Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • Journées nationales de l’archéologie, programme à Toulouse

    Journées nationales de l’archéologie 2015 au Musée Saint-Raymond de Toulouse : le programme.

    Les 19, 20 et 21 juin s’ouvre la 6ème édition des Journées Nationales de l’Archéologie. L’événement, relayé à Toulouse et partout en France, a pour but de familiariser le grand public avec les multiples aspects de l’archéologie.

     Le musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse, y participe en proposant non seulement la gratuité sur ses collections permanentes et l’exposition temporaire Dans l’œil du viseur, La photo révèle l’archéo , mais également une conférence L’archéologie en photographie à Toulouse et un circuit découverte original Sur les traces du rempart romain de Toulouse.

    Focus sur la documentation ancienne

     Cette conférence gratuite du samedi 20 juin à 14 h 30, en lien direct avec l’exposition temporaire sera animée par une de ses commissaires d’exposition, Émilie Trébuchet, .

    Circuit découverte Sur les traces du rempart romain de Toulouse

    Le musée Saint-Raymond vous propose de découvrir le rempart de Toulouse dans un cadre privilégié le dimanche 21 juin de 14 h à 16 h 30 (réservation obligatoire ; 3 €).

    La visite commencera au musée afin de mettre les explorateurs d’un jour dans le contexte historique de ces remparts, notamment grâce à diverses maquettes.

    Image: amphithéâtre romain

    Amphitheatre%20Romain.jpg

     

     

     

     

    Ensuite il s’agit d’aller découvrir deux vestiges du rempart qui normalement ne sont pas accessible au public. Le parcours sera animé par Lydia Mouysset, responsable du service des publics au musée Saint-Raymond, et exceptionnellement par Pierre Pisani, responsable du service archéologique de Toulouse métropole, qui enrichira la visite des découvertes les plus récentes faites sur le rempart. La visite sera aussi l’occasion d’aborder la question de la conservation du patrimoine archéologique et de ses enjeux.

     

  • Tarte au Roquefort à l'ancienne et revisitée

    Ingrédients pour 6 personnes :

    300 g de Roquefort et 200 g de fromage blanc ou faisselle égouttée ou 40 cl de crème fraîche liquide.

    4 œufs, 1 pâte brisée, sel et poivre

    Faites chauffer le four; beurrez le moule et chemisez à la farine; tapotez le moule pour sortir la farine en trop.

    Écrasez le Roquefort et le mélange avec les œufs battus. Ajoutez de la crème liquide ou du fromage frais épais et salez et poivrez abondamment. Vous pouvez rajouter de la moutarde très forte dans le mélange, de la ciboulette, de la coriandre moulue.

    Autre possibilité nouvelle cuisine, de mélange; l'appareil, faites sauter une poignée de graines de moutarde dans une poêle pour renforcer le goût avec la ciboule tranchée fine ou une échalote en brunoise, ou du gingembre pour maki au vinaigre mais bien essoré; ou bien, des pignons de pin, ou des noisettes ou noix cassées en petits cubes, des graines de pavot, de lin, de courge, de sésame…...

    Étendre ce mélange sur la pâte et faites cuire 30 minutes au four à 180°C.

    Saupoudrez de germes de blé pour les fous de diététiques avant de servir chaud ou tiède.

    Pour un plat complet, rajoutez de fines tranches de jambon de Bayonne ou du saumon fumé, des tomates-cerises ou des œufs durs et/ou de la roquette ou du pissenlit en salade.

     

  • Ne lui dites pas qu'elle met de la graisse de canard partout… mais:

    Le gras de canard est-il préférable pour la cuisson?

    La composition du gras de canard se rapproche de celle de l’huile d’olive, sans toutefois l’égaler. Le gras de canard est considéré comme un bon gras,  bien qu’il ne contienne pas autant d’acides gras mono-insaturés que l’huile d’olive.

