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  • Basquaise au jambon de Bayonne et Espelette

    C'est exactement la même préparation que la piperade toulousaine, qui est un de nos plats emblématiques et que j'ai déjà mis sur ce blog; trouvez la recette avec la boîte à outils du blog.

    Quand tous les légumes sont cuits: tomates, aubergines, oignons, poivrons et juste avant de rajouter les deux œufs battus en omelette, rajoutez un hachis de jambon de Bayonne (une brunoise très fine); vous ajoutez vos œufs et vous cuisez en remuant tout pas plus de 3 minutes car vous devez “goûter“ le bon goût du jambon cru de Bayonne

    Pour l'Espelette, à vous de doser… quand à l'ail, c'est pareil, mais, franchement, plus vous mettez de gousses d'ail écrasé, plus votre piperade aura le goût de notre Sud-Ouest!

    Cette basquaise est faite pour la marier avec un bon poulet fermier de grain, rôti, genre poulet du  Gers, label Rouge surtout!

     

     

  • Marbré de foie gras de canard aux cèpes

    Pour 500 Grammes de foie gras de canard crû dénervé, il faut 1Kg de cèpes frais nettoyés.

    Faire sauter les cèpes coupés en lamelles dans de la graisse de canard,

    Les égoutter et réserver.

    Prendre une terrine allant au four, y poser un papier film (mais bon, les nitrates dans les films... pas pour moi... utilisez une crépinette... faites réserver par votre boucher, il sera bien heureux de vous passez commande)

    au fond qui déborde sur les côtés et commencez le montage de la terrine, en disposant en premier

    une couche de foie gras cru

    une couche de cèpes

    une couche de foie gras

    une couche de cèpes 

    puis une couche de foie gras

    et refermez le papier film de manière à emballer la terrine.

    Cuire au four à 160 ° au bain-marie, pendant 30 minutes.

    Sortir du four et presser la terrine. Mettre un poids de 1 kg sur une petite planchette, pendant 12 heures au froid.

    Service: tranchez à l'aide d'un couteau dont la lame aura trempé dans de l'eau bouillante)

    Et servir avec du pain de campagne et de la fleur de sel.

     

  • Pour rester jeune, prenez de la glycine!

    Pour une fois, une recherche très sophistiquée débouche sur une lueur d’espoir que n’importe qui peut partager.

    Par Jacques Henry.

    La quête de l’éternité n’en finit pas de préoccuper les scientifiques et c’est bien normal car celui qui trouvera le moyen de prévenir le vieillissement inexorable de notre corps aura touché le gros jackpot. Les travaux vont un peu dans toutes les directions et c’est bien normal aussi car les causes du vieillissement sont multiples. On a identifié le raccourcissement des télomères, ces petits morceaux d’ADN qui se trouvent à chaque extrémité des chromosomes, un peu comme les ficelles au bout d’un bon saucisson à cuire de la bonne ville de Lyon. On a accusé l’augmentation d’espèces chimiques oxydées contribuant à endommager les membranes cellulaires avec un déficit en équipement enzymatique permettant de les éliminer qui apparaît avec la vieillesse. On a également identifié une autre cause précipitant la mort des cellules, un affaiblissement de la capacité des mitochondries, ces petites centrales électriques de la cellule, à fournir de leur énergie aux cellules. Enfin, on a accusé l’accumulation de mutations au cours de la vie, c’est-à-dire au cours du renouvellement de notre stock de cellules, mutations agissant dans tous les sens, y compris vers l’apparition de cancers.

