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  • Massacre à la tronçonneuse place Saint-Etienne

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    La ville de Toulouse a procédé hier à un élagage brutal de l'arbre tricentenaire, invoquant "des raisons de sécurité"

    C'est peut-être l'arbre le plus connu de Toulouse, l'un des plus vieux en tout cas. Planté en 1735, il aurait donc l'âge vénérable de 280 ans. Il se dressait devant la majestueuse cathédrale Saint-Étienne, un édifice millénaire qui vaut vraiment le coup d’œil, plusieurs époques donc beaucoup de mélanges architecturaux, et il y a même un orgue monumental accroché à une des parois.

    C'était un très bel arbre avec un enracinement imposant, une ombre fraîche et généreuse dont profitait une bande de jeunes collégiens. Une circonférence de 4,30 mètres à 1,40m de haut, mais la mesure est quelque peu faussée car la place a été réaménagée dans les années 90, et il semble que le niveau du sol ne soit plus le même qu’avant.

    Une cicatrice béante était ouverte sur un de ses flancs (souvenir douloureux des travaux de voirie?), il était, de plus, attaqué en maints endroits par un vilain champignon, mais même s’il avait perdu de sa superbe, il demeurait digne dans l’adversité, et offrant aux regards des toulousains un très beau départ de branches comme l'indique la photo.

    Hier après-midi, l'émotion était palpable au pied de la cathédrale Saint-Etienne, alors que les jardiniers de la Ville s'attaquaient à l'arbre tricentenaire, grand pourvoyeur d'ombre. "C'est un scandale, il ne va rien en rester, ce sont les Racines du Ciel qu'on abat", lance Guillaume, jeune Toulousain lyrique et furieux. De nombreux passants semblent dévastés par la vision du puissant tronc quasiment décapité, dont deux grosses branches, survivantes au massacre, s'élèvent désormais vers l'azur comme les bras sectionnés d'un supplicié.

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    La mairie de Toulouse a expliqué hier qu'elle devait procéder "de toute urgence à cet "important élagage (…) les branches charpentières de ce micocoulier, déjà fragile d'un point de vue sanitaire, s'étant rompues dans la nuit de lundi 8 juin à mardi 9 juin à cause du vent.

    Les branches représentaient un risque majeur pour la sécurité du public".

    Marie-Pierre Chaumette, adjointe aux espaces verts, évoquait un rapport d'expertise exigeant l'abattage de l'arbre et le danger pour l'entrée du parking. Après l'abattage du micocoulier de Saint-Sernin, et celui du jardin du musée St Raymond, l'espèce serait-elle maudite à Toulouse?

     

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    Un autre très vieux micocoulier était planté dans les jardins de la Préfecture. Ce vieil arbre, infesté par un champignon a été abattu il y a maintenant plus de cinq ans (remplacé depuis par un jeune olivier).

    Adieux, donc, à nos frères arbres, nos micocouliers plus que centenaires qui, disparaissent un à un dans les flots de l'urbanisme moderne qui nous enlève notre urbanité.

    Si vous êtes en quête de vieux arbres dans Toulouse, visitez le Jardin Royal et le Jardin des Plantes, il y a de beaux spécimens, même si peu d’entre eux dépassent le siècle d’existence.

     

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    Tout ce qu'il en reste... mais, pour combien de temps?

     

     

     

     

  • Un nom de gâteau qui fait si peur!

    La pompe à l'huile

    8 personnes

    500 g de farine

    25 g de levure

    75 g de sucre

    10 g de sel

    150 g d'huile d'olive

    1 citron

    1 orange

    Préparez un levain en mélangeant 200 g de farine, la levure et un verre d'eau tiède. Laissez lever 45 min. Incorporez ensuite l'huile d'olive, la farine restante, le zeste de c

    itron et d'orange. Mélangez lentement le tout et laissez lever pendant 3 heures.

    Étalez la pâte en forme de galette d'environ 30 cm de diamètre sur une plaque allant au four et laissez lever à nouveau 1 heure près d'une source de chaleur, puis cuire à four chaud (220°) pendant 15 min. Dès la sortie du four, badigeonner d'huile d'olive.

    Et oui, c'est gras, mais du bon gras!

  • Poulpes à l'espagnole

    Poulpes à l'espagnole

    Pour 4:

    900 g de poulpe en morceaux ou 1 très gros (voir le nettoyage ci-après), 450 g d'oignon (au minimum 3 gros), 1/2 l de vin rouge,3 verres d'eau ou fumet de poisson,                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             400 g de chorizo, huile d'olives, thym, romarin, une cuillère café de curcuma, poivre moulu et en grains, sel,

    Vous pouvez utiliser cette recette pour les petites sèches ou piquillos ou des calamars.

    Pour accompagner petits pois frais ou haricots verts frais.

    Vous pouvez demander au poissonnier de nettoyer les poulpes; sinon, la veille, videz le poulpe: séparer les tentacules de la tête avec une paire de grands ciseaux très coupants (couper juste sous les yeux), retirer le bec du milieu des tentacules en le poussant avec le doigt de l'extérieur vers l'intérieur, puis vider la poche en arrachant à la main les ligaments qui la relie aux viscères.

    Mettre les tentacules et la poche à congeler 1 nuit (la congélation permet d'attendrir la chair en cassant les fibres musculaires).

    Mettre ensuite les morceaux dans de l'eau bouillante salée et cuire à feu bas pendant au moins 1 h avec thym, laurier, 1 clou de girofle dans un oignon jaune. Pour que le chorizo soit moins gras, vous pouvez le faire suer dans une poêle sèche, (oui, même en tôle en démarrant à feu très bas, ou sur un gril en fonte).

    Coupez les deux autres oignons en cubes et faites-les brunir.

    Rajoutez oignons et chorizo dans la casserole des poulpes, ajoutez le vin rouge et remettre à cuire une bonne demi-heure encore avec petits pois ou haricots verts du curcuma ou du gingembre en poudre (ou les deux).

    Servez tiède saupoudré de ciboulette.

    Peut servir de tapas

     

  • La poule au pot

     
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