    En comparaison, le gras de canard contient 49 % d’acides gras mono-insaturés, l’huile d’olive en fournit 74 % et le beurre seulement 26 %.

    De plus, le gras de canard possède une teneur en acides gras saturés beaucoup plus élevée que l’huile d’olive (33 % contre 13 %), mais plus faible que le beurre (33 % contre 63 %). Consommé à l’occasion, le gras de canard peut être une solution de rechange intéressante pour donner une saveur particulière aux aliments.

    Cependant, il importe de retenir que le gras de canard, tout comme les autres gras, doit être consommé avec modération.

    Répartition de l'apport énergétique

    Valeurs nutritionnelles pour une portion de 100 g de graisse

    Energie (kCal)   883 kCal 

    Protéines   0 g 

    Lipides    99.8 g 

    Glucides    0 g 

    Fibres   0 g 

    Eau  0.2 g 

    Alcool  0 g 

    Cendres  0.0002 g 

    Vitamines et assimilés 

    Minéraux et oligo-éléments 

    Autres constituants

    Et alors:

    POURQUOI METTRE LE CANARD AU MENU?

    Pour changer un peu du poulet et parce que sa chair est bien goûteuse.

    Sa graisse, qui est riche en acides gras mono-insaturés, constitue une bonne solution de rechange au beurre et aux gras trans.

    Il est délicieux cuit avec des olives ou accompagné d’une sauce aux fruits acides.

    Sa chair est riche en gras mono-insaturés qui pourraient contribuer à la prévention des troubles cardiovasculaires et du diabète.

    Savoureuse, la chair de canard est riche en acides gras mono-insaturés, qui lui confèrent des avantages particuliers pour la santé en comparaison aux autres gras d’origine animale. Elle contient aussi de nombreux autres nutriments qui sont essentiels au maintien de la santé. De par sa teneur élevée en acides gras mono-insaturés, le gras de canard est parfois même comparé à l’huile d’olive. Mais attention, le canard est aussi considéré comme une viande grasse.

     

    Que vaut une "portion" de canard?

    Poids/volume

    Chair de canard domestique

    rôtie (sans peau),
    100 g

    Gras de canard,
    15 ml (13 g)

    Calories

    201

    117

    Protéines

    23,5 g

    0,0 g

    Glucides

    0,0 g

    0,0 g

    Lipides

    11,2 g

    13,0 g

    - Acides gras saturés

    4,2 g

    4,3 g

    - Acides gras monoinsaturés

    3,7 g

    6,4 g

    - Acides gras polyinsaturés

    1,4 g

    1,7 g

    Cholestérol

    89 mg

    100 mg

    Fibres alimentaires

    0,0 g

    0,0 g

    Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2005.

    Nous verrons dans une autre note quels sont les autres nutriments les plus importants du canard?

     

     

  • Après 65 ans, on cogite mieux quand on a beaucoup d'oméga-3

    Les personnes âgées qui ont le plus d'acides gras oméga-3 dans le sang raisonnent et analysent mieux.

    Une nouvelle étude parue dans la revue Frontiers in Aging Neuroscience rapporte que consommer plus d’acides gras oméga-3 présents dans des aliments d'origine végétale (noix, graines de lin, huiles de colza...) et, sous la forme de longues chaînes (PA, DHA, DPA) dans de nombreux poissons, seraient bénéfiques pour le cerveau des personnes âgées à risque de développer la maladie d’Alzheimer. Leur consommation permettrait d’améliorer la flexibilité cognitive en agissant sur une zone spécifique du cerveau, le cortex cingulaire antérieur.

    La flexibilité cognitive fait partie des fonctions exécutives qui consistent en la planification et l’exécution des comportements orientés vers un but, le raisonnement abstrait et le jugement. "Plus récemment, les fonctions exécutives ont été définies comme l’efficacité avec laquelle un individu applique ses connaissances pour faire face à la vie quotidienne" dit l’article. La flexibilité cognitive représente la capacité d’adaptation à de nouvelles exigences ou règles.

