s'organisent pour proposer des produits authentiques loin des circuits de la grande distribution, des entrepreneurs qui perpétuent malgré les délocalisations et la concurrence déloyale un savoir professionnel de qualité, des énergies prêtes à s'exprimer car elles s'appuient sur une mémoire transmise et la conscience de ce que l'on est. Ce ne sont pas les identités françaises qui menacent l'unité de la France, c'est la disparition du ciment qui faisait de ces identités l'édifice admirable qu'est une grande Nation.
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/08/16/31003-20140816ARTFIG00002-natacha-polony-qu-est-ce-que-paris-a-fait-de-la-france.php
avec un teeshirt et mention: putain con
est le dos d'une personne très célèbre!!!
Si, si!
Pas la peine, je vous dirai pas qui c'est, na!
Boudu! ……mieux que dire Putaing cong!
(mais, un toulousain de naissance qui ne dit pas: putaing cong est un toulousain constipé!)
Le plus souvent, boudu! indique un certain étonnement
Le sens varie en fonction de l'intonation utilisée…
Parfois, on dit Boudu en début de phrase et on finit pas hého! ou éoh…
Bref, écrivez-le comme vous voulez mais d'abord la lettre é et aussitôt le son o
Le foie gras se consomme de préférence en début de repas, moment où vos papilles gustatives sont les plus disposées.
1 - Afin d'exhaler tous les parfums subtils et les saveurs délicates du foie gras, il est recommandé de le laisser 10 à 20 minutes à température ambiante avant dégustation. Trop froid, il perd beaucoup de son fondant et de ses arômes.
2 - Pour conserver toute la finesse de sa texture, le foie gras doit être délicatement tranché au dernier moment avec une lame de couteau très fine, sans dent, passée sous l'eau chaude.
Entre chaque tranche, trempez la lame du couteau et essuyez-la.
3 - Le foie gras doit être servi sur des assiettes préalablement refroidies.
Pour les proportions, en entrée, prévoir environ 50 à 70 g par personne et 100 à 130 g en plat principal.
Le pain
Pour pouvoir apprécier tout le fondant et l'arôme du foie gras, déposez-le, en toute simplicité sur du pain frais ou grillé : le pain de campagne frais ou légèrement grillé et les toasts de pain de mie sont à juste titre de grands classiques. Mais, sur un pain de seigle grillé, c'est magnifique.
Le vin
Peu de mets s'accordent aussi harmonieusement que le foie gras avec autant de crus différents. L'alliance du foie gras et d'un vin moelleux et liquoreux, pas glacé surtout, est exquise. Ne vous détournez pas d'un rouge épais et tanin, genre Cahors! et puis, avez-vous essayé un muscat "Thuilé": vous ne pourrez pas ne plus jamais penser "foie gras" sans boire avec ce bon vin apéritif.
i vous regardez très, très loin derrière, vint le Feu = Foyer = Cuisson = Cuisine.
Les hommes découvrent lentement la cuisine à travers les différentes possibilités de cuisson, ils fabriquent aussi des outils adaptés pour la cuisine (premières poteries tournées). Les repas se composaient d'animaux chassés: rhinocéros, bisons, sangliers, des restes de ces animaux étaient présents dans les grottes de Tautavel (66).
10.000 ans avant notre ère, naissait l'agriculture. Le blé, les lentilles, l'orge furent les premiers végétaux à être cultivés et les chèvres, moutons, bœufs et porcs ont été les premiers à être élevés. L'avènement de l'agriculture a aussi modifié l'acte du repas. Les hommes ne se déplacent plus pour chasser, ils vivent sous forme de petites communautés et les repas sont l'objet d'un travail collectif pour leur préparation et consommation, ce qui apporte une certaine cohésion sociale.
Passons vite sur les romains… ce sont eux qui ont commencé à fabriquer de la vaisselle en verre, tout de même… Ils mangeaient couchés, à plusieurs… Ils sont à l'origine du foie gras. Nous verrons plus loin.
Les gaulois sont réputés pour leurs charcuteries mais les pauvres mangent à même le sol, sur des peaux de bêtes. Par la suite vinrent les tables creusées qui leur servaient d'assiettes, puis les escabeaux.
Ils utilisaient aussi poteries, bronzes et cuivres chez les riches et le couteau est un objet personnel que l'on a sur soi. Déjà!
Chez les Gaulois, l'hospitalité était considérée comme un culte sacré: si bien que les gaulois qui rencontraient quelqu'un, proposaient d'entrer manger chez lui. S'il acceptait, il ne devait pas refuser de boire la cervoise avec son hôte. Les origines du moment de notre coutume, l'apéritif, seraient-elles là ?
Ils avaient des occasions de faire des banquets festifs: les fêtes du solstice d'été où il s'offraient des œufs, à l'hiver ils brûlaient des feux sur les collines. A l'année nouvelle, ils cueillaient le gui, ils faisaient un festin collectif où ils s'échangeaient des étrennes.
Bien, pour finir, voici une idée de la recette d'hydromel gaulois
Prenez de l'eau de source; ajoutez pour trois setiers d'eau, un setier de miel non écumé; mettez ce mélange dans des pots et faites-le remuer pendant cinq heures de suite par des jeunes enfants.
Laissez-le reposer à ciel découvert, pendant quarante jours et quarante nuits.
Le setier est une ancienne mesure de capacité, de valeur variable suivant les époques, les régions, et la nature des marchandises mesurées. Le mot provient du latin sextarius, qui veut dire sixième partie. Cela suppose des unités non attestées de respectivement 144 pouces cubes et 2 304 pouces cubes, soit un pied cube un tiers. Chopine et velte étaient les termes légaux.
Le mot setier fut parfois employé pour désigner la chopine de Paris de 24 pouces cubes, soit environ 476 millilitres. Ce mot setier fut aussi utilisé comme synonyme de la velte. Elle contenait 8 pintes de 48 pouces cubes chacune, soit environ 7,62 litres.
Le setier fut surtout une unité romaine de volume pour les liquides, donc également pour les boissons. Il valait environ 54 centilitres.
A vos calculettes pour réaliser cette ancienne recette!