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  • Spécial pour mon ami Yoshi

    Un article d'un sommelier français

     

    La démonstration Vinexpo

     En 2015, une formation à la dégustation du saké était proposée à Vinexpo. Était-ce une provocation dans ce salon du vin ? Non, parce que le vin et le saké ne sont pas concurrents. Une formation à la dégustation des sodas ou de la bière aurait été beaucoup plus provocatrice. On lit ici et là que le saké est un vin de riz. Rien n’est plus faux. Le riz est une céréale, quand le raisin est un fruit. Le raisin fermente de lui-même, quand le riz doit être étuvé pour pouvoir fermenter. Dans sa méthode de fabrication, le saké s’apparente plutôt à la bière, issue de la fermentation céréalière. Le saké est donc plutôt une bière de riz.

    Devant nous, six verres à vin. À la tribune, six maîtres saké, venus présenter leurs produits. Plus deux Français, parlant japonais, pour traduire en anglais leurs propos. Des serveurs nous présentent les bouteilles avant chaque dégustation. Les étiquettes sont belles. J’ignore si elles sont faites pour cela, mais la calligraphie nippone est, en elle-même, esthétique. La dégustation se poursuit pendant deux heures, où nous avons à la fois un enseignement théorique sur le saké et un apprentissage de la manipulation du goût du saké.

     

    C’est là que surgit le premier hiatus culturel. Nous dégustons le saké dans des verres à vin, alors que normalement il se déguste dans des coupes en porcelaine. Est-ce que procéder ainsi nuit à ses qualités organoleptiques ? Je l’ignore. Surtout, nous dégustons le saké comme du vin. Sa robe, ses arômes de nez et de bouche. Nous appliquons à un produit étranger à notre culture les normes culturelles qui nous sont propres. Est-ce la meilleure façon de comprendre le saké ?

     

    Le mur du saké

     

    L’un des sakés qui nous sont proposés n’est pas filtré. Ce trouble de la boisson illustre bien le mur culturel auquel nous sommes confrontés. Dans le saké nous recherchons les plaisirs du vin, car ces codes nous sont connus, étant ceux de notre culture et de notre environnement familial. Nous plaquons notre identité culturelle sur une boisson qui n’est ni inférieure ni supérieure au vin, mais qui est autre. Il faut boire le saké pour du saké, non pour du vin qui serait fait avec du riz. Plus nous dégustons, plus nous sentons que quelque chose nous échappe. Entre le saké et nous, se dresse un mur culturel. Il y a un monde de civilisation que nous ne pouvons pas réellement connaître. Nous abordons le saké avec nos mots et nos schémas mentaux. Bien sûr, nous pouvons nous en dépouiller, nous pouvons faire l’effort de nous glisser dans les vêtements japonais pour appréhender de l’intérieur, et donc de façon réelle, la spécificité de cette boisson. Mais c’est d’une part loin d’être facile, et d’autre part il y faut beaucoup de temps. Appréhender cette autre culture suppose une désassimilation de la nôtre pour intégrer la culture de l’autre. Les sakés alignés dans leur verre présentent des caractéristiques différentes que nous pouvons percevoir et distinguer. Celui-ci est plus clair, celui-là plus sombre. Dewazakur sent les fleurs, il me rappelle la douce senteur des cerisiers épanouis dans les parcs printaniers. Dasai 23 est poli à 23%. C’est unique et très fin. Dans chaque verre, je sais que se glisse la saveur umami, “savoureux”, cette saveur que les Japonais distinguent en plus de nos acide, sucré, salé et amer. Cet umami qui se retrouve souvent dans la cuisine nippone, notamment le tofu, ainsi que les sushis. Je sais que l’umami existe, il est le fruit du glutamate, donc je peux le percevoir. Comment reconnaître une saveur dont on ignore l’existence ? Encore, et toujours, ce mur de l’altérité culturelle.