    "L’alimentation et les nombreuses substances bioactives présentes dans les aliments représentent une nouvelle cible d’intervention pour favoriser un vieillissement sain du cerveau. Définir les mécanismes précis par lesquels l’alimentation peut influencer la santé du cerveau est une première étape pour développer des stratégies alimentaires efficaces contre le vieillissement du cerveau" écrivent les auteurs.

    De nombreuses études ont montré que les acides gras oméga-3 avaient des effets bénéfiques sur le vieillissement cognitif. En particulier, ils ont été directement liés à de meilleures performances sur des tâches impliquant la flexibilité cognitive.

    Ces acides gras polyinsaturés à longue chaine sont des composants structurels des membranes neuronales et pourraient avoir des propriétés neuro-protectives par des voies anti-inflammatoires, anti-oxydantes ou du métabolisme énergétique. Cependant, les régions du cerveau sur lesquelles les omega-3 agissent sont inconnues.

    Les chercheurs ont étudié 40 adultes, âgés de 65 à 75 ans, en bonne santé mentale mais porteurs de l’allèle e4 de l’apolipoprotéine, facteur de risque génétique de la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs ont analysé la relation entre les concentrations plasmatiques en oméga-3, les résultats des tests de flexibilité cognitive et le volume de matière grise dans une région spécifique du cerveau, impliquée dans la flexibilité cognitive, le cortex cingulaire antérieur.

    Les résultats montrent que ceux qui consomment le plus d’acides gras oméga-3 présents dans le poisson - acide eicosapentaénoïque (EPA) et acide docosahexaénoïque (DHA) – obtiennent de meilleurs résultats aux tests qui évaluent la flexibilité cognitive, c’est-à-dire la capacité à passer d’une tâche mentale à l’autre. Ces participants présentaient également un plus grand cortex cingulaire antérieur.

    "Il se pourrait que la consommation d’acides gras oméga-3 améliore la flexibilité cognitive en augmentant la taille du cortex cingulaire antérieur" disent les auteurs.

    "Les recherches récentes suggèrent qu’il existe un lien entre les carences nutritionnelles et l’incidence à la fois de la détérioration cognitive et des troubles neuro-dégénératifs comme la maladie d’Alzheimer" dit Aron Barbey, auteur de l’étude. "Nos résultats viennent s’ajouter aux preuves déjà existantes qu’une alimentation optimale aide à préserver la fonction cognitive, ralentir la progression du vieillissement et réduire l’incidence de maladies invalidantes chez les personnes âgées".

    "L’étude a porté sur des domaines de la fonction cérébrale parfois négligés dans la recherche sur le vieillissement" explique Marta Zamroziewicz, co-auteure de l’étude. "Baucoup de travaux sur le vieillissement cognitif se concentrent sur la mémoire mais en fait il a été démontré que la flexibilité cognitive et d’autres fonctions exécutives prédisent mieux le fonctionnement quotidien que la mémoire ne le fait elle-même".

    "Ces fonctions ont tendance à décliner plus tôt que d’autres fonctions cognitives au cours du vieillissement" disent les auteurs.

    Source

    Marta Zamroziewicz et al. Anterior cingulate cortex mediates the relationship between O3PUFAs and executive functions in APOE e4 carriers. Front. Aging Neurosci., 21 May 2015

    __________________________________

    Moins de risque cardiovasculaire avec les oméga-3 du poisson

    EPA et DHA limiteraient le risque de maladies cardiovasculaires selon une nouvelle étude de cohorte.

    Les personnes qui consomment le plus d’acides gras oméga-3 provenant de produits de la mer auraient moins de risque de développer des maladies cardiovasculaires. Voici la conclusion d’une petite étude de cohorte américaine qui paraît dans Journal of the American Heart Association.