    Pour tenter d’élucider l’énigme du vieillissement une équipe de biologistes de l’Université de Tsukuba à Ibaraki au Japon en liaison avec l’Institut Riken de la même ville a choisi une méthode différentielle astucieuse pour faire ressortir les différences entre des cellules "jeunes" et des cellules "vieilles". Il s’est agit d’étudier des lignées de fibroblastes établies à partir de jeunes sujets, y compris des fœtus, et de "vieux" sujets de 80 ans et plus. Le métabolisme énergétique général de huit lignées, 4 de chaque sorte, a été étudié en suivant la consommation d’oxygène des cellules car qui dit production d’énergie sous-entend consommation d’oxygène et dégagement de CO2. Dans les cellules de notre corps, ça marche comme dans une centrale électrique à charbon ou à gaz, un combustible comme du glucose est littéralement brûlé pour produire de l’ATP (adénosine-triphosphate) qui servira aux besoins en énergie de la cellule avec dégagement de CO2, celui-là même que l’on rejette en respirant.

    D’emblée les premières données ont été formelles: les "vieilles" cellules respirent beaucoup moins bien que leurs homologues "jeunes". En d’autres termes, elles consomment moins d’oxygène et par voie de conséquence elles vont finir par mourir par manque d’énergie avec toutes les conséquences que cette situation suppose. Que s’est-il donc passé dans la cellule pour en arriver à ce résultat? L’équipe dirigée par le Docteur Jun-Ichi Hayashi a cherché à identifier des différences dans les mutations de l’ADN des mitochondries affectant en particulier le système impliqué dans la détoxification et la neutralisation des espèces chimiques oxydées. Ce fut un coup d’épée dans l’eau: pas de différence notoire entre les "jeunes" et les "vieux", je parle, bien sûr, des fibroblastes en culture.

    L’idée inattendue du Docteur Hayashi fut de reprogrammer ces fibroblastes, en réalité de vulgaires cellules de la peau, en cellules souches multi-potentes. On sait le faire en introduisant des signaux dans la cellule à l’aide de virus porteurs de gènes qui réorientent les cellules, même âgées, en cellules embryonnaires. L’hypothèse était que si on programmait ensuite ces cellules multi-potentes pour qu’elles redeviennent des fibroblastes (on sait le faire aussi), elles devraient soit avoir gardé en mémoire leur "vieillesse" soit s’être refait une santé par ce processus. Si tel était le cas, il suffirait alors d’identifier les gènes (et l’expression de ces derniers) impliqués dans un tel artifice expérimental de rajeunissement pour avancer dans la compréhension du processus de vieillissement. Et le résultat de cette approche n’a pas du tout été celui qu’on attendait.

    D’abord le vieillissement ne provient pas d’un défaut (mutations) du matériel génétique propre aux mitochondries – ces petites entités sub-cellulaires possèdent en effet un ADN spécial différent de celui du noyau cellulaire – mais bien de mutations apparues dans l’ADN du noyau cellulaire. L’identification par différence des gènes moins bien exprimés dans les "vieilles" cellules a montré que la perturbation la plus spectaculaire se situait au niveau de deux activités enzymatiques régulant la production d’un amino-acide dans la mitochondrie et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit du membre le plus simple de cette famille de molécules essentielles à la vie, la glycine. Rien à voir avec l’arbuste grimpant du même nom et pour les aficionados de la chimie ça s’écrit NH2-CH2-COOH et ça s’appelle aussi acide amino-acétique.

    Cet amino-acide est impliqué dans de nombreux processus métaboliques et si sa synthèse continue vient à décliner en raison d’une déficience de l’expression de deux des enzymes clés impliqués dans cette synthèse, alors la cellule n’a plus qu’une seule issue, mourir faute d’énergie. Ces enzymes sont codés par l’ADN du noyau et le vieillissement des mitochondries ne provient donc pas de l’ADN mitochondrial mais bien de modifications de celui du noyau cellulaire. Ces gènes ont été identifiés par un artifice expérimental consistant à mesurer le niveau d’expression de ces derniers à un instant donné et en analysant les différences d’expression entre les fibroblastes " jeunes " et les fibroblastes "vieux". Ce ne fut pas une partie de plaisir puisque le travail consista à examiner l’expression de 27958 gènes nucléaires à l’aide de microarray (bio-puces en français)!