    Le goût de l’autre

    Le goût du saké, c’est le goût de l’autre. On peut l’aimer, mais on ne peut pas le comprendre. Nous autres, Européens, même avec le temps, même avec l’aide de l’éternité, nous ne pourrons pas pénétrer pleinement dans le goût du saké et en apprécier totalement toute la plénitude. Et nos amis japonais, comment peuvent-ils comprendre le vin ? Si nous nous heurtons avec tant d’insistance contre ce mur culturel, sur cette altérité indépassable qui se dresse entre nous et les autres, comment les autres peuvent-ils nous percevoir et nous comprendre ? Comment être certain que ce Chablis ou ce Pomerol est compris, au sens plénier, prendre avec, de la même façon par le palais français et le palais nippon ? L’alimentation de terroir approfondit les distinctions culturelles et les dissociations de civilisation. Elle ne bâtit pas des murs, mais elle révèle les réalités existantes. Ce n’est pas parce que l’on se rend compte que l’on ne pourra jamais comprendre pleinement l’autre que l’on va le rejeter ou s’en défier. Au contraire. C’est parce que l’autre est différent qu’il est attirant, et donc que l’on est amené à aller vers lui. C’est parce que le saké n’est pas du vin que l’on cherche à en boire et à mieux le connaître, même si l’on sait que l’on ne pourra jamais complètement surmonter le mur culturel. Ce qui attire dans l’autre, c’est son altérité. Si l’autre était similaire à nous-mêmes, il n’aurait aucun intérêt et nous nous détacherions de lui. C’est pour cela que l’alimentation de terroir a l’avenir devant elle ; cette alimentation qui a la saveur de la terre qui l’a produite et de la culture qui l’a fait naître.

    La saveur culturelle

    C’est tout l’inverse de l’alimentation de série qui fabrique des goûts stéréotypés et unifiés. Des goûts, généralement sucrés, qui peuvent être appréciés partout dans le monde, à Tokyo comme dans le Lubéron. Mais si je peux ne pas aimer la saveur du saké, en revanche je ne peux pas être indifférent à la charge culturelle qu’il diffuse. Dans ce verre de Dasai, il y a plus que du saké et de l’umami. Il y a le mont Fuji et l’insularité, les rizières et les maisons de bois de Kyoto, et Shusaku Endo et sa littérature. C’est la sixième saveur, la saveur culturelle. La plus belle, la plus profonde, la plus recherchée et la plus dense. L’alimentation de terroir est l’unique à transmettre cette saveur de la culture. Et plus l’autre est autre, plus il est différent, plus la saveur culturelle est grande. Il peut même arriver que nous soyons incapables de reconnaître le savoureux et l’amertume, tant le culturel a pris le pas sur toutes les autres saveurs. N’est-ce pas dans cette sensation gustative, fruit tant de l’imagination que du savoir, que nous aimons nous nimber et nous ensevelir ? Dans cet intense plaisir culturel de l’autre en tant qu’autre, dans ce qu’il a de plus haut et de plus grand, de plus profond et de plus dense ? Cette saveur culturelle que l’on peut rechercher des années avant de la percevoir. C’est la sixième saveur qui, pour nous Européens est si présente dans le saké. Et c’est aussi, sûrement, celle-ci que les Japonais recherchent dans nos vins. Cette saveur culturelle qui se manifeste dans nos paysages et nos monuments historiques, et qui contribue, par leur présence et leur histoire, à donner toute la grandeur et la richesse du terroir français.

     Non, déguster un saké n’est pas complètement un échec, si nous sommes capables d’y percevoir non pas la plénitude de l’umami, mais la dilatation de la culture.

    www.contrepoint.org

  • Salade de printemps et d'été

    Elle n'a d'autres nom que: salade aux patates-asperges

    Pour environ 4 personnes

    250 g de carottes nouvelles, 250 g de haricots, 500 g d'asperges, 250 g de petits pois (surgelés) 250 g de pommes de terre, 1 bol de mayonnaise maison, sel, poivre, 2 ou 3 œufs durs

    Pelez et détaillez en rondelles ou tronçons les légumes, salez le tout et faites cuire dans de l'eau qui couvre à peine les légumes en commençant par les pommes de terre qui cuisent plus longtemps, puis les carottes et haricots verts, puis les asperges uniquement coupées en deux;  ajoutez les petits pois 10 m' avant d'éteindre le feu.

    Portez attention aux pointes d'asperges pour ne pas qu'elles s'émiettent. Cuisez les à part si nécessaire. Ou glissez-les quelques minutes dans l'eau de cuisson des œufs durs qui, eux, doivent cuire au moins  10-12 m“ à feu vif et bien sûr, écalez-les à l'eau froide.

    Vous faites cuire à feu moyen en casserole ou vous faites cuire en cocotte-vapeur 10 m' durant au chuchotement de la soupape, avec 75 cl d'eau.

    Passez sous l'eau froide et laissez refroidir sans tourner les légumes, ils pourraient s'écraser mais en prenant soin de récupérer les tronçons d'asperges qui seront disposés différemment pour la déco.

    Faites une mayonnaise maison:

    Suivez bien mes indications pour être sûr-e de ne pas rater votre mayonnaise. En plus de 55 ans, je n'ai raté que 2 fois ma mayonnaise: une fois quand j'avais 10 ans et c'était ma première, une fois à 21 ans quand je m'amusais avec mes amis dans la cuisine et que l'on se faisait des blagues durant le temps où je la battais!