    Les oméga-3 et les oméga-6 sont des acides gras polyinsaturés. L’acide alpha-linolénique est le chef de file des oméga-3; il présent dans les végétaux, les graines (lin, chia, noix), et certaines huiles végétales (colza, lin, cameline). Il donne naissance à des oméga-3 à longues chaînes : l’EPA (acide eicosapentaénoïque) et le DHA (acide docosahexaénoïque), que nous savons synthétiser, mais que l'on peut se procurer aussi en grandes quantités dans le poisson et les produits de la mer qui ont réalisé cette synthèse. L'acide linoléique est le chef de file des oméga-6. On le trouve aussi dans les végétaux et certaines huiles (tournesol, maÏs, pépins de raisin). Il donne naissance à des oméga-6 à longues chaînes comme l'acide arachidonique.

    Des chercheurs ont utilisé une cohorte de 2 837 adultes américains dont l’âge moyen était de 61 ans ½. Il y avait des proportions similaires de blancs (724), noirs (697), hispaniques (705) et personnes d'origine asiatique (711). 46,8 % étaient des hommes. Les chercheurs ont mesuré les acides gras polyinsaturés dans le sang, au départ de l’étude (2000-2002), et par un questionnaire alimentaire. Les événements cardiovasculaires, à savoir crises cardiaques et AVC (accidents cardiovasculaires cérébraux), ont été mesurés en 2010. En effet, certains essais cliniques ont suggéré que les compléments d’huile de poisson n’apportaient pas de bénéfices aux patients à haut risque cardiovasculaire ; les chercheurs ont donc voulu étudier le lien entre les oméga-3 et oméga-6 et l'incidence de maladies cardiovasculaires.

    Résultats: Il y a eu 189 événements cardiovasculaires. L’EPA et le DHA étaient inversement associés avec l’incidence de maladies cardiovasculaires : le risque était réduit de 51 % chez le quart de participants qui avait le plus d’EPA et de 61 % chez ceux qui avaient le plus de DHA, par rapport au quart qui en consommaient le moins. EPA et DHA étaient aussi inversement associés avec des marqueurs de l’inflammation. Les DPA (des acides gras oméga-3 dérivés du métabolisme endogène) étaient aussi inversement associés avec les incidents cardiovasculaires chez les blancs et les personnes d’origine asiatique, mais pas chez les autres. Il n’y avait pas d’association entre les maladies cardiovasculaires et l’acide alpha-linolénique ou les oméga-6. Les questionnaires alimentaires et les dosages sanguins donnaient des résultats comparables.

    Plusieurs mécanismes pourraient expliquer les bénéfices des EPA et DHA pour les fonctions cardiaque et endothéliale. Les oméga-3 pourraient modifier la fluidité des membranes cellulaires, contrôler la transcription de gènes et servir de précurseurs pour des molécules aux propriétés anti-inflammatoires.

    Par conséquent, dans cette étude, les acides gras oméga-3 provenant de produits de la mer, mais pas ceux dérivés de plantes ni les oméga-6, sont associés à une diminution de l’incidence des maladies cardiovasculaires. Il s'agit d'une étude de cohorte qui n'est donc pas conçue pour établir une relation de cause à effet. D'autres études, d'intervention cette fois comme l'étude de Lyon, ont conclu au rôle préventif de l'acide alpha-linolénique, qui est consommé en grande quantité dans le régime méditerranéen traditionnel.

    Source

    de Oliveira Otto MC, Wu JH, Baylin A, Vaidya D, Rich SS, Tsai MY, Jacobs DR, Mozaffarian D. Circulating and Dietary Omega-3 and Omega-6 Polyunsaturated Fatty Acids and Incidence of CVD in the Multi-Ethnic Study of Atherosclerosis. J Am Heart Assoc. 2013 Dec 18;2(6):e000506. doi: 10.1161/JAHA.113.000506.

     

     Il y a quelques bonnes recettes de poisson sur ce blog!