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  • Paupiettes de veau et écrasée de pommes de terre

    4 personnes

    50 g beurre; 1 cuillère à soupe d’huile de pépins de raisin; 8 petites paupiettes de veau, 8 feuilles de sauge, sel, poivre du moulin

    600 g de grosses pommes de terre, 50 g de beurre, 1 cuillère à soupe de crème fraîche épaisse, ciboulette ciselée (facultatif), persil haché

    Préparez l’écrasé de pommes de terre. Épluchez les pommes de terre et faites-les cuire dans une casserole d’eau bouillante salée. Lorsqu’elles sont bien cuites, égouttez-les et mettez-les dans un saladier. Ajoutez le beurre et la crème. Salez et poivrez, puis écrasez l’ensemble. Vous pouvez ajouter de la ciboulette ciselée ou du persil haché si vous le souhaitez. Réservez au chaud.

    Faites fondre le beurre et l’huile dans une cocotte ou une sauteuse. Saisissez les paupiettes dans la matière grasse chaude et laissez-les colorer quelques minutes. Baissez le feu et ajoutez les feuilles de sauge. Laissez-les roussir et infuser 5 ou 6 min, en arrosant les paupiettes régulièrement avec la graisse de cuisson. Couvrez et laissez cuire 15 min à feu très doux.

    Lorsque les paupiettes sont cuites, dressez-les avec l’écrasé de pommes de terre dans un plat de service. Nappez du jus de cuisson et dégustez bien chaud.

  • Au musée Fenaille de Rodez, voir

    La Dame de Saint Sernin, statue en grès ocre, découverte en 1888 à Saint Sernin sur Rance, H : 1,06m

    Ce sont bien les origines que racontent ces étranges statues dites à tort menhirs, qui pourtant n’ont rien de commun avec mégalithes de Bretagne, ni la taille, ni la date, ni la signification.

    Encore que sur ces deux derniers points, on se perd en conjectures. La pierre n’est par définition pas datable, et comment trouver un sens à ces pierres (autrefois) dressées que l’on trouve au bord des champs ou sur le long des routes ou des cours d’eau ? dans un rayon de quelques dizaines de kilomètres autour les monts de Lacaune, au sud du Rouergue, aujourd’hui département de l’Aveyron ?

    C’est au début des années 1860 qu’on a commencé à s’y intéresser, à les ramasser et à les préserver. En assez grand nombre : d’une trentaine au début du XXe siècle, on est passé à une cinquantaine dans les années 1970, et environ 150 aujourd’hui dont une vingtaine est conservée au musée Fenaille de Rodez. Qui permettent des études comparatives.

    Ces stèles sont en réalités des statues de personnages, de face et de dos, les premières du genre sans doute, hautes de 1m à 1,70m.

    Elles sont en grès ou en granit, dans les tons blanc à ocre

    La Prade, statue menhir en grès, 3ème Millénaire avant notre ère, Rodez

    Le décor plus gravé que sculpté, est à la limite de l’abstraction, comme toujours ces figures très primitives dont le rôle n’est pas tant de représenter que d’évoquer. Cheveux, yeux, nez, mains, seins, pas de bouche, mais des vêtements et des accessoires : colliers, ceintures, baudriers, poignards… la découverte de quelques uns de ces objets permet de les dater approximativement de la fin du néolithique (3500/2300 av. JC.)

    Qui représentent-elles? On ne sait: sans doute des divinités protectrices, ou des personnages importants de ces premiers groupes humains de la région?

     

  • Canard à l'orange

    Non engraissé pour le foie, et après les cuisses confites ou les magrets, le canard, cela se cuisine.

    1 canard, 80 g de curaçao, 50 g de graisse de canard, un peu de beurre, une cuillère à soupe de farine,  1dl d bouillon de veau, 2 g de gelée, 2 orange, sel, poivre

    Pelez une orange à vif et la couper en morceaux à glisser dans le canard. Gardez le zeste.

    Faîtes rôtir le canard après l'avoir vidé et flambé. Conservez le foie.

    Faîtes blanchir le zeste d'orange 10 mn dans eau bouillante, l'égoutter et le piller avec le foie du canard, mouiller ave un petit verre de curaçao (ou grand Marnier).

    Mouillez les feuilles de gélatine dans de l'eau froide et versez-les ensuite dans le bouillon que vous aurez au préalable fait chauffer dans une casserole; ajoutez le beurre manié avec la cuillère de farine, le zeste aromatisé au curaçao et portez à ébullition.

    Laissez bouillir deux minutes, passez au chinois et servir en saucière avec le canard après avoir retiré les morceaux d'orange; entourez la pièce de morceaux d'orange frais (autre orange).

     

  • Attention à la proreté en cuisine

    Malgré les efforts d’éducation, les consommateurs ont souvent des comportements dangereux dans la manipulation et le stockage des aliments. On sait peu de choses sur la façon dont ces pratiques dangereuses contribuent à la contamination par des pathogènes d’origine alimentaire dans une cuisine familiale. En outre, seul un nombre limité d’études ont examiné le rôle de la cuisine en tant que réservoir de pathogènes. Le but de cette étude était de caractériser la contamination microbienne et les pathogènes d’origine alimentaire retrouvés dans la cuisine des foyers et de déterminer si la contamination était significativement associée à des conditions malsaines ou insalubres observées en cuisine. Des prélèvements par écouvillonnage ont été réalisés sur des surfaces entrant en contact avec les aliments et des surfaces de préparation des aliments dans des foyers domestiques (n = 100) à Philadelphie, Pennsylvanie. Les prélèvements ont été analysés pour les coliformes, les coliformes fécaux, Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Salmonella, Campylobacter et Listeria. Des coliformes fécaux ont été retrouvés chez 44% des foyers (le plus souvent dans l’évier de la cuisine, les éponges et les torchons) et E. coli a été retrouvé chez 15% des foyers (principalement dans l’évier de la cuisine). Près de la moitié (45%) des maisons ont été testées positifs pour un pathogène d’origine alimentaire et 12% présentaient des pathogènes multiples dans leur cuisine. S. aureus a été isolé dans 39% des maisons, le plus souvent sur des plans de travail et la poignée de la porte du réfrigérateur. Listeria spp., dont L. monocytogenes et L. innocua, étaient présents dans 15% des foyers, le plus souvent dans des prélèvements du tiroir à viande du réfrigérateur. C. jejuni a été isolé chez 3% des foyers. La contamination par Listeria était significativement associée à des températures plus élevées du réfrigérateur. La contamination des surfaces par des coliformes fécaux et S. aureus a été significativement associée à un manque de matériel de nettoyage: du savon pour la vaisselle et des serviettes en papier ou en tissu dans la cuisine, et tout type de serviette dans la salle de bain la plus proche. La contamination d’une éponge ou d’un torchon avec des coliformes fécaux ou S. aureus était prédictive des autres surfaces de la cuisine ayant la même contamination, ce qui indique que les éponges et les torchons sont à la fois des réservoirs et des vecteurs pour les bactéries dans la cuisine.

    Référence. Patricia A. Borrusso and Jennifer J. Quinlan. Prevalence of Pathogens and Indicator Organisms in Home Kitchens and Correlation with Unsafe Food Handling Practices and Conditions. Journal of Food Protection: April 2017, Vol. 80, No. 4, pp. 590-597.