    1 cuillère à café moutarde maison, 1 gousse d'ail écrasé, 1 jaune œuf cru, huile d'olive et vinaigre; Mettez la moutarde au fond d'un bol avec le jaune d'œuf et battez à la fourchette durant 3 m“ avant d'ajouter une demi-cuillerée d'huile d'olive et battez encore à la fourchette longtemps pour que la mayonnaise démarre bien puis ajoutez l'huile en un minuscule filet et battez, battez très longtemps, quand vous avez mis l'huile dont vous aviez besoins, ne cessez pas de battre votre moutarde durant deux minutes après avoir arrêté l'arrosage de l'huile, votre mayonnaise restera ainsi très ferme.

    Versez ensuite une cuillère de vinaigre bouillant et mélangez encore 2 m' (le vinaigre vous permettra de conserver votre mayonnaise au réfrigérateur au moins 4 à 5 jours). Rajoutez une ou deux gousses d'ail pressé en mélangeant.

    Rajoutez en dernier et délicatement, les pointes d'asperges à peine cuites. Mélangez la moutarde délicatement toujours aux légumes cuits.

    Disposez en un dôme dans un plat creux de service, disposez les asperges le long du dôme, décorez de tranches d'œufs durs et saupoudrez de germes de blé et/ou de persil haché.

     

  • Faites passer sur tous les réseaux sociaux. Merci!

    Bonjour

    Depuis plusieurs semaines il est impossible d'avoir un transport Mobibus sur l'agglomération toulousaine, puisqu'il faut appeler très précisément et très exactement 7 jours avant. Ce qui n'était pas le cas il y a plus d'un an.

    Donc, que cela nous plaise ou pas, j'ai été obligée de me plier aux diktats des uns et des autres; Ce matin du 24/06, à 9 h 15, après 20 m“ environ d'attente, j'ai demandé un transport pour le mercredi 1er juillet à 19h pour aller au restaurant, chose que nous n'avons pu faire ma fille et moi depuis presque un an!

    ….. et pour m'entendre dire que bien que j'ai pris soin d'avoir respecté ce foutu délai de 7 jours, nous étions placées en liste d'attente….

    Dans ce cas, on fait comment pour réserver au restaurant? Nous sommes deux personnes de la même famille, titulaires toutes les deux de la carte invalidité à 80% et nous avons autant de droits que ceux qui prennent le Mobibus pour aller travailler et qui, semblent-t-il, ont la priorité…. de quel droit? je paie des cotisations de S.S. depuis 52 ans dont 33  au RSI et j'estime que j'ai autant de droits que ceux qui vont chez les patrons.

     Je tiens à vous informer que j'ai décidé de porter plainte contre qui de droit, à la fois au tribunal administratif pour la territorialité et la société qui a obtenu le marché, si notre transport n'est pas réalisé dans de bonnes conditions et si le service ne revient pas à la normale comme il y a un an.

    Je possède de nombreux courriers et e-mail de personnes diverses à qui j'avais demandé de se pencher sur notre problème, (le nôtre et toutes les personnes handicapées de la région toulousaine) dans la même situation que nous.

    J'ai donc suffisamment de preuves pour ester en justice. Sans parler des médias nationaux et locaux qui se feront une joie d'en parler dans leur 20H ou dans leurs colonnes. J'ai un petit peu l'habitude de passer dans les médias grâce à ma profession, croyez-moi. Il faut bien que cela soit la faute à quelqu'un puisque vous vous en foutez tous: la seule chose que je peux vous dire: j'ai été ce que vous êtes (en excellente santé durant 55 ans) et vous serez ce que je suis (car la roue tourne pour tout le monde!)….

    J'espère que vous saurez prendre en compte ce qui précède afin que mes futures prises d'action dans les médias n'éclaboussent trop les uns et les autres: il n'y a que comme cela que nous pouvons faire avancer les choses? Alors, je vais à l'esclandre… c'est tout à fait à la mode! D'ailleurs, pour commencer, j'en parle sur mes réseaux sociaux.

    Pas de salutations à ceux qui ne font pas leur travail ou n'ont pas de cœur: halte à hypocrisie!

    Courriel adressé à plusieurs -soit-disant- responsables

     

    J'aimerais que tous ceux qui lisent cette note la fassent passer dans tous les réseaux sociaux et je les en remercie par avance.

    Fin mars 2015, le mari de ma cousine est décédé... comme les sociétés de crémation étaient surchargées à cause des décès de la grippe, crémation et enterrement se sont faits en 5 jours au lieu de 2 à 3...