    Bref, il fallait une preuve ultime de l’implication de ces activités enzymatiques dans le vieillissement des mitochondries et ce fut très simple: réduire au silence l’expression des deux gènes identifiés, une manipulation maintenant communément utilisée en biologie moléculaire. L’équipe du Docteur Hayashi put ainsi faire vieillir prématurément des fibroblastes pourtant issus de fœtus ou de très jeunes enfants. Et si on donnait de la glycine à "manger" à ces fibroblastes dont ces gènes avaient été rendus silencieux, ils finissaient par s’habituer et rester "jeunes".

    Conclusion, gavez-vous de glycine, ça ne coûte pas cher, dans les 5 dollars le kilo, c’est disponible sur internet et ce n’est pas toxique! Pour une fois, une recherche très sophistiquée débouche sur une lueur d’espoir que n’importe qui peut partager. J’avoue que je suis moi-même surpris par le résultat final de ces travaux de grande qualité publiés dans Nature et disponibles pour les curieux ici.

    Source

    Note: j’ajouterai pour mes lecteurs insomniaques que la glycine (3 grammes le soir) améliore la qualité du sommeil et j’avoue aussi que je suis tenté d’essayer pour mieux dormir surtout si en prime je peux rester "jeune"!

    Contrepoint.org

     

    Apports alimentaires et quantités associées

    La glycine est présente dans la viande, les produits laitiers, les cacahuètes, les amandes, la levure de boulangerie ou encore le poisson et certains fruits et les fèves. Elle doit être consommée entre 500 et 2000 mg par jour mais nous venons de voir qu'il faut aller jusqu'à 3000 mg.

    Synthétisée par l'organisme, la glycine est essentielle pour le fonctionnement du cerveau, mais également des muscles, de l'estomac et de la prostate.

    Les quantités synthétisées par notre organisme étant insuffisante pour assurer toutes ses fonctions, il est recommandé d'en consommer entre 500 et 2000 mg par jour.

    La Glycine à la dose de 6 g chez les hommes d'âge moyen, augmente la production d'hormone de croissance sans affecter les autres hormones.

    D'autres infos sur cette page de mon site

    http://www.biotine-sep.com/nonessentiels/index.html

  • 21 juin 2015 Journée Mondiale de la Sclérose Latérale Amyotrophique

    21 juin 2015

    Journée Mondiale de la Sclérose Latérale Amyotrophique

    Bien peu de monde connaît la SLA, quelques uns ont entendu parler de la maladie de Charcot... il s'agit d'une seule et même maladie, très invalidante et pour laquelle la recherche est encore balbutiante.

    La journée du 21 juin a été choisie car elle est la plus longue de l'année, espérance d'une prolongation de vie pour les personnes atteintes par cette affection.

    La maladie de Charcot

    La SLA est une maladie dégénérative non contagieuse dont on ne connaît pas précisément l'origine et pour laquelle aucun traitement réellement convaincant n'a pour le moment été mis au point. Elle a été identifié vers 1880 par le Professeur Jean Martin Charcot (photo), le père de la neurologie moderne.

    Les trois lettres SLA ont une signification précise qui permet de mieux comprendre ce qu'est cette maladie :

    • Le S pour "sclérose" correspond à un durcissement,

    • Le L pour "latérale" car elle s'attaque au côté de la colonne vertébrale,

    • Le A final de "amyotrophique" indique une privation de nutrition des muscles.

    Un site à visiter: www.arsla-asso.com

     

    Le jour où le spécialiste nous à dit, à ma fille et moi, que j'étais atteinte de la SEP-PP (progressive primaire), je suis sortie du bureau de ce dernier en disant à ma fille: "on a fait avec ta myopathie, on fera avec ma sep. Nous avons beaucoup de chance, au moins ce n'est pas la SLA! Oui, nous avons vraiment de la chance!"

    Comme vous le voyez en visitant leur site, j'ai véritablement beaucoup de chance!