    Nous avons appelé que 5 jours avant et le transport a été refusé.... il n'y avait pas ce foutu délai de 7 jours! j'ai eu beau insister... rien n'y fit... est-ce normal?

    Pouvais-je dire à ma cousine qu'elle devait laisser  le corps de son mariau frigo 2 jours de plus? d'autant qu'il est décédé d'un cancer et elle a eu bien des mois de souffrance à gérer.... pour lui et pour leurs enfants et pour elle;

    J'ai connu ce cousin pendant qu'il était soldat durant la guerre de l'époque (dont le politiquement  correct interdit la référence), c'était en 1958, j'avais 8 ans,  jour horrifique à ma mémoire d'un enterrement ... bizarre boucle du destin.

    Un combattant pour la France.... belle récompense de donner ses fils à la France si, plus tard, elle s'en tape! que la guerre ait été injuste ou pas... (toutes les guerres sont injustes!)

    Mais, apparemment, l'injustice est une affaire récurrente; il y a des fonctionnaires qui prennent 400 000 € euros de taxi d'un côté, 70 000 de l'autre... Il y a, également, des ministres qui se promènent avec leurs gosses en avion gouvernemental pour assister à un match de foot...

    Ils remboursent? la belle affaire....

    la morale n'est pas et ne sera jamais sauve!

    et pour occuper le petit peuple saigné à blanc par les impôts, les taxes et les charges, faut lui donner des jeux (olympiques) faute de lui donner du pain!

    La morale ne sera jamais sauve! quels que soient les pans du drapeau tricolore qu'ils entourent leurs explications éhontées, médiocres et vaniteuses....

    MENTEURS HYPOCRITES!

    et, pendant qu'ils font leurs petites affaires immondes, scélérates et indécentes....

    les "sans-dents" crèvent chaque jour d'avantage... je les ai au téléphone 5 jours par semaine et c'est épouvantable! Heureusement que la vie m'a rendu, dès mes 8 ans très forte... très, très forte.

     

    Signé: LA SANS-DENTS, Mme Josyane JOYCE,

    voyante toulousaine, payant des cotisations au RSI depuis 32 ans (cotise toujours)

    et cotisante à la sécurité sociale de 1964 à 1983.

    Faites-passer, merci!

     

  • Harengs saur et pommes de terre en robe des champs

     

    Plat complet, très nourrissant que nous faisions souvent dans mon enfance, à Toulouse…. oui, c'est assez bon et pas cher... mais, pour trouver des harengs saurs.... c'est un peu duraille....

    Dessalage: poser les harengs dans une passoire au dessus d'un saladier plein d'eau; les harengs doivent baigner dans l'eau (ou du lait cru); laissez 24 h; soulevez la passoire, le sel est au fond de l'eau; trempez dans du lait, le hareng saur devient moëleux

    Par personne: 2 filets de harengs en saumure; une poignée d'olives noires ou vertes; une poignée de câpres salés; trois pommes de terre, ½ poivron rouge, jaune ou vert; 1 carotte; ½ oignon, herbes de persil, de ciboulette et/ou de basilic, 1 verre huile d'olive au thym, un morceau de chorizo piquant ou des piquillos (facultatif)

    Quelques heures à quelques jours avant, découpez le poivron en lanières et mettre dans un petit plat rectangulaire; rincez les filets de harengs à l'eau courante, épongez et disposez sur les lanières poivrons, les carottes en rondelles; ajoutez l'oignon en rondelle, les câpres rincés, les olives dénoyautées et coupées en 3 ou 4; arrosez abondamment d'huile d'olive au thym, ON NE SALE PAS. Rajoutez toutes les épices que vous aimez: gingembre, coriandre, poivre…

    Préparez le plat complet: pelez et faites cuire les pommes de terre entières et/ou pelées, coupées en 4 en cocote vapeur ou dans un litre d'eau bouillante. ON NE SALE PAS, laissez cuire 20 mn à l'eau ou 4 mn après rotation soupape.

    Egouttez les  pommes de terre, versez dans un saladier ou votre assiette en recoupant en petits morceaux; rajoutez les filets que vous coupez soit au ciseau à poisson soit découpés en morceaux de 2cm sur la planche; versez le poivron, l'oignon en rondelles et tous les ingrédients de la marinade; arrosez suffisamment de l'huile de marinade pour bien enrober les pommes de terre. Goûtez et rectifiez l'assaisonnement.

    Saupoudrez d'herbes fraîches ciselées: ciboulette, estragon, basilic…. vous pouvez rajouter une petite boîte de thon à l'huile ou servir accompagné de petites seiches grillées à la plancha. Se consomme tiède ou